Tourmentes et Mystères. [En cours, PV Varlaën]

Les mouettes, le bruit de la houle maritime venant se cogner sur la digue et le lieu de débarquement des bateaux. Les marins fredonnant ou s'insultant. Tout cela rappelait un peu à Tynarius ces longues années au service de la Compagnie de l'Empire Orientale. A l'époque il avait été accueilli par un riche propriétaire de la famille Cesarii, ces gens étant des vassaux de la Maison Tristevent, il avait offert à Tynarius une formation complète auprès des pionniers de la  Compagnie Commercial de Cyrodiil. Désormais c'était lui qui était là pour accueillir. D'ailleurs cela était plutôt étrange pour le Grand Intendant de l'Empire de venir de lui même là. Généralement, on envoyait un sous-fifre lambda faire ce genre chose mais la situation actuelle avait imposée sa venue. En effet, il devait rencontrer l'un des nombreux espions qui travaillaient à son service, il tenait énormément, à rester informer sur ce qu'il se passait en Tamriel...

Quoi qu'il en était Tynarius était à présent là, debout sur le quai du Port de la Cité Impérial à regarder les différents passants flâner autour des navires. Vu le puissant soleil qui illuminait la Cité, il aurait même été idéal de s'installer pour pêcher un moment mais le Tristevent n'était pas vraiment de ce genre là. Finalement, il fut réveiller de sa torpeur et de son attente lorsqu'un homme vint l'aborder.

-Seigneur Tristevent ? Quel beau soleil fait-il n'est-ce pas ?

Tynarius marmona, agacé:  

-Suivez-moi...l'endroit n'est pas sûr pour discuter..et à l'avenir, cessez de vous faire remarquer de la sorte par votre incompétence personnelle, j'ai déjà bien assez de choses à faire que de me farcir vos idioties.

-Hum...bien seigneur...je vous suis.

Ils s'écartèrent de toutes oreilles indiscrètes et commencèrent directement dans le vif du sujet, en réalité, c'était un réel sentiment d'angoisse que ressentait le frère de l'Empereur ces derniers temps. Surtout depuis la lettre de son neveu, Januarius, lui annonçant qu'il comptait allonger davantage son séjour en Bordeciel pour "faire justice" à un traître aurait ordonné une tentative d'assassinat visant la future épouse de Januarius, Elianna. Tynarius n'aimait pas cette idée et préférait voir son neveu rentrer rapidement en Cyrodiil, bien qu'il n'ignorait pas que les Stalion prenaient soin de son protégé, d'un point de vue stratégique, il était important qu'il revienne au coeur de l'Empire rapidement. L'affaire de Bravil avait beaucoup perturbé les affaires de la Légion ces derniers temps, et il serait plus que temps, que le prince, légitime chef des armées (sans compter l'Empereur du moins) rentre chez lui pour remettre de l'ordre dans cette histoire...

Tynarius n'ignorait cependant pas qu'il était également nécessaire que l'Empire s'étende en Bordeciel, pour ainsi fournir une plus ample aide sur les lieux. Le contrat officieux signé dans les profondeurs du Palais des Rois avait, malgré le fait que personne n'en connaissait l'existence, nettement favoriser les rapports entre les deux nations. Arès, récemment devenu Main du Roi, pouvait ainsi agir avec une certaine indépendance et donc permettre à l'Empire de prospérer dans la région de Bordeciel d'un point de vue commercial et politique. Bien-sûr, Cyrodiil avait apprit de ces erreurs, et Tynarius savait qu'il devait respecter "l'indépendance de la patrie des Nordiques" sans quoi la profonde amitié qui régnait depuis l'avènement de Partus Tristevent, (premier Empereur de la dynastie Tristevent qui avait de nouveau autorisé le culte de Talos en Cyrodiil et dans les possessions impériales) en serait touché. L'Empire ne ferait plus l'erreur de considérer Bordeciel comme "sa province". La monarchie souveraine des Nordiques le resterait et Cyrodiil était prêt à protéger ses alliés.

L'Empire se redressait petit à petit, tel un tonneau que l'on plonge au plus fin fond de l'océan, il finira toujours par remonter et immerger plus haut que jamais par-delà même la surface. Cette force incroyable poussant un corps hors de l'eau...cette force vis-à-vis de l'Empire, n'était autre que les Tristevent...ou du moins et surtout, Tynarius et son neveu. Les autres n'étant pas très "disposés" à changer les choses, ils allaient devoir faire avec...ou pourrir dans leur monde à part de la réalité.

Tynarius avait donc prit la parole:

-Alors que savons-nous sur la situation actuelle ?

L'espion avait bien réfléchit avant de répondre, il savait qu'une erreur lui serait fatale pour son poste au sein de "l'élite de l'Empire".

-Votre neveu et le seigneur Stalion ont investis la ville de Markarth, je n'en sais pas plus à ce sujet. Néanmoins, j'ai appris que Gaëlyr de Hauteroche faisait route vers Lenclume, d'ailleurs, il est sans doute déjà arrivé...Mais, nous avons dû replier nos espions sur les lieux, je suspecte le Thalmor d'avoir également installer un réseau d'informateurs là-bas...

-Hmm...Le Thalmor ? Ils ne se sont pas beaucoup manifester depuis la violente répression en Elsweyr...Je crains qu'il désire, à nouveau, comploter dans le dos des peuples de Tamriel...Et vous, dîtes-moi, qu'en pensez-vous ?

L'informateur sembla un peu comme déstabilisé par une question, à laquelle, il ne devait certainement pas s'attendre. Dans un sens, il était vrai que c'était assez rare qu'un seigneur comparable à Tynarius ne demande son avis à un simple "laquet" sur un sujet si important.Mais, Tynarius n'était pas de ce genre là et il s'intéressait beaucoup à l'opinion de ses subalternes. Après avoir cherché ses mots l'espion expliqua donc le fond de sa pensée bien que les mots semblaient être pesés avant d'être dit:

-Messire Intendant, il semblerait que le Thalmor cherche plutôt à se renseigner, je pense...Si, ils avaient réellement des projets militaires contre telle ou telle province, je pense qu'ils se seraient montrer beaucoup plus discret...Non...ils cherchent à se faire voir...mais pourquoi ? Je pense qu'ils se posent des questions sur nous, autant que nous nous interrogeons sur eux et leurs intentions...Ils tenteront d'influencer les sphères dirigeantes pour, à nouveau, retrouver une place plus "confortable" dans la politique de Tamriel...enfin c'est que mon avis hein m'sire !

Tynarius semblait satisfait et comprit que son espion n'était pas si stupide qu'il en avait l'air. Il prit un ton plus doux à son égard et lui rétorqua, d'une voix restant tout de même très ferme:

-Vos paroles ne peuvent qu'entrer en accord avec les miennes, Titus, vous avez su vous montrer efficace de la tâche que je vous ai confiée. Notre réseau fonctionne désormais à pleins régime et nous avons de quoi prendre une large longueur d'avance sur nos ennemis de toujours...le Thalmor. Tel les Septim, nous mettrons fin à ce parti dépassant les extrèmes régnant depuis trop longtemps sur l'Archipel de l'Automne. Mais, avant cela, nous devons être sûre de ce qu'ils comptent faire et anticiper cela grâce à notre réseau...Titus, vous avez bien mériter votre semaine de repos.

Celui répondant au prénom de Titus s'inclina mais se permit d'ajouter avec autant de politesse que possible.

-Seigneur Tynarius, la garde impérial a également retrouvée plusieurs corps d'éclaireurs du Domaine sur notre territoire, dans les forêts entourant la Cité Impériale ! D'après les rapports de nos gardes, ils se seraient fait tuer par des flèches elfiques....

Tynarius hôcha la tête et fit prendre conger à son informateur, lui offrant une épaisse bourse en cuir remplie de pièces d'or. Il avait un petit doute sur l'identité du responsable de ce meurtre sur le territoire impériale et comme à chaque question q'il se posait, le Tristevent voulait en être sûr...

HRP: Je me suis permis de faire parler Varlaën étant donner qu'il s'agit de toute façon, de mon autre PNJ ^^


Je n'en croyais pas mes yeux, par l'Empire, je ne pouvais vraiment pas y croire. Son regard, ses cheveux de feu, c'était elle ! La traîtresse que recherchait le Thalmor à travers tout Tamriel. Que savait-elle de si important pour être recherchée avec autant de détermination ? Je ne le savais guère, malheureusement. Mais, elle, ne semblait pas vraiment prête à coopérer. Lorsqu'elle m'a bousculée, par mégarde sans doute, elle a comprit qui j'étais. A dire vrai, celui qui ne connaissait pas mon visage dans la capitale, ne devait pas être très avisé. Même les gens moins fortunés connaissait bien mon nom, parfois mieux que celui de mon satané frère.

Même si en réalité, j'avais d'autres projets, en effet, la société géographique semblait avoir fait une découverte pour le moins intrigante. Tout porte à croire qu'une île inconnue de tous depuis toutes ces années, semble avoir été découverte. Une île qui tombait bien. En effet, les populations de Morrowind, et même celles des autres territoires de l'Empire, avaient grand besoin de ressources. De la nourriture, des denrées rares pour commercer, bref, nous manquions de vivres. Surtout depuis le ralentissement de la Compagnie de l'Empire Orientale, le commerce avait été annulée dans certaines zones afin de préserver la pureté de nos produits.

Mais bref, je m'égare une fois de plus, la Bosmer à la coiffe de feu, s'était pressée de s'éloigner vers les docks, croyant naïvement que je ne savais pas qui elle était. De plus, disons, que j'avais de bonnes sources d'informations sur les divers actualités en Tamriel. En effet, grâce à ce réseau j'avais aisément réussi à faire tomber en disgrâce tout mes ennemis, des ennemis qui n'étaient pas forcément ceux de l'Empereur ou de l'Empire. Mais, des ennemis à l'utopie de la véritable Alliance des Honneurs. La prochaine cible tombera à mon départ vers l'expédition prévue par Cyrodiil vers l'île étrange que l'Alliance comptait bien s'approprier.

Alors que la fugitive s'éloignait, j'avais appelé un garde, pointant ma cible du doigts, le Garde Impérial appela ses confrères et ils se mirent à courser la rousse à travers les docks. Dans un tumulte de cris de panique, je m'avançai lentement suivant avec attention la Bosmer du regard. Dégainant mon épée, je m'approchai, elle était cernée par une horde de gardes, se dressant avec vivacité sur des caisses de cargaisons, elle annonça:

-Le prochain s'approchant recevra une flèche dans le crâne...

Je pris alors la parole:

-Demoiselle Elfe, vous vous doutez bien que nous possédons également des moyens de pressions.

A ces mots, une flèche vint s'écraser sur l'une des caisses où se tenait la Bosmer. Elle observa l'immeuble à sa droite, trois archers perchés sur la toiture, l'arc bandé.

-Qui êtes-vous, Impérial ? Me demanda-t-elle.

-Tynarius Tristevent, répondis-je, intendant de l'Empire et de son peuple, et vous ? Auriez-vous l'amabilité de me déclinez  votre identité ? Je n'aime guère ordonner la mort de personnes auquelles je ne connais pas le nom. Je trouve cela, fort peu recommandable pour les conséquences qui s'en suivent.

-Vous le saurez bien assez tôt, vous et votre maudite famille, je sers les Victorieux, ceux qui ne craignent pas votre empire ! Vous et vos semblables avez causés bien trop de tord à mon goût...

-Fort peu modeste, les Victorieux vous dîtes ? Sachez que l'Histoire est écrite par les véritables vainqueurs, et que lira les peuples tamriéliques dans les prochaines décennies ? Vos récits fanatiques ? Bien-sûr que non, mademoiselle, vous êtes désormais et officiellement recherché par les forces impériales de Cyrodiil pour trouble à l'ordre publique.

La Bosmer se mit à rire. Ce qui n'eut pour résultat que de m'insupporter. Je fis signe aux gardes de la saisir.

-Votre Empire brûlera ! Et vous ne pouvez vous opposer à cette cruelle vérité...

La population se rassembla autour de l'endroit, insultant la rousse de catin, de sorcière et autres insultes. Régner avec le peuple était comme construire sur du sable, mais régner avec le consentement du peuple était une toute autre affaire. Depuis mon élévation en tant qu'Intendant de l'Empire, j'avais parfaitement pris en compte que le peuple pourrait me soutenir, si j'arrivais à conquérir sa vision des choses. Le peuple est avide, le peuple est même parfois cruel. Mais, le peuple est le peuple, et nous sommes là, pour le guider vers un avenir meilleur. Les véritables fondateurs de l'Alliance l'ont bien compris et mes partisans également. Il n'y a pas de paix, sans autorité. L'ordre, la finalité, l'équilibre des choses, tout cela étaient ce qui redresseraient l'Empire de Cyrodiil, Martin II Tristevent, malgré son nom célèbre, ne marquera pas l'Histoire. Ce sont les hommes qui auront redorer le blason de Cyrodiil qui le feront.

La Bosmer plongea son regard dans le mien, afficha un léger sourire...et une fumée sombre apparue autour d'elle, la masquant petit à petit, elle profita de cette obscurité surnaturelle pour plonger dans l'eau froide du port. Nageant jusqu'à un large navire, les archers eux tiraient des flèches presque à l'aveugle, elle s'était assurée de rester sous l'eau pour se protéger des projectiles.

-Seigneur Intendant, devons-nous poursuivre le navire ?

-Non...laissez-les partir. Je dois préparer l'expédition vers l'île avec les Cesarii, nous ne pouvons nous permettre ce luxe que d'essayer de les rattraper. Nous les retrouverons tôt ou tard. En attendant, j'ai d'autres affaires à régler, calmez les citoyens, dîtes leur que la situation est sous contrôle.



Une semaine plus tard.

-Maître Tynarius, nous partons ?

Ce furent les premiers mots de Beryllius lorsque je pénétrai dans la pièce réservée spécialement pour nos réunions dans les sous-sols d'une taverne. Elle était situé dans la forêt et très peu de gens venait s'y aventurer. Le patron était un vieil ami. Mes hommes, rassemblés là, me regardaient tous avec des yeux impatients. Mais, ils furent dépités lorsque je secouai la tête.

-Non, vous devez rester ici et veillez au bon fonctionnement de nos affaires, messires. Nous devons redoubler d'efforts, développer nos ambitions et établir sur cette île une base permanente, continuai-je. Bien que ce voyage soit périlleux, je suis certains que nous y arriverons. Du nouveau sur les récents événements ?

-Des rumeurs. Rien de bien solide pour l'instant. Je sais que vous êtes intéressé par tout ce qui se raconte qui sort de l'ordinaire...Mais jusqu'à maintenant, je ne peux pas dire que mes gars aient entendu grand-chose.

-Continuez de tendre l'oreille. Dis-je d'une voix ferme, l'homme à ma gauche baissa la tête.

-Par contre, je sais que les vampires semblent de plus en plus...agressif et mieux organisés. Je ne sais pas mais...des gens se plaignent parfois de voir des êtres étranges aux yeux rouges s'aventurer dans leur village, et le lendemain, l'un de leurs proches disparaissent. On n'avait jamais rien vu d'une telle ampleur les concernant.

-Je vois. Dîtes à Januarius de faire le nécessaire pendant mon absence.

-D'ailleurs, se permit le Haut-Chancelier dont le visage était voilé par une large capuche ébène, il semble très touché par votre départ. Vous devriez lui parler avant de partir. Vous connaissez tout comme moi, le caractère du prince.

-N'ayez crainte, mon neveux est très certainement l'un de nos plus fidèles partisans désormais, il semble avoir changé depuis son voyage dans le nord. Ce que l'on dit à propos de ces terres est vrai. De plus, lorsqu'Elianna et Januarius seront mariés, nous forgerons avec nos alliés les Stalions, une relation encore plus étroite. Et, l'union du Taureau de Sang et du Lion d'Or n'en sera que plus puissante. L'Alliance des Honneurs s'étendra bientôt sur cette île, et nous pourrons renforcer nos confrères Dumners, tout en élaborant un bastion puissant dans le sud.

Le Chancelier Marxus hocha la tête, d'un air satisfait. Je repris la parole, afin de donner mon ultime commandement avant la fin de cette réunion:

-Messires, il est temps. Nous devons prendre contacte avec Rodric de Vilmornay, le frère de sa majesté Alaric. Quand nous obtiendrons Hauteroche, nous pourrons constituer une alliance confédérée puissante et suffisamment autonome pour dépasser nos vieux ennemis et la menace qui plane désormais sur notre monde. Même, si c'est déjà le cas, n'est-ce pas ? L'Alliance des Honneurs a besoin de croître si elle veut persister à travers les âges. J'avais conclu après ses mots et les réponses positives de mes semblables, nous nous reverrons sans doute à mon retour. Si jamais, je venais à périr lors de cette traversée, Chancelier Marxus, je vous confie l'entièreté de mes pouvoirs, vous êtes le seul à pouvoir poursuivre nos projets si jamais je meurs...Je sais que vous serez digne de ma confiance.

-Tynarius, vous n'allez pas mourir...une île sauvage ne peut venir à bout du véritable Taureau de Sang Impérial. Comme les Septim avant vous, les Tristevent marqueront l'Histoire de Tamriel. Et ce ne sera guère à cause de l'Empereur.

Satisfait, je remerciai d'un mouvement de la tête l'un de mes plus fidèles partisans.

-Merci, Vincente, saches que tu as toujours loyalement servis notre cause et ma famille n'oubliera jamais la tienne. Si les Tristevent venaient à égaler les Septim, voir à les surpasser, sachez que les Marxus ne seront pas oublier dans cette élévation. Et vous non plus, messires, vous serez tous les pères fondateurs de notre Nouveau Monde. Puisses l'Ordre et la Finalité guidés nos actes.

-Puisses l'Ordre et la Finalité guidés nos actes. répondirent en coeur les hommes présents.


Le lendemain, à l'aube.

Januarius s'était approché de moi, il était venu très tôt dans mes appartements afin de me partager une nouvelle fois ses encouragements. Ce n'était pas mon fils, mais il avait toutes les qualités pour l'être. Je savais qu'il n'était pas réellement un Tristevent de par le fruit de l'union de l'Empereur et d'une de ses maîtresses, mais, il avait pourtant, beaucoup plus de raisons d'en être un que ses frères.

-Mon oncle, j'aimerais y aller à votre place. Vous n'êtes plus tout jeune, et vous devriez rester ici pour veillez sur l'Empire !

Je souris, il était direct au moins. Mais, notre peuple et surtout nos armées, avaient besoin de lui ici, sur sa patrie. Et surtout Elianna, je ne pouvais pas prendre le risque de le mettre en danger, il était la clé de notre union avec les Stalion.

-Januarius, tu sais très bien qu'on a besoin de toi ici. Tu es un Tristevent. Ta place est en Cyrodiil auprès de nos citoyens. En plus, il y a Elianna...Je ne suis certes plus dans la fleur de l'âge, mais je sais encore manier l'épée presque aussi bien que durant ma jeunesse. Ne te fais pas de soucis pour ton oncle. En attendant, je veux que tu veilles sur ta fiancé, c'est l'unique chose que je te demande. J'ai transmis au Haut-Chancelier certaines informations, si jamais tu te poses des questions sur la continuité de nos projets pendant mon absence, consultes-le. C'est un homme de confiance.

Le Conquérant se fit une raison et enlaça son oncle amicalement.

-Fais attention à toi...

-Et toi aussi surtout. Je vais soustraire une dizaine de gardes de la Légion Taurus afin d'assurer un renfort supplémentaire dans nos effectifs pour le voyage.

-Bien. Je vais vous laissez vous préparez, nous nous retrouverons à votre départ. La populace a insisté pour vous acclamez.

-Parfait.