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 Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]

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Laequal
Gaëlyr
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Gaëlyr
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai - 15:02

Gaëlyr se tenait à la proue du navire, profitant des embruns qui lui fouettaient le visage, et du vent empli de sel qui réveillait tous ces sens.
Après une demi journée de traversé de la mer, ils arrivèrent enfin à Balfiera.

- Voila, messir, vous voici arriver. Nous accosterons au port dans une demi heure, de là vous pourrez aller n'importe où sur l'île, il vous suffira de demander votre chemin. Pourquoi être venu sur cette île au juste ?'' lui demanda-t-il du ton bourru si particulier des marins.

- Pour diverses raisons. Tout d'abord en raisons commerciale, mon seigneur a entendu parler de certains filons de minerais sur l'île qui pourraient être très rentables, et il voudrait établir un accord commercial si c'est le cas. Mais cela concorde heureusement avec une tradition familiale insatisfaite jusque alors en raison de l'insécurité des terres de mon maître.''

- Ah bon ? Une tradition familiale dites vous ? Quelle est-elle, si ce n'est pas être trop indiscret ?'' dit-il dans un petit rire amusé.

- Il n'y a nul offense et je ne vois aucun mal à vous répondre.'' lui retourna Gaëlyr d'une moue de jovialité " Depuis que les brétons sont brétons, notre les gens de notre famille ont la coutume de venir effectuer une sorte de ... ''pélerinage'' sur l'île de Balfiera et d'y aller visiter la Tour de Diamant, la tour direnni, afin d'y rendre hommage aux Divins.''

- Et jusque là vous n'avez pas pu vous y rendre ?'' l'interrogea-t-il.

- Non, l'éloignement vis à vis de ma famille et le domaine du seigneur à protéger. Je ne devrais pas vous le dire mais... nous avons même du faire face à un portail d'Oblivion.'' lui révéla-t-il sur un ton de conspirateur, tout en se rapprochant du capitaine. Celui-ci regarda si personne n'écoutait et lui demanda d'une voix alarmé :

- Un portail d'Oblivion messire ? Quelle terrible nouvelle !

- Je ne vous le fait pas dire, mais rassurez vous, il se ferma de lui même après deux jours et aucun Daedra n'en est sortis, selon les gardes... cela dit notre mage pense que ce n'est que le premier et que beaucoup d'autres devraient apparaître à divers endroit de Tamriel dans les mois qui viennent, voir dans les semaines qui viennent !''

Le capitaine eu un regard sombre puis retrouva un léger sourir et dit :

- Bah, de toute façon nous avons des hommes comme vous pour faire face, je ne suis pas homme à me tromper sur le gaillard d'en face, et vous ne m'avez pas l'air d'être la moitié d'un dégourdi.'' puis il changea de sujet pour une conversation de meilleur allant '' Et vous savez où se trouve la Tour de Diamant ? ''

- Malheureusement non, les années oblige, ma mémoire m'a fait défaut. Mais nul doute que je saurais la trouver.''

- J'en suis sur, et je peux même vous dire le nom de quelqu'un qui peut vous l'indiquer, son nom c'est Brodegel, vous le trouverez au port, il y est tout le temps fourré, là ou à la taverne.'' dit-il en partant d'un énorme éclat de rire.

Sur ce, le capitaine le quitta pour prendre la barre en vue des maneuvres d'arrimage. Une fois cela fait, ils le payèrent, prirent leurs chevaux et s'en allèrent trouver ce Brodegel. Après avoir demander où le trouver, on leur indiqua l'endroit où il se trouvait. La connaissance du capitaine déambulait sur les quais, regardant le balet des navires s'en allant et s'en venant, d'un air morose.

- Hola brave, êtes vous bien Brodegel, l'ami de Kernaël le capitaine du navire Liberta ?'' demanda Gaëlyr.

- Ouais, et alors qu'est-ce-que ça peut vous faire ?'' leur répondit-il d'un ton bourru.

- Il nous a dit que vous pourriez nous indiquer l'emplacement de la Tour de Diamant, est-ce vrai ?''

- Bien sur que c'est vrai, et le prix c'est cinq pièces d'argent.''

Malgré l'exorbitance de la somme, Gaëlyr prit sur lui de payer sans rechigner. Alors Brodegel leur indiqua l'emplacement de la Tour, et c'est sans perdre un instant qu'ils s'en allèrent la trouver.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Mai - 14:52

Nous venions d'arriver dans le bateau qui nous emmènera a l’île de Balfiera,je visita le pont ainsi que les dortoirs c'était un assez gros navire très peuplé,l'ambiance était très chaleureuse quand la nuit était tomber et que tout le monde était parti dormir je m'accouda au bastingage du bateau et je pensa a mon ancienne vie et pourquoi j'ai décidé de suivre Gaëlyr et qu'est ce qui va m'arrivé si je continue a le suivre dans toutes ses aventures mais le fait est que je le suivrai jusqu'en Oblivion même si je pense qu'il ne désire pas trop y retourner mais pour l'instant notre destination est la Tour de Diamant,je rentra dans les dortoirs heureusement les voyageurs de passage ont le droit a une chambre isolée.Je passa dans la porte d'un autre voyageur et je l'entendit dire :

-Coucou ma jolie,ton sang a l'air très bon.

Il y a une femme sur le bateau ? Bizarre...mais je ne suis pas du genre a laisser une femme en danger surtout face a une ordure de vampire. J’ouvri la porte doucement en veillant a faire le moins de bruit possible heureusement le suceur de sang était de dos,je lança un sort d’invisibilité je me mis derrière le vampire avant de lui trancher la gorge.Je me rendis visible et je demanda a la femme.

-Tout va bien,il t'a mordu ?

-Oui,je ne vais pas devenir un vampire ?dit-elle en sanglotant sur le lit

-Non,non tiens bois ça c'est une potion contre les maladies.

-Merci beaucoup.

-De rien repose toi dans cette chambre,je me débarrasse du corps.

Sur ces mots je lança le corps par la fenêtre.Et la femme me demanda :

-Quel est ton nom ?

-Appelle moi,Laequal et toi comment t'appelle tu ?

-Laequal c'est un beau nom moi je m'appelle Jenna.

-Jenna aussi c'est très beau.lui dit je en lui adressant un sourire.

-Bon je dois y aller,bonne nuit.

-Non,reste s'il te plaît j'ai peur de me transformer.

-Euh,oui.

Et sur ces mots nous nous endormirent ensemble.A mon réveil elle n'était plus là et nous avions déjà accosté et je rejoignis Gaëlyr sur le pont et nous avons dû allez voir un certain Brodegel qui nous indiqua l'emplacement de la Tour de Diamant et après qu'il nous ai indiqué son emplacement nous partires vers la Tour Derenni.Mais je n’arrêta pas de pensé a Jenna sur le chemin.
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Gaëlyr
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Mai - 7:31

Après avoir cheminé longuement, Gaëlyr et Laequal arrivèrent enfin à la Tour de Diamant. Le soleil crépusculaire dardait ses derniers rayons, éclaboussant la forteresse d'une lueur de sang.
Malgré cela, le bâtiment n'exsudait pas l'aura de malveillance et de corruption qu’exhalaient les tours sombres et dégoulinantes de sang de l'Oblivion, non, cette tour ci respirait la bienveillance et le pouvoir empli de sagesse des Divins. Cette tour ci, dégageait une aura de grandeur et de splendeur, et le sang de lumière qui l'éclairait n'était que le reflet de celui qui coulait dans les veines des braves de ce monde, et des justes également.

En démontant, Gaëlyr examina Laequal en se demandant quelles pensées s'agitaient sous le crâne de son compagnon. De tout le périple, Laequal n'avait cessé de regarder la route d'un air renfermé, méditant quelque nouveau tourment qu'il n'avait voulu partager avec Gaëlyr, ce qu'il comprenait fort bien.

- Alors, vampire, êtes vous sûr de vouloir poursuivre dans la Tour ? Si mes présomptions sont justes, j'y rencontrerais les Divins une seconde fois. Si vous m'accompagnez à l'intérieur, Arkay pourrait rejeter votre essence, et décider de vous anéantir. Vous connaissez comme moi, je suppose, l'aversion d'Arkay à l'égard des rejetons de Bal... une chose que vous êtes. Mais peut-être décidera-t-il de vous libérer de ce tourment, à vous de choisir. Une mort probable, une libération possible, ou vous restez ici. Que choisissez-vous ?'' lui demanda-t-il sur un ton de mort, en levant les yeux sur la Tour Direnni, que n'éclairait plus maintenant le soleil du soir.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Mai - 17:57

Nous avions chevauché pendant un bon moment et nous apercevions enfin la Tour de Diamant.Le paysage était magnifique tandis que le soleil se couchai et que l'horizon était teinté d'un rouge orangé.La Tour quand a elle était tout aussi magnifique on aurait dit qu'elle pouvait effleuré le royaume des Divins,royaume qui est visiblement notre prochaine destination.

- Alors, vampire, êtes vous sûr de vouloir poursuivre dans la Tour ? Si mes présomptions sont justes, j'y rencontrerais les Divins une seconde fois. Si vous m'accompagnez à l'intérieur, Arkay pourrait rejeter votre essence, et décider de vous anéantir. Vous connaissez comme moi, je suppose, l'aversion d'Arkay à l'égard des rejetons de Bal... une chose que vous êtes. Mais peut-être décidera-t-il de vous libérer de ce tourment, à vous de choisir. Une mort probable, une libération possible, ou vous restez ici. Que choisissez-vous ?''

Un mort probable ? Je serai délivré du fardeau de l'immortalité.Une libération possible ? Je serai délivré du fardeau de l'immortalité et en plus je serai vivant mon choix est fait.

-Bien sûr que je te suis,je te l'ai dit je te suivrais jusqu’en Oblivion...lui dit-je avec un sourire

-Ou en Aetherius.tout en rentrant dans la Tour Direnni.

Cette Tour était très grande autant de l'intérieur que de l’extérieur,nous avions déjà monté 100 marches et plus l'on montait et plus je me sentais mal j'avais comme l'impression que certaines parcelles de mon corps brûlé a petit feu,Gaëlyr quand à lui était tout sourire il devait être très heureux de revoir les Divins moi aussi au fond de mon être je ressentais du bonheur a l'idée de parlé au Divins et ceux même si cela signifie que je devrais mourir dans la seconde qui suis.

-Gaëlyr,étant donné que je risque de mourir au bout de ces marches je souhaite te dire que cela aura été un honneur de voyager a tes cotés et cela même avec les différents que l'on a pu avoir.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Mai - 17:58

Nous avions chevauché pendant un bon moment et nous apercevions enfin la Tour de Diamant.Le paysage était magnifique tandis que le soleil se couchai et que l'horizon était teinté d'un rouge orangé.La Tour, quant à elle, était tout aussi magnifique on aurait dit qu'elle pouvait effleuré le royaume des Divins,royaume qui est visiblement notre prochaine destination.

- Alors, vampire, êtes vous sûr de vouloir poursuivre dans la Tour ? Si mes présomptions sont justes, j'y rencontrerais les Divins une seconde fois. Si vous m'accompagnez à l'intérieur, Arkay pourrait rejeter votre essence, et décider de vous anéantir. Vous connaissez comme moi, je suppose, l'aversion d'Arkay à l'égard des rejetons de Bal... une chose que vous êtes. Mais peut-être décidera-t-il de vous libérer de ce tourment, à vous de choisir. Une mort probable, une libération possible, ou vous restez ici. Que choisissez-vous ?''

Une mort probable ? Je serai délivré du fardeau de l'immortalité.Une libération possible ? Je serai délivré du fardeau de l'immortalité et en plus je serai vivant mon choix est fait.

-Bien sûr que je te suis,je te l'ai dit je te suivrais jusqu’en Oblivion...lui dit-je avec un sourire

-Ou en Aetherius.tout en rentrant dans la Tour Direnni.

Cette Tour était très grande autant de l'intérieur que de l’extérieur,nous avions déjà monté un nombre gargantuesque de marches, et plus l'on montait et plus je me sentais mal, j'avais comme l'impression que certaines parcelles de mon corps brûlaient à petit feu. Gaëlyr, quant à lui, restait impassible, même si j'imagine qu'il devait être très heureux de revoir les Divins, moi aussi au fond de mon être je ressentais du bonheur à l'idée de parler au Divins et ce même si cela signifie que je devrais mourir dans la seconde qui suis.

-Gaëlyr,étant donné que je risque de mourir au bout de ces marches je souhaite te dire que cela aura été un honneur de voyager à tes côtés et cela même avec les différents que l'on a pu avoir.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Mai - 18:23

-Gaëlyr,étant donné que je risque de mourir au bout de ces marches je souhaite te dire que cela aura été un honneur de voyager à tes côtés et cela même avec les différents que l'on a pu avoir.''

Gaëlyr tourna son regard sur Laequal, puis approuva d'un air grave.

- Moi également... mon ami.'' dit-il en se tournant vers la porte menant au dessus du cylindre de métal qui constituait le coeur de la tour. Là, Gaëlyr ne vit tout d'abord aucun moyen d'y pénétrer, la surface était lisse et sans défaut, d'un gris sombre et uni. Puis, alors qu'il s'avançait au centre de la salle, il vit le cylindre s'altérer par endroit, se transformant peu à peu en une structure totalement différente.

Lorsque la transformation, qui sembla laisser Laequal de marbre, fut finie, le cylindre métallique était devenue une fine série de passerelles et d'escaliers qui s'enfonçaient dans les tréfonds de la tour. Lorsque Gaëlyr voulut en emprunter un, Laequal lui demandait ce qu'il faisait, comme s'il ne voyait pas l'altération qui s'était produite sous ses yeux.
Puis, une fois que Gaëlyr lui eut expliquer de quoi il relevait, il accepta aveuglement de faire ce qu'il lui demandait, à savoir marcher là où Gaëlyr voyait la plus proche série de marches.

Une fois qu'il eut, non sans frayeur, dépasser le niveau du sol, Laequal put enfin voir le spectacle qui avait saisi Gaëlyr, car non content d'avoir changer de forme, le cylindre avait également changé de matière, dévoilant enfin son apparence réelle. Telle que la voyait Gaëlyr, la structure n'était plus de fer banale, mais tout de cristale, et d'argent contourné, un spectacle féérique et étincelant, rutilant de milles feux magiques. Ils descendirent l'enroulade d'escaliers et de passerelles jusqu'à arriver dans une salle qui était la copie conforme de l'édifice qu'il avait vue en rêve quelques jours auparavant, n'eusse les arches de métal et de verre fin qui les surplombaient, il s'y serait cru.

C'est là que la magie s'opéra une nouvelle fois, de nouveau les murs de la salle semblèrent s'effacer pour révéler autre chose. Le plafond se dessina, de même que les flots de lumière qui s'engouffraient par les vitraux représentant les dix et leurs batailles, leurs rêves et leurs créations. Les murs jusque là fait de pierre simple, quoique recouverts du mithril blanc et de cristal adamant. Là, les arches se firent de pierres brillantes et ne se contentèrent plus d'en simplement imiter l'aspect, les alcoves s'enfoncèrent et se remplirent des statues des Divins. Puis, une fois la salle totalement formées, les arches gracieuses, les gravures des murs, les vitraux et les statues, ce fut au tour des Divins eux même d'apparaître. Mais de même que la dernière fois, tout paraissait trop pâle, comme si ce n'était qu'un rêve, une prémonition.

Partout où la lumière qui descendait des vitraux s'étendait, des silhouettes constituées de la même lumière apparurent. D'abord pâle et effacées, elles s'opacifièrent peu à peu pour enfin renvoyer l'image de rois et de reines, de sages et de guerriers, en un mot, des dieux. Mais cette fois-ci, il n'était pas seulement les Divins, mais également des aedra de moindre importance. Gaëlyr reconnut notamment Ebonarm, le grand guerrier.

Ce fut lui qui s'avança le premier en direction de Laequal la main à l'épée, avant que Arkay, qui adoptait jusque là la forme d'un homme pâle tenant un livre et incrusté de l'image d'un crâne, ne se transforma en guerrier noir, vêtu d'une armure ornée d'os humains et mer, portant en guise de casque un crane où rougeoyaient dans les orbites deux prunelles de feu exprimant une rage sans pareille.

- QUE FAIT EN CES LIEUX UNE TELLE ABOMINATION ! LA POURRITURE DE BAL AU SEIN MÊME DU TEMPLE ?! JE N'ACCEPTERAIS PAS PLUS LONGTEMPS TELLE OFFENSE !''

Sur ces paroles enflammées, il marcha sur Laequal, le souleva de terre par le coup et dit d'une voix chargée de haine :

- Que disparaisse la souillure de Bal !''

Le corps de Laequal fut pris de convulsion avant qu'il ne s'éleva dans les airs et explose en milles parcelles incandescentes. Ou plutôt sembla, car une fois la lumière de l'explosion retombée, tous virent l'homme qui se tenait à la place du vampire, semblable et pourtant différent, mortel.

Magnus éleva la voix pour signifier que l'accident était clos, et qu'il convenait de ne pas revenir dessus, puis il s'adressa à Gaëlyr.

- Par delà le Néant, humain, nous avons suivis tes progrès, et nous avons pu constater à quelle point ta tâche serait difficile. Les forces de nos frères corrompues se rassembles et malgré les efforts de notre soeur Azura, leur marche n'est que peu ralentie. C'est pourquoi tu recevras nos présents.''

Soudain, se furent tous les Aedra qui s'approchèrent et environnèrent Gaëlyr avant de prononcer ces paroles.

- Dans le sang il naquît, dans le sang il combattit dans le sang il fût vaincu, par le feu il vainquit, par les flammes il fut vaincu.'' entonnèrent-ils '' Par les flammes il naîtrat de nouveau, par les flammes il vaincra de nouveau.''

Aussitôt, le corps de Gaëlyr s'éleva dans la lumière et fut nimbé de flammes rouges, d'abord ambrées et lumineuses, puis rouge sang.

- Par le pouvoir des Dix il sauvera les races mortelles, pour les Dix il sauvera les races mortelles, par le pouvoir des Dix il bâtira un nouvel empire, pour les Dix il bâtira un nouvel empire, par le pouvoir des Dix il vivra éternellement. Il renaît dans notre lumière, libéré du Dieu fou, aujourd'hui et pour toute l'éternité.''

Le corps de Gaëlyr redescendit à terre, sa tête nimbée de flammes et de lumière, le corps recouvert d'une armure d'adamantium bleuté, ornée de nervures d'aetherium.

- Tout conquérant mérite sagesse, toute conquête également, c'est pourquoi j'offre mon sang.'' dit Julianos en se tranchant la paume d'un poignard de lumière, et en laissant tomber une goutte unique dans un calice de étincelant qu'il passa à Dibella en même temps que le poignard.

- Tout conquérant mérite l'amour du peuple, toute conquête demande l'amour du peuple, c'est pourquoi j'offre mon sang.'' dit elle de sa voix sans pareille.

- Tout conquérant doit donner la mort, mais cette conquête est pour la vie, c'est pourquoi je donne mon sang.'' dit Arkay après avoir pris poignard et calice.

- Tout conquérant doit être juste, toute conquête doit se faire dans la justice, c'est pourquoi je donne mon sang. fit Zénithar.

Et les uns après les autres, les Divins déposèrent une goutte de leur sang sacré dans la coupe qu'ils passaient, Mara le pouvoir de bâtir, Kynareth les dons du vents, Akatoch donna sa rage, et Talos sa force.

- Ainsi le sang partagé fait renaître le guerrier déchu, ainsi la flamme rallumée échoie au guerrier élu. En ce jour le feu des Dieux est donné aux Hommes, aux Mers, et à toute les races mortelles.'' prononça Magnus en vidant la coupe dans ses mains. Là, le sang mélé de ses frères et ses soeurs s'y déversa et tournoya en une sphère de lumière ondoyante ''Le Phénix embrasé l'apportera sur Nirn, et ses Gardes le serviront, et en porteront le signe. Gaëlyr sera leur chef, et il en portera le signe. Aujourd'hui, il n'est plus Gaëlyr le sans nom, général impérial, guerrier de l'Oblivion, mais Gaëlyr le Phénicien, général du royaume éternel, et guerrier d'Aetherius, Seigneur de la citadelle Blanche.'' dit il en versant lui même son sang dans la sphère de lumière qui prit alors la forme d'un oiseau de feu étincelant. Et fit boire à Gaëlyr le reste du calice, de même que l'ultime goutte à Laequal.

Puis la vision cessa, les murs s'estompèrent et ce furent de nouveau les parois de la Tour Direnni qui les environnèrent, et ils revinrent en Tamriel. Mais tout ne revint pas à la normal, en effet, Akatosh et Magnus n'avaient pas disparus. C'est ce dernier qui prit la parole.

- Gaëlyr, héraut des Dieux, vous devez vous rendre dans votre forteresse au nord de Balfiera, au centre du triangle formé par Refuge, Camlorn et Morneheaume, vous y trouverez la forteresse dont vous serez le seigneur, vous y trouverez l'armure des Hérauts, des Seigneurs Phénix. Ce sera le point central de l'empire à venir, si le monde des hommes et des mers subsistent. Si vous réussissez à vaincre les forces Daedriques, c'est là que serons couronnés les empereurs de Tamriel. Sur ce trône, vous siègerez pour les millénaires à venir, c'est là que vous poursuivrez votre veille éternelle, vous serez l'inquisiteur des âmes, le guide de l'humanité, et de toutes les races mortelles. Rendez vous là, et vous aurez les armes dont vous armerez vos guerriers, et les armures dont vous les vêtiraient. Vous avez notre bénédiction, Gaëlyr de Hauteroche.

Ils remontèrent les marches, encore étonnés de ce qu'ils avaient vus, et conscient maintenant du poids qui pesait sur ses épaules. Ils chevauchèrent longuement jusqu'au port, et Gaëlyr décida de recruter les premiers partisans de son ordre, du dernier rempart de l'humanité et de tout mortel face aux périls sombres qui les attendaient si le mur séparant Oblvion et Mundus venait à céder.

C'est là qu'il s'adressa au plus de monde possible, s'adressant aux forgerons, aux mages, aux guerriers et à tous ceux qui pouvaient servir la cause, mais pour l'instant personne n'avait encore répondu à son appel, bien que certain se soient montrés intéressés. Il avait également demandé à quelques messagers de faire entendre son appel partout où il le pourrait sur l'île, même si cela lui avait coûté une grande partie de son argent, la plus grande partie à la vérité. Il leur avait dit de le retrouver à Daguefilante ou au port où ils se trouvaient actuellement s'ils souhaitaient le rejoindre. Il se demanda de quelle ''cité blanche'' les Divins l'avaient déclarés maître, encore un mystère à percer.

Dans le temple de la ville où l'on voulut bien les loger en attendant de trouver un navire, il repensa tout à coup le message qu'il avait fait porter au puissant orque, et en vue de toutes les épreuves qu'ils avaient dû subir, et de tout les gains qu'ils pourraient retirer d'un séjour prolongé au temple, il décida qu'ils resteraient ici.


Dernière édition par Gaëlyr le Sam 31 Mai - 17:42, édité 2 fois
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Laequal

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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Juin - 17:37

- Moi également... mon ami.''

Sur ces mots Gaëlyr se retourna vers le centre de la tour et après quelques secondes il s'enfonça dans le sol.

-Mais qu'est ce que tu fais ?

Et il m'expliqua que ce qui était avant le centre de la tour était devenu une série d'escaliers, je posa mon pied dans ce qui me semblait entre le mur mais qui était en fait un escalier et je découvrit ce que voyais Gaëlyr de magnifiques escaliers de cristal on aurait cru a un rêve mais c'était bel et bien la vérité, nous descendîmes les escaliers pour atterrir dans une sorte de cathédrale vide et ronde. Je ne bougeai pas car rien ne se passai, pourtant j'eu l'impression que quelque chose avait eu lieu car Gaëlyr semblait absorbé ans quelque vision que je ne voyais pas.
Après un certain temps, je vis apparaître Akatosh et Magnus. C'est ce dernier qui prit la parole d'un ton mesuré :

- Gaëlyr, héraut des Dieux, vous devez vous rendre dans votre forteresse au nord de Balfiera, au centre du triangle formé par Refuge, Camlorn et Morneheaume, vous y trouverez la forteresse dont vous serez le seigneur, vous y trouverez l'armure des Hérauts, des Seigneurs Phénix. Ce sera le point central de l'empire à venir, si le monde des hommes et des mers subsistent. Si vous réussissez à vaincre les forces Daedriques, c'est là que serons couronnés les empereurs de Tamriel. Sur ce trône, vous siègerez pour les millénaires à venir, c'est là que vous poursuivrez votre veille éternelle, vous serez l'inquisiteur des âmes, le guide de l'humanité, et de toutes les races mortelles. Rendez vous là, et vous aurez les armes dont vous armerez vos guerriers, et les armures dont vous les vêtiraient. Vous avez notre bénédiction, Gaëlyr de Hauteroche.

Nous remontâmes les escaliers puis nous sortîmes de la Tour avant de chevaucher longtemps jusqu'au port de l’île. Le voyage c'était déroulé dans le silence total, nous étions encore plongé dans le souvenir de ce que nous avions vu, mais je suis sûr que Gaëlyr avait aperçu quelque chose que je n'avais pu voir. Nous avons cherché un endroit où dormir et avons finalement opté pour un temple. Nous nous installâmes à côté des lits et je demanda à Gaëlyr :

-Qu'est-ce-que tu as vu avant que Magnus et Akatosh n'apparaissent ? Et qu'est-ce-que nous allons après avoir trouvé cette forteresse ?
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin - 1:13

Gaëlyr contemplait les flammes qui brûlaient dans l'âtre, les étincelles virevoltants dans l'air surchauffé, les bûches craquants lorsque le feu les fendaient en deux, et les braises rougeoyantes, lorsque Laequal l'interpella.

-Qu'est-ce-que tu as vu avant que Magnus et Akatosh n'apparaissent ? Et qu'est-ce-que nous allons après avoir trouvé cette forteresse ?

- Vous les avez entendus comme moi, mon ami, nous irons à la Citadelle Blanche où je proclamerais mon autorité. Nous créerons là-bas l'Ultime rempart, et nous rendrons allégeance aux races mortelles de Tamriel, et au vrai Empire. Puis nous irons trouver le roi de Hauteroche, et nous le convaincrons de nous aider, nous invoquerons le nom des Divins s'il le faut, mais nous lui ferons entendre raison afin de protéger le monde de ce qui le guette, tapis dans les ténèbres d'Oblivion. Une fois qu'il aura reconnu notre Ordre comme légitime et qu'il lui aura confié les pleins pouvoirs, nous exercerons la justice des Dieux, nous expurgerons le Mal de Hauteroche et le préparerons à se défendre face aux légions maudites d'Oblivion. Puis, une fois purifiés, nous irons conclure un pacte avec le Nord. Une fois cela fait et si les Daedra n'ont pas lancés leurs forces d'ici là, nous irons trouvés Orsinium et Lenclum pour leurs proposer une alliance afin de résister à l'invasion. L'Alliance que nous formerons seras faite au nom de la survie de toute vie. Après quoi nous implanteront notre Ordre dans chacune de ces contrées. Seuls y seront acceptés ceux qui voudront y entrer. Il devra y avoir toujours au moins cent des notre dans chacune des citadelles que nous aurons créés, au début il n'y aura probablement que des hommes, puis des orques et des rougegardes entreront dans notre Ordre, et ainsi les orques et les rougegardes finiront par admettre la légitimité de cette cause. Puis nous ferons travailler tous les érudits et les mages à l'effort de guerre, et enfin, après avoir défendus nos terres contre le Néant, nous demanderons sa reddition à l'Empire, puis nous en forgerons un avec pour couleurs celles de notre Ordre pour que tous se rappellent que les justes ne règnent que par le grâce des Dieux, et que seuls les justes régneront tant que je siégerais sur le trône de la Citadelle. Nous allons donc répandre notre avertissement et demander l'aide de tous ceux qui voudront bien nous suivre. Puis nous irons à la Citadelle et enfin à Daguefilante, y trouver le roi. Cela répond-il à votre question ?''
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Laequal

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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin - 19:24

-...Cela répond-il à votre question ?''

Hum,il n'a pas répondu à ma première question,bizarre.

-Tu peut me tutoyer,moi je ne me gène pas.'dit-je en esquissant un sourire.-Et oui cela répond à ma question.Sur ceux je vais me promené,je serais rentré demain matin.

Il fallait que je me vide la tête après tout ce qui m'est arrivé ses derniers temps entre mon réveil,la rencontre avec Gaëlyr et Kahona,tiens je me demande où est ce qu'elle pourrait se trouver en ce moment,l'entrevu que j'ai eu avec Magnus et Akatosh et j'en passe.Pendant que je me promenai dans la ville,je me fis aborder par deux brétons en armure de cuir tout deux équipé d'une petite lame émoussée qui peinerai à trancher de la viande de vache et qui ne devait servir qu'a effrayer leurs victimes dont je ne ferais pas parti.

-Qu'est ce que t'arrive,mon grand pourquoi tu te promène en pleine nuit ?dit le premier bandit

-Tu vas nous donner tout ton or,et tes vêtements.

Il n'ont visiblement pas vu mes armes.

-Très bien attendez je vous donne ma bourse ne me faîtes aucun mal s'il vous plaît.

J'approcha ma main droite près de ma bourse et de ce même mouvement je prépara un sort de foudre puis je posa rapidement ma main contre le torse du premier bandit,je dégaina mon cimeterre tout en tournant sur moi même avant de décapiter le deuxième bandit.Le premier était en train d'agoniser au sol,je l'acheva en plantant mon cimeterre dans son ventre.Puis je me redirigea vers le temple.


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Rudolf Bleiz

Rudolf Bleiz


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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Juin - 21:44

La brise soufflait doucement dans les ruelles et les sombres avenues de la Cité, bousculant parfois au passage les quelques mèches en bataille du jeune homme qui déambulait lentement, profitant au mieux de l'air du soir. Il était difficile en effet pour lui de rester longtemps au même endroit, non pas que cet homme dont le pas inhabituellement léger de par sa tenu urbaine était d'une nature hyperactive, loin de là même. Mais c'était le sang du loup qui circulait dans ses veines et ainsi donc, il trouvait plus difficilement le sommeil que les autres hommes, il se sentait parfois en bien meilleure forme de nuit que de jour. Ce genre de petite ballade nocturne était donc pour l'homme une vielle habitude, dont nul ne pouvait dire si elle était bonne ou mauvaise; certains dirait à juste titre que se promener de nuit dans les rues d'une ville de Hauteroche était risqué, et en effet, si se promener de nuit était déjà en soi risqué, la province brétonne n'était pas connu pour sa paix intérieure. D'autres au contraire se ficherait royalement du fait qu'il fasse nuit ou jour, se contentant de dire que la ballade était bonne car répondant à l'envie du moment, à savoir profiter de la nuit et de la lumière de la lune qui se déchirait avec élégance aux travers les rares nuages passant au dessus de la ville.
Soudain, une effluve de sang vint titiller les narines du jeune homme, son sang de loup ne fit qu'un tour et lui signala donc ce qui était soi un danger, soi le signe d'un bon repas s'il daignait vouloir se transformer. Car oui, cet homme répondant au prénom nordique de Rudolf était également un Loup-Garou, non pas que cette caractéristique soit ce qui définisse l'essence même de l'individu. Mais c'était une donné à prendre en compte, et en l’occurrence, certaines choses ne pouvaient plus lui échapper. Cependant, il ne pouvait bénéficier d'avantage supplémentaire car il ne se transformerait pas, sa vie n'était déjà pas en danger, et puis se transformer au beau milieu de la ville était à la fois risqué et stupide, surtout lorsqu'on connait mal la région. Néanmoins, le jeune homme regretta d'avoir laissé la plupart de ses affaires à l'auberge, et en effet, il ne portait pas en permanence son armure et tout son attirail de voyage; c'est désagréable d'une part et puis humainement parlant, même les plus grand soldats n'étaient pas revêtu de leurs attributs de guerriers en permanence. Après comme par hasard, c'était quand il était modestement vêtu avec qu'une simple épée au coté que le jeune homme se retrouvait dans une situation qui appellerait à combattre. Mais malgré tout ça, Rudolf s'avança vers l'origine de l'odeur, sans la moindre once de peur. Loup garou certes, mais Rudolf était avant tout un nordique! Et comme tout Nordique il fallait bien plus qu'une odeur de sang dans l'air pour s'inquiéter.

- Et bien... Le gars n'y est pas allé de main morte.
Fit doucement Rudolf à lui même comme pour tromper la solitude. Relevant alors la tête, il distingua une silhouette qui ne pouvait être que celle de celui qui avait fait ça, il n'y avait pas de preuve concrète mais l'instinct était un très bon compagnon.

Et puis à y réfléchir, cet odeur de sang continuait en sa direction, et à moins d'être aveugle, le type n'avait que pu voir le cadavre des deux brétons, et à la vue d'un cadavre un homme normalement constitué aurait hurlé à la garde de l'aide. Sauf si l'homme était un nordique, les nordiques n'ont jamais peur, c'était ce que vantait couramment Rudolf quand il parlait des hommes de son pays.
Rudolf décida alors de suivre l'homme qui se dirigeait vers le temple ignorant alors tout des objectifs de celui-ci et de la mission divine qu'il avait reçu en compagnie d'alliée aussi redoutable que le cimeterre qui avait causé la mort des deux brigands. Une idée assez bizarre, pourquoi suivre quelqu'un qui venait de tuer? A vrai dire, il en savait rien lui même, c'était pas comme s'il n'avait rien à faire d'autre et puis, sincèrement, Rudolf était devenu une sorte de fantôme errant en Bordeciel, un homme à la recherche de quête et de gloire, nettoyer de vieux donjon c'est cool mais à la longue c'était un risque aussi périlleux que peu glorieux. C'était ce qui l'avait poussé à voyager sur Hauteroche, une province qui par sa proximité avec Bordeciel partageait de fait en partie son rude climat. Une expérience intéressante et puis comme l'histoire de cette région était envahie de conflit interne entre bréton, nordique et autres elfes, il y avait de quoi faire pour se glorifier et se faire un nom.

- Hey! Excuse moi, je peux vous déranger une minute? J'ai vu ce qui c'est passé là-bas, et c'est pas mal. Ça faisait un bon moment que je n'avais pas vu de gens efficace et c'est toujours intéressant. Vous avez l'air d'avoir de l'expérience... Vous l'avez acquise comment?


Rudolf même si la finesse de l'éloquence n'était pas sa première vertu avait fait preuve de finesse en ne faisant pas explicitement référence au deux mort à l'autre bout de la rue. Après tout si ce n'était pas lui, inutile d'éveiller des soupçons en l'accusant de la mort des deux gaillards. Le jeune homme se contentait de lancer la conversation tout en le félicitant pour cette redoutable efficacité, les deux hommes morts n'avait pas de blessure particulière si ce n'était la trace du cimeterre dans le torse et une tête en moins, indicateur d'une mort aussi rapide que le combat lui même.
Après pourquoi savoir où il avait acquis cette expérience? Tout simplement pour savoir s'il s'agissait d'un soldat de l'armée, ou d'un bon mercenaire, dans le premier cas pas intéressant, dans le second très intéressant. Il pouvait lui refiler deux ou trois tuyaux de mission dans la région, ce qui n'est pas négligeable...
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Gaëlyr
Le Premier des Immortels
Gaëlyr


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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Juin - 8:42

-Tu peux me tutoyer,moi je ne me gène pas.'' dit-il en esquissant un sourire. Et oui cela répond à ma question.Sur ce je vais me promener, je serais rentré demain matin.''

Laequal prononça ces mots et sortit dans la nuit profiter des ténèbres si chères à sa race. Perdu dans ses pensées, Gaëlyr ne l'entendit pas tout d'abord. Puis, se libérant de l'emprise hypnotique que les flammes exerçaient sur lui, il prit réellement conscience de la disparition de son acolyte. Enfilant sa tenue noire ainsi que ses gantelets et ses jambières, il s'en fut du temple en emportant avec lui ses deux épée daedriques.
Dans les rues obscures du petit port bréton, l'obscurité était partout, et seul les patrouilles de gardes venaient de temps à autre dissiper les ténèbres. Gaëlyr entendit au loin le cris de douleur d'un homme qui souffrait, aussitôt, Gaëlyr se mit en marche pour voir de quoi il en relevait.
Après avoir couru quelques temps, Gaëlyr trouva ce qu'il cherchait, celui qui avait produit ce cris... ainsi que son compagnon. Gaëlyr se pencha sur le carnage et examina les blessures, l'un d'eux avait la tête tranchée, mais l'autre présentait les signes caractéristiques d'une attaque magique de foudre, et la forme de sa blessure avant sans aucun doute était faite à l'aide d'une épée courbe, très probablement un cimeterre.
Gaëlyr ne se bernait pas d'illusion, cela était l'oeuvre de Laequal, mais il ne lui en tiendrait pas rigueur par ce que ces hommes étaient des coupes jarrets de la pire espèce, des lâches avides de richesses et trop faibles pour les obtenir par la vertu. Soudainement, un bruit de pas devant lui. Gaëlyr décida de les suivre, pensant qu'il s'agissait de Laequal, mais après avoir couru en silence, il vit que l'homme qu'il filait n'était en réalité par Laequal mais quelqu'un d'autre.

- Hey! Excuse moi, je peux vous déranger une minute? J'ai vu ce qui c'est passé là-bas, et c'est pas mal. Ça faisait un bon moment que je n'avais pas vu de gens efficace et c'est toujours intéressant. Vous avez l'air d'avoir de l'expérience... Vous l'avez acquise comment?''

Gaëlyr s'approcha furtivement de l'inconnu et lui mit une épée sous le menton. Aussitôt, il sentit le sang du loup couler dans les veines de celui-ci, il s'agissait sans aucun doute d'un des monstres d'Hyrcine. Comme au temps de sa rencontre avec Laequal, le sang battit à ses tempes, une fureur noire emplit son coeur et un voile de rage sanglante tomba sur ses yeux. Il accentua la pression de son sabre sur la jugulaire du Loup.
Alors qu'il allait définitivement sombrer dans sa folie meurtrière, il arriva finalement à se contrôler pour ne pas le tuer. Il lui asséna un grand coup de son pommeau et le traina hors de vue avant de signifier à Laequal qu'il était temps de retourner au temple.

Une fois là-bas, il lui tint ce discours :

-Dorénavant, vous partirez sans vos armes, j'ai vu le massacre que vous avez perpétré plus loin, c'est intolérable. J'ai vu les armes de ces gueux, d'un simple coup de poing vous auriez pu les étendre à terre et fuir ou les ramener à la garde. Maintenant dormez, nous partirons demain, à l'aube.'' dit-il d'un air noir.
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Kahona
Chat de Goutière
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MessageSujet: Re: Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]    Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]  - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Sep - 10:18


Vous n’allez certainement pas me croire mais… Oh par tous les Dieux ! Qu’est ce que Bordeciel avait pu me manquer durant ce voyage. Bon soyons clair, ces abrutis Nordiqes et le froid glacial ne me manquait pas mais… Oh, leur alcool. J’aurais tué pour une bouteille d’hydromel nordique ! A la base j’avais fait une petite réserve de skooma pour tenir mais mon frère me l’avait confisqué. ‘’C’est mauvais pour toit et ça te met les nerfs à fleur de peau’’ qui disait. Faux ! Au contraire, c’était le manque de skooma qui me mettait les nerfs à fleur de peau. Sans compter que je devais me retenir de fouiller les poches des gens que nous croisions parce que vous savez ‘’le vol c’est mal et il faut aider son prochain’’. Et dévorer les entrailles de son prochain sous forme de lycanthrope, c’est l’aider peut-être ?!
Enfin… Heureusement il y avait une bonne nouvelle. C’était que même en dehors de Bordeciel j’avais quelques contacts. Comme quoi, ça a du bon de vivre en tant que hors-la-loi parfois. Si bien que j’entendis bien vite parler de deux mystérieux voyageurs qui c’était arrêté à Jehanna. Deux mystérieux voyageur, hein ? Bien sur, malgré mon assurance, Taka ne pu s’empêcher de me demander :

- Comment peux-tu être sure qu’il s’agit d’eux ?


- Intuition féminine Taka, intuition féminine…


… Et aussi je connais pas mal de réseau de malfrat prêt à vous donnez les informations que vous voulez si vous les payez bien. Mais ça, il n’était pas obligé de le savoir. Apparemment, ils avaient ensuite fait halte à Orsinium avant de repartir. Diantre, c’était trop demander qu’ils restent au même endroit deux ou trois jours ? En tout cas, le dernier endroit où ils étaient passés, c’était  l'île de Balfiera, d’après mes informateurs du moins. Laequal et Gaëlyr avaient réellement intérêt à y être parce que ce voyage m’hérissait le poil et, tout à fait entre nous, j’ai le mal de mer… Donc après une traversé pour le moins… Désagréable. Nous arrivâmes à destination. Heureusement pour moi, mon frère accepta que l’on prenne le temps de se reposer, une nuit. Puis, dès le lendemain, nous partîmes à la recherche du vampire et de l’ancêtre. Sans succès. Jusqu’au soir du moins. Nous passions aux abords de biens sombres rues lorsque j’entendis quelqu’un dire sur un ton bien sombre :

- Dorénavant, vous partirez sans vos armes, j'ai vu le massacre que vous avez perpétré plus loin, c'est intolérable. J'ai vu les armes de ces gueux, d'un simple coup de poing vous auriez pu les étendre à terre et fuir ou les ramener à la garde. Maintenant dormez, nous partirons demain, à l'aube.

Oh… Mais regardez qui pointait enfin le bout de son nez.

- Et bien, tu es toujours en train de grogner sur quelqu’un comme un chien enragé à ce que je vois, Gaëlyr. Je suppose que certaine chose ne changent jamais…
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