Chroniques de Tamriel : le général disparu [Livre 2]

À la frontière entre Bordeciel et Haute-Roche, deux cavaliers chevauche côtes à côtes.
Arrivés au fort défendant l'entrée dans le territoire bréton, ils échangent une dizaine de pièces d'or pour le droit de pénétrer sur les terres du roi Alaric, puis malgré les avertissement des chevaliers qui les préviennent des raids orsimer, et des bandes de pillards, ils s'enfoncent dans la forêt qui s'étend au delà du fort.

Lorsque la nuit fut bien avancée, et que les lunes se furent levés, ils installèrent leur campement dans une clairière. Là, l'un des deux hommes alluma le feu d'un sort, avant de s'accroupir devant lui, et de laisser les flammes réchauffer leur pitance alors qu'il déroulait au sol deux couvertures épaisses. Au même instant, l'autre homme, habillé de noir, s'en allait attacher leurs montures aux arbres afin de s'assurer qu'ils ne s'échapperaient pas.
Puis, s'en allant à l'opposé de son compagnon, il partage avec lui le bouillon de viandes et d'herbes, désormais bouillonnant. Pendant quelques minutes, ils soupèrent ainsi en silence, avant que l'homme en noir annonce qu'il prend le premier tour de garde, désirant réfléchir au départ d'une khajiit. L'autre acquiesça avant de se mettre sous sa couverture et de s'endormir.
Gaëlyr resta ainsi à contempler les flammes, réfléchissant sur la mission qu'il accomplissait, et profitant de la douceur de la nuit de sa terre natale, s'emplissant les poumons d'un air qui était pour lui aussi précieux que toute l'ébonite de Tamriel.
Lorsque les lunes furent hautes dans le ciel, il réveilla Laequal avant de sombrer lui même dans le sommeil.

Cette nuit là, Gaëyr rêva d'un monde éclatant, où tout était lumière. Il déambulait dans un château éclatant aux proportions gigantesques et d'une architecture aérienne, construite de millénaires auparavant par quelque architecte dément et génial à la fois.
Il marcha ainsi quelques temps autour de cet édifice fantastique, avant d'y pénétrer. À peine y était-il entré, que tout changea autour de lui, se fondant dans un tourbillon éclatant, de couleur. Puis tout s'arrêta et Gaëlyr fut dans une grande salle.
Les murs étaient soutenus par des piliers colossaux qui se rejoignaient une centaine de mètres plus haut pour former une voûte spectaculaire. Le haut de l'édifice était percé de vitraux colorés représentants les neufs divins dont tombés des faisceaux de lumière. Les mêmes neufs étaient représentés par des sculptures placés dans les alcôves dont étaient creusés les murs.
Alors que Gaëlyr s'en approchai, ils émirent tout à coup de fortes lumières qui l'aveuglèrent un instant. Elles se solidifièrent, et de nouveau la salle fut envahit par une lumineuse pénombre, alors que dix silhouettes astrales se tenaient devant Gaëlyr. L'un d'eux s'avança alors et sa voix retentit dans la cathédrale, à la fois grave et cristalline.

- Humain, mon nom est Magnus, Et'ada de la magie. Il y a de cela des millénaires, mon frère Lorkhan Le Renégat, me convainquit de construire un monde nouveau, au centre de l'Aurbis. Je me mis alors à l'oeuvre, construisant pour lui ce qui fut le Mundus, le plan mortelle. Alors que mon ouvrage prenait forme, je sentis mes forces me quitter, et je sus que Lorkhan nous avait dupé. Je prévins aussitôt mes frères et quittais ma création, en dépit de tout ce qui était déjà accompli. Durant les siècles qui suivirent, le Mundus fut sujet à de nombreuses catastrophes, nos frères noirs, les Daedra comme vous les nommez, ont tentés de détruire ce plan, choses que ceux que vous vénérez comme les Huit, empêchèrent. Ils créèrent alors Nirn, un havre pour tous les Et'Ada qui étaient restés en dépit de tout. C'est alors que je portais mon regard sur cette planète. Les millénaires passèrent sans que je ne me lasse de voir les mortels inventer, innover, penser afin de rester en vie le plus longtemps possible, dans un monde tout dévoué à leur mort. Je vous ais vu ériger de fabuleuse construction, des temples majestueux, des tours qui frôlaient les cieux. Mon emprunte était forte dans votre esprit, vous étiez désireux de faire ce que vous ancêtres avaient fait. Mais depuis peu, l'ombre s'étend sur Nirn, nos frères noirs ont corrompus l'essence de millions de mortels, et les ont asservis à leurs sombres desseins. Certains d'entre eux luttent contre cela, mes sœurs, Azura et Méridia. Mais elles sont faibles, comparés à la l'Alliance que forme Molag Bal, Namira et Dagon, elles ne peuvent que retarder l'inévitable. C'est pourquoi nous allons les aider, et aider les mortels, et vous serez notre envoyé, vous serez notre Champion et votre destin sera de détruire Dalk, le Champion noir. Acceptez-vous, Gaëlyr ?''

Subjugué par la magnificence de Magnus, Gaëlyr mit genoux à terres, et jura

- J'accepte, je fais serment d'allégeance aux Dix, et mets mon épée et ma vie à votre service.''

-Bien, maintenant vous allez vous réveillez, prévenez Tarmiel du danger qui le guette, et n'attaquez pas l'Empire avant qu'un signe ne vous l'indique. Avant cela, tâchez de trouver ceux qui ont attendus les siècles pour vous venir en aide, votre Légion est toujours puissante, Gaëlyr. Autre chose, ne prononcez le nom de Dalk que si vous y êtes réellement obligé, ou à une personne en qui vous avez totale confiance, et si vous trouvez un endroit où mon énergie est puissante, nous vous accorderons un présent. Au revoir, Gaëlyr, l'espoir de Nirn est sur vis ''

Sur ces dernières paroles, il sentit le sol céder sous ses pieds, et le vide l'aspirer. Il traversa le Néant et sentit son âme réintégrer son corps sur Nirn, avant de s'éveiller.

Laequal était à son poste, et raviva le feu pour y faire cuir quelques baies avec des noix et des noisettes.
Ils avalèrent rapidement ce maigre en-cas, puis sellèrent leurs montures avant de laisser derrière eux la clairière inondée d'un soleil matinal. Ils chevauchèrent quelques heures au trot et sortirent de la forêt avec devant eux la première étape de leur long voyage : Jéhanna.

Spoiler:

Spoiler:

Nous arrivâmes à Solitude sans rencontrer d'autre problème que l'ours que nous avions combattu. J'alla troquer la viande et la peau de ce dernier pendant que l'homme, qui ne voulait toujours pas me donner son nom, alla parler au Régent. Après quelques temps, l'homme en noir sorti du palais pour me rejoindre.
Il m'annonça que le Régent nous avait offert de l'or ainsi que deux montures, c'est ainsi que nous partîmes en direction de Hauteroche et Daguefilante.

Nous chevauchâmes longtemps avant d'arriver à la frontière d'Hauteroche où nous dûmes payer pour entrer. Tss les temps ont bien changé. pensais-je. Après avoir traversé , nous continuâmes à progresser dans une forêt. Lorsque la nuit tomba, nous décidâmes de bivouaquer. J'alluma le feu d'un sort, avant de faire cuire le repas. Après avoir manger, l'homme en noir décida de prendre le premier tour de garde.
Après un temps qui me parût être une seconde, il me réveilla et je pris le deuxième. Lorsque le soleil se montra, je parti chercher des baies ainsi que quelques noix et noisettes pour prendre un en-cas. Lorsqu'il fut réveiller, nous mangeâmes cette pitance avant de repartir.

Nous allâmes au trot pendant quelques heures avant de sortir de cette forêt pour déboucher sur les fortifications d'une ville.

-Bienvenu à Jehanna.'' nous dit le garde à l'entrée.

Laequal et Gaëlyr entrèrent dans la ville. Quoique de modeste taille comparée à Solitude, celle-ci était tout de même grandiose.
Une fois passé la grande porte, on débouchait sur une voie menant directement au coeur de la ville.
Bordée d'habitations sur un côté, et d'échoppes de l'autre, cette voie donnait sur quantité de venelle et d'artères. Si l'on avait la curiosité d'aller au plus loin, on arrivait à la demeure du maître des lieux, le château.
Cette imposante construction de pierres blanches dominait la ville, mais sans prétention aucune. Il n'avait ni la grâce, ni la majesté, ni la grandeur de ce que Gaëlyr avait pu voir en Aetherius, mais c'était solide, et du bon ouvrage pour des mortels. Autour du château, étaient les quartiers marchands, les quartiers artisans, puis ceux des guerriers, des mages et des prêtres, et enfin les quartiers d'habitation.
Les deux hommes ne possédant que de maigres richesses, ils ne voulurent pas toutes les dépenser en prenant une chambre, ou si tôt, un repas chaud. Ils décidèrent de se rendre au temple des huit divins, afin d'y recevoir l'hospitalité et de pouvoir se recueillir en paix auprès de leurs dieux.

Une fois cela fait, ils décidèrent de ce qu'ils allaient faire ou pas à Jehanna.

- Pour ma part, je n'ai besoin d'aucune amulette, ni de rien que les marchands puissent m'offrir. Prévenir le maître de la ville serait une mauvaise idée, en revanche je pensais me rendre auprès de la guilde des mages, afin de savoir ce qu'ils pourraient m'apprendre sur les aedra et les daedra. Et vous, que voudriez vous faire ?'' demanda-t-il à Laequal.

On entra dans la ville et cette dernière était magnifique  après avoir été au temple des divins l'homme me demanda :

- Pour ma part, je n'ai besoin d'aucune amulette, ni de rien que les marchands puissent m'offrir. Prévenir le maître de la ville serait une mauvaise idée, en revanche je pensais me rendre auprès de la guilde des mages, afin de savoir ce qu'ils pourraient m'apprendre sur les aedra et les daedra. Et vous, que voudriez vous faire ?''

-Je pense que vais faire le tour des échoppes et que je vais visiter la ville,après je vous rejoindrais a la guilde."

Sur ces mots je me détourna vers le quartier marchand,celui ci était très différent de celui que j'avait vu a Blancherive ce n'était pas 2 ou 3 étal mais plutôt une grande ligne de commerce s'alignant sur au moins 500 mètres avec des tentes,des échoppes un énorme marché où l'on sent la joie de vivre dans ce monde de brutes,ici un homme vante les bienfaits d'une mixture,là une femme présente toutes sortes de viandes et de légumes,en face une argonienne propose des bijoux en or,diamant,grenat bref toutes sortes de pierres précieuses et de minerais,après avoir acheter une pomme pour servir d'en-cas je continua ma visite.Le reste de la ville était beaucoup moins attrayant ce n'était quasiment que des résidences.Après avoir fait le tour de la ville je parti vers la guilde des mages.

Une fois que son compagnon lui ai dit qu'il voulait voir de ses yeux le nouveau monde qui s'offrait à lui, Gaëlyr partit demander à un prêtre s'il pouvait l'informer de la nature de la magie aetherique, et sur les plans. L'homme lui répondit qu'il n'en savait que peu, bien peu en comparaison de ce que savent les Mages, et qu'il devrait plutôt aller dans le quartier des mages, à l'ouest du Temple.

Gaëlyr s'y rendit donc, et demanda à voir ceux qui en savaient le plus sur Aetherius et Oblivion.
Après qu'on lui eut répondu, il alla voir le mage Caïn, un grand connaisseur de la magie aehterique, et de la nature d'Oblivion.
Ce dernier était dans la bibliothèque de l'académie, plongé dans un grimoire à l'aspect fort ancien, et donc la couverture était couverte de runes ésotériques.


Puis soudain, il se détourna du livre, et leva les mains vers une sorte sphère magique d'environ un pieds de diamètre.

- Tar'am si ëil, huum cwrä ceetids !''

Cette invocation sembla créer une brèche lumineuse au sein de la sphère, brèche qui s'élargit et laissa passer un flot de lumière avant de s'évanouir, laissant le vieux mage affaibli.

- Rah, je n'y arriverais donc jamais.'' dit il sur un ton de dépit. Puis il sembla prendre conscience d'un Gaëlyr abasourdi devant ce qu'il venait de voir : une brèche dans la nature même du Mundus.

- Qu'y a-t-il jeune homme ? Vous cherchez quelqu'un ?'' lui demanda-t-il.

- Oui, Mestre, je cherchais un maître de la magie et un fin connaisseur des plans, et l'on m'a dit que Caïn, est la personne que je cherchais est-ce vous ?''

- Cela se pourrait bien, tout dépend de vos questions j'imagine. Quelle sont elles ?'' dit-il en lui indiquant un fauteuil que Gaëlyr prit, avant de commencer à poser ses questions.
Il voulait savoir ce qui assurait la stabilité des plans et de quelle façon.

- D'après les écrits restant des premiers âges, la cohésion de Mundus et Oblivion est assurée par le biais de pierres, placées dans des tours, comme la tour de Cristal à l'Archipel de l'Automne, ou le mont Rouge, à Vvardenfell. Ces pierres et ces tours captent de la magie qui est une énergie venant d'Aetherius.''

- Donc dans ces tours, il y a une forte concentration d'énergie aetherique ?'' le vieil homme approuva et Gaëlyr posa encore une question. ''Quelle est la plus proche ?''

- Je dirais la Tour Direnni et le temple de l'Unique.''

- La tour de l'Or Blanc n'en fait pas partie ? Je croyais que l'amulette était d'origine divine, alors ne devrait elle pas aussi attirée la magie ?''

Le vieillard le regarda un instant comme s'il avait affaire à fou, puis lui dit :

- Mais... l'amulette des rois a été détruite... vous n'étiez pas au courant ?''

Gaëlyr accusa le choc, puis sans répondre posa une dernière question :

- La Tour Direnni, c'est bien cela ? Dites moi, est-il possible d'attirer artificiellement un grand flux de magie en Mundus. Si j'ai bien compris, les plans sont stables à la base, lorsqu'ils ont étés créés, donc soit cette stabilité été assurée par les restes de magie laissée par Magnus, et les créatures mortelles se sont rendues compte plus tard qu'elles devaient trouver un moyen d'attirer de sa magie, soit les pierres étés déjà là, et les mortels se sont contentés de leur créer un écrin ou meilleur catalyseur. Alors, quelle est la bonne solution ?''

Le mage fut un instant ébahi des connaissances de Gaëlyr, rares pour une personne qui n'était d'évidence ni noble ni mage.

-Et bien ...'' dit il en balbutiant ''D'après les dernières découvertes en la matières, ce serai un peu des deux. Voyez vous, Magnus a effectivement laissé des restes de magie dans le Mundus qui a suffi à le stabilisé pour quelques siècles ou millénaires, je ne sais. De plus, Akatosh, en arrachant le coeur de Lorkhan, a créé une pierre stabilisatrice, et on peut d'ailleurs remarquer que cette pierre ne possède pas de tour, elle est dans un volcan, un édifice naturelle en somme. En revanche, la tour Direnni et la tour de l'Or blanc sont bels et bien de fabrication mortelle. Quant aux pierres qui y sont... je pense que nous pourrions en créé avec le bon matériaux. Je cherche, et peut-être que je trouverais. Si nous y arrivions, nous pourrions créer une augmentation de la magie, suffisante peut-être pour invoquer des aedra.''

- Des aedra, vous le croyez vraiment ?'' dit-il plein d'étonnement qu'un humain y ai pensé.

- Peut-être... je ne suis sur de rien, et de toute façon il faudra probablement bien plus de pierres que nous ne pourrions en créer en une génération, je ne verrais jamais le résultat de mes recherches.'' annonça-t-il avec abattement. ''Et mes recherches ne suscitent pas bien d'intérêts, pourtant j'ai bien crus que l'Archimage allait accepté de me voir, mais quelqu'un lui a conseillé de ne pas le faire, comme quoi mes recherches seraient farfelues et qu'elles ne s'appuyaient sur rien... Pourtant, j'ai réussi à trouver quantité d'indices. Par exemple, pensez vous que ce soit un hasard si seuls les oiseaux d'Alinor ont réussis à se rendre en Aetherius à une époque où la plupart des pierres et de tours été débout ? Où que si les mages impériaux arrivaient à communiquer avec Aetherius, c'était uniquement par l'utilisation de planétaire impérial, un artefact créé avec des matériaux aetheriques ?''

-Votre hypothèse est juste, vieil homme, je vous l'assure, vous avez raison.'' lui dit-il avec conviction. Devant le désespoir du mage, il rajouta ''Je suis actuellement en route vers Daguefilante, pour parler au Roi. Voudriez vous que je lui en touche un mot ? Je suis sur qu'il acceptera au moins d'examiner la situation.

Caïn hocha de la tête, ébahis mais enchanté.

Gaëlyr allait partir, quant il se ravisa.

- Dites moi, pourriez vous me confier ou m'envoyer une copie de vos traveaux ? Je ne suis qu'un béotien en terme d'études ésotériques, mais cela pourrait m'aider à convaincre le mage du Roi, et celui-ci pourrait toujours m'aider.''

- Bien sur, je fais toujours des copies pour mes disciples, en voici une. Et voila également ceci, et ceci, si cela peut vous aider à le convaincre. J'y ais mis le début de mes recherches sur les pierres stabilisatrices, et ce grimoire présente quelques pistes dans la création de pierres stabilisatrices, je les étudierais pour vous, en remerciement.''

- Merci grandement... Caïn.''

Dit il avant de partir, pour de bon cette fois ci.

Il retrouva finalement Laequal à la sortie du bâtiment de la Guilde, et quittèrent la ville vers la prochaine étape de leur périple.

Spoiler:

Nous avons chevauché pendant un moment jusqu'à ce qu'on arrive dans une immense plaine bordée de montagne à droite et à gauche. On ne peut donc se déplacer que vers l'avant à moins de traverser ces chaines de montagnes qui ne me donnent vraiment pas envie au vu de leurs taille gigantesque. Il ne se passa rien pendant la journée, quand le soleil était parti et avait laissé la place à la lune.Nous décidions de bivouaquer sur un petit plateau a 15 mètres de hauteur sur une montagne.Nous posâmes nos couvertures et j'alluma un feu pour éloigner les bêtes et réchauffer mon compagnon, car l'air est froid, quoique moins qu'en Bordeciel mais froid tout de même.

-Je prend le premier tour de garde"dis-je a l'homme

Je me demande si il dort m'enfin il peut faire ce qu'il veut je ne l'attaquerai pas. La nuit est magnifique il n'y a aucun nuage,les étoiles sont magnifiques,la lune est pleine...bref une nuit comme je n'en avait plus vu depuis 2000 ans.Je me demande ce qu'il va m'arriver si continue a suivre cet homme,il a l'air de s’intéresser aux aedra et aux daedra ces derniers je les connaît très bien les rituels et prières de mes compagnons suceurs de sang m'ont appris beaucoup de choses comme par exemple comment invoquer un daedroth. Chose que je n'oserais jamais faire. En tout cas cet homme a l'air de détester les daedra au moins autant que moi, je me demande pourquoi et aussi pourquoi il s’intéresse au aedra, ces créatures divines.J'y pense un aedra serait peut être en mesure de guérir mon vampirisme.Sa y est je suis décidé a le suivre et je l'aiderai dans la lutte contre les daedra.Je le réveille pour qu'il prenne son tour de garde et je m'endormi.

Cette nuit-là, Gaëlyr dormit d'un sommeil troublé, et de nouveau son esprit s'envola hors de son corps. Mais cette fois ci, son âme ne s'en allait pas en Aetherius... mais en Oblivion.
Son corps éthéré flottait au milieu du vide dans lequel étaient enchâssés Mundus et les royaumes daedra. Puis il s'en alla vers une sphère argentée, une lune éclatante dans les ténèbres du Néant. Au fur et à mesure qu'il s'en approchait, la lune s'embellissait de mille et une choses. Il survola des plaines remplie d'animaux gracile et peu farouche, des jardins pourvues des plus belles essences de roses et où coulaient des rivières argentées. Puis il vit grossir au loin une cité d'argent où l'on voyait se mouvoir l'eau de mille fontaines.

Il se posa finalement devant les portes de la cité qui s'ouvrirent sans un bruit. La traversée de la ville se fit comme dans un rêve, tout embaumé, tout chatoyait, tout était fait pour plaire aux yeux et à l'âme. Une beauté à laquelle Gaëlyr était insensible, mais qui ne manquait tout de même pas d'étourdir ses sens par la débauche de sensations.
Arrivé au centre de la ville, Gaëlyr vit que se dressait devant lui un palais aux tours gracieuses qui défiaient la gravité, des arches élances qui soutenaient des ailes immenses. Sur marbre mêlée d'or et d'argent s'entrelaçaient des tiges de roses. Rouges sang à la base, elles se déclinaient dans tous les tons de rouge de rose et de blanc pour former un somptueux dégradé de pétales soyeux. Cet édifice incroyable était le Palais de Roses, d'Azura.
Et c'est cette dernière qui l'accueilli, souriante, devant les portes de son château.
- Alors, Gaëlyr, mon modeste royaume a-t-il eu le loisir de vous plaire ?’’ lui demanda la Princesse daedroth avec un sourire enjoleur.
- Assurément, ma Dame’’dit-il en s’inclinant devant celle qui l’avait parfois protégé durant ses huit siècles d’exil ’’,voila longtemps que mes yeux n’ont pu se satisfaire de telle magnificence. Comment vous portez vous ?’’ lui demanda-t-il pour abréger au plus vite ces formalités.
- Fort bien, je vous remercie de vous soucier de ma santé. Et vous-même, le cadeau de mon frère vous est-il toujours aussi insupportable ?’’ s’enquit-elle.
- Toujours oui… mais qu’importe. Je suppose que si vous avez eu le désir de me voir, ce n’est pas seulement pour converser avec un vieil… enfin, pour vous un jeune, ami ?’’
Elle éclata d’un rire cristallin puis lui répondit d’un air amusé :
- Toujours aussi direct n’est-ce-pas ?’’
- J’en ai bien peur, ma Dame.’’ lui répondit-il d’un ton rendu plus léger par le rire facétieux d’Azura.
- Cela viendra en son temps, ne vous inquiétez pas. Mais vous avez raison…’’ continua-t-elle d’un air plus sérieux ’’J’ai entendu dire que mes frères les aedra vous avez contacté… avez-vous acceptez leur offre ?’’
- En effet, j’ai juré de les servir, ou tout du moins, de servir Mundus.’’ lui répondit-il.
- Gaëlyr, votre monde est plein de barbarie, de sang et de laideur… pourquoi s’obstiner à le protéger ?’’
- Par ce que c’est mon monde, ma terre mère.’’
- Je vois…’’ dit-elle ’’Dommage… je ne peux vous dire tout ce que je sais, Dagon Namira et Bal sont trop puissant pour que je puisse lutter, moi ou quiconque. Il faudrait que nous nous rassemblions pour lutter, et je crains que cela ne soit compliqué. Mais peut-être… peut-être si vous arrivez à trouver Jyggalag et à le convaincre de vous rejoindre dans votre combat, peut-être pourra il vous fournir les arguments nécessaires à ce que mes frères et sœurs s’allient à nous. Il n’y en aura pas besoin pour convaincre Méridia, vous connaissez sa répugnance des morts-vivants comme moi, la simple assurance qu’elle ne sera pas seule la convaincra, et je me chargerait de cette tâche, pendant que vous vous acquitterez de la votre. Autre chose, le mage que vous avez rencontré, ses hypothèses sont vraies, et s’il nous invoque, sa connaissance des plans seraient suffisantes pour qu’il arrive à créer des pierres stabilisatrices, vous devez le protéger à tout prix. Si vous arrivez à convaincre Jyggalag de vous rejoindre, il pourrait également aider ce mage à atteindre son but, mon frère est d’une intelligence redoutable dans ce domaine, presque autant que Julianos et Magnus. Mes forces ne suffisent plus à vous maintenir ici entier, vous risquer de périr si je ne vous renvoie pas dans votre monde, mais sachez tout de même que mes adeptes vous fourniront aide et protection. Rentrez, Gaëlyr de Haute-Roche et protégez cette terre qui vous est si chère, quant à moi je vous aiderais autant que je le puis. Au revoir.’’ dit-elle en le renvoyant d’où il venait.

Là, il sentit une main le secouer et ouvrit immédiatement ses yeux, révélant ses iris rouges et ses pupilles noires, qui commençaient curieusement à briller d’une pâle lueur bleuté, comme si la magie d’Azura et des Divins laissait sa marque sur lui, et ce n’était que le premier des changements, même s’il l’ignorait encore.
Gaëlyr ranima le feu pour éloigner les bêtes sauvages, et se mit dos à lui, leur évitant ainsi la lumière qui s’en dégageait. Le reste de la nuit se déroula sans anicroches, mais il vit tout de même rôder des ombres dans la nuit et entendit les hurlements des loups au loin.
Lorsque le soleil se leva, il le trouva à tisonner le feu qui réchauffait pour lui le reste des baies et des noix de Laequal, tandis que Gaëlyr égorgeait quelques lapins qu’il avait chassé, et déversait leur sang dans un bol de cuir et dans une grande gourde vide. De cette façon, le vampire ne serait pas tenté et la soif ne le rongerait pas lorsqu’ils arriveraient en ville. Ce n’était qu’un piètre substitut au sang humain, il le savait, mais c’était mieux que rien.
C’est ainsi que Laequal trouva le camps lorsqu’il s’éveilla.

Pendant la nuit j'eu comme un flashback de la période où j'ai vécu avec les vampires pendant ces 200 longues années où j'ai fait des choses que je regrette :
Une de ces choses,c'est passé pendant un voyage que j'avais entrepris vers une grotte de vampires pour "négocier" avec eux de la part de mon clan,je m'étais arrête dans une auberge dans un petit village de 20 personnes pour me reposer.Dans cette dernière une groupe de bandit composé de 3 personnes un armé d'une hache,l'autre d'un arc, et le dernière de 2 épées il été tous les 3 affublé d'une armure de cuir rapiécé,allais violer une jeune fille :

-Viens ma petite"dit un des bandits tout en allongeant la pauvre fille

-Ahh,Lâchez moi!!cria la fille

-Qui sont les parents de cette fille?demandai-je a l'aubergiste

-C'est ma fille.me répondit ce dernier

-Quoi?!?Et vous la laissez ce faire traiter comme sa!

Sur ces mots je déclara au bandit :

-Lâchez cette fille!Tout de suite"

-Qu'est ce qu'il dit le gamin?

Le gamin!!!Je vais les massacrer!!!

-Enfoiré...criai-je en m’élançant vers les bandits,j'attrapa celui qui est armé d'un hache,le plaqua contre le mur et je commença a l'étrangler avant de planter mon cimeterre dans son crâne puis je le lança sur l'autre bandit qui courra vers moi ses deux lames dégainé ce dernier se retrouva plaquer au sol sous son équipier qui était en train de se vider de son sang,je pivota sur moi même avant de lancer un éclair sur l'archer alors qu'il était en train de prendre une flèche dans son carquois,je retourna vers l'homme équipé des deux épées avant de le soulever par la gorge,de le remettre debout et de décoller sa tête de ses épaules.Puis j'alla voir la fille qui était caché sous la table et je lui tendit la main.

-Ah,ne t'approche pas de moi!!!

Qu'est...qu'est ce que j'ai fait cette fille elle...elle a vu un monstre.Je me réveilla en sursaut,alors que l'homme avait ranimer le feu,préparer le reste des noix et baies tout en égorgeant des lapins pour le repas,il me tendit une gourde rempli du sang des lapins.

-Je n'ai pas besoin de sa pour l'instant,j'ai appris a contrôler ma soif de sang."dit-je tout en rangeant au cas où la gourde.

-Désolé d'encore aborder ce sujet mais j'aimerai vraiment savoir d'où te viens ses yeux car je me doute qu'il ne sont en aucun cas naturel mais aussi ton nom et pourquoi la khajit a dit que j'était plus vieux que toi ce qui sensé être normal et tu sais déjà beaucoup de choses sur moi et cela fait longtemps que l'on parcourt Bordelciel et Hauteroche ensemble donc je pense que tu pourrais au minimum me révélé ton nom.demandai-je a l'homme.

Spoiler:

-Désolé d'encore aborder ce sujet mais j'aimerai vraiment savoir d'où te viens ses yeux car je me doute qu'il ne sont en aucun cas naturel mais aussi ton nom et pourquoi la khajit a dit que j'était plus vieux que toi ce qui sensé être normal et tu sais déjà beaucoup de choses sur moi et cela fait longtemps que l'on parcourt Bordelciel et Hauteroche ensemble donc je pense que tu pourrais au minimum me révélé ton nom.

Gaëlyr lâcha un soupir, fatigué déjà de tous les questionnements qui habitaient l'esprit du vampire, puis il arracha une touffe d'herbe non loin et commença à essuyer son bol.

- D'abord, buvez cela, ça vous évitera de vous trahir' ordonna-t-il '' Quant à mes yeux, ils me viennent du même endroit que vos pouvoirs... Oblivion'' lâcha-t-il dans un souffle rauque ''Le temps que j'y ai passé a ... altéré mon corps. La lumière maudite qui habite les terres de Mehrunes, Bal, et Shéogorath m'ont transformé, rendue plus fort et plus agile. Et m'a donné ces yeux. Quant à votre troisième question... votre mémoire se ferait elle courte vampire ? J'y ai déjà répondu auparavant. Et je doute que cinq jours puissent être considérés comme ''longtemps'', pour des êtres ayant vécus des centaines d'années. Le sujet est clos, vampire, je ne reviendrais plus dessus. Maintenant, partous.'' dit-il en jetant la poignée d'herbes qui lui servait à récurer son écuelle.

Et ils s'affairèrent à ranger leur camp, étouffer les flammes, puis ils partirent en direction d'Orsinium, le royaume des orques, situés entre Refuge et Morneheaume, afin que Gaëlyr puisse parler au patriarche.

MJ
Pendant leur voyage, les deux aventuriers se retrouve nez à nez avec un "péage" de bandits qui leur demande une taxe de 1500 septim par personne pour traverser "leur" territoire.
Le groupe de brigands se compose d'un barbare en armure d'écaille armé deux deux épée d'acier, un combattant en armure de d'acier équipé d'une masse et d'un bouclier de la même matière et de trois archer postés sur le pont suspendus qui relie la montagne à leur tour de guet.

Les brigands sont déterminé à imposer leur loi et sont prêt à se battre pour cela.

MJ

Après quelques heures de marches, et alors qu'ils s'apprêtaient à entrer sur le royaume orque, ils croisèrent une bande de hors-la-loi qui leur demandèrent 3000 roupies pour traverser leur territoire.

Gaëlyr sur son cheval les regarda, ces vermines qui osaient leur demander de l'argent pour traverser un territoire qui n'était pas le leur.

Il défit les bandes qui recouvraient ses jambières et celles qui recouvraient celle de ses bras. Puis il laissa tomber le manteau qui recouvrait son plastron. Puis il ouvrit ses yeux, et ils luisirent de toutes les flammes de sa rage.

- De l'argent ... ? Vous nous demandez de l'argent... pour passer sur votre territoire ? Et depuis quand cette terre est la votre ?'' Gaëlyr sortit doucement son épée daedrique de son fourreau, faisant crisser la lame et regarda les bandits d'un air menaçant. De tout son corps émanait une aura de danger, ses yeux luisaient littéralement de colère. Puis il lâcha d'une voix rauque :

- Vous avez deux options. Soit vous affrontez un vampire et un immortel à la solde du Roi Alaric, et vous mourez, soit vous libérez le chemin, et vous n'entendrez plus jamais parler de nous... que choisissez vous ?''

MJ

Vous avez deux options. Soit vous affrontez un vampire et un immortel à la solde du Roi Alaric, et vous mourez, soit vous libérez le chemin, et vous n'entendrez plus jamais parler de nous... que choisissez vous ?''
Ah ! il ne manque pas de culot celui là ! ils sont deux et nous sommes cinq, et messieur croît pouvoir nous impressionné ahah ! aller trêve de bavardage payez et nous vous laisserons tranquille. Mais si vous refusez encore de payer on devra cherche l'argent nous même !

les archers en haut du pont commençaient à bander leur arcs vers les deux passants.
MJ

Nous avions marché pendant quelques heures avant d'arriver devant un péage où l'on devait payer 3000 septim pour passer.Qui sont ces gens ce ne sont même pas des orques,pourquoi devrions nous payer des bandits pour rentrer dans un territoire qui n'est même pas le leur.Gaelyr commença a défaire ses habits pour montrer son armure daedrique tout en dégainant lentement son épée la seule fois où je l'ai vu dans cet état c'était quand il m'avait rencontré.

- De l'argent ... ? Vous nous demandez de l'argent... pour passer sur votre territoire ? Et depuis quand cette terre est la votre ? Vous avez deux options. Soit vous affrontez un vampire et un immortel à la solde du Roi Alaric, et vous mourez, soit vous libérez le chemin, et vous n'entendrez plus jamais parler de nous... que choisissez vous ?''

-Ah ! il ne manque pas de culot celui là ! ils sont deux et nous sommes cinq, et messieur croît pouvoir nous impressionné ahah ! aller trêve de bavardage payez et nous vous laisserons tranquille. Mais si vous refusez encore de payer on devra cherche l'argent nous même !'' lui répondit un des bandits

Les archers commencent à bander leurs arcs.

-Attendez,messieurs je vais négocier avec mon partenaire.''

Je murmura à l'homme en noir :

-Je vais payer en premier, ensuite je vais lancer un sort d'invisibilité pour allé tuer les archers. Pendant ce temps tu feras semblant de chercher ta bourse puis je crierai : Ah, un loup et ensuite espérons que les bandits se tourneront vers moi et tu t'occupera d'eux, d'accord ? Voilà, messieurs pardonnez mon partenaire il s’énerve très vite et un vrai matamore. Nous sommes effectivement deux guerriers à la solde du Roi Alaric, mais pas un vampire et un immortel...Voici votre argent,mon partenaire est en train de cherche sa bourse.''

-Bien,bien. Archers, stop !''

-Merci bien. Et maintenant pardonnez moi, je ne pourrais souffrir de retard dans ma mission, mon compagnon me rejoindra à Daguefilante.''

Ensuite je passa le péage avant de cacher mon cheval derrière un buisson.

-Ne bouge pas d'ici.'' lui murmurai-je

Puis je lança mon sort d’invisibilité et je grimpa sur la barricade avant dégainer mes lames, je me rapprocha des archers. J'était maintenant derrière l'un d'eux et sauta sur le premier d'entre eux.

MJ

Laequal saute sur le premier archer, il frappe et obtient 19, son adversaire l'esquive et obtient 10 de dégâts, puisqu'il s'agit d'un saut, il effectue un jet d'agilité, il obtient 3 et réussit donc sans malus. Reste trois archers.

Gaëlyr charge le chef et fait un jet d'agilité pour voir s'il décapite le chef, il obtient 6, le chef est donc décapité. Reste un bandit et trois archers.

Le bandit l'attaque tandis que Gaëlyr est à cheval. Le bandit touche et fait 16 pts de dégâts, l'armure de Gaëlyr absorbe entièrement le choc. Gaëlyr attaque et fait un jet d'agilité, il obtient 6 son ennemi esquive et obtient 20, il est décapité.

Laequal est attaqué par un archer, épée de fer, le coup est absorbé. Laequal fait un jet d'agilité, il obtient 5, son ennemi obtient 10 de son jet d'esquive, il évite le coup et attaque, il obtient 1, Laequal n'arrive pas à esquiver et obtient 5 pts de dégâts.

Gaëlyr attaque l'un des archers, il obtient 5, l'ennemi est décapité. Gaëlyr descend de cheval. Et s'approche du dernier adversaire.

Spoiler:

MJ

A la fin du combat,j'ai réussi a éliminer 1 archers sur les 3 étant donné que Gaelyr en a tué 1 lui aussi.L'un deux m'a touché au torse mais la blessure n'est pas profonde elle devrait se refermer rapidement dans 1 ou 2 jours il ne restera qu'une cicatrice.Quoi qu'il en soit le dernier archer est au sol tandis que je pointe ma rapière vers sa gorge,d'un coup de pied je fais tomber son arc du pont pour se défendre,il dégaina une petite dague que je lui enleva des mains d'un autre coup de pied avant d'écraser sa main droite sous mon pied.

-Si tu bouges d'un seul millimètres je me ferais une joie d'enfoncer ma lame dans ta gorge compris minable ?

-Eu,eu oui...oui,Messieurs.

-Je te laisse une chance de survivre a une condition.

-Laquelle ?

-Que tu t'en aille sans faire d'histoire.

-Oui...Oui,je m'en vais.

Sur ces mots il se détourna mais il n'eu pas le temps de partir car dans un accès de rage je me jeta sur les lui avant de planter mes crocs dans sa jugulaire puis,je senti le doux contact de ce liquide divin sur mes lèvres.Je ferai mieux de jeter son corps dans les fourrés .Je fis de même pour les autres corps des archers avant de me retourner vers Gaëlyr.

Gaëlyr démonta avant de s'approcher du dernier archer qui suppliait presque Laequal de l'épargner. Celui-ci allait le laisser en paix lorsque soudain il se jeta sur lui pour lui déchirer la gorge de ses crocs. Tout captivé qu'il était par son sinistre festin, il ne put voir le haut-le-cœur de Gaëlyr devant cette perversion. Il avait eu tort de lui faire confiance, il s'en allait régler cette affaire promptement.
Il dégaina de nouveau son épée qui dégouttait encore un peu du sang qu'il avait versé. Et cette lame allait encore verser le sang que Laequal semblait tant apprécier.

Lorsque ce dernier se retourna, il eut le déplaisir de voir l'épée de Gaëlyr pointée sur sa gorge, et celui-ci une expression de haine féroce et de dégoût sans pareil plaqué au visage.

- Vous êtes immonde, laquet de Bal, j'ai eu tort de vous faire confiance, vous ne différez guère de l'engeance maudite que vous répugnez tant. Cet homme, si vil qu'il était, ne méritait pas pareil traitement. Cette ignominie vous la paierez de votre vie si vous ne consentez pas à vous en absoudre dans les plus brefs délais, inclinez vous maintenant, jurez de ne plus jamais boire de sang humain et prêtez allégeance aux Divins et aux races mortelles, et alors seulement je vous autoriserais à vivre. Sinon, vous retournerez sans votre chef sur les territoires maudit de votre créateur dégénéré. Alors !?'' dit-il d'un ton impérieux en enfonçant légèrement sa lame dans le coup de Laequal, faisant ainsi perler quelques gouttes d'un ichor carmin.

Spoiler:

Je venais de me retourner vers Gaëlyr alors que ce dernier pointer son épée vers ma gorge le visage transgressai la haine qu'il éprouve à mon égard,je recula d'un pas mais ce dernier avança à son tour.Il s'exclama:


- Vous êtes immonde, laquet de Bal, j'ai eu tort de vous faire confiance, vous ne différez guère de l'engeance maudite que vous répugnez tant. Cet homme, si vil qu'il était, ne méritait pas pareil traitement. Cette ignominie vous la paierez de votre vie si vous ne consentez pas à vous en absoudre dans les plus brefs délais, inclinez vous maintenant, jurez de ne plus jamais boire de sang humain et prêtez allégeance aux Divins et aux races mortelles, et alors seulement je vous autoriserais à vivre. Sinon, vous retournerez sans votre chef sur les territoires maudit de votre créateur dégénéré. Alors !?'

Qu'est...qu'est ce qui s'est passé.P...pourquoi il pointe son épée vers moi ?
-Gaëlyr,pourquoi fais tu cela je n'est pas tué ce bandit a moins que ce ne soit.Non,non,NON!!!Pourquoi il a resurgit maintenant?Désolé je t'explique,je suis victime d'un maladie cette maladie fait que en certaines circonstances je perd je contrôle de mon corps et de mon esprit et puis au bout de quelques minutes,j'arrive a reprendre le contrôle mais je ne me rappelle pas de ce que j'ai fait,cela a commencé au moment où le bandit était en train de partir dois-je en déduire que je l'ai tué ?Oui je l'ai tué mais ce n'était pas moi c'était cette "chose" qui me contrôlai.

Je plaqua mes mains contre mon visage pour me calmer,je me mit a genoux puis je releva la tête :

-Je jure que je ne boirai plus de sang humain et je prête allégeance aux 9 Divins ainsi qu'au race mortelle."

- À tous les Divins...''dit-il en enfonçant un peu plus la pointe de sa lame dans le cou de son vis à vis, puis la folie meurtrière qui l'animait, sa haine viscérale, reflua comme la mer des rivages de son enfance. '' Vous pouvez vous relevez, mais sachez que je ne juge pas la vie de mes frères humains, elfes, argoniens et khajiits inférieur à la votre. Qu'il vous reprenne encore cette soif de sang, et je l'étancherais avec l'acier que voila.'' dit-il en posant la main sur le pommeau de son épée '' Rappelez vous, tuer ne doit se faire par plaisir, mais par devoir. Et désormais lorsque je vous dirais de boire, vous boirez. Suis-je clair ?'' Sans attendre de réponse, il lui tourna le dos et remonta sur son cheval avant de s'en aller. Laequal le rejoignit, et ils s'en allèrent dans les montagnes à l'ouest de Refuge, vers les orques et orsinium.

Le deuxième jour de leur chevauché en montagne, ils entrèrent dans un camps d'orsimer. Ils y furent reçus avec tant de roîdeur dans qu'après avoir demandé où ils pouvaient voir le roi des orques pour audience, ils s'en furent sans demander leur reste, se demendants quelle pouvait être bien être l'origine de cette animosité, quoique ce fut un phénomène courant chez le peupe vert, celle-ci n'en était pas moins singulière.

Ils finirent tout de même par arriver devant la forteresse de celui que l'on leur avait indiqué comme étant le Patriarche.
Là, ils demandèrent audience.

-Je rends hommage au patriarche chef des orques devant Malakath, au nom des Dix Souverains. Je vois que durant tout ce temps le peuple Orsimer n'a rien perdu de sa puissance, au contraire, non que ce soit étonnant...'' il marqua un temps, reprenant son souffle '' Je sais toutes les épreuves que vous avaient traversés au cours des siècles, je sais que la crise d'Oblivion a fracassé un royaume durement gagné, et je n'en suis que plus répugné par l'attitude de mes frères humains, envers mes frères orques, car nous sommes frères, en dépit de nos différents. Orsimer et Manmer descendent de la même race et habitent la même terre. Je suis revenus du royaume de votre dieu pour mettre un terme à ce désastre qu'est la guerre qui opposerait nos deux races. Laissez moi vous expliquer pourquoi.'' dit il en commencant à délacer son manteau, révélant peu à peu l'armure qui le revêtait ''La première raison est que le Roi des Brétons ne cautionne pas de tels agissements, une guerre ouverte contre lui ne causerait que la mort de centaines de Brétons et d'Orsimer, et la terre n'aime pas être irrigué de sang. La seconde est que si vous déclariez la guerre aux Brétons, vous pourriez certainement l'emporter, dusse-t-ils faire appels à leurs alliés et ennemis millénaires, les Rougegardes... mais qu'en sera-t-il lorsque, harassé par la guerre et trois peuples décimés, le corps putride de l'Empire à l'origine de tous vos tourments tournera vers vous un oeil barbare ? Effrayé qu'il sera par cette menace à son hégémonie, et attiré par ce sanglant festin, il lancera ses légions corrompues sur ces terres dévastés, et alors, que pourront les ruines de deux royaumes, et des guerriers victorieux mais épuisés ?'' anticipant l'accès de colère orgueilleuse qui pourrait en découler, il ajouta rapidement '' Patriarche, ne croyez pas que je mette en doute la valeur de vos orques, j'ai eu l'honneur de combattre à leurs côtés et de voir leur rage dans la bataille, et les guerriers redoutables qu'ils sont, mais nul, pas même les orsimer, ne peuvent mener après une guerre si apre, combattre sans coup férir un deuxième ennemi. Un ennemi rendu plus redoutable encore par son conscience de votre valeur, l'Empire ne fera pas l'erreur de vous sous-estimer. De plus, leurs alliés millénaires les Nordiques, ne manqueront pas de répondre à son appel s'il venait à vous déclarer la guerre, une fois celle que vous projetez, finie.'' prophétisa-t-il de sa voix grave et emplie de sagesse ''Mais la véritable raison de ma venue, et de mon avertissement, ne tire pas ses raisons du monde des mortels. Je vous ai prévenus des dangers qui guettent le funeste destin que vous désirez, mais j'avais déjà le projet de venir vous voir avant de les connaîtres. Patriarche, chef des Orsimer devant Malakath, père de votre peuple, un grand danger menace Tamriel tout entier. Des royaumes d'Oblivion, les flammes de la guerre viennent lécher le monde mortel, les machines de guerre s'agite, et les forges fournissent à leur noir seigneur des armes pour ses guerriers. Des tréfonds du néant s'agitent des bêtes impies oubliées des Mortels et des dieux, une armée se rassemble pour détruire notre monde. Le Prince Daedroth Molag Bal ainsi que deux autres Daedra, Namira et Dagon, vont lancer leurs légions innombrables sur ce monde, et nul n'échappera à leur folie, pas même les Orsimer, quelque soit la valeur de vos guerriers. Combattez les Brétons et les Rouge gardes, et Tamriel tombera, nous ne pouvons nous passer de vous.'' acheva-t-il d'un ton sombre.

-Vous avez l'air d'en savoir beaucoup sur l'avenir de Tamriel...vous semblez lire dans les pensées de vos chefs, des autres peuples et même des puissants Daedras. Alors que même ce que vous dîtes serait vrai...nous avons toujours été loyaux envers l'Empire, les Impériaux sont bels et bien les premiers à nous avoir respectés et nous, Orsimers, n'avons pas comme coutumes de trahir nos alliés, contrairement à vous, viles et fourbes habitants d'Hauteroche. Vous avez l'arrogance de venir à moi pour me raconter ces inepties que vous voudriez faire passer pour la vérité ? Vous semblez croire que votre souverain ne ressent pas de mépris à notre égard ? Qu'il n'a pas d'ambitions belliqueuses ?. Malheureusement, je connais, peut être plus que vous, la fourberie de vos semblables.

Le Patriarche inspira un grand coup, crachant au sol laissant un léger filer de salive dépasser de ses mâchoires puissantes:

-Maudit sois votre royaume traître et votre peuple arrogant. Maudit soyez vous, vos paroles semblent emplies de sagesses et de bon sens pour un faible d'esprit, mais moi, je n'en perçois que la dure réalité de vos mensonges afin d'attiser vos desseins futurs. Vous n'avez même pas eu la politesse de vous présentez...je ne sais même pas qui vous êtes...mais à mes yeux, vous semblez être comme tout les autres qui ont finit déchiqueter par mes hommes...le roi Alaric m'envoit donc ses laquets, afin qu'ils me flattent et exécutent des courbettes devant moi pour implorer ma pitié. Sachez que le peuple Orque est fière et puissant et ne se laissera pas dominer par ses ennemis. Vous semblez, effectivement, en savoir beaucoup sur le royaume du grand Malacath, vous en savez d'ailleurs trop pour que vos affirmations soient vrais...vous utilisez la peur afin de soumettre Orsinium à votre roi. Laissez-nous vivre en paix et ne revenez plus jamais nous contrariez...le destin de votre peuple est scellé. Vous avez, trop longtemps, contraint mon peuple à se diviser. Mais, un jour, le grand Royaume d'Orsinium se relèvera et fera de même avec le vôtre...nous traiterons vos semblables avec autant égard qu'ils en ont eu pour les nôtres. Partez maintenant, retournez donc vous occupez de vos luttes seigneuriales afin de savoir qui dominera qui...nous, peuple Orque, ne souhaitons pas prendre part à cette  anarchie totalitaire et imposée qu'est votre royaume...

Remarquant que les intrus étaient toujours là, l'Orsimer saisit son lourd marteau et le frappa sur le sol de pierre qui se déchira à l'impacte du lourd objet en orchiliaque.

-Êtes-vous dénuer d'écoute ou tout simplement stupide ? Je vous ai dis de partir...profitez donc, de ma clémence, qu'est celle de vous permettre de rallier votre patrie en un seul morceau...Ne revenez-plus parmi les nôtres...si votre désire n'est pas la guerre, alors, foutez nous la paix pour de bon ! Dit-il d'un ton plus vulgaire et plus impulsif.

Le Patriarche n'avait pas besoin des Brétons, ni même des Rougegardes pour assurer sa protection et la prospérité de son peuple, bien au contraire.

-Vous avez l'air d'en savoir beaucoup sur l'avenir de Tamriel...vous semblez lire dans les pensées de vos chefs, des autres peuples et même des puissants Daedras. Alors que même ce que vous dîtes serait vrai...nous avons toujours été loyaux envers l'Empire, les Impériaux sont bels et bien les premiers à nous avoir respectés et nous, Orsimers, n'avons pas comme coutumes de trahir nos alliés, contrairement à vous, viles et fourbes habitants d'Hauteroche. Vous avez l'arrogance de venir à moi pour me raconter ces inepties que vous voudriez faire passer pour la vérité ? Vous semblez croire que votre souverain ne ressent pas de mépris à notre égard ? Qu'il n'a pas d'ambitions belliqueuses ?. Malheureusement, je connais, peut être plus que vous, la fourberie de vos semblables.

Le Patriarche inspira un grand coup, crachant au sol laissant un léger filer de salive dépasser de ses mâchoires puissantes:

-Maudit sois votre royaume traître et votre peuple arrogant. Maudit soyez vous, vos paroles semblent emplies de sagesses et de bon sens pour un faible d'esprit, mais moi, je n'en perçois que la dure réalité de vos mensonges afin d'attiser vos desseins futurs. Vous n'avez même pas eu la politesse de vous présentez...je ne sais même pas qui vous êtes...mais à mes yeux, vous semblez être comme tout les autres qui ont finit déchiqueter par mes hommes...le roi Alaric m'envoit donc ses laquets, afin qu'ils me flattent et exécutent des courbettes devant moi pour implorer ma pitié. Sachez que le peuple Orque est fière et puissant et ne se laissera pas dominer par ses ennemis. Vous semblez, effectivement, en savoir beaucoup sur le royaume du grand Malacath, vous en savez d'ailleurs trop pour que vos affirmations soient vrais...vous utilisez la peur afin de soumettre Orsinium à votre roi. Laissez-nous vivre en paix et ne revenez plus jamais nous contrariez...le destin de votre peuple est scellé. Vous avez, trop longtemps, contraint mon peuple à se diviser. Mais, un jour, le grand Royaume d'Orsinium se relèvera et fera de même avec le vôtre...nous traiterons vos semblables avec autant égard qu'ils en ont eu pour les nôtres. Partez maintenant, retournez donc vous occupez de vos luttes seigneuriales afin de savoir qui dominera qui...nous, peuple Orque, ne souhaitons pas prendre part à cette  anarchie totalitaire et imposée qu'est votre royaume...

Cédant à une impulsion aussi brusque que violente, l'Orsimer saisit son lourd marteau et le frappa sur le sol de pierre qui se déchira à l'impacte du lourd objet en orichalque.

-Êtes-vous dénuer d'écoute ou tout simplement stupide ? Je vous ai dis de partir...profitez donc, de ma clémence, qu'est celle de vous permettre de rallier votre patrie en un seul morceau...Ne revenez-plus parmi les nôtres...si votre désire n'est pas la guerre, alors, foutez nous la paix pour de bon !'' dit-il d'un ton plus vulgaire et plus impulsif.

À ces paroles, l'esprit de Gaëlyr se perdit dans un imbroglio de sentiments contradictoires. D'un côté, il était déçu et attristé, tant de cette véhémence que des actes qu'avaient dû commettre son peuple pour que le peuple orque en soit si profondément marqué, de l'autre côté, il était énervé de voir la futilité des propos de l'orque, il ne cherchait pas à comprendre, ni à écouter, enfermer qu'il était dans ses dogmes stupides.

-  Je ne faisais pas de ''courbettes'', patriarche, je vous rendais les honneurs dus à votre rang, et vous exprimait mon respect, c'est ce que cyrodiiliens, brétons, et orques d'antans appelaient ''politesse''. Et en ce qui concerne le reste... mon nom est Gaëlyr, général de la légion qui fut envoyer en Oblivion, damné par Shéogorath lorsque je le dupa. J'ai silloné les terres dévastés de Dagon, et les plaines glacés de Bal. J'ai combattu pour les Septims lors de la crise d'Oblivion et j'ai protégé les orques des brétons, et les brétons des orques. Je ne suis pas le laquet de ce Alaric, mais le Hérault d'Ajatosh, de Magnus et de leurs frères et soeurs.  Si vous voyez du mensonge en moi, alors c'est que vos yeux se font vieux, patriarche, car je ne délivre que la vérité, pleine et entière. Vous me dites Laquet de ce Alaric, orsimer, mais n'êtes vous pas vous même le laquet de l'Empire, si vous pensez qu'il viendra à votre secours lorsque, affaiblis et exsangues, les légions de Bal et de Dagon déferleront sur vos terres ? Non, car cela fera longtemps qu'ils auront réduis votre peuple en esclavage. Ne croyez pas que l'Empereur que vous estimez tant soit ce que les Septims étaient de mon temps, il n'est que la pâle copie corrompue de cette idole du passé. Je n'implore ni votre aide, ni votre pitié, je viens juste vous délivrer un avertissement et un conseil. Le premier, le voici : Si vous entrez en guerre contre Haute-Roche, vous en sortirez perdant, quel que soit l'issu de cette guerre, car les légions de Bal vous réduiront à moins que rien, vous et tous les autres. Mon conseil, le voici : Continuez à préparer votre armé, continuez à rassembler les orques, mais réservez la pour le salut de votre âme, réservez là pour la guerre contre les Daedra. Essayez de contacter Alaric dans vingt jours, il vous écoutera. Et si vous voulez désirez savoir de quelles sources je tiens mes informations, je vais vous le dire. J'ai passé huit cent ans dans l'Oblivion, où je suis devenu immortel lorsque j'ai vaincu Shéogorath, après avoir défié les légions de Dagon. De ces siècles ne me restent que mon armure, mes épées, et la flamme qui anime mes yeux. Puis lorsque j'en suis sortis, j'ai rencontré un certain ''Dalk'', Damné de l'Empereur, un dangereux adepte de Molag Bal qui a tenté de fourvoyer mon âme pour la donner en pature à son maître, après quoi Magnus et les Neufs m'ont fais venir à eux pour me prévenir du danger qui guettait Nirn, un danger qui défi l'imagination. Alors, refuserez vous toujours d'entendre raison, ou votre peuple et Tamriel ont ils une chance de survivre ?'' demanda-t-il à l'orsimer belliqueux qui se tenait en face de lui.

Gaëlyr se renfrogna en écoutant cette ultime preuve de la stupidité de l'orque. Lui qui le croyait sage, lui qui l'avait entendu décrire comme un chef intelligent et plein de sagacité... il avait rapidement déchanté. Il eut un bref sentiment d'impuissance avant de se reprendre et de remettre manteau et capuche puis de s'en aller. Mais avant, il prit une dague qu'il avait subtilisé à un cadavre daedroth il y avait fort longtemps, puis le lança d'un geste leste sur un des troncs qui soutenaient le plafond de l'édifice. Le poignard daedrique se planta dans la poutre d'un bruit mat, et tous pouvaient voir en levant la tête, l'insulte faite à leur seigneur.

- J'aurais préféré qu'il en soit autrement, Patriarche, car croyez m'en c'est avec déplaisir que je constaterais, lorsque je reviendrais chercher ce poignard, en mon nom et celui des Dix, que  vous ne serez plus là pour détacher ma tête.'' eut-il l'audace de dire avant de se retourner sans un regard en arrière.
Il remonta sur son cheval noir avant de s'en aller au trot, sans plus considérer les orques.
À la sortie, il croisa un orque grand et à la peau si foncée qu'elle en paraissait noire. Il décela dans ses prunelles la même étincelle qui l'animait, et vit dans ses yeux que c'était la même âme qui les gouvernaient, l'âme du guerrier et du chef, l'âme du protecteur. Un peu plus tard, alors qu'il allait quitter l'enceinte du camp, il écrivit un rapide message qu'il confia au garde le plus proche pour qu'il l'amène à cet orque qu'il nomma ''Gôrok''.

- Orque, je sais que orsimer et manmer ne font plus un depuis bien longtemps, mais j'ai vu en vous la même chose qu'en moi. J'ai vu un chef soucieux de l'avenir de ses hommes, orsimer en ce qui vous concerne. C'est pourquoi je vous adresse ce message, car une alliance est le dernier rempart contre les dangers qui viennent d'Oblivion. Si vous voulez bien me croire, alors vous pourrez me retrouver à la tour de Diamant, sur l'île Balfiera dans la baie d'Illiaque, j'y serais dans moins d'une semaine, et y resterez certainement un certain temps. Sinon, faites ce que votre coeur vous dicte de faire.

Ainsi, ils traversèrent les montagnes pour se rendre directement dans la baie d'Illiaque, et de là prirent un navir pour l'île de Balfiera. Là, ils demandèrent où se trouvait la tour de Diamant.

Nous étions enfin arrivé en Orsinium lorsque nous avons demander une audience au Patriarche, ce qu'il nous accorda. Gaelyr expliqua au patriarche comment attaquer Hauteroche signifierait détruire Orsinium,  pas à cause des autres mortels. Dans les plans d'Oblivion, de sombres desseins se préparent, Mehrunes, Molag Bal ainsi que Namira regroupent leurs armées pour attaquer le Mundus .Cependant le chef orque ne crû pas un traître mot de ce que Gaëlyr lui explique par rapport aux Daedra, en dépit du fait qu'il lui montra son armure et ses armes. Après le refus finale du Patriarche,nous commençâme à sortir, mais alors que nous étions au pas de la porte Gaëlyr lança un poignard daedrique dans une poutre soutenant le plafond de la salle avant de lâcher :

- J'aurais préféré qu'il en soit autrement, Patriarche, car croyez m'en c'est avec déplaisir que je constaterais, lorsque je reviendrais chercher ce poignard, en mon nom et celui des Dix, que  vous ne serez plus là pour détacher ma tête.''

Et sur ces mots nous sortîmes de la salle, avant de remonter sur nos chevaux. Non loin de la sortie de l'édifice, Gaëlyr examina curieusement un grand orque à la peau noire avant de continuer sa route. À la sortie du camp mon compagnon écrivit un lettre qu'il donna à un orque, une lettre que je suppose être adressé à l'orque à la peau noire.
Après cela nous traversâmes les montagnes pour rejoindre la Baie d'Illiaque puis nous prîment un navire qui nous conduisit a l'île de Balfiera où nous demandâmes où se trouvait la tour de Diamant, le plus vieil édifice de Tamriel.