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 Bjorn Main d'Acier

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Bjorn Mains d'Acier
Le Loup de Fer
Bjorn Mains d'Acier


Messages : 91
Date d'inscription : 16/06/2014

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MessageSujet: Bjorn Main d'Acier   Bjorn Main d'Acier Icon_minitimeLun 16 Juin - 13:32

Bon, il s'agit également de l'histoire que j'ai mis  dans ma présentation avec quelques petits changements, mais je vais l'étoffer au fil des mois.



Voici le récit de ma vie.

Je suis né durant ce que les Hommes de ce temps appellent l’Ère Méréthique. J’étais alors le descendant d’un des cinq cents compagnons d’Ysgramor. Ma grand-mère avait quitté Atmora avec lui pour reconquérir cette terre d’asile que les méprisables Falmer leur avaient alors refusé. Elle avait combattu à ses côtés, et était morte à ses côtés. Mais elle avait pu voir également tout ce qu’il accompli, elle avait pu voir Saarthal libéré, et la magie de Magnus. Mais personne ne vit le sang qui éclaboussa la neige lorsqu’elle périt au sommet du Haut Hrothgar en résistant jusqu’au bout pour que Ysgramor et ses Compagnons ne tombent pas dans le piège Falmer.

Son mari, humble menuisier, vint alors avec mon père sur les rives de Bordeciel. Là commença une nouvelle vie pour eux. Ils furent accueillies par les Compagnons restant, et c’est ainsi que cette terre conquise dans le sang devint un refuge pour mes parents. Mon père rencontra ma mère sur le navire qui les amenait à ce qui est maintenant Vendeaume. Mais seul mon père allât à Blancherive, et tandis que mon aïeul aidait à la construction de la ville, mon père lui vaquait dans la ville et espionnait comme tant d’autres enfants les grands héros qui avaient garanti l’avenir de leur race. Ces valeureux guerriers étaient établi à Jorrvaskr, et le grand jeu de mon père était de les voir s’entrainer au combat.

Un jour, l’un d’eux vit sa tête dépassant du muret et l’invita à venir les voir de plus près. Le soir même, il parlait de sa décision à son père, et plus un jour ne passa sans qu’il ne s’entraine d’une façon ou d’une autre dans le but de rejoindre les Compagnons d’Ysgramor. Il accomplit son rêve au 16ème jour de sa vie, et devint l’un des prestigieux Compagnon.

Dès lors, il parcouru Bordeciel tout entier, combattant géant, Dwemers, et quantité d’autre fléaux aux côtés de ses frères d’armes. Un jour, une petite île volcanique située dans les environs de Solstheim envoya des émissaires trouver les compagnons pour qu’ils chassent un invocateur qui était arrivé sur leur île depuis quelques temps et qui pactisait avec les Daedra. Dix compagnons furent envoyés, et parmi eux mon père. Ils combattirent férocement les créatures que l’invocateur libéra sur eux. Au plus fort de la bataille, l’invocateur libéra sur les cinq compagnons des golems de fer. Devant eux, les Compagnons commencèrent à reculer, mais l’un des cinq se sacrifia pour abattre l’invocateur, et mettre fin au combat. Aussitôt, les golems invoqués se dispersèrent et quittèrent la forteresse de l’invocateur. Ils annoncèrent à la population de l’île que leur libération avait eu lieu et que l’invocateur avait été vaincu, que tout était fini.

Malheureusement, ils avaient tort…

Après la bataille ait pris fin, les habitants de l’île pensèrent être libéré pour de bon de leurs tourment, mais les créatures que le conjurateur avait invoqué étaient encore sur l’île et attaquaient les insulaires. Ils firent de nouveau appel aux Compagnons qui acceptèrent pour l’honneur. Humilié de n’avoir pu réellement mené à bout sa mission, mon père revint sur l’île à la tête du détachement de guerriers envoyés par Ysgramor. Là, ils purgèrent l’île de la plupart des créatures invoquées auparavant. De nouveau, ils se virent accueillit en héros, et la population leur offrit la forteresse de l’invocateur. Ysgramor proposa aux Compagnons qui s’y étaient battus de rester sur l’île et d’en devenir les protecteurs. Aucun ne voulut accepter car pour eux rien ne valait le combat et l’honneur. Aucun, sauf deux, un ami de mon père et ce dernier. Il restât car lors du triomphe qui leur avait été fait, il avait vu dans la foule des villageois une femme très spéciale. Cette femme, c’était ma mère, la guérisseuse du village. Sous l’œil du chef du village et des dieux, ils furent unis par les liens du mariage. Ils vécurent heureux durant quelques temps et eurent un enfant, moi. Je grandis dans la forteresse sous le regard de mes parents et ma mère m’initia à l’herboristerie, elle m’apprit à reconnaître les herbes qui peuvent soigner, et comment les employer. Mon père m’apprit à manier l’épée, la hache et la lance, ainsi que les hallebardes, il m’enseigna le port de l’armure lourde et légère, quoique ma préférence allât à la première. Un jour, alors que le volcan s’agitait, mes parents disparurent et un village de l’autre côté de l’île envoya un messager à la forteresse pour les prévenir qu’une créature toute de fer vêtue s’était attaqué à leurs chasseurs et à tous les hommes qu’ils avaient envoyés pour résoudre le problème. Personne ne put détruire la créature, et le seul Compagnon restant devait veiller sur moi. Ainsi, les villages de la petite île volcanique vécurent des années dans la peur de se faire happer par le monstre qui hantait les plaines de glace au pied du volcan et qu’ils appelaient « le Spectre »


Je grandis dans cette atmosphère, élevé par un guerrier qui partit à mes quinze ans, vu par beaucoup comme celui qui les sauveraient, vu par d’autre comme celui qui aurait dû les sauver. Ce fut ainsi qu’au fil des années, je m’entrainais dans l’expectative de ce combat.



Lorsque mes 20 ans furent arrivés, je me sentis la force de combattre l’atronach. Sachant que c’est dans les plaines de glace qui entouraient le volcan que se trouvait le repère du monstre, c’est là que je commençais à chercher. Cela me prit tant et tant de temps pour le débusquer que de mon armure, seul le pectoral restait, j’avais dû me débarrasser des autres morceaux, pris dans un fardeau de glace, lorsqu’ils n’avaient pas fini par se fendre sous les assauts du blizzard.
Le treizième jour, je finis par le trouver et devant l’impossibilité de le déloger de sa tanière par quelques moyens en ma possession, je me résolus à pénétrer dans son antre. Là, il n’y avait nul reste d’animaux, ni d’humains. Puisque nul n’avait retrouvé de restes d’aucune sorte près des lieux où la chose avait attaqués, j’en déduisis que contrairement à une bête, les atronachs ne tuaient pas par nécessité mais par cruauté, ou pour la gloire de leurs dieux sombre. Cela ne fit que renforcer mon aversion à son encontre. Je raffermis ma prise sur ma torche et mon épée et continua ma progression. Je vis tout le long de ma route de profondes entailles parallèles dans les parois qu’éclairait la flamme de ma torche, c’était l’atronach, je le savais, et cela laissait présumer de la difficulté du combat à venir, et sur ce point j’étais loin de me douter à quel point j’avais raison. À plusieurs reprises, j’entendis résonner l’écho de grognements, et de tintements de griffes sur la roche. Tout autour de moi résonnèrent également des chuintements, comme en aurait fait un gigantesque Spectre glissant sur la pierre, mais jamais je ne vis le monstre. Il ne se montra qu’après une journée entière passée dans le dédale de galeries souterraines qu’il avait choisi pour demeure.

J’arrivais dans une grotte large et haute, percée de nombreux trous qui permettait à n’importe quoi de circuler sans embarras. Il n’y avait qu’un mur dépourvu de ces cavités, immense et lisse, on y avait gravé la figure d’un immense guerrier à l’air féroce et de huit  insolite symboles prenaient place autour de lui. J’arrivai à en distinguer trois, ils représentaient l’air, le feu, et la foudre. Ce fut à ce moment que je me demanda quel était le sort qui me faisait voir alors que ma torche s’était consumée depuis fort longtemps, mais je crains que cette question ne trouve jamais sa réponse. Je m’installa au pied du mur et attendit, faisant mine de dormir, les sens aux aguets dans l’attente de la bête.

Finalement, j’entendis un léger frottement de métal contre la roche, j’entrouvris les yeux pour voir où il était, mais toujours sans le voir. Pourtant, je savais qu’il approchait.
Je compris enfin où était tapie cette bête ignoble… au-dessus de moi. Je me levais prestement avant de brandir mon épée et d’en frapper le monstre. Il évita le coup et tomba au sol en déployant ses anneaux et se dressa de toute sa taille avant d’abattre ses griffes sur mon torse. Ses griffes ripèrent sur ma cuirasse, et son cou découvert, j’en profitais pour le frapper au cou. Malgré la force de mon coup, le métal qui composait son corps n’en fut pas marqué, contrairement à ma lame. La bête contrattaqua férocement de ses griffes qu’il abattait sans cesse avec une force démentielle. J’avais beau parer, je voyais très bien que je ne pourrais pas gagner par le force. Je décidais de m’approcher d’un mur et de voir si ses griffes étaient aussi tranchantes qu’elles le paraissaient. Je manœuvrais de façon à me retrouver dos au mur lorsque la bête leva bien haut ses griffes et les abattit sur moi d’un coup fulgurant. Malgré la célérité du coup, je réussi à esquiver à la dernière seconde, et les griffes se plantèrent dans la paroi. Lorsque que la bête se retrouvât coincée, j’en profitât pour asséner un coup de mon épée sur son poignet. Celui-ci se brisa net sous la force de l’impact, et le Spectre partit en arrière en poussant un faible grincement de douleur. C’est alors que j’assistai  à l’un des plus effrayants prodiges qu'il m'eût été donné de voir durant ma longue vie. Du poignet que j’avais coupé s’écoulait un ichor argenté qui s’éleva et prit la forme exacte du membre que j'avais tranchée. L’effroi tendit vers moi ses hideuses griffes, mais je les repoussa vaillamment avant de repartir à l’assaut. Alors que la bête se reformait, je lui assenât coup sur coup et de chacune de ses blessures s’écoula le même sang argenté qui venait refermer ces plaies. Il mit fin à cela en me projetant dans les tunnels d’un coup de queue.
Commença alors une traque sans pitié, alors que j’escomptais me battre avec lui pied à pied, il ne cessait de se dérober, de se lover dans un trou, de se dissimuler dans un tunnel pour soudainement resurgir là où je ne m’y attendais pas.

Je combattis ainsi je ne sais combien de temps. Je sais juste que lorsque nous ressortîmes de la grotte, le ciel était couvert de nuages noirs, parcourus d’éclairs rouges, et que des bancs de brumes descendaient de la montagne. Nous combattîmes encore un long temps, gravissant peu à peu les flancs du volcan.  Le Spectre s’éloignait et revenait sans cesse, se dissimulant dans la brume pour mieux surgir derrière moi, et sans cesse je me retournais pour parer et contre attaquer.
Ce combat interminable s’éternisa ainsi, les éons passaient et nous restions. Au bout d’un temps considérable, nous arrivâmes près d’un écoulement de lave. La pierre liquide rougeoyait, écarlate, s’écoulant du cratère du volcan. Épuisé, je vis là une occasion d’en finir avec ce duel. Dans un dernier éclat de force, je me précipita sur lui et l’envoya bouler au sol. D’un coup de mon bouclier, je le sonnais avant de le prendre par le cou pour le jeter dans la lave incandescente. Mais alors que je le croyais mort, il surgit à nouveau de la lave, le métal qui le constituait chauffé au rouge. Il me lacéra le torse d’un coup de ses deux pattes, gravant un x sanglant dans ma chair.  Je me souviens de la douleur et du sang, de ma chair à vif. Je me souviens l’avoir renvoyé d’un coup de bouclier dans le magma de roche avant de le saisir à nouveau et de l’y maintenir. Mes bras étaient plongés dans la lave, je ne sais comment j’ai survécu, mais je me vois encore le maintenir dans le flot brulant, son corps serpentin fondant peu à peu. La douleur était atroce, déchirante, ce jour là je hurlais si fort que le village le plus proche m’entendit. À mesure que l’atronach se délitait dans la lave, le métal qui le constituait disparaissait. C’est alors que se produisit un curieux phénomène, car tandis que le golem fondait, une partie de son métal se déposa sur mes bras et ils en furent recouvert de l’extrémité de mes mains jusqu’aux coudes.

À partir de là, je ne me rappel que de la douleur, la douleur effroyable qui irradiait dans tout mon corps. Je ne sais comment j’ai regagné la forteresse, mais je l’ai fait. Sur le trône de l’invocateur, j’ai sommeillé suffisamment de temps pour qu’une saison entière passe, lorsque je me suis réveillé, mes poignets et mes mains étaient de la couleur de l’argent et des veines argentées saillaient sur mes bras. Malgré le temps qui s’était écoulé, je n’avais rien perdu de ma force. Au sortir de la forteresse, un loup m’attaqua en me prenant à revers, et sans même que je ne l’ai vu, mon bras droit se saisit du loup à la gorge et il me suffit de presser pour qu’il suffoque. Malgré tout, j’arrêtai là mon geste, car un pressentiment me l’avait intimé. Je le ramena à l’intérieur et le mis en cage avant de sortir de nouveau. J’allai au village pour faire réparer armure et arme, mais au dernier moment, je choisi de m’en faire forger de nouvelles, une épée d’une taille conséquente et une armure noir et mat qui inspirerait la terreur dans le cœur de mes ennemis. La douleur m’avait un temps changé en automate de chair et de métal combattant pour détruire les dangers qui menaçaient les insulaires.

Au cours des années qui suivirent, je protégea la petite île volcanique de nombreux périls, accompagné du loup qui avait tenté me tuer. Le plus grand d’entre eux fut un vampire qui fuyait un clan de monstres appelés ''Clan Volkihar''. Il commença d’ignobles rituels de nécromancie et il eut le temps d’assassiner trois de mes protégés. Au terme de ce combat, la créature me tua. Alors que j’allais pour l’achever, il eut le temps de me mordre au cou, et me transforma. Bien que je le fendis en deux d’un coup, la malédiction persista. Je rentrai dans ma forteresse et en ferma les portes, elles tonnèrent en se refermant sur mon loup et moi. Les jours passèrent et le poison se répandait insidieusement dans mon sang, enflammant mon corps d’une douleur telle que je n’en avais pas connu depuis que j’avais affronté le Spectre.
Lorsque le cinquième jour se leva sur l’île, mes yeux avaient virés au rouge, et une soif de sang étreignait mon être. Je su tout de suite que je ne devais pas tenter de me libérer de ce fardeau venu du plus profond des abysses noires du Néant. Si je me damnais, alors je pourrais accomplir mon devoir pour toute l’éternité. Je devais souffrir pour qu’ils puissent vivre en paix, eux et tous leurs descendants. Je transmis à ma bête le même venin qui habitait mes veines pour qu’il m’accompagne dans ma veille éternelle, et décida de confier la clé de la forteresse à chaque village de l’île en leur ordonnant de l’utiliser dès qu’un danger se tapirait dans l’ombre du volcan ou des montagnes de Bordeciel, et d’apporter avec eux du sang pour étancher ma soif. Ensuite, je me retira sur le trône de la forteresse et je commença mon long sommeil.
Au cours des ères qui suivirent, je fus tiré de ma demeure une centaine de fois, je lutta contre les invasions Altmer, Brétonnes et Dunmer, je combattis au côté des descendants de mes frères Compagnons, je referma des portes d’Oblivion pour protéger mon peuple. Et lorsque ma tâche était finie, je revenais en mon château et en fermais les portes avant de dormir à nouveau.


Aujourd’hui, l’odeur de la guerre m’a sortit de mon sommeil. Tremblez ennemis du peuple nordique, par ce que le Loup de Fer est de retour… et il a soif de votre sang.
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Bjorn Mains d'Acier
Le Loup de Fer
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MessageSujet: Re: Bjorn Main d'Acier   Bjorn Main d'Acier Icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:50

Lors de ma vie de vampire, je me suis rendu compte d'une chose : notre nature vampirique nous impose deux conditions.
Nous pouvons faire le choix de nous abandonner à la condition qui est nôtre, ou s'y opposer. Si dans le premier cas le vampire ressentira un bonheur noir tout au long de sa longue vie, dans le second il sera perpétuellement hanté par cette malédiction. La nourriture sera changée en cendre dans sa bouche, les fumets les plus odorants en odeur de charniers, les sons les plus enchanteurs en crissements insupportables. C'est pour cette raison que tant se soumettent à Bal, et si peu résistent.

Lorsque nous autres, vampires, sommes en état de stase, notre esprit n'est pas forcément endormie. Si notre esprit est fort, nous reposons dans une sorte de dimension onirique où nous sommes tout et rien à la fois. Dans ce lieu, connu quelques fois comme ''le songe noir'', un vampire est confronté à toute la noirceur du don de Bal. Nous pouvons encore une fois choisir de le combattre, et souffrir alors une éternité de tortures insoutenables, ou de nous y abandonner totalement, plongeant alors dans les délices de Bal. Mais les tortures et les délices que nous connaissons alors sont infiniment plus grands que ceux que nous connaissons éveillés.

J'ai reposé près de cinq cents ans dans cet état, c'est la raison pour laquelle je suis forcé de consigner chaque journée de ma vie dans un carnet : pour ne pas oublier. Lorsque les Anciens du Conclave sont venus me trouver, j'étais figé dans un sommeil maudit dont seul devait me sortir le goût du sang, un tribut dont ils s'acquittèrent solennellement.
Une fois qu'ils eurent procédé à tous les rites qui avaient peu à peu entourés la ''Cérémonie du Réveil'', ils attendirent devant moi, laissant l'offrande sortir le Loup de Fer de sont antique sommeil. Après un certain temps, je pus me lever de mon trône et briser les sceaux de la Porte de Fer avant d'entrer dans l'Antichambre où l'attendaient les Anciens.

- Pourquoi m'avoir sortis de mon sommeil, mortels, quel danger menace les enfants de Shor ?

Le plus vieux des dix s'avança alors et posa son regard sur moi, le géant qui se tenait face à lui.

- Seigneur d'Acier, nous implorons ton aide pour protéger Bordeciel du fléau qui s'y abat. Sur l'île comme ailleurs, une étrange maladie fait des ravages. Nous sommes encore peu atteint, mais cela ne saurait tarder. C'est pour cela que le peuple de Shor requiert ton aide.

J'acquiesçai  lentement, puis leur ordonna de partir d'un ton laconique. Sans attendre de réponse, je m'enfermais de nouveau dans la salle du trône pour prendre mes armes. Je libérai ensuite mon loup avant de sortir de la forteresse en en scellant l'accès derrière moi.

Au fil des jours qui suivirent, je m'évertuais à éradiquer toute trace de cette maladie sur l'île, exterminant impitoyablement tous ceux qui avaient échappés à la vigilance de leurs familles.
Mais j'avais beau répandre le sang de dizaines de pestiférés, il en restait toujours autant.
Je compris alors que jamais je ne pourrais en venir à bout de cette façon. Je demanda ensuite aux chefs de clans de réunir tous les malades en un même endroit et de les tenir sous bonne garde.
Je leurs promis de partir trouver un remède et de ne pas revenir tant que je n'en aurai pas trouvé un.
Alors que je sortais du tribunal où siégeait le Conclave pour me diriger vers le bateau qui me ramènerait sur la terre de mes parents, je vis l'ensemble du village, chaque hommes, femmes et enfants qui avaient pu sortir, se tenir devant moi.
Un silence de mort pesait sur la foule, le seul bruit que l'on entendait venait de la bise glaciale qui soufflez alentours.
Je descendis les marches pour me retrouver à leur niveau. Aussitôt, ceux-ci s'écartèrent pour me laisser le champ libre jusqu'à mon bateau. Je pris donc le chemin qu'ils me traçaient. J'avais à peine fait quelques pas que j'entendis une voix cristalline d'enfant commencer à chanter un antique chant nordique.
En un instant, des voix puissantes d'hommes s'élevèrent à leur tour.


Je descendis l'allée jusqu'au bateau alors que tout autour de moi s'élevait le chant glorieux de la geste du Dovahkiin. En déclamant ses paroles, ces dizaines d'hommes et femmes me signifiaient tout l'espoir qu'ils mettaient en moi, et tout l'estime qu'ils me portaient : lorsqu'ils disaient ''Dovahkiin'', c'était de moi qu'ils parlaient. Leur chant m'accompagna tout le chemin durant, la haie qu'ils me faisaient se refermant après mon passage.

Lorsque j'eus atteint l'embarcation, leur chant continua à me poursuivre, courant sur les flots, traversant la mer et les brumes pour faire résonner une même clameur dans les cieux de Tamriel, un même défi adressé aux puissances qui se terraient derrière la Peste :

Bordeciel ne se rend jamais et son Champion arrive pour vous affronter!

Après plusieurs jours de voyage, j'arrivais enfin à terre, en Vendeaume, la Cité des Rois.
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