Heurt dans les tréfonds... (JDR: Gôrok, Bjorn,Ephron et Salomon)

Bordeciel, cela faisait tant de temps qu'il n'y était pas revenu. Cette terre promise occupait souvent les rêves de son sommeil éternel de vampire et il déplorait de ne devoir y retourner que lorsqu'elle était en danger. Les quelques bribes de son humanité qui revenaient peut à peut en lui alors que se dissipaient les brumes de son hibernation lui faisait regretter de ne pouvoir admirer plus longuement les accomplissements d'Ysgramor et de ses descendants, les palais qu'ils avaient édifiés, les reliques qu'ils avaient forgés, la gloire qu'ils avaient acquis. Mais tel n'était pas sa tâche, sur sa vie et son honneur il avait fait serment de protéger Bordeciel de tous ses dangers, et pour respecter sa parole, il avait accepter de sacrifier son âme et sa mortalité sur l'autel de la souffrance éternelle, et de la damnation.
Au cours de ses pérégrinations et des combats qu'il avait mené, il avait entendu parler des Falmers qui avaient investis les ruines de la châtellenie de Markarth. Il avait su qu'autrefois un guerrier avait libéré la vallée des Parjures, mais ajourd'hui il n'était plus là et les nordiques avaient cruellement besoins d'aide, aussi, il avait répondu présent à leur appel.
Afin de débusquer ses ennemis, il avait rôdé dans la nuit et attendu qu'ils sortent de leur tanière. Après plusieurs nuits d'infortune, il avait finalement réussi à en trouver un petit groupe. Lorsqu'il les vit, il fut presque touché de leur décadence, eux autrefois si fier, de si valeureux combattants avaient atrocement mutés pour devenir au fil des ans les abominations qu'il avait maintenant devant lui. Et ce fut presque par pitié qu'il les combattis. Mais poussé par son devoir, il les avaient exterminer cruellement, leur arrachant les membres et leur coupant la tête de son espadon afin de marquer l'esprit du dernier d'entre eux. Il l'avait torturé jusqu'à ce qu'il perde toute envie de le poursuivre, il avait chauffé ses mains au rouge et avait imprimé sa marque dans la chair de l'elfe dégénéré, il avait ouvert des sillons sanglants qu'il avait ensuite refermé par avec l'aide de ses mains brûlantes. Il l'avait ensuite laissé retourner dans son nid. Il l'avait ensuite suivi jusqu'à tomber sur l'entrée d'une ruine dwemer.
Il avait ensuite patienter à l'entrée de la ruine, allumant un feu et laissant son loup veiller sur lui, ses yeux de sang perceraient bien mieux que les siens l'obscurité, et sa soif de sang éloignerait les falmers et tous ceux qui voudraient lui faire du mal. Adossé à la paroi, il avait dormi d'un sommeil léger, ses sens encore aux aguets.
Il s'était réveillé alors que l'horizon palissait à peine et avait ravivé le feu qui se mourrait devant lui. il avait ensuite revêtu son armure, laissant son heaume à ses côtés, et avait commencé à se préparer pour sa descente. Il avait cuit et mangé une proie que lui avait rapporté son compagnon avant d'aiguiser et de nettoyer sa lame, la préparant pour les combats à venir. Alors qu'il passait ses mains sur le tranchant de son épée, il sentit que quelqu'un approchait. Du coin de l'oeil il vit un gigantesque orque noir, aussi grand que lui et habillé d'une armure sombre tel qu'il en avait jamais vu. Il continua à fourbir son arme et ne daigna lui prêter attention que lorsqu'il vit les yeux rougeoyants luire dans l'ombre des fourrés.
Il se leva et rangea son espadon dans son dos avant de regarder son loup et de lui intimer de ne pas attaquer d'un simple regard.

- Que faites-vous ici ?'' dit-il d'un ton froid mais sans animosité.

Cela fesait presque 1 mois qu'Ephron avait rejoint les rangs de la Trinité Daedrique,son entrainement était terminé,pour le récompenser Dalk lui avait offert une armure d'ébène surmontée d'une cape et d'un capuchon en tissu noire.Après lui avoir donné son armure un capitaine haut-placé dans les forces de la Trinité Daedrique confia une nouvelle mission à Ephron.

-Tu dois aller chercher un artefact dwemer dans des ruines près de Markarth ,prend cette carte elle t'y conduira.

-Bien et à quoi sert cette artefact ?

-Tu le saura quand tu l'aura ramené et je t'offre un cheval il t'attend à la sortie du repaire.

Ephron sortit et découvrit le magnifique cheval noir comme la nuit,ce dernier était équipé d'une armure aussi sombre que son porteur,le cheval avait l'air très robuste,rapide et endurant. Ephron grimpa sur le cheval et parti en direction de Bordeciel.

-Je me demande quel importance a cet artefact pour que l'on m'envoie moi pour le chercher. pensa l'élu de la Trinité

Quand Ephron fut arrivé devant les ruines dwemer mentionné par le capitaine il aperçu deux personnes l'un était un orque mais Ephron n'arriva pas a distinguer la race de l'autre car tout son corps était caché.Ces derniers était visiblement en train de se parler.

-Qu'est ce qu'on font ces personnes ici ? ce questionna le chevalier

Une fois qu'il fut a portée de voix il dit aux deux personnes :

-Je pense que vous voulez explorer ces ruines donc je vous propose de faire équipe.

Gôrok continuait à avancer avec prudence, surveillant la personne et les alentours, guettant la moindre embuscade. Souvent les mercenaires traînaient aux-abords des ruines à la recherche d'artéfacts de grande valeur. L'homme à l'imposante stature regardait l'orque s'avancer sans y prêter attention au départ ,certainement croyant l'orque juste de passage. Mais une fois le sombre orque à quelque mètre, la personne se leva, cette carrure imposante devait être celle d'un Nordique au vue de sa taille et de sa masse mais le masque de fer qu'il portait empêcher de confirmer cela. Gôrok posa sa main sur le pommeau de sa lame, mais une voix sorti du masque de fer:

- Que faites-vous ici ?'' dit-il d'un ton froid mais sans animosité.

Le Champion s'arrêta, lâchant le pommeau de son épée et répondant à la question du Masque de fer qui possédait aussi des gants étranges, on aurait dit qu'il avait trempé ses mains dans du métal en fusion.Il répondit à l'homme:

"Bonjour homme, je suis ici pour débarrasser ces terres des Falmers, ces elfes aussi laids que des ragnards. Ces choses on tué plus de dix de mes orques ! Je les massacrerai pour ce qu'ils ont fait !

Gôrok s'était légèrement emporté, il se calma et reprit:

-Désolé, je ne supporte pas ces chose. On m'a parlé de ces ruines donc je suis venu inspecter les lieux. Je suis Gôrok Lok'Nolosh, chef de Dushnikh Yal. Et vous qui êtes vous et que faites vous là ?

Interrogea l'orque curieux, un homme seul devant des ruines Dwemer, que pouvait il bien faire ? Cela pourrait être un chercheur de trésor ou alors un mercenaire venu tuer les Falmers, le Jarl avait promit des récompenses à quiconque tuait ces maudits Falmers. Gôrok attendait la réponse de l'homme au masque de fer mais restait vigilant, il se méfiait de l'homme face à lui, ne sachant pas de quoi il était capable.

-Désolé, je ne supporte pas ces chose. On m'a parlé de ces ruines donc je suis venu inspecter les lieux. Je suis Gôrok Lok'Nolosh, chef de Dushnikh Yal. Et vous qui êtes vous et que faites vous là ?'' dit-il d'un ton curieux.

- Personne, le Gardien de ces terres. Je suis venu purger la vallée de la même vermine que vous, ils souillent ces lieux depuis bien trop longtemps.'' lui répondit-il sobrement.
En son for intérieur, Bjorn se demanda si l'orque pourrait constituer une menace pour son entreprise,  mais cette question disparût aussi vite qu'elle apparût, ce Gôrok n'avait pas l'air belliqueux et les orques n'étaient pas du genre à frapper un ennemi dans le dos. De toute façon, si ils devaient se battre, ils se battraient et Akatosh seul connaissait l'issue de ce duel.

Alors que Bjorn allait partager avec Gôrok ses certitudes sur ces ruines, l'attitude de son Fenrir le poussa à regarder dans la direction vers laquelle il grognait.

-Je pense que vous voulez explorer ces ruines donc je vous propose de faire équipe.''

Derrière son masque, Bjorn eut un regard de mépris pour cet étranger qui osait lui proposer cela de façon si désinvolte.
Après avoir regardé l'entré des ruines, il reporta son attention sur l'étranger avant de lui annoncer tout net :

- Je vais entrer dans ces ruines de toute façon, alors libre à vous de me suivre, chevalier, mais ne vous avisez pas de vous mettre en travers de mon chemin, vous y trouverez mon épée et la mort.''dit-il au chevalier noir d'un ton menaçant.

Il fit un signe à son loup de le suivre avant se détourner et d'ouvrir les portes de la forteresse d'un mouvement de ses mains d'acier.
D'un pas sûr et alerte il plongea dans l'obscurité des ruines de Naerelic et les deux silhouettes derrières lui le virent s'en aller lentement dans les ténèbres.

-Hey toi. Le gardien de ces terres, pas question de te laisser ces maudits Falmers. Ils mourront par ma lame, on est la pour la même chose mais on est pas ensemble.  Un conseil reste vigilant, ils sont fourbes et rusés et ne compte pas sur l'effet de surprise, avec le bruit de nos armures, ils nous ont déjà entendu et se tiennent prêt à nous tomber dessus...

Bjorn ne prit pas la peine de lui répondre car ces paroles ne demandaient pas de réponses. Il regarda alentours à la recherche d'indications quant à la présence Falmer. Il trouva rapidement les traces de sang de son prisonnier et lança son loup sur la piste d'un simple coup d'oeil en sa direction.
Toujours affamé et prompt à se battre, celui-ci se obéit sans tarder et disparut rapidement au loin, dans les ténèbres des ruines.
Comme il l'avait prévu, il gardait des traces de la nyctalopie vampirique qui fut sienne et le faible éclairage qui subsistait dans les décombres suffisaient largement à ce qu'il y voit clair. Ainsi, malgré l'obscurité qui régnait dans les souterrains, il y voyait comme en plein jour, ou peu s'en fallait.

Autour de lui, les ruines dwemer étalaient le génie de leurs créateurs, les tuyaux imposants en métal dwemer, les cristaux magiques servant de lampions et... les automates dwemer.
Bjorn l'entendit arriver avant même de la voir et se prépara aussitôt qu'il sentit les vibrations des tuyaux. Il dégaina son espadon et se plaça en position de combat. Il surveilla tous les endroits d'où l'automate aurait pu arriver mais celui-ci le prit tout de même à revers.

Bjorn laissa tomber sa lame pour se saisir de l'araignée qui s'accrochait à son dos pour la projeter sur un mur avant de la prendre par le dos afin qu'elle ne puisse l'attaquer de nouveau. Dans ses mains d'acier, l'automate se tortillait pitoyablement, essayant de se libérer de l'emprise du métal qui l'enserrait. Laissant glisser ses mains sur les pattes de l'araignées, il les prit avant de littéralement écarteler le petit automate. Les pattes cédèrent une à une avec que l'araignée ne soit projeté un peu plus loin lorsque les dernières cassèrent d'un coup, répandant de l'huile dwemer tout autour.
Devant l'araignée qui se tortillait au sol, il la prit avant de la fourrer dans se besace, sachant très bien l'usage que l'on pouvait faire de tels mécanismes.
Après cet incident, ils reprirent leur route sans encombre jusqu'à arriver dans une grande salle au centre de laquelle flamboyait une forge.
Les murs montaient hauts et étaient creusés de couloirs, laissant voir des étages supérieurs. Des morceaux d'automate gisaient autour du feu, laissant croire qu'il s'était déroulé une grande bataille ici, ou qu'il s'agissait d'une antique et mythique animachinerie dwemer. Ces deux hypothèses semblaient valides au vu des ossements qui parsemaient le sol, et des râteliers où étaient entreposés des membres d'animonculis dwemer.

Bjorn s'avança dans la salle au mépris du danger lorsque son loup revint à lui, du sang dégouttant de ses machoires. Alors qu'il regardait la trace sanglante qu'il avait laissé derrière lui, Bjorn entendit de nouveau les vibrations qui annonçaient la venue des automates dwemers... mais en grand nombre cette fois-ci.
Il degainé son espadon et se tint prêt à les recevoir. Il jeta un rapide coup d'oeil à Gôroknet à l'étranger qui les avaient rejoints pour savoir si ceux-ci avaient pris conscience du danger avant de se concentrer de nouveau sur le danger imminent.

Tout d'abord vinrent les araignées, elles grouillèrent comme autant de vermines, se laissant tomber des murs, sortant des tuyères et bondissant des ombres. Devant cette première vague de combattant, Gôrok, l'étranger et Bjorn étaient en bien mauvaise position.
Ce dernier se servit de son épée comme d'une faux, l'abattant sur les insectes mécaniques, tranchant les pattes en premier lieu afin qu'ils n'explosent pas, donnant coup de pieds et de poings pour renvoyer les animonculus d'où il venait.
Alors qu'il avait ordonné à son loup de se réfugier en attendant la fin du combat, il dût mener bataille contre d'innombrables ennemis. Il assénait ses coups d'épée comme il l'aurait fait avec une masse, écrasant le métal contre le métal, fendant les coques de métal dwemer, annhilant les sources d'énergies des araignées. Il combattit comme cela un court temps, car devant l'opiniatreté des combattants, les automates durent se replier non sans ramener les dépouilles métalliques avec eux.

Puis ce fut le tour des sphères dwemers. Celles-ci arrivèrent en moins grand nombre, six à peine, mais elles donnèrent bien plus de fil à retordre aux trois guerriers.
Ils se séparèrent en trois groupe et assaillirent deux pas deux ceux qui étaient maintenant des frères de bataille.

Ceux qui affrontaient Bjorné étaient assez différent l'un de l'autre. Le premier était armé d'une arblète et d'une épée qu'il maniait de concert, utilisant l'un pour faire diversion avant d'employer l'autre. Le second était équipé de deux glaives dont il usait avec une fulgurance sans égale.
Tout d'abord, il se focalisa sur celui à l'arbalète. Il assenât un coup de poing dans la tête du second pour le sonner temporairement avant de frapper l'autre de toute sa force. Il leva son épée dans un geste protecteur et le coup dévia. Sans s'arrêter dans le mouvement, Bjorn laissa son épée glisser pour se tourner et se baisser. Ainsi, il évita le tir d'arbalète et faucha la sphère dwemer qui tomba à terre. Alors qu'il allait l'achever, son second adversaire revint et lui décocha un coup fulgurant qui obligea Bjorn à se jeter à terre, donnant ainsi au premier le temps de se relever. Il affronta alors les deux en même temps, parant les coups du second, évitant les traits du premier, se baissant, virevoltant pour ne pas se laisser avoir par la rapidité des deux automates. Alors qu'ils avaient déjà réussis à l'atteindre plusieurs fois, sans réussir pour autant à transpercer son armure, il commançait à peiner, ses coups se faisaient moins précis, ses esquives moins rapide. Il sentit qu'il était temps de mettre fin au combat sans quoi il pourrait ne pas en ressortir vivant. Alors il s'éloigna et activa un sort de réflexion qui renvoya sur eux les coups que lui assénaient les deux automates. Surpris, ils arrêtèrent un instant afin de trouver un parade au sortilège. C'est alors que Bjorn se servit de ses connaissances de la voie de l'épée spirituelle, il lança grâce à la télékinésie son épée sur le premier qui fut transpercé de part en part avant de bondire sur le second. Il concentra entre ses mains l'énergie de sa fureur et matérialisa une épée rouge sang qui fit littéralement fondre l'automate à son contact.

Ils s'écroulèrent ainsi. Le premier s'effondra au sol, le pommeau de l'épée plantée dans son corps en avant, et le second, scindé en deux, vola en éclat lorsque son noyeau d'énergie explosa.
Bjorn se saisit de son épée avant de se tourner vers les autres, prêt au combat, mais ceux-ci achevaient leurs adversaire. À tout hasard, et comme il l'avait déjà fait avec l'araignée dwemer encore dans son sac, il préleva les noyeaux d'énergie encore intact afin d'utiliser leurs propriétées plus tard. Il n'en restait malheureusement que trois, l'un provenait de son adversaire, et les deux autres de ceux de l'étranger.

Ephron avait suivi les deux personnes dans les ruines,une araignée avait attaqué l'homme masqué ce dernier c'était rapidement débarrassé d'elle mais le Rougegarde avait remarqué quelque chose d'étrange sur les mains de l'homme on aurait dit que ces mains était faites de métal quand le groupe arriva dans une grande salle ils se firent attaquer par des araignées dwemer,Ephron faisait tournoyer son espadon autour de lui quand toutes les araignées furent "mortes" des sphères dwemer au nombre de six attaquai maintenant le groupe les machines dwemer c'était séparés pour attaquer par deux chaque guerrier.Les deux qui attaquai Ephron était équipes d’épée dwemer,ce dernier se rua sur elle avant de tourner sur lui même et de trancher les bras des sphères dwemer maintenant qu'elle était sans défense Ephron en profita pour leurs couper la tête.

-Vachement puissante ses automates dwemer malheureusement ce n'est pas le seul danger de ses ruines il y a également les falmers. pensa Ephron

Ces horribles créatures devenus aveugles après des années  de vie sous terre,certains livres disent que les Falmers étaient les fameux elfes des neiges avant de s'enterrer.L'homme récupéra les noyaux provenant des sphères et les trois chevaliers repartirent.Après un moment de marche Ephron ressentit que son oeil brillait très faiblement,Dalk lui avait appris à élargir la détection d'énergie daedrique de son œil de ce fait il pouvait percevoir une source d'énergie daedrique à une plus grande distance et Ephron à aussi appris à supporter les présences daedriques.

-Pourquoi mon œil brille est ce que c'est a cause de l'artefact ou autre chose. pensa le Rougegarde

L'artefact serait donc d'origine daedrique. Ephron entendit un bruit derrière lui il se retourna rapidement tout en dégainant son espadon et il vit la source de ce bruit un insecte à carapace.

-Un chaurus. pensa le Chevalier

Ephron lui donna un coup de pied pour le mettre sur le dos et il lui planta son espadon dans l'abdomen.

-Restez sur vos gardes,les chaurus sont souvent accompagnés par des Falmers. dit Ephron au reste du groupe.

Après l'épisode de la forge, l'orsimer et l'étranger continuèrent à progresser aux côtés de Bjorn dans les obscurs souterrains. Au détour d'un obscur tunnel, un insecte hypertrophié connu sous le nom de ''Chaurus'' les attaqua. Comme il se tenait en retrait, l'étranger put le maîtriser en premier. Fort de sa seconde de gloire, le guerrier se permit de les prévenir des dangers de ces bêtes.

-Restez sur vos gardes,les chaurus sont souvent accompagnés par des Falmers.''

L'automate de chair qu'était devenu Bjorn eut un bref éclair de mépris, ou tout comme, pour la remarque du chevalier errant. Croire qu'ils auraient pu être aussi inconscients était une véritable insulte pour leur honneur. Une insulte que ne manqua pas de relever le guerrier orque avec toute l'absence de finesse qui caractérisait sa race :

-J'attends que ça de voire leur tête de larve et de les entendre gémir comme des animaux quand ils auront ma lame planté en eux !!''

Cette fois-ci, l'homme d'acier ne pu réprimer un léger soupir de lassitude, quelque peu fatiguer de ces rodomontades si propres aux orsimers. Seul l'un d'eux pourrait sortir une phrase si profondément futile. Surtout avec une masse à la main. Mais qu'importe ! se disait-il, qu'ils se complaisent en fanfaronnades et en vaines paroles, tant qu'ils ne se mettaient pas en travers de sa route il n'en avait cure.
Ils continuèrent à marcher un long moment, traversant des couloirs ténébreux et des salles plongées dans la pénombre, parsemées de débris de toute sortes.

Après un certain temps sans incidents notables, le trio arriva dans une salle destinée à entreposer toute sorte de choses. Les longs rayons de pierre et de métal dwemer mêlés s'étendaient à parte de vue dans le noir. Après l'avoir traversé, ils arrivèrent dans un second entrepôt non moins monumentale mais qui apparaissait plus servir aux animachineries dwemer qu'à la vie quotidienne de leurs créateurs. Sur les rayonnages reposaient des pièces d'automates, des lingots de métal dwemer et quantité d'outils et de curiosités diverses et variées.
Alors qu'ils s'engouffraient dans un embranchement, une flèche siffla au loin et se planta dans le bouclier de l'orque avec un bruit mat. Aussitôt, ce fut le branle-bas de combat pour les trois aventuriers qui se lancèrent à la poursuite de l'archer falmer, l'orsimer en tête.
C'est alors que se révélèrent à leurs yeux tout une bande de ces monstruosités et si prises individuellement elles ne font pas le poids face à un humain ou même un elfe, elles pouvaient se révéler dangereuses en groupe.
Les lampes magiques qui éclairaient jusque là le dédale furent brisées par les falmers, plongeant ainsi la salle dans l'obscurité totale.

Cette nuit soudaine ne dérangea pas beaucoup Bjorn, ses millénaires en tant que vampire ayant transformé son organisme au-delà de l'imaginable, même si seule restait des miettes de ce pouvoir qu'il avait recelé.
Ses adversaires étant faits de chair et de sang, il décida de lâcher le loup sur eux. Aussitôt qu'il le lui eut permis, celui-ci bondit dans l'allée et sauta sur ses ennemis, faisant résonner l'obscurité de hurlements de douleurs, et du doux bruit des os brisés et du sang versé.
Conscient que l'orsimer et l'homme ne voyait surement pas aussi bien que lui, il les informa du danger qui les guettaient.

- Ils sont quinze, répartit chacun dans les trois voies qui s'offrent à nous. Faites attentions à leur flèches, il y en a au moins neufs qui sont des archers, les autres vont probablement nous tendre une embuscade lorsque nous nous en prendrons à leurs frères.''

Ayant délivré son message, il partit en direction de sa bête qui en avait déjà abattue deux et qui accablaient un troisième de ses coups. Lorsque il vit le quatrième se préparant à le prendre en traître, il utilisa la télékinésie pour sauter à son contact et abattit son immense épée sur lui, le fendant littéralement en deux parties qui s'écrasèrent de part et d'autre de sa lame. Aussitôt, il se releva, son casque recouvert du sang de son adversaire, ses yeux injectés de sang posés sur le dernier Falmer qui se battaient toujours avec son loup. Profitant de ce qu'il lui tournait le dos, il saisit le falmer par le cou et serra son poing jusqu'à ce que le sang jaillisse dans les hurlements d'agonies de l'elfe maudit. Dans sa rage meurtrière, il projeta le Falmer sur un rayon et abattit ses mains sur son corps décharné, creusant sa poitrine de cratères sanglants, s'acharnant encore et encore. Lorsqu'il en eut fini, la carcasse de son ennemi gisait dans une mare de sang, la torse éclaté, le cou réduit en charpie par la pression qu'il avait exercé, et les tous les os de son corps réduit en miette, des esquilles blanches pointant çà et là, laissant s'écouler le sang de son corps par mille petites plaies. Le carnage ayant libéré sa soif de sang, il se retourna pour faire face au dernier Falmer qui avait assisté à la scène et qui s'enfuit de terreur lorsqu'il marcha sur lui. Sa course erratique ne le sauva pas car les pulsions meurtrières de Bjorn lui donnèrent la force d'invoquer à nouveau une lame spirituelle qu'il ficha dans la chair de son adversaire, l'empalant dans un mur. Lorsque celle-ci eut disparue, son corps grêle tomba à terre dans un bruit écœurant de chair et de sang.

Aussitôt, Bjorn se mit en quête de nouveau adversaires et retourna au cœur du labyrinthe, à l'endroit précis qu'il venait de quitter quelques instants auparavant.  Lorsque les deux autres l'eurent rejoins, ils reprirent la marcha, et cette fois-ci Bjorn marchant en tête, les fonctions primaires qui agitaient son corps de géant le poussant au combat, ses poings encore souillés du sang et des viscères de ses victimes, l'un d'eux constellé de petits éclats blancs. Ils eurent tôt fait d'arriver dans une vaste salle pourvue en son centre d'une plateforme d'ascension dwemer, et cette fois-ci éclairée de nombreuses lampes magiques.

Mais il allait être ardu de la traverser car le sol était couvert en de nombreux points de runes ensorcelées et probablement mortelles. L'homme qui les avait posé était d'ailleurs dans l'ascenseur précédemment évoqué et actionnait les manettes nécessaires à son emploi. Les trois compagnons le virent s'enfoncer lentement dans les entrailles de la terre alors que des cris se faisaient entendre au loin.