Présentation.

♠ Votre Personnage.

Je me nomme Farel Briselame. Mon vrai nom est Jordan Puracier. Je le passerai sous silence...
Je suis issu de nobles parents d'origines nordiques, logeant à Blancherive qui, il en va de soi, est le berceau de ma vie. Mes parents espéraient de moi que je fusse capitaine de la ville, et mirent tout en œuvre pour que cela se produise. J'eus donc droit à des cours particuliers de combat, de géographie, d'histoire, de diplomatie et tout un tas d'autres choses pour que j'atteigne ce but. Je ne pouvais me permettre de refuser une telle occasion de redorer le blason des Puracier, déjà bien rouillé par ses nombreuses défaites au sein des batailles.
Je me permettais cependant de petites escapades nocturnes, durant lesquelles je chassais au péril de ma vie dans les forets royales. J'avais un don pour suivre à la trace. Je finissais toujours par retrouver une proie perdue de vue un bon moment auparavant.
Ce secret ne pouvant rester indéfiniment caché, il fut découvert plusieurs années après, alors que j'avais 14 ans. Ils m'avaient eu tandis que j'avais entrepris de passer par la hall d'accueil. Un invité spécial était venu ce jour-là qui ne m'avait pas été mentionné et qui m'a causé le foudroiement de mon père, le foudroiement étant sa main.
Depuis ce jour j'ai quand même continué de m'en aller, insouciant du danger qui pouvait me guetter, passant cette fois-ci par la fenêtre de ma chambre juste sous le toit de chaume.
Mes parents étaient agréablement surpris de mes talents à l'épée ainsi qu'à l'arc. Je ne leur avoua jamais que ce n'était pas grâce à cet abruti d'ivrogne me servant de maître que je le devais, mais à moi-même et à mes erreurs face aux dangers de la nature. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, pas en simulant le forgeage. C'est en me battant véritablement que je suis ce que je suis, pas en frappant des pantins. En plus, ce crétin de maître ne se doutais de rien, absolument certain que c'était "ses dons en apprentissage" qui m'avaient transformé. Que nenni.
À 18 ans, j'entrais dans la garde après avoir prouvé mes valeurs en combat singulier. J'avais littéralement rétamé une sentinelle m'ayant provoqué en duel. J'aurais pu le tuer, mais cela n'aurait eu que d'impacts négatifs sur ma carrière. Le temps et les batailles me firent travailler le blason, qui retrouva une haute estime parmi les grandes familles de Blancherive.
À première vue il est possible de se dire "mais quelles batailles ?" Les batailles que nous imposent les sombrefers, une tribu de parjures qui essaye de prendre la ville depuis de nombreuses années. Ils n'y sont jamais parvenus, faute de matériel et d'unités. Ces enfoirés ont cependant eus l'idée de brûler plusieurs habitations extérieurs, ainsi que des moulins, des champs, des troupeaux, réduisant notre ville à l'état de dépendance majeure envers l'extérieur. Les fortifications furent donc agrandies et les équipes de sécurité plus nombreuses, plus efficaces. C'est moi qui, après ce désastre, avais pris les rennes. Sans vouloir me venter, le capitaine de l'époque avait perdu sa famille dans l'une des chaumières calcinée. Il s'est pendu. Personne n'a osé prendre la relève. Le groupe s'effondrait. Le Jarl n'arrivait plus à donner d'ordre à qui que ce soit. Ce fut l'anarchie. J'ai alors fait ce qu'il fallait que je fasse: retirer la ville des sables mouvants dans lesquels elle s'était enfoncée. Une expédition dirigée par moi-même nous amena au refuge principal de ces salauds. Nous sommes passés par Rivebois, et avons priés auprès de la Pierre du Guerrier, afin de nous donner la force de les vaincre. Nous les avons massacrer. Pas un seul d'entre eux n'avait survécu. La rage s'était vu dans chacun des yeux de tous les soldats venus sous ma tutelle ce jour-là. Je ressens encore leur courage, leur bravoure, leur vengeance dans mes rêves. Je sens aussi une aura de remerciements. Une aura que j'ai eu l'occasion d'éprouver à la rentrée au bercail, après l'éradication définitive des parjures sombrefers. J’eus droit à de belles et bien nourries femmes, au titre officiel de Capitaine de la Garde de Blancherive ainsi, et surtout, à une cuite magistrale entre les murs de la fortification. Le jour de cette victoire était aussi le jour de mon 31ème anniversaire.
Un moment que je n'oublierai pas.
Les réjouissances ne pouvaient se permettre d'être longues, évidemment. Cela aurait été trop clément de la part des dieux. Le seul être que je respecte encore c'est Thalos qui, dans les moments les plus difficles, m'a redonné l'espoir, la volonté de me battre pour survivre.
Deux mois exactement après le conflit final avec les sombraciers, un épidémie envahie la ville. Une étrange maladie. Je vois encore le visage de cet enfant, appuyé contre un poteau un jour de pluie, tendant les mains vers moi et me demandant de l'achever. Il pleurait. Son corps était inhumain: D'énormes poches de pue suintaient par dizaines de dizaines. Le teint livide, marqué des passages de veines noires tout le long de sa peau indiquait une sorte de... poison. ses yeux injectés de sang affichaient une iris rouge. Il ne pouvait s'empêcher de baver.
Nous les avons séquestrés dans de vieux enclos, les uns contre les autres, avant de parsemer leur crâne de flèches. Équipés des pieds à la tête de tenues entièrement imperméable, nous filtrions l'intégralité des habitants, emmenant les citoyens saufs à Fort-Dragon, où ils dormiraient jusqu'à nouvel ordre. Tout ceci déplu tant bien le Jarl qu'au rescapés, mais nous pûmes leur convaincre que c'était la seule solution.
Il nous fallut un mois avant que la maladie ne cesse de se propager.
Une autre période de famine et de tristesse fit surface. Les citoyens pleurant les morts en nous accusant de les avoir assassiner. Cette phrase pourtant factice prit une ampleur disproportionnée parmi les citadins qui engendra un conflit spirituel entre les gardes et eux.
Je sentais alors le blason de Puracier s'assombrir, me faisant passer pour un minable, un meurtrier.
Nombreux sont les camarades qui m'ont abandonné, préférant s'enfuir vers d'autres villes comme Solitude, Markarth, ou même tenter leur chance en Cyrodiil.
Il est vrai que nous n'avons pu soigner personne, que nous avons été faibles. Cependant je suis certain qu'il s'agissait d'un acte daedra, ce que je ne pardonnerai jamais. Si seulement il y avait un moyen de les tuer ! de faire cesser leurs folies ! Qu'ils trouvent un autre terrain de jeu !
Les années passèrent sans que le comportement vis-à-vis de la garde ne changea. Mon blason était désormais plus sale qu'il ne l'était avant ma naissance. Je ne savais que faire pour retransformer Blancherive en ce qu'elle était avant. Aussi avais-je consulté un autel de Thalos un soir, pleurant mon état labaurieux, demandant quelle était la meilleure chose. Je dois admettre que je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi radical.
Durant la nuit, un puissant personnage de la famille Grisetoison est mort, poignardé. Le lendemain je fus pointé du doigt puisque la lame qui avait été laissée à côté du corps, couverte de sang séché, portait mon nom sur le manche. Me sentant obligé de prouver mon innocence, je dégaina mon épée, pour leur prouver ma bonne foi... ce n'était pas mon épée.
Accusé de tous et de toutes, je fus contraint de m'enfuir. N'ayant plus rien à perdre, j'ai volé un cheval et me suis enfui en Cyrodiil.
Désormais je ère dans les terres impériales en quête de réponses à des questions que je ne connais pas. Le soir je me regarde dans un morceau de glace avant de m'endormir, me disant "Comment quelqu'un comme toi peux en arriver là ..."  et me comparant à avant. Je n'ai plus cet air jovial de mon passé. J'ai l'air d'un homme froid sorti d'une longue peine d'emprisonnement. Je laisse mes cheveux bruns poussés jusqu'aux épaules, de façon à être méconnaissable face à mes rencontres d'antan. Mon côté fréquemment mal rasé me donne l'air encore plus âgé que je ne le suis, qui est de 41 années de vie passées. Mes yeux marrons foncés ont perdus de leur vivacité. Ils sont désormais aussi noir qu'un puits sans fond. J'ai gardé ma carrure de capitaine. De toute façon je n'ai pas vraiment le choix avec tous les brigands qui rôdent en ces terres. Je me cache sous un grand manteau de cuir, conçu de mes mains avec de la peau de chevreuil. J'ai aussi pris la précaution de jeter mon armure, ne conservant que la cotte de maille que j'ai coupée puis enrobée de cuir pour m'en faire un bon plastron. Toujours près de mon espadon d'acier, je surveille les alentours, attiré par le moindre son suspect qui aurait pu être signe d'une fin tragique pour moi. La paranoïa de mourir assassiné me guette. Mon arc de chasse n'est jamais non plus très loin, et les flèches toujours sous l'oreiller, accompagnée de mon épée d'acier, sortie de son foureau.
J'ai peur d'un joue sans lendemain. J'ai peur de ce que je suis et de ce que sera le futur. Je vis dans l'espoir de trouver un jour meilleur, même si je doute que cela m'arrivera. Je n'arrive plus à gouter aux belles occasions de la vie. Je ne ris plus, je ne joue plus, je ne chante ni ne danse plus. Je suis devenu une âme errante. C'est Fergrod, mon faucon, qui me redonne espoir lorsque ça va très mal, pimentant ma journée de temps à autre.
Je n'ai guère d'objectif dans cette vie...


Compétences:

Archerie: Maître

Armes à deux mains: Maître

Armes à une main: Expert

Parade: Expert

Furtivité: Expert

Vol à la tire: Adepte

Crochetage: Novice


♠ Vous.
♠ Petite présentation. Je m'appelle Robin, j'ai 16 ans et je suis en 1ère professionnelle électronique à Toulouse.
♠ Votre expérience rp : J'écris depuis un an surtout dans Halo Univers, avec mes personnages Tau'Valdlumee et Bruce Forward. J'ai aussi connu un autre forum médiéval-fantasy qui lui a vite fermé ses portes, ainsi qu'un survival-horror proche de la fin.
♠ Comment avez-vous découvert le forum ? : J'étais Oguerlenntar