- Les Alliances - Terminé.

Bordeciel avait bien changée, Tamriel de même, Nelgar se faisait plus tout jeune, mais demeurait toujours un bon Roi. Un bon Roi me prenant pour son grand allié, son grand ami.... Je l'étais,  en effet. Fils d'Edvard Stalion, lui ressemblant en tout point, le Haut-Roi ne pouvait que voir en ami à travers moi. Durant des années, Nelgar Sombrage à déserté le pouvoir, en faisant acte de présence, mais sans pour autant se montrer présent en tant que puissant Haut-Roi. La mort de mon père l'avait effondré, et le fait qu'avec le temps, il m'ai retrouvé et nommé Seigneur de la cours de Bordeciel et d'Estermarch, cela lui avait remonté le moral, et ses ambitions.
Nelgar, grand souverain vivant des souvenirs du passé se réveillait peu à peu, prenant conscience de l'état actuel de son Royaume, mais aussi dans la grande mère porteuse du Royaume, Tamriel...

En Bordeciel il faisait froid, comme presque les trois quart de l'année.... Les vents froids du nord venaient se perdre sur le territoire, alors que le vent était immortel, les mortels eux, venus de tous les recoins de Tamriel se dirigeaient direction, la grande capitale de Bordeciel, Vendeaume, fief des Sombrages, repère du Haut-Roi et des bâtisseurs Nordiques. En effets, les grands meneurs des nations de Tamriel se réunissaient en ce jour pour assister à un événement international, accueillant toutes les communautés des grandes nations souveraines, sous invitation de la couronne de Bordeciel.
Les conflits à ce jour se faisaient que trop nombreux, les crises politiques, militaires et économiques se faisaient de plus en plus nombreuses, les crises sociétales, déchiraient les peuples de Tamriel... Mais, pour une journée, une trêve allait se faire, une journée où, Les grands de ce monde fermeraient les yeux ce qui pouvait être de plus cruel en ce monde, et les ouvrirait sur ce qui pourrait ressembler à ce qu'il y avait de plus beau en ces temps durs.
A ce jour était annoncé le Mariage Seigneurial du Seigneur Arès de la Maison Stalion, fait défenseur de Bordeciel, et de la fille aînée du gouverneur Impérial en Elsweyr, dame Eridia, sujet de l'empereur et à sa famille.

Les lettres royales annonçaient " Sa majesté Royale convoque ses frères et sœurs de Tamriel, pour une journée couverte de la grâce des anciens pour célébrer l'Union entre la Maison Stalion, représentant le Royaume de Bordeciel pour l'occasion, et Eridia Ajentus, fille du gouverneur Impérial d'Elsweyr, représentant, de même, pour l'occasion, l'Empire de Cyrodill.

Estermarch qui avait pour l'occasion, décuplée sa capacité d’accueil et embellie ses monuments et bâtiments Historiques allait héberger, la grande Cérémonie qui se préparait. Celle-ci allait se dérouler en trois temps. Première les Alliances, la rencontre entre les deux acteurs principaux de la Cérémonie, ensuite, le grand banquet, avec festin, nourriture de marque venue de tous les territoire, vin impérial, puis, dans un dernier temps, les danses et spectacles ayant fait venir des confins d'Elsweyr les grands cavaliers et combattant connu pour leurs acrobaties et techniques guerrières spectaculaires, mais aussi des bêtes impressionnantes domptées par la puisse des hommes et de leur socialisation, ainsi que de la grande musique des cours...

La fête commençait comme il se devait, chaque groupuscule de Tamriel parlaient entre eux, ils discutaient, puis, au bout d'un moment, les groupe de même famille se déformaient, tous allaient voir les personnalités qu'ils connaissaient, leur parler de seigneur à seigneur, prince à prince ect...

A ce moment-ci, aucune boisson n'était distribuée, il ne fallait surtout pas que quelques soiffards gâchent l'image qu'ils imposaient en provoquant quelques conflits. En effet, à ce jour, un mariage allait se dérouler, c'était donc un moment de paix, mais il ne fallait pas oublier les querelles internationales qui faisaient toujours l'objet de débat assez tendus.
Beaucoup de famille s'étaient installées à leur aise, il y avait là premièrement les Jarls de Bordeciel, sauf celui de Markharth, qui bien évidemment n'appréciait guère se rapprochement entre Nelgar Sombrage et Arès Stalion. D'autres grandes familles avaient prit place, tel que  quelques individus de Morrowind, dont le Roi Neladris et sa famille qui s'étaient déplacés en personne pour l'occasion. Étaient présent d'autres grandes personnalités de l'Enclume de l'Archipel de l'Automne de Hauteroche et d'autres encore, puis,  la famille Impériale, celle des Tristevent, une grande partie, si ce n'est presque tous, étaient venue.

Alors que tous parlaient, un homme vint sur le marches où allaient se situer les mariés, puis, frappa dans ses mains pour capter l'attention des invités. Tous se rangèrent par famille dans deux grandes colonnes humaines laissant une grande avenue au milieu pour laisser passer les hôtes.



Les grandes portes du temple s'ouvrirent, pendant cinq bonnes secondes, des bruits d'armure se firent entendre, des pas, qui, petit à petit, s'approchaient de  plus en plus. Rentrèrent dans la grande salle du temple des soldats Stalion, arborant fièrement l'armure très connue pour arborer le lion d'or, mais aussi les couleurs du blason. D'un coup, ils s'arrêtèrent, formant deux rangées de soldat, séparant les invités du grand passage au centre.



Et... se firent entendre des sabots, claquant les roches lisses formant le sol. Arès Stalion apparut pour ses invités au moment où il passa les grandes portes sur un étalon blanc, très clair, au pelage court, Le Seigneur Stalion portait une armure arborant les lion d'or sur les épaulières, un rouge en teinte était répandue sur tout le plastron, pour l'occasion, la cérémonie, il s'était mit une cape non pas rouge comme il le faisait habituellement, mais grise, grise claire, décorée de motifs plus sombre.

Regardant droit devant lui, Arès n'esquissait un sourire à aucun de ses invités, sérieux, droit, imperturbable, il avançait petit à petit sur sa monture, s'avançant vers les marches qui sur-élèveraient le duo du mariage pour être vue de tous.
Une fois arrivée en bas des marches Arès descendit de son cheval, un homme, probablement un écuyer du Seigneur se chargea se ramener la monture aux écuries. Attendant en bas des marches, Arès se retourna pour se mettre droit, face à la foule d'invités, qui, attendait cette fois-ci, la damoiselle avec impatience.

Le silence était complet dans la salle, si ce n'est quelques toux, les personnes qui chuchotaient... Une fois de plus, bruits d'armure se fit entendre, des hommes en armure d'acier, presque scintillante entraient dans la salle, escortant Eridia, fille du gouverneur impérial d'Elsweyr , une femme magnifique, fine, élancée et élégante, une émeraude au milieu de stalactites...



Ce groupe-ci avançait jusqu'au pieds des marches, la dame esquissa un sourire à son futur Seigneur, celui-ci, pour la première fois en cette cérémonie, fit de même, un sourire au coin des lèvres. Le Seigneur le tendit son bras, croisé, et la fille du vieux gouverneur en fit de même, ils se lièrent les bras, et montèrent les marches ensembles pour se retrouver face à un prêtre et, Nelgar Sombrage, se trouvant sur un trône lui étant destiné, juste derrière le prêtre.

Le prêtre se mit devant le trône sur lequel était assit Nelgar Sombrage, le futur couple se trouvait en haut des marches, sur la grand estrade de roche lisse, à la vue de tous. Le Religieux, commença à prononcer les paroles sacrées.

Au nom des Divins
De vos ancêtres...
Au nom des pouvoirs qui me sont conférés,
Au nom du Haut-Roi Nelgar, souverain de Vendeaume, seigneur de la maison Sombrage.
C'est sous le regards des neuf, que je vous joins vous, Eridia Ajentus à prendre pour protecteur et amant, Le Seigneur Arès, de la maison Stalion, et vous, Arès Stalion, à prendre pour protégée et femme Eridia Ajentus fille aînée du gouverneur Impérial d'Elswey.

Les deux amants, se saisirent les mains, puis, le prêtre continua.

Jurez vous fidélité et honneur à votre époux ?

-Je le jure. ( répondit Eridia, sans quitter des yeux Arès )

Jurez-vous de même, fidélité et honneur à votre épouse ?

- Je le jure. ( Répondit Arès d'un ton solennel )

Je vous déclare donc, Unis, jusqu'à ce que fatalité brise vos vœux. Puissiez-vous être éternels.

Les deux individus scellèrent par un baiser, et se tournèrent face à la foule pour les saluer. Arès était neutre et peu expressif, un léger sourire trônait cependant au coin de se lèvres, marquant cependant une satisfaction. Eridia elle, était resplendissante, souriante... Elle saluait de les invités et s'y donnait à cœur-joie. C'était un couple qui se complétait, la femme, chaleureuse, sociale, protectrice, habile. L'homme, sérieux, strict, sombre, laissant une aura de mystère l'entourer, redoutable, et intelligent.

Ils n'attendirent point, Eridia fit un bref mouvement de tête à Arès, le couple descendit, marche par marche la grande estrade pour rejoindre les invités. Ils partirent à leur rencontre, parler et prendre des nouvelles, en attendant que les tables du banquet se fassent installées et que les festivités ne commencent.

Tout allait être réglé au centimètre près, les grands sièges des mariés allaient se trouver à la grande table, du côté d'Eridia allait se trouver son père, quelques membres de sa famille, puis les Tristevent, et du côté d'Arès prendrait place Nelgar Sombrage ansi que les Jarl de Bordeciel. Puis, sur les tables à coté de la principale siégeraient tous les autres grands dirigeants des Etats de Tamriel, et autres grands nobles connus...

Les invités festoyaient, la musique grondait dans la grande salle, musiciens et comédiens venaient divertir les princes, les seigneurs et autres grandes personnes en cette journée de fête. Des bardes étaient venue exprès pour l'occasion, apportant avec eux des instruments de musiques des plus originaux.

Danseurs et danseuses, tout de noir vêtus venaient parader, camouflés derrière de chic vêtements, derrière des masques. Ils dansaient au grand plaisir de tout ceux qui admiraient la scène. Le nord n'était pas connue pour ce côté raffiné, Bordeciel n'était pas connue pour être somptueuse et délicate, elle n'était pas connue pour abriter des hommes aimant le somptueux et le classieux. Aujourd'hui, peut-être cette image changeait-elle... Elle marquait surtout le visage d'un homme et d'une femme, un nouveau couple...

Guerriers de toute nations défilaient par la même occasion au centre, sous les coups de tambour marquant leur pas, défilant toujours sous la musique des bardes. Ils avançaient jusqu'au devant de la table des mariés, les saluaient, puis, repartaient, faisant demi-tour d'un pas militaire.


Les invités profitaient du vin, vin au goût exquis, et prononcé, jouissif aux papilles gustatives, il en allait de même pour le plat principal, la veille de la cérémonie, la chasse avait été ouverte en Bordeciel, du sanglier, en masse, préparé par les cuisines royal, un festin succulent qui sans doute, devait être au goût de tout le monde. Les torches éclairaient la grande salle, la rendant conviviale, des feu avaient été allumés de même pour accentuer la luminosité, et de grandes chandelles était accrochées au plafond, ornées de dorures étincelantes. Tout se passait pour le mieux. Même ceux qui, de par l'image qu'ils devaient imposer, se permettaient de profiter de la fête, d'oublier leurs problèmes pour le temps d'une soirée.


Les Cavaliers qui, avaient finit de saluer Arès Stalion et sa femme, se retiraient, c'était les derniers... Après eux devaient se dérouler la danse, les invités puis les mariés devaient se mettre par paires et danser, au rythme de violons, et des percussions. Seulement, à peine eurent-ils le temps de sortir de la grande salle, qu'un homme, vêtue d'une splendide armure, protection presque sainte, et divine, se leva de la table réservée aux personnes de Hauteroche et s'en retira. Il marcha, gracieusement, jusque devant la table d'Arès, de sa femme, et de leurs familles et représentants.

Il tira de révérences, puis, salua le couple, dans la continuité de ses actions, il sortit deux objets de toute beauté de sa poche, il daigna que ces deux présents furent  cadeau de son Roi, celui de Hauteroche, mais un cadeau émanant de sa personne. Il portait un oiseau sur son bras, un oiseau nouveau, un animal pure, et gracieux. Celui-ci  picora les deux objets de son maître, à l'aide de son bec, puis, d'un grand battement d'ailes, s'envola jusqu'à la table des mariés où il finit par les déposer. Eridia, était presque émerveillée par la beauté de l'animal, Arès, se contentait d'apprécier le spectacle que celui-ci offrait, puis, de nouveau, le Breton s'avança en désignant les anneaux avant de dire en direction d'Eridia Ajentus, renommée Eridia Stalion.

" Vous pouvez les prendre, le feu du Phénix est éclatant, mais ce n'est pas celui des dames de feu de l'Oblivion, c'est un aedroth et je peux vous jurer qu'il ne ferait en aucun cas du mal à des personnes aussi méritantes que vous l'êtes. Laissez moi tout de même l'honneur de vous les passer au doigt, en signe de bonne volonté, pour perpétuer l'alliance que nos ancêtres avaient créés entre tous les Hommes, et les femmes.'' dit-il en s'inclinant en direction d'Éridia un sourire de courtoisie sur le visage."

L'homme tendit l'objet à Arès, celui-ci le prit, puis, l'observa. l'anneau était d'une beauté sans égal, Arès le garda dans la paume de sa main, puis, se tourna en direction d'Eridia et de l'homme qui lui offrait à son tour le présent.
Quand elle le mit, la beauté de l'objet fut amplifiée, des ornements végétaux et même une rose apparurent, puis des  lettres bretonnes. L'anneau était fin, élégant et féminin. Eridia remercia l'inconnu, Arès lui, lui lâcha un sourire au coin des lèvres, puis, fit un geste de la tête, pour le remercier avant que celui-ci ne retourne à sa table en s'inclinant.


Mais, l'anonyme n'eut le temps  de s'asseoir à sa table qu' Arès, silencieux depuis le début et très cordiale, lui demanda.

- Vous êtes à la table de Hauteroche, et dans les classes politiques, nous ne vous avons pourtant jamais vu auparavant, à qui avons-nous l'honneur de faire face ? ( dit-il froidement)

Arès pouvait sembler froid et distant, mais bien qu'il soit froid, cela n'imposait en rien une quelconque défiance envers l'individu, c'était sa  manière d'être seulement.

Eridia, posa sa main sur celle d'Arès, puis, elle attendit la réponse de l'homme qui se trouvait en face.

L'homme était à mis-chemin quand Arès l’interpella. Il s'arrêta à mi chemin des portes murales, puis répondit à la demande su Seigneur Stalion. Il se présenta de manière brève, ou pas. Il enchaîna tout un tas de titres, qui comme il le disait était qualifiables de ronflants, en effet, à l'écouter, beaucoup de ces titres, voir tous, étaient des titres non pas de noblesse, mais divin. Hérault des Dieux... Gardien du Monde Mortel, et bien d'autres encore, ancien Général de Légion.

Il insista sur le fait qu'il eut été connu autrefois, par nos ancêtre, peut-être sur une génération probablement, mais les autres durent l'oublier très vite... l'Histoire se souvient des grands dirigeants, des hommes politiques, pas des généraux Impériaux qui servent l'empereur et l'empire, on se souvient uniquement de la cause qu'ils servent.

Arès avait écouté sagement les dires de cet homme, qui se présenta-là, comme un envoyé des divins, maints Seigneurs, commençaient à chuchoter, ricaner, prenant ce Gaëlyr pour le plus divin des demeurés.

Arès haussa le ton, pour faire cesser les chuchotements de la salle, puis s'adressa à ce Gaëlyr d'Hauteroche de manière solennelle.

- Faites donc.

Arès se contenta juste de ces deux mots, les hauts dirigeants de Tamriel découvraient là, un être arrogant, représentant les divins d'une mauvaise manière, certains dans la salle chuchotaient encore, malgré le haussement de ton de la voix d'Arès, des personnes très croyantes se sentaient outrées qu'un homme si perfide et arrogant puisse se montrer aussi vulgaire devant des seigneurs qui ne montraient aucune animosité à la base.

"Perfide", "Impure", voici les quelques mots qu'Arès put entendre de sa table, Gaëlyr bien trop éloigné de ces chuchotements  pour les entendre, fort heureusement pour lui, se vit presque, obligé de sortir de la salle pour faire cesser cette ambiance indigne de ce moment, Arès prit même la peine de le faire escorter par deux de ses gardes.

Les deux hommes se tenant aux portes étaient des soldats du Haut-Roi, ils exécutèrent, ouvrirent les portes, et, se postèrent derrière l'homme aux multiples titres pour l'accompagner à l'extérieur de la pièce.

Arès, contrairement à la majeur partie de ses congénères, avait été intrigué par cet homme se nommant Gaëlyr, cependant, pour sa cause, il valait mieux de le faire sortir de cet endroit. Il aurait beau avoir dit une sainte vérité, il avait fait preuve d'une légère arrogance, ne sachant s'y prendre avec ces seigneurs.

La porte se refermaient derrière l'homme de Hauteroche qui quittait la salle, dépourvue de bruits. Les chuchotements et les rires avaient cessés. Arès ainsi que Eridia se levèrent, puis, s'en suivit de toutes les grandes personnalités présentes. Tous se réunirent par paires pour rejoindre la grande place centrale de la salle. Alors que les invités prirent place. Le Maestro se positionna face à son orchestre symphonique composé de grands musiciens, tapa dans ses mains... puis commencèrent à jouer.



Deux grandes lignes se formèrent au milieu de la place centrale de la grande salle, une composée que d'homme, et en face, une autre composée uniquement de femme. Les paires se trouvaient face à face, et la danse qu'allaient jouer ce soir les invités et participants au mariage était une danse très droite, noble, mais très esthétique et élégante, comme une parade nuptiale d'oiseaux exotiques.
Les hommes allaient chercher leur compagne, pour danser en formant des cercles, se joignant par les bras. Les mouvements décrits étaient circulaires, mais les déplacement dans la salle ne devaient pas être anarchiques. En effet, la danse suivait des lignes parallèles, par rapport aux lignes des autres personnes qui dansaient. Ils tournaient et dansaient dans une forme de couloir invisible. Ainsi le spectacle paraissait très hiérarchisé, puissant, et majestueux. Des hommes et des femmes vêtus comme des Rois et des Reines, certains portaient l'armure et la cape, comme Arès, ou bien encore le Prince Jaanarius Tristevent. Porter l'armure dans ce genre de cérémonie définissait l'individu, cela donnait aussi à l'individu un surplus d'élégance.

Le groupe d'invités qui dansait à la gauche d'Arès et d'Eridia n'étaient autre que que la paire impériale Roserta et Tynarius, et, enfin, à leur droite se trouvaient le Haut-Roi Nelgar Sombrage, qui avait demandé à faire paire avec la Jarl de Fortdhiver, la veuve.
Alors que le couple Stalion et Ajentus dansaient, le Haut-Roi, de même, en dansant, interpella Arès Stalion, et lui fit des chuchotements que seul Arès et Eridia ne purent écouter à cause de la musique.

- Arès, vous me faites penser à votre père, regardez le visage de ces personnes ! Vous redorez notre blason, je vous ferez Main du Roi, ce titre vous revient de droit, légitimement irrévocable.

Arès esquissa un sourire au coin de la lèvre, alors que Nelgar se concentra sur sa partenaire de danse. Eridia elle, se contenta de chuchoter quelques paroles à aux oreilles d'Arès concernant ce que le Haut-Roi venait de prononcer. La soirée s'annonçait marquante.

Suite à la danse, Eridia avait accompagné Arès dans ses quartiers. Celui-ci était allait se vêtir d'une tenue moins chevalière. La tunique revêtit était longue et noire centrée au niveau des hanches, donnant à celui qui la porte, une allure élancée, noble, droit. Le col de la tenue était ouvert, et quelque motifs noirs reposaient sur celle-ci, jouant avec des nuances sombres.

Malgré le fait, que le couple Arès et Eridia se soient retirés, les festivités continuaient. Beaucoup encore en profitaient, et la nourriture du festin qui n'avaient pas étaient consommée était donnée aux chiens de chasse et aux pauvres de la cité. Cependant, malgré la bonne ambiance qui régnait,  le Seigneur Stalion avait besoin de quelques minutes de pause. Danser, festoyer, saluer les invités, bien qu'il n'y paraisse, cette soirée était belle et bien fatigante. Ils se dirigeaient-donc vers une salle distraction, si l'on peut dire. Dans celle-ci se trouvait tables, fauteuil, âtre, baie vitrée. Le couple avançait peu à peu jusqu'à la destination, le bruit des grandes bottes du Seigneur retentissait dans les sombres et silencieux couloirs du bâtiment, illuminé à la seule lueur des torches, arrivés devant la salle, ils entrèrent. Un homme se trouvait dans un fauteuil, confortablement installé face au feu qui illuminait la grande pièce. Il semblerait qu'à l'ouverture de la porte, il ait été troublé, sortit de ses pensés, il était là,  attentif.


Arès prit une inspiration profonde, et ôta son bras de celui d'Eridia. Puis il lui fit :

- Vas, rejoins les invités. Je reviendrai plus tard.

Eridia s'exécuta, saluant la noble personnalité de Hauteroche avant de repartir. Arès, ne disant plus rien, fit un pas en arrière, regardant s'il n'y avait personne dans les couloirs, puis ferma la porte de la salle. Celle-ci se ferma dans un bruit lourd. Puis dans le silence Arès rejoignit le fauteuil qui faisait face à celui de l'homme. Il prit une pose digne de sa personne et de celle que l'on connaissait de lui.  Puis observa .



Puis, contre toute attente, Arès, malgré sa nature à être silencieux, brisa la glace, et commença à parler, d'une voix qui lui était propre, sombre, sereine, et qui lui collait à l'image qu'on lui donnait.

- Ils ont rit de vous. Ce fut lamentable. La plupart font honte à leur statut et seront oubliés après leur mort.

La salle était sombre, mais illuminée par un feu vif et ardent qui se trouvait dans l'âtre. Deux personnes discutaient, et à l'intérieur de la pièce, résonnait leur voix.
Gaëlyr, l'élu des Divins, si nous pouvions le dire se trouvait devant le feu. Peut-être trouvait-il repos, conseil, ou bien réconfort devant ces flammes étincelantes.

Une fois qu'Arès s'était installé, et qu'il avait commencé à établir le dialogue, Gaëlyr suivit le mouvement. Il approuva en quelque sorte, les dires du Seigneur Stalion, concernant, les légers débordements suite à la présentation de l'individu.
Il évoqua ensuite, les vieux faits de Markharth, début d'une ascension au pouvoir, par la renommée, ce qui força Arès à sourire à l'entente du nom de cette citée. Ceci lui remémorant les multiples futures actions concernant ses petites idées qu'il réservait pour la haute communauté de Bordeciel.


Arès demeurait silencieux, sérieux, et pensif, mais ouvert à la conversation. Il écoutait, prenait en compte et analysait tout ce que Gaëlyr avait à dire, ou ce qu'il ressentait. Bien qu'Arès ne connaisse pas cet individu, il avait cependant écouté des rumeurs le concernant, des dires, des mots... Tantôt certains le voyaient comme un possédé, d'autre le voyait tel un annonciateur de l'ordre du Divin. Les avis étaient partagés, mais le Lion d'Or n'en n'avait que faire des idées autres que les siennes, il voulait se faire sa propre idée de ce que pouvait être cet homme saint de Hauteroche. Puis, une phrase retentit dans l'esprit du Seigneur, une phrase traitant à propos de l'Empire, et de sa forte décadence, celle-ci ne manqua pas d'éveiller le vif esprit du Stalion, mais Gaëlyr continua. l'homme s'attarda sur le fait qu'Arès ai demandé à sa femme se retirer. Un détail immense en cette soirée, un point peut important, mais qui pour l'homme d'en face, semblait être intéressant à débattre. Arès prit une légère inspiration avant de répondre.

- Pourquoi ne l'aurais-je pas fait ? Tel est, et devrait être la question. Voyez par vous-même, vous soulignez le fait que l'Empire soit décadent. dit-il avec le sourire au coin de la lèvre Ma femme est Impériale d'origine, je vous le rappel. Bien qu'il n'y paraisse, ce n'est pas juste une damoiselle faisant son devoir....

Arès marqua une pause, le temps que Gaëlyr puisse comprendre l'insinuation.

- Une chance que ce ne soit pas là ma partie que vous ayez outragée. Mais passons, vous être un adorateur des neuf. Mon père était croyant, Talos, priait-t'il. Les esprits supérieurs ne prenaient pas tant de place à l'époque, vous savez...

Puis Arès se releva se dirigeant vers le feu pour l'admirer et le contempler, crépitant dans le bûcher.

- Le fanatisme... dit-il d'une voix des plus sombres

Arès était fièrement remonté contre la Religion. Il y avait les Aedra, et les Daedra, une multitudes de culte leur été voués. Certains étaient représentés comme des Divins, d'autres comme des ignominies Maléfiques, dans tous les cas, représentés comme des êtres à part, supérieur, représentant chacun une idéologie, des passages de la vie, ou plus....

Le Seigneur Stalion s'était déjà posé la question de savoir à quelle Divinité pouvait-il s'assimiler le plus, ou se référencer. Il tomba sur Jhunal, autrement connut sous le nom de Julianos... Un personnage emplit de sagesse, souvent représentatif de la Littérature, des Mathématiques, de la Magie, mais aussi de la Sagesse et des Lois, et c'est en cela que cet individu -ci s'apparentait le plus au Lion.

Cependant, rien n'y faisait, Arès refusait catégoriquement de s'associer à l'idée d'un Divin ou d'un Daedroth, l'idée même de prêcher un être supérieur le répugnait. Il ne niait cependant pas l'existence de ces êtres mystiques et vénérables, il adorait en revanche l'Homme, L'Homme... un être pouvant aussi bien créer la vie, que la réduire à néant, l'Homme, cet individu si dur à comprendre. Car il y a tant de facettes qu'ils pouvaient nous cacher.

Arès jugeait que la religion devait être une affaire privée, et non d'Etat. L'Empire actuel, était fort connu pour être corrompu et infiltrés par des fanatiques prêchant une certaine Trinité Daedrique. C'est exactement en cela qu'Arès protestait, l'influence que pouvait avoir de tels êtres  sur l'Empire de l'Homme, sur le Nirn, n'avait pas lieu d'exister. L'Homme,  être doté d'intelligence  et de l'esprit critique était le seul à être capable de régner sur lui même. Seulement, tous n'avaient pas la capacité d'affronter les choses de cette manière-ci.

Il était surprenant que de voir que derrière ces adorateurs se cachaient des êtres pourvus de savoir, et qui feraient bien plus grand succès sous les seules règles d'eux même.


Arès se trouvait près du feu, appréciait la chaleur qui s'en dégageait, et admirait les flammes, les couleurs rougeoyantes qu'elles envoyaient à travers la salle. Gaëlyr lui parla d'une certaine leçon de vie, qu'il tira de son expérience personnelle. Ainsi, il déboucha sur sa manière de concevoir l’existence des Divins. Nous avions bel et bien un homme face au Lion d'Or, qui était sûr de lui, et savait ce qu'il désirait le plus au Monde.

Mais le feu s'agitait, et en lui en jaillit des flammes bien plus impressionnantes et vives qu'elles ne l'étaient quelques secondes auparavant.  Gaëlyr s'arrêta de parler le temps que la bête vint se reposer sur le dossier du fauteuil

Arès, en revint sur la morale qu'avait put en retenir Gaëlyr et lui fit, avec un sourire au coin de la lèvre, sourire certes mais paraissant  sombre :

-Si un oignon est à demi noir de pourriture, c'est un oignon pourri.  Les choses sont ainsi, et c'est la morale que j'ai pu  retenir. Comme la peste, il faut éradiquer le mal.

Le mystérieux animal selon l'homme de Hauteroche, naquit du bon vouloir de Magnus, bien qu'Arès ne puisse sembler imperturbable, il observait attentivement la bête, que l'individu nomma Phénix. Celui-ci avait le physiqueet l'allure d'un rapace , mais, recouvert de flammes. Tamriel recelait bien de surprises auxquelles le Lion d'Or n'était que fort peu accoutumé, cependant, dans jeunesse, il avait combattu bien plus que des bandits de bas étages, et nul n'aurait voulu savoir ce qu'il avait put voir dans les forêts brumeuses au Nord de Faillaise, ou bien encore dans les grottes sombres et humides entourant la Crevasse. Bien que la vie puisse toujours offrir des choses à voir, Arès n'était plus surprit de rien. La surprise n'était plus au goût du jour, en revanche, la satisfaction de découvrir n'était que plus croissante, et ce «  Phénix «  ainsi fut-il nommé de la bouche de son possesseur, était encore une fois une belle preuve des multitudes et formes de vies qui pouvaient prendre forme en Tamriel.

Animal du bien, ou animal du mal, cela n'importait peu. Ce n'est pas à l'aide d'un fanatisme qu'allait être renversé une autre forme de fanatisme, mais bien à l'aide d'armées et de leaders se battant pour la préservation de l'Homme libre fort, autarciques.

Mais malgré cette forme pure et dure de la franche détermination du Lion, celui-ci restait tout de même très ouvert aux personnalités religieux, qui, pouvaient avoir des facettes autres que mauvaises.