La faiblesse du Damné [Val-Boisé, RP Solo, Terminé]

Le Seigneur de la Damnation Messages : 438 Date d'inscription : 03/03/2014

La Faiblesse du Damné

Acte 1: La mystérieuse créature dans les eaux.

Silvenar, Val-Boisé

"Pendant trop longtemps nous n’avons été que les simples témoins des machinations des races inférieurs. Qu’ont-ils fait pour nous ? Rien. Ils ont amené la guerre, la dévastation, l'hérésie et ont failli provoquer plusieurs désastres. La race des Homme est vieille, mais ils ce comportent comme de jeunes chiens fous, ils sont irresponsables. Pourquoi leur ferions-nous confiance ? Pourquoi les laisserions-nous régner ? Nous valons mieux que ça. Nous sommes plus forts et plus sages, nous saurions régner.

Aujourd'hui, nous nous dressons à nouveau. L'Empire semble croire que nous allons le laisser continuer à pratiquer l'hérésie du Culte de Talos ! Nous pensions que l'Empereur Tristevent s'avérerait un homme respectueux des Ancêtres, qu'il saurait être un bon régent en attendant que notre règne vienne, car oui, nous peuples du Domaine Aldmeri sommes les plus aptes à diriger, nous y sommes destinés !

Gouvernons Tamriel pour le bien de tous ses peuples."

Dalk sourit à la lecture de cette affiche. L'arrogance qui émanait de cette affiche de propagande était rien moins qu'étonnante de la part du Thalmor. Cependant, il remarqua qu'une patrouille d'Altmer l'observait? Il fit mine de ne pas la remarquer et attendit. L'un des gardes se rapprocha de lui, Dalk s'éloigna alors du mur et se dirigea vers une petite ruelle.

Le garde du Domaine Aldmeri dégaina son arme, pénétrant dans les ténèbres de la ruelle. Il hésita à progresser, puis rebroussa chemin, après tout pourquoi prendre autant de risque ? Il recula doucement, et ne tarda pas à rejoindre ses semblables. L’œil bleu de de Dalk sembla alors luire dans l'obscurité et il esquissa un sourire sous le masque de tissus qui dissimulait ses traits, avant de s'enfoncer dans la ruelle. Celle-ci débouchait sur une petite place dont on pouvait voir des autels consacrer à Y'ffre. Il ne s'attarda pas longtemps dans la ville, préférant se balader dans l'immense forêt qui couvrait Val-Boisé, si belle qu'elle en ferait rougir les argoniens et leurs satanés Hists, si ça leur était possible.

Dalk emprunta un petit sentier à travers la végétation, jusqu'à atteindre une sorte de lac et vit là une scène qui laissa Le Damné... pantois. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Un paysage unique, la ville au loin, faite de magnifique marbre blanc, des cascades d'eau dont émanaient une douce mélodie reposante sur le lac en contrebas. Chênes, châtaigners, sapins, ifs, noisetiers, tous ces arbres se côtoyaient dans un foisonnement inextricable de verdure, entourant des grottes et des ruisseaux, ainsi que de somptueuses clairières. Tout semblait rempli de magie en ce lieu. Certaines plantes dégageaient une pâle lueur et attiraient de fait de minuscules insectes.

Le Damné était perturbé par cette étrange environnement qui reflétait l'esprit des Elfes Sylvestres, plus souvent appelés Bosmers. Mais, la forêt n'est pas ce qui le perturba le plus. En effet, en longeant le lac, il tomba sur un sac et une pile de vêtements, des vêtements féminins sans aucun doutes. Dalk se rendit compte alors que ce n'était pas un hasard, il se cacha dans un buisson observant une silhouette émergée de l'eau clair. Il remarqua aussi au loin un troupeau de cerfs qui se désaltérer sans éprouver de crainte face à la nouvelle arrivante. Cette silhouette, Dalk ne la distingua pas très bien, mais il fut pour la première fois assez étonné de ce qu'il en voyait. Pour la première fois, car il était très rare que le Damné soit surpris de quelqu'un. Il était en général, froid, peu expressif et ne laissait de toute façon percevoir aucune émotions, mais là... c'était différent. La jeune elfe possédait de long cheveux de couleur marron-roux. C'était difficile à percevoir puisqu'ils étaient mouillés. Devant tant de beauté, il ne se priva pas d'observer le corps élancé, avec ses hanches étroites et ses larges épaules, il semblait encore celui d'une elfe possédant la trentaine. Elle semblait agile et souple, ses mouvements à travers l'eau étaient d'une grâce inégalable.

Dalk détourna alors le regard, se mettant sans doute à la place de la bosmer. Mais, au même moment, il reçu un violent coup sur la partie supérieur du crâne. Il s'évanouit quelques secondes plus tard, face contre terre.

Acte 2: Un étrange personnage dans les feuillages.

Lorsque Dalk se réveilla, ses mains étaient attachées, et ses pieds fixés par des racines, encore un maudit sort elfique. La dame de tout-à-l'heure s'approcha de lui, désormais habillée. Autour d'eux des gardes revêtant une armure dorée, le Thalmor...

-Qui es-tu ? demanda la femme elfe.

Au même moment, des gardes Altmer ôtèrent la capuche et le masque de tissus de Dalk, dévoilant son visage. Il était aussi pâle que les neiges éternelles de la Gorge du Monde. Le Damné rétorqua d'un ton égale, mais ce n'était pas Dalk qui parlait mais bel et bien Attrebus Tristevent, prince de l'Empire.

-Le nom humain que je porte, serait une offense à la beauté des lieux... et à la votre, ma Dame. Quant à qui je suis, je suis un aventurier, en quête d'une rose à la beauté légendaire, une quête bien futile pour qui a vue la votre..

Dalk n'en croyait pas ses oreilles, dire ce genre de choses, ne lui ressemblaient pas, il se sentait stupide et faible. Pour la première fois de toute sa vie peut être...oui, il ressentait quelque chose qu'il interpréta comme de la faiblesse.

La bosmer sourit, l'espace d'un instant, mais se métamorphosa en un éclair en une sbire du Thalmor, cruelle et sans pitié.

-Emmenez-moi, cet imbécile d'Impérial, dans les geôles, il sera peut être plus bavard.

Dalk finit par redevenir lui même...qu'elle étrange...émotion avait-il ressentit. Ce n'était pas normal... On lui mit un sac en toile sur la tête, tout en le guidant vers les prisons de la ville.

~*~

Varlaën était intriguée par ce mystérieux étranger, elle remarqua chez lui cet oeil bleu...plutôt étrange. Serais-ce une cicatrice magique ? Une marque indélébile laissée par un mage puissant ? Ou serais-ce autre chose de bien plus... sombre. La bosmer appréciait ce genre d'énigme, c'était bien ce qu'on lui reprochait. Son manque de discipline, elle n'avait jamais aimé cette vision étriqué du Thalmor, toujours à créer des règles. Insouciante ? Peut être bien... même si elle refusait de l'admettre. Elle avait escorté avec les gardes, son nouveau "prisonnier" mais un elfe leur bloqua la route à l'entrée de la ville. Le Justiciar Rulandil, un Altmer froid et peu commode. Elle lui fit une brève révérence, présentant l'individu "cagoulé" comme un clandestin en territoire Aldmeri, Rulandil lui rétorqua:

-Capitaine, combien de fois, vous ai-je déjà dis de ne guère remplir nos geôles de misérables. Vous auriez mieux fait de le tuer directement.

L'Elfe baissa la tête et répondit d'un ton peu assuré:

-Mais...attendez, regardez ça !

Dit-elle en dévoilant le visage du fugitif, elle pointa l’œil bleu de Dalk. Rulandil se crispa alors, se mordant la lèvre, il sembla perturber.

-Placez-le dans les geôles de la cité, masquez-lui le visage... bon travail capitaine.

Varlaën salua à nouveau son supérieur, bien qu'étonné, c'était bien la première fois que Rulandil soit satisfait de quelque chose. Varlaën était de toute manière, recevait très rarement de compliment, car elle faisait partie d'une famille d'insurgés lors des grandes purges et, les grandes familles de Val-Boisé et du Domaine en général, n'aimaient guère ces bosmer traditionnels qu'on qualifiait de "sauvages".

La Bosmer laissa ses gardes se charger du "prisonnier". Elle avait d'autres préoccupations...

~*~

Dalk jura lorsque deux Altmer, colossales pour les gens de cette race, le jetèrent littéralement dans une cellule. Il se rappela alors sa courte période d'esclavage en Elsweyr. Ses chaînes horribles, cette souffrance. Il se rappela les airs arrogants de ces officiers Altmers se croyant maîtres en Elsweyr. C'était comme ça que Dalk éprouvait une certaine compassion envers les Khajiits. Surtout à cause de son ancien maître d'arme, un Khajiit portant le nom de Ri'Azzad. Depuis qu'il était devenu "Dalk", il ne l'avait plus revu, mais cela pourrait changer. Elsweyr était proche après tout.

Il fut de même intrigué par cette jeune femme aux cheveux de bronze. Son visage fin aux traits raffinés, portant néanmoins la trace d'un terrible secret enfoui dans les profondeurs de son esprit. Le Damné connaissait cette expression mieux que personne, celle de la souffrance. Cette Bosmer n'était pas heureuse, sa beauté n'avait d'égale qu'un ciel étoilé d'une nuit d'été, mais son cœur était sombre et marqué par la haine.
Il s'interrogea sur son identité et demanda alors au prisonnier dans la cellule voisine:

-Hey, tu connais cette femme...

Dalk ramassa quelques objets qu'il utilisa pour faire un bref dessin de cette "capitaine" Bosmer.

Varlaën, capitaine du Thalmor
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Le voisin de cellule du Damné se mit à ricaner puis lui répondit :

-C'est la catin de ces maudites oreilles pointues ! Une capitaine du Thalmor. Il paraît que sa famille était constituée de sauvages des tribus Sylvestres et quoiqu'elle fit partie du Thalmor, celui-ci ne semble guère l'estimer ! Pouah !

Il cracha au sol, comme pour représenter son dégoût envers les partisans du Thalmor...

Dalk remercia le prisonnier pour ces précieuses informations tout en notant qu'il devrait le punir pour ce qu'il avait dit à son propos, puis il jeta un œil à la fenêtre. La lueur de Masser et Secunda passait à travers les barreaux d'aciers, se déposant sur les pavés crasseux de la geôle qui empestait l'urine de rats. Le Damné observa les lunes avec attention et se demanda si son seigneur pouvait le voir comme il voyait ces lunes. La réponse était évidemment positive, mais dans ce genre de situation, la moindre attache à l'espoir était nécessaire. Il se coucha sur le sol admirant le ciel étoilé, une chose fort peu coutumière chez lui.

~*~

Par de-là la musique, on pouvait presque entendre le silence assourdissant qui régnait dans la pièce. Les conversations étaient futiles, les rires étaient faux, les manières étaient exagérées. Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Et cela n’avait rien à avoir avec le fait qu’ils étaient Bosmer ou même Altmer, mais avec leur opulence. Varlaën qui était une femme du peuple, né dans une chaumière et élevé dans la douleur était répugné par tout cela.

Derrière la carapace d'acier qu'elle montrait se cachait une elfe brisée et effrayé par la société. Ceci expliquait pourquoi elle se réfugiait dans le combat, dans les entraînements et dans l'insouciance de quelques rares moments de liberté. Ces derniers lui permettaient de se vider la tête et d'évacuer toute la colère qu'elle avait en elle.

Malgré cela, elle était du genre solitaire. Varlaën s'était trouvé un coin dans la grande salle luxueuse, témoin de l'opulence du Domaine Aldmeri, là où personne ne la remarquerait. Elle osa tout de même se prendre une boisson, un simple vin venant d'Alinor, mais pour elle un nectar dont le goût et la saveur n'avait d'égale, elle le bu avec modération, savourant sa boisson avec délectation.

Elle poussa néanmoins un léger soupir...remarquant que la plupart des invités s'amusaient, ou du moins en avaient l'air, contrairement à elle. Varlaën admirait plutôt ces gardes en armure d'or qui protégeaient les nombreuses personnalités présentes du Domaine. Elle aurait aimé être à leur place, elle aurait aimé faire ce qu'elle avait toujours eut envie de faire, protéger et servir. Les deux mots d'ordre de la division du Thalmor dont elle faisait partie.

Ces gardes-là, étaient l'élites. Des combattants aussi courageux que dévoués.

Les souvenirs se bousculèrent dans sa tête... peut être l'effet du vin. Son visage s'empourpra et elle décida de prendre l'air sur le balcon. Elle vit, une fois de plus, son supérieur, Rulandil. Cependant, et voilà pourquoi elle s'était caché derrière une longue série de rideaux pourpres, il n'était pas seul. Un homme à l'allure sombre était à ses côtés. Il était vêtu de noir et sa peau était d'une extrême blancheur, il portait un capuchon, une ombre malgré cette nuit de pleines lunes. Varlaën écouta la conversation des deux hommes:

-J'ai vu la marque... c'est bel et bien le Damné.

L'homme en noir ricana, dévoilant par la même occasion deux canines acérées. Les yeux d'Elfe de Varlaën les perçurent et elle comprit tout de suite que c'était un vampire:

-Alors, vous savez quoi faire, n'est-ce pas ?

Pour la première fois, la bosmer crut lire dans le timbre de la voix de Ralendil une émotion de peur...d'intimidation. Mais que se passait-il ? La curiosité intarissable de l'elfe des bois prit le dessus et elle continua à écouter.

-Moui...rétorqua l'Altmer, Mais je risque gros, si mes supérieurs apprennent cela...

-Vos supérieurs, si un jour ont la malchance de l'apprendre, ne seront pas
une menace, croyez-moi. Ceux qui servent le Prince de la Corruption n'ont pas à craindre des représailles, les mortels sont faibles et facilement influençable. Le Thalmor ne vous l'a dont pas appris ?

-Effectivement, d'où notre ambition à ne plus l'être... Rulandil se mit à sourire, presque nerveusement.

-Alors, ayez confiance, mon ami, vous nous avez déjà aidé par le passé, et nous vous avons bien récompensé n'est-ce pas ? Justiciar, un rang admirable qui a couvert de gloire votre famille. Nous vous avons apporté la gloire, nous exigeons désormais un retour.

-C'est compréhensible...d'accord, j'accepte.

-Nous aimerions aussi que le Damné dispose d'un "protecteur", une personne de la région, de préférence. Pour la suite des événements, je pense que c'est sans doute la meilleure chose à faire...

Rulandil leva un sourcil, fit quelques pas et finit par répondre:

-Oui... nous possédons un élément très talentueux, brillant même, mais sa présence dans cette ville et au sein du Domaine reste une humiliation pour nous... elle sera parfaite pour cette mission.

-Bien, retrouvez-moi à l'extérieur de la ville avec le Damné et ce "protecteur", vous aurez votre récompense.

Varlaën était bouche bée face à ce qu'elle venait d'apprendre. Elle patienta le départ de Rulandil et écarta le rideau, jetant un dernier coup d'oeil au vampire qui se volatilisa dans un nuage de fumé obscure, laissant derrière lui une nuée de chauves-souris. Il devait être très puissant, pour posséder de tels pouvoirs.

Varlaën se faufila au sein de la foule, espérant que personne n'avait remarqué son absence. Ce qui ne fut pas le cas. C'est alors qu'après s'être prit un verre de vin, Rulandil s'approcha d'elle. Il parlait donc d'elle... D'un côté, elle s'en réjouissait, elle allait pouvoir en savoir plus sur cette histoire, mais de l'autre, elle savait qu'elle risquait son titre au sein du Thalmor... mais elle n'avait pourtant pas le choix. C'était un ordre après tout.

-Chère capitaine, comment trouvez-vous la fête ?

-Très agréable; mentit la bosmer.

-Venez, je dois vous parlez, c'est important.

Ils se mirent à l'écart et Rulandil lui expliqua ce qu'il attendait d'elle

Acte 3: L'être des ténèbres.

~*~

Dalk fut surpris par le bruit de pas se dirigeant vers sa cellule, il se releva et observa les lieux. Il aperçu une petite délégation de gardes accompagnés de la capitaine, il connaissait son nom désormais. Un justiciar les accompagnait. L'un des gardes ouvrit la cellule, la bosmer jeta un sac en toile sur le sol, le justiciar prit alors la parole:

-Vous êtes le Damné ? N'est-ce pas ? Vos armes sont dans le sac, vous êtes libre, Seigneur. L'Altmer fit une brève révérence d'un geste de la tête.

Dalk, après s'être équipé, se releva et rétorqua:

-C'est bien moi. Qu'est-ce que nous allons faire désormais ?

-Suivez-nous, nous allons vous conduire à l'extérieur de la ville.

-Bien, dit Dalk en se dirigeant vers la sortie de sa cellule.

Ils empruntèrent un passage discret pour ainsi directement déboucher à l'extérieur de la ville. Une sorte d'entrée ou de sortie directe en cas de siège ou autres menaces. Lorsqu'ils arrivèrent devant les murailles de la ville, couverte de lierre et de plante sylvetre, une nouvelle preuve de cette symbiose entre la civilisation Bosmer et la nature. Au pied d'un arbre se postait un homme sombre, que Dalk n'eut pas de mal à reconnaître. C'était un maître vampire du nom de Beleram. Un bréton, fourbe et manipulateur, le genre d'individus que fréquentait Dalk à longueur de journée enfaîte. Le Damné ne pu s'empêcher de le prendre dans ses bras pour une accolade familière, plus preuve de dérision que de respect ou d'amitié.

-Ah mon ''ami'', c'est bon de te revoir. annonça-il.

Beleram après les brèves retrouvailles entre les deux alliés s'adressa au Justiciar:

-Rulandil, voilà votre or, vous n'avez rien vu, rien entendu, vous signalerez dans un rapport que vous avez envoyer cette charmante jeune elfe en mission pour prendre contacte avec les tribus des sauvages... sommes nous d'accord ?

-Ce sera fait. Lâcha doucement Rulandil avant de partir.

Dalk se rapprocha doucement de la bosmer:

-Quelle est votre nom ?

~*~

-Mon nom elfe serait une insulte à des oreilles d'homme. rétorqua Varlaën, comme une vengeance face à leur première rencontre.

L'étrange homme à l'oeil bleu se mit à rire avant de lui dire:

-Je m'appelle Dalk.

La bosmer fit un signe de la tête en guise de réponse à cette révélation. Elle restait certes distante, mais pas hostile et lui rétorqua:

-Varlaën, Dalk... je connais l'histoire de ce nom, le tueur qui naquit avec un couteau dans la main ? Une légende des terres du nord, il me semble, n'est-ce pas ?

-C'est exacte. Varla, cela signifie étoile en Ayleidique, n'est-ce pas ?

-C'est exacte. dit la bosmer impressionné avec un léger sourire.

-Qu'allons-nous faire désormais ? interrogea Dalk légèrement perdu.

-Tout dépend de vous, j'ai pour ordre de vous protégez... lâcha Varlaën avec peu d'assurance, je sais que notre première rencontre n'était guère très "chaleureuse", je tiens à m'excuser, si seulement j'avais su que...

-Que vous seriez à la charge de ma sécurité, vous n'auriez jamais fais ça, écoutez, je sais que vous suivez les ordres et que vous ne dîtes ça que pour rendre votre "service" moins tendu. Ce que je vous demande, c'est d'oublier vos anciens maîtres...vous êtes libre Varlaën désormais...si vous désirez partir, je ne vous retiens pas...

Varlaën resta sans voix, elle ne comprenait rien...Elle était restée comme paralysée devant la prestance de ce sombre personnage, à l'oeil si bleu qu'on pouvait s'y noyer comme dans un océan. Dalk poursuivit:

-Mais, vous resterez car...que ferez-vous ? Vous êtes une nomade n'est-ce pas...intrépide et aventurière, vous ne savez pas rester en place.

-Vous n'avez pas tord...

Elle fit la moue en disant cela. Cependant une question lui brûlait les lèvres. Elle remit une mèche de ses cheveux en place et continua:

-Cependant...où allons-nous ?

Dalk remit son étoffe en place, se rendant plus terrifiant encore, ou fascinant en ce qui concernait Varlaën, et conclu par ses quelques mots:

-Nous allons vers l'est...

À suivre

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Le Seigneur de la Damnation Messages : 438 Date d'inscription : 03/03/2014

Acte 4: Des ombres dans les arbres.

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Le lendemain,

Notes d'Ondalmar, justiciar du Thalmor :

Nous avons fait de grands progrès auprès de nos frères moins civilisés. Près de nos propres campements, on voit même le début d’un contrôle sur la nature. Il est vrai que l’endroit est ravissant, pour peu que l’on aime le chaos et la spontanéité. Il a été difficile d’établir le peu que nous avons ; nos chers alliés sont très susceptibles en ce qui concerne les forêts, mais ils comprennent l’avantage qu’apporte notre influence.
Je continuerai de travailler sans relâche pour prouver que nous préserverons les parties les plus importantes. La vie des Bosmers qui habitent avec nous s’est déjà grandement améliorée. Nous avons néanmoins rencontré quelques résistances de la part des traditionalistes les plus entêtés, mais j’imagine qu’ils finiront par s’estomper, à mesure que les avantages de la vie civilisée leur apparaîtront. Ils vivent exilés dans la forêt, à l'abri des villes civilisés, mais, si leur hérésie impie continue à gêner nos projets, nous n'hésiterons pas à les massacrer. Après tout...ce ne serait pas la première fois...

Varlaën fut bouche bée en lisant le document, elle et Dalk l'avait trouvé sur le cadavre d'un Altmer empalé par des flèches à l'aspect fin et raffiné, sans aucun doute créer par des elfes. Beleram fermait la marche, mais il n'avait pas tardé à les rejoindre. Le maître vampire renifla le cadavre cloué sur un tronc d'arbre robuste et partagea sa théorie:

-Le corps est encore chaud...il n'est pas mort depuis longtemps.

Varlaën prit la parole, inspectant en même temps le corps, elle s'était souvenue d'une de ses formations au sein du Thalmor, celle où, les "initiés" apprenaient à identifier et faire une autopsie d'un corps en terrain hostile.

-Les flèches sont positionnées de telle façon à ne pas tuer la victime...les responsables ont fait en sorte de faire souffrir cet Altmer...

La bosmer serra les poings se souvenant du contenu de la note. Mais, Dalk l'interrogea d'un ton calme mais plutôt autoritaire:

-Varlaën...vous en savez plus n'est-ce pas ?

L'Elfe hocha la tête.

-Oui...je sais que ce genre de pratique est utilisé par l'une des dernières tribus Bosmer, comme le mentionne la note, j'en connais le nom la tribu Ceyatatar (signifiant Ombre du Père des Bois)...ils sont reconnut pour leur maîtrise de l'arc exemplaire, comme tout les bosmers, mais...ont la particularité d'être particulièrement indépendants, détestant autant le Domaine Aldmeri, que l'Empire de Cyrodiil...ils vivent en parfaite harmonie avec la nature. Ce sont des guerriers redoutables...hum...d'après les histoires que l'on raconte en tout cas.

~*~

Dalk voyait en sa nouvelle alliée une expression douteuse. Comme-ci, celle-ci cachait quelque chose. Il l'a fixa du regard pendant qu'elle s'exprimait sur cette tribu Bosmer, il remarqua qu'elle s'était retourné vers le cadavre avant de terminer sa phrase, comme pour masquer ses émotions. Le Damné détourna le regard à son tour, vexé par le manque de confiance et d'obéissance de cette elfe qu'il trouvait de plus en plus agréable à cotoyer malgré cette distance. Il finit par répondre:

-D'accord...nous allons essayer de les éviter alors.

La bosmer opina du chef avant de s'enfoncer davantage dans la forêt. Dalk et Beleram firent de même.

Tous les sens aux aguets, le Damné, la bosmer et le vampire balayaient l'horizon à la recherche d'un danger potentiel, d'un ennemi ou d'un endroit menaçant. Le vent soufflait doucement à travers les branches, faisant voltiger les feuilles au sol. En ces instants, la tension était à son maximum, le calme avant la tempête. Après quelques mètres supplémentaires, là où les feuilles avaient depuis longtemps remplacés le ciel ensoleillé de cette belle matinée, là où l'obscurité était désormais permanente.

Le silence de mort fut interrompu par un craquement de branche en hauteur. Dalk leva la tête aux cotés du vampire et mit son arc en joue pour parer à toute attaque surprise. Soudain, une ombre sortit d'un autre endroit derrière eux, une des ombre sautait sur eux mais les nouveaux arrivants se retournèrent simultanément pour l'abattre avant qu'elle ne touche le sol. L'inconnu s'écroula à leur pieds sur le sol en tombant lourdement. Cette première victime enragea les autres "créatures" qui se mirent alors toutes à sortir de leurs cachettes pour se jeter sur eux. Certains cors se mirent à résonner dans les bois épais de cette région. Les flèches sifflaient dans les bois. Les elfes hostiles étaient sans pitié, ils voulaient reprendre leur terres et nettoyer la forêt des présences étrangères.

Acte 5: Dans la toile d'araignée

La faiblesse du Damné [Val-Boisé, RP Solo, Terminé] ScreenShot186

Après plusieurs minutes de combats acharnés, le calme revint. L'un des bosmer primitifs se rapprocha et annonça d'une voix portante en langue bosmeri:

-Que venez-vous faire sur notre territoire, étrangers ?

Varlaën rétorqua d'une voix apaisante:

-Nous venons en paix, ô nobles habitants des forêts, que Y'ffre vous bénisse !

D'une façon plus violente, Beleram annonça avec une froideur digne d'un vampire:

-Comment osez-vous ! Vous êtes en présence du Damné de l'Empereur, Champion de la Trinité, Maître de la Damnation et futur Souverain Noir de Tamriel ! Ployez-le genou, bande de sauvages !

Sur ces mots, le bréton généra un éclair de la paume de sa main et le lança sur une branche plus haute, l'éclair se métamorphosa en une flamme...et rapidement, le feu se répandit sur les autres branches.

Les tribaux se ruèrent vers les flammes pour les apaiser. Au même moment, Varlaën, consternée, se rapprocha du vampire lui offrant un poing en pleine face en hurlant de rage:

-Imbécile ! Vous n'étiez pas obligé de faire cela !

Dalk calma rapidement le conflit en faisant remarquer autant au vampire qu'à la capitaine qu'ils étaient encerclés et condamnés. Ils déposèrent les armes et se rendirent sans protester.

Une bonne heure plus tard, ils se retrouvèrent dans une sorte de village, mais ce n'était pas le genre de village burlesque des nordiques au pied des montagnes, ni même des petits hameaux entourant les grandes régions fertiles de la Cité Impériale...non, ici, il s'agissait bel et bien, d'un véritable village que l'on pourrait décrire comme magique. Les maisons étaient formés à même les arbres, des chemins étaient construits sur d'épaisses racines que l'on pourrait comparer à des tentacules. Il y avait une légère ressemblance avec ce que l'on disait du Royaume d'Hermaeus-Mora, à la différence qu'ici: Tout semblait beaucoup plus chaleureux et purifiés.

La nature prospérait aux côtés des bosmers, avec une symbiose unique en Val-Boisé. Dalk fut d'un côté intrigué et de l'autre se demandait vraiment où ses guerriers tribaux l'emmenaient. Beleram avait été traité d'une manière beaucoup plus agressive, en même temps, irriter un bosmer en menaçant de brûler sa forêt...n'était pas l'une des meilleurs façon de communiquer ses salutations. Le vampire avait été beaucoup trop téméraire sur le coup.

Les trois captifs se retrouvèrent prisonnier par des racines...Le Damné n'avait jamais vu ça, c'était comme-ci ces arbres vivaient...mais il fut plus étonné encore, quand il vit l'un d'entre eux bouger à l'horizon...quel immense pouvoir doit posséder celui qui contrôle ses arbres...mais, Dalk, savait que ce genre de chose n'était pas contrôlable, même par la plus puissante des magies.

Il pu mieux distinguer ses indigènes, il portait un masque fait d'os et une tenue légère idéale pour facilité la mobilité, tout en gardant un minimum de protection. L'un de ses Elfes des Bois se rapprocha de lui, celui-là ne portait pas de masque, son visage était parsemé de tatouages tribaux. Son regard semblait pourvu d'une sorte de mystère, ce qui agaça le bréton qui s'agitait à côté du Damné, au même moment, Varlaën, elle observait sans bouger l'arrivé de celui-ci qui devait être le chef de la tribu. Celui-ci semblait grand et fière (même pour un bosmer.), et lorsqu'il parla, ces semblables s'agenouillèrent, le rendant encore plus impressionnant.

-Qui êtes-vous, pour osez troubler le calme de notre forêt ?

~*~

Varlaën n'aurait jamais pu imaginée que les évènements s'enchaînent d'une manière aussi imprévisible. Que voulais dire le vampire par "Futur Souverain Noir de Tamriel" ? Qui était vraiment ce Dalk ? Les questions s'enchaînèrent dans les pensées de la bosmer. Mais, elle fut surtout et principalement intriguée par ce chef bosmer qui se mirent à leur parler dans le langage "commun" à tout les peuples de Tamriel. Elle se permit de lui répondre, jugeant que Dalk n'en connaissait pas assez sur cette culture mystérieuse et que le vampire était trop impulsif pour ça. Elle prit une voix douce, enjôleuse même sans pour autant paraître trop "superficielle":

-Salutation à vous, noble compatriote, nous ne sommes que des voyageurs, nous avons l'ambition de nous rendre vers l'est, mais nous ne voulions en aucun cas irrité votre peuple...

Le chef se présenta alors, non pas par courtoisie, mais plus par une poussée d'arrogance:

-Moi, Anruin chef des Ceyatatar, viens rendre justice au Pacte Vert, vous avez profanés notre forêt par votre magie maudite, vous allez être punis, VOUS...allez mourir...rétorqua t'il d'une voix haineuse.

Soudain, les racines se resserèrent sur les membres du vampire...uniquement sur celui qui répondait au nom de Beleram. Le bois raclait sa chair tellement la pression semblait forte, il poussa un hurlement de douleur...de souffrance. Varlaën voyait que Dalk tenta de se débattre, de protéger son frère d'arme, mais il ne pouvait rien faire sous peine de subir le même sort. La bosmer tenta d'apaiser la situation en prônant moultes excuses, en vain. Lorsque le corps de Beleram se raidit, tellement la souffrance fut forte, le chef dégaina une dague en entamant une sorte de rite:

-Que le corps soit nourriture, que l'âme soit à votre guise, que le sang retourne à la sève...Y'ffre, père des arbres et de la nature, voici mon offrande...

Il glissa lentement la lame sur la gorge du vampire, le vidant complètement de son sang...un bruit de gargouillis se fit entendre, le condamné se mit à cracher une salve de sang avant de s'immobiliser à jamais, les racines lâchèrent prisent sur ses bras et ses jambes et il retomba, au sol, tête la première. Des gardes évacuèrent le corps, Varlaën face à cette injustice, se mit à hurler:

-Je suis Varlaën, de la tribu Varlasel (Le Hall des étoiles), je suis la dernière survivante de mon clan ! Relâchez-nous...ne sommes-nous pas du même peuple ? Le Thalmor menace les gens comme nous, nous devons nous unir et combattre ! J'ai passé des années à étudier leur stratégie, leurs plans, leur rythme de vie, je sais exactement comment ils pensent et nous perçoivent...Nous ne sommes plus à l'abri comme autrefois dans nos forêts...nos propres frères nous ont trahit...Val-Boisé est corrompu, nous devons chasser l'emprise du Domaine de notre terre...nous devons nous battre...

Anruin cligna plusieurs fois des yeux, il s'abaissa et observa plus attentivement les traits:

-L'étoile forestière, ici !? Varlaën, j'ai bien connu votre père, un être dont la sagesse et le courage n'avait pas d'égale...Mes frères ! Libérez-la, elle est des nôtres...

-Que faisons-nous de l'Impérial ?

-Tuer-le...

-NON ! Intervint la bosmer, il est avec moi, je me porte garante de lui...c'est lui qui m'a permit d'arriver jusqu'à vous, Anruin...

-Comme vous voudrez...

Par la suite, des "Ombres" conduisirent Dalk et Varlaën dans des quartiers respectifs. L'endroit n'était pas aussi confortable que les quartiers de la bosmer à Silvenar, mais elle aimait cette sensation d'être au coeur de la nature. Elle se sentait apaisée, à l'abri...en sécurité. Un bruit réussit néanmoins à la perturber dans son confort...quelqu'un frappait à sa porte. Elle ne savait pas qui s'était. Lorsqu'elle ouvrit..elle ne savait vraiment pas comment interpréter cette visite.

Acte 6: Percher dans un arbre.

~*~

Dalk fut bouleversé, d'un côté par la mort de l'un de ses plus fidèles alliés mais aussi ami...effectivement, il avait rencontré Beleram très tôt, peu de temps après qu'il soit fait champion de la Trinité Daedrique. Un profond respect avait régné dans le coeur des deux hommes autant pour l'un que pour l'autre. Dalk se sentait faible...très faible...il ressentait une souffrance qu'autant mortels et non-mortels pouvaient ressentir...la tristesse...

Il se dit néanmoins que l'âme du maître vampire était entre les mains de Molag Bal et qu'il était désormais un être spirituel...son âme persistait en Oblivion.

Il fut aussi boulversé par Varlaën qui avait prit sa défense...et sauver la vie...même si de toute manière, le Prince de la Corruption n'aurait pas laissé son champion se faire tuer par une bande de bosmer primitifs, ce geste restait un symbole fort qui allait les unir à vie.

Il s'était rendu dans les quartiers de la bosmer, il sentait déjà l'odeur de son parfum qui semblait si...pur et agréable, derrière la porte. Lorsqu'elle ouvrit, Dalk annonça d'une voix calme et sereine:

-Varlaën, je voulais seulement vous...remerciez pour ce que vous avez fait.

La Mer se mit soudain à rougir, elle baissa la tête avant de se ressaisir et de rétorquer d'une voix professionnel:

-J'ai pour ordre de vous protégez, c'est ce que j'ai fais.

Elle l'invita à rentrer dans ses quartiers, un endroit semblable à celui-ci du Damné, avec une vue différente. Il s'avança doucement et en s'appuyant contre le balcon, il avait ôté sa capuche et son bandana profitant de l'air forestier du village. Son oeil bleu luisait moins fort qu'un peu plus tôt dans la journée, comme-ci, ce n'était plus le Damné de l'Empereur qui était-là, mais bel et bien, un simple mortel sans histoire.

-Vous étiez donc l'un d'eux autrefois ? J'avais entendu des rumeurs à ce propos...dans la prison où vous m'aviez enfermer, vous n'avez pas oublié, à mon avis. Ils vont ont appelés "l'Etoile Forestière" qu'est-ce que cela signifie ?

La bosmer marron/rousse se mit aux côtés de Dalk sur le balcon et lui narra les faits de son passé:

-Oui...ma tribu avait pour symbole, les étoiles d'où mon nom...j'étais l'une des filles "héritières" du pouvoir qui étaient destinées à épouser le chef des lieux. On m'a longtemps considérer comme une "déèsse" car les gens comme moi constituaient l'avenir de la tribu...mais, je n'étais pas de cet avis, je voulais parcourir le monde, découvrir la ville florissante de Falinesti, la beauté de Silvenar, les joyaux de Val-Boisé...mais, depuis l'annexion de notre patrie au Domaine Aldmeri, il y a plusieurs siècles, mon peuple et quelques autres, nous étions reclus dans la forêt, à l'abri du Thalmor. Mais, ils organisèrent une nouvelle Purge...et ma tribu fut décimée, j'avais réussis à fuir, pour les autres...ils sont tous morts...alors j'ai décidé de rejoindre les forces armées du Domaine, je pensais qu'en gravant les échelons j'atteindrais le responsable de ce massacre...mais, ils m'ont rapidement démasqués, en échange de mes loyaux services, ils me laissaient la vie sauve...Quand ils remarqueront que mon absence sera trop longue, ils me croiront soit morte...soit comme traître. On appelait le chef de ma tribu "L'Etoile Forestière", étant la dernière...c'est à moi que revient ce titre...voilà mon histoire...et vous...ce vampire vous a appelé le "Futur Souverain Noir", ou même le "Damné de l'Empereur", j'entend souvent ces termes lorsque l'on parle de vous...qu'est-ce ?

Dalk détourna le regard, ne sachant pas si il pouvait confier ce genre de choses à l'Elfe mais...il finit par lui avouer sa véritable identité:

-Mon père se nomme Martin Tristevent II, Empereur de Cyrodiil...je suis né de l'union de cet homme avide de pouvoir et d'or et d'une servante lors d'un excès de moralité de la part de mon père...comme il en avait l'habitude d'après ce qu'on dit...Celui-ci m'a rapidement rejetté ayant peur pour sa réputation et celle de tout l'Empire...il m'a enfermé dans une pièce pendant des années dans la Tour de l'Or Blanc, à l'abri des regards...et lorsque j'eu l'âge de marcher, j'ai été revendu à un marchand d'esclave en Elsweyr...Après des années d'esclavages, je finis par être racheter par un Khajiit portant le nom de Ri'Azzad...il m'a enseigné la maîtrise des armes avant de me lâcher dans ce vaste monde...mon premier réflexe fut d'aller en Cyrodiil...pour...tuer l'Empereur et venger mon honneur...mais, mes maîtres, Molag Bal, Merhunès Dagon et Namira, ceux qui se battent sous l'égide de la "Trinité Daedrique" m'ont fait ouvrir les yeux sur cette utopie et m'ont apportés...le pouvoir. Je suis leur champion...et mon désire reste le même que depuis le jour où j'ai eu l'âge de la compréhension...la vengeance...

La bosmer, choquée par une telle vie...se jeta sur Dalk et lui fit une accolade plus qu'amicale...le Damné sentit son corps chaud contre le sien...il ferma les yeux un bref instant et profita du moment. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus ressentit cette impression de...douceur. Il s'écarta doucement, plongeant son regard dans celui de l'Elfe, celle-ci finit par répondre gênée:

-Excusez-moi...Dalk...je...

Dalk embrassa alors doucement la Bosmer, la faisant taire. Avant de lui répondre:

-Ce n'est rien...

Varlaën rougit à nouveau mais rétorqua d'une voix déterminée quoique légèrement tremblante:

-Je vais vous aidez...tout ces gens sont eux aussi menacés, ils vous aideront à accomplir vos desseins...

L'oeil de Dalk se mit à nouveau à luire de ce bleu surnaturelle et il répondit d'une voix d'orateur:

-Alors qu'il en soit ainsi, nous construirons un nouveau monde ensemble, Tamriel a trop longtemps été gouvernés par des faibles et des ignorants, il est grand temps de changer ça...

Varlaën se rapprocha encore un peu plus de Dalk, ils reculèrent lentement en direction du lit rudimentaire mais qui semblait plus que confortable.

-Mais avant...soyez miens et je serais vôtre...

Ils s'embrassèrent à nouveau, avec plus de passion et d'ardeur, se tenant par la taille, ils se laissèrent tomber sur les draps elfiques...Dalk, le coeur battant, jura:

-Par Molag Bal....je ne le peux...ce serait faiblesse de t'aimer...

-Peut être, mais... ce serait aussi une force...je ne suis pas l'une de ses dames en jupons ne cherchant qu'à se faire empaler par la lance de leur mari...non, je suis l'Etoile Forestière, la seule et l'unique..et je suis prêt à sacrifier ma vie si c'est cela que tu désires...

Dalk esquissa un large sourire avant de répondre:

-Ce n'est pas tout-à-fait cela que je...désire...

Varlaën plongea son corps sur celui-ci de Dalk, ôtant rapidement tout ce qui pouvait leur servir de vêtements, ils s'unirent ce jour-là au sein des arbres du très célèbre Val-Boisé, sous la lueur des étoiles et la bénédiction de la Trinité...

Acte 7: Le Réveil de la Bête

Le Lendemain,

Dalk et celle qu'il pouvait considérer désormais comme amante, était au centre du village, réclamant la présence des indigènes, le chef intrigué était présent lui aussi. Le Damné s'exclama lorsque Varlaën avait fait taire la population:

-Peuple de la Sève ! Bosmers de la tribu de Ceyatatar ! Le Thalmor est à vos portes ! Ils veulent vous privez de vos terres, vous ôtez votre forêt ! Vous tuez, torturez et soumettre ! Ce que je vous propose, c'est, bel et bien de vous soumettre...mais pas au Domaine Aldmeri, soumettez-vous à un véritable pouvoir...laissez-vous asservir par le pouvoir de la Trinité Daedrique ! Grâce à cela, nous aurons la force ensemble, de soumettre nos ennemis, de les mettre à terre, de souiller leur âme ! A genoux devant le Seigneur de la Domination, Molag Bal !

Alors qu'il parlait, une aura maléfique se forma autour de lui qui se répandit dans tout le village, une brume sombre enveloppa l'endroit, et des entrailles des ténèbres surgit le Prince Daedra en personne. Molag Bal avait reprit sa forme bestiole, le rendant encore plus effrayant et plus intimidant. Le Daedra formula des sorts maudits qu'il prononçait avec cruauté et une malfaisance indescriptible:

La faiblesse du Damné [Val-Boisé, RP Solo, Terminé] 0

-Soumettez-vous au pouvoir de Molag Bal....soumettez-vous à moi ! A genoux et versez le sang pour la Trinité !

La voix de Bal résonnait à travers toute la forêt, comme une onde de choc, aussi puissante qu'un cri de Thu'um annoncé par un dragon ancestral.

Les Ceyatatars étaient alors tous à genoux, désormais soumis totalement à la volonté de Dalk et du seigneur de la Trinité Daedrique.

Un pion de plus dans l'échiquier de la Trinité, une nouvelle victoire pour le Damné de l'Empereur...

Fin Du RP

» La connaissance d'un mentor [Rp Solo, Terminé]
» Ennemis d'aujourd'hui, amis d'autrefois. [RP SOLO, Terminé]
» Dalk, le Damné de l'Empereur
» La Voleuse, le Maudit et le Damné (Pv Kahona & Gaëlyr)
» - Les Alliances - Terminé.