La Peste se propage [ SOLO ]

Cité Impériale

" Centurion, les nobles du quartier elfiques demandent que des soldats viennent immédiatement afin d'aider la garde, il y a apparemment du grabuge. "

" Encore ?! Quel genre ? "

" Il semble que cette nuit, un riche altmer se soit fait assassiné dans sa propre maison, au cours d'une soirée et tout le quartier s'est enflammé, un témoins potentiels affirme qu'il a pu reconnaître le tueur, payé par un de ses ennemis. Aussi il exige que de l'aide lui soit fourni et qu'un procès soit effectué. "

" C'est une blague ? Les luttes de pouvoir dans la cité ne sont pas de notre ressort, et la Légion n'y prendra pas part. "

Il réfléchit quelques instants, vraiment, les riches n'avaient rien de mieux à faire, plutôt que d'essayer de maintenir le peu de cohésion qui régnait dans la Cité, ils aidaient le chaos local. Alors qu'il faudrait lutter contre la peste, et  contre les nombreux ennemis de l'Empire, il fallait régulièrement s'intéressé à des problèmes de ce genre, sous peine de voir l'anarchisme se répandre.

" Soit, que Kal y aille sur le champs avec ses unités de combat. Je leur ordonne de maintenir l'ordre, ils tiendront le quartier pour éviter que cela ne dérape en attendant une décision de plus haut. Comme je l'ai dis ce n'est pas de notre ressort. "

" A vos ordres. "

Le subordonné s'en alla transmettre ses instructions et peu de temps après, le rassemblement fut ordonné, presque quatre vingt légionnaires, équipés non pas pour la guerre, mais pour le maintien de l'ordre. Ils s'en allèrent très vite, commandés par Kal, tout juste rentré de Cheydinhal. Décidément, le mal se répandait toujours dans l'Empire, Aelius sortit et se plaça sur la plateforme réservée aux discours. Il vit la grande porte s'ouvrir sans difficulté, maintenant qu'elle avait été rénovée. Les rangs de guerriers la passaient en marche rapide, leur bannière à l'aigle noir flottant au vent. L'Empire se mourrait, il le savait, trop de difficultés surgissaient de partout. Il tomberait, Aelius commençait à le craindre, comment faire alors pour soutenir cet assaut ? Il faudrait profondément réformer ce régime, ou carrément le supprimer, pour bâtir quelque chose de plus solide par dessus. Quelle solution était la meilleure, il l'ignorait, il avait d'autres problèmes à gérer d'abord.


Dans la forêt aux alentours de Bravil, deux jours plus tard

La Peste, c'était un ennemi qu'il fallait combattre, mais pas de n'importe quelle manière. Les pestiférés étaient partout, mais plus ou moins nombreux, ainsi on rencontrait, pour le moment, peu d'entre eux dans les forêts désolées du nord, et bien plus dans les campagnes chaudes du sud. Mais le paysage et la population n'étaient pas les seuls facteurs à prendre en compte. L'hygiène et le niveau de vie changeaient beaucoup de chose, plus de pauvres que de riches de touchaient, mais certaines villes plus que d'autres aussi. La Cité Impériale était surveillée avec rigueur, aussi peu de pestiférés y restaient longtemps entier, exceptés ceux présumés vivant dans les souterrains. Mais depuis des décennies, Bravil était réputée pour être un nid de puanteur et de pauvreté dans tout Tamriel ou presque et les pestiférés y étaient beaucoup plus nombreux.
Aujourd'hui, Aelius se trouvait dans les bois près de la ville, les deux journées qui avaient précédées avaient été consacrées à la traque de ces malades dans la forêt, ils avaient été éradiqué dans une zone entourant Bravil, mais ce qu'ignoraient l'impérial jusqu'à maintenant, c'est que des cas de peste avaient été annoncés dans la ville alors même qu'il commandait la purge à l'extérieur. Aussitôt, les gardes avaient isolé l’îlot comprenant le château comtal, ainsi que la portion de la ville près de la porte, a coté de laquelle des barricades avaient été montées. Dans la conditions de vie de la ville, de nombreuses autres personnes avaient alors contracté ce mal, et la plupart des rues avaient été désertées, laissant les trois quarts de celle ci à la merci des pestiférés et du chaos.
Aelius n'eut que très peu d'options, il lui fallait agir, quand une missive lui avait été apporté au fort Impérial de la Cité, anciennement simple prison, il n'imaginait pas que le problème de Peste évoqué puisse prendre une telle ampleur. Il estimait qu'il devait agir maintenant, sans l'accord des sénateurs ou de quelconques organismes impérials car le temps de réflexion risquait d’aggraver la situation.
C'est ainsi que dans la matinée du troisième jour de la Purge de Bravil comme l'appelèrent les Impériaux, les troupes du Corbeau, commandée par leur officier Aelius, lancèrent un assaut sur la ville. Ils rentrèrent sans effort dans la ville par l'unique porte, aidés par la garde encore présente et s’attelèrent immédiatement à purger les quartiers : éradication pur et simple de toutes personnes présumer contaminées ou contaminées et incendie des zones jugées trop malsaines. Depuis les sommets avoisinants, le spectacle était unique, une ville presque entière livrée aux flammes.

La Purge était violente, et Aelius savait qu'il devrait répondre de ses actes plus tard, mais pour le moment il décida qu'il devait se concentrer pour transformer cette ville.

Aube du 5ème jour de la Purge, Bravil

Le feu qui avait consommé la ville avait duré près de deux jours entiers, pendant ce temps, la centaine de légionnaires d'Aelius avait fait en sorte de mettre en quarantaine la population de la ville encore en vie, le temps que les pestiférés potentiels se déclarent, et qu'on les tue. Pendant tout ce temps, les portes du château comtal était restées fermées. Personne n'en était sorti, le comte n'avait même pas envoyé un émissaire pour discuter avec l'impérial.

Bravil était depuis très longtemps une ville où l'hygiène publique était très basse. La pauvreté touchait la majeure partie de la population qui n'avait pas d'autre choix que de vivre dans des maisons miteuses en bois. Forcément, pour la Peste cela devait être un vrai terrain de jeu. Cependant maintenant que le soleil commençait à inonder la ville de sa lumière, Aelius réalisait pleinement ce qu'il avait ordonné. Les grands remparts avaient un peu noircis, mais sinon, à part le quartier riche et le château comtale, l'église des divins était le seul bâtiment en pierre qui dominait désormais l'ancienne ville pauvre. Que des cendres et des gravas, il n'y avait plus rien. La population avait drastiquement était réduite. La moitié était morte, ou partie, ou brûlée. Par chance le temps n'était pas encore trop mauvais, aussi disposait il de quelques semaines pour relancer la construction de la ville. Il avait déjà penser à comment faire pour reconstruire plus sainement cette cité, mais avant cela il devait s'adresser au reste de la population, désormais saine, ou en tant cas préservée de la maladie. Il s'installa donc sur un promontoire rocheux à l'extérieur de la cité et leur parla ainsi :

" Peuple de Bravil, les jours qui viennent de passer ont été sans pitié envers votre ville. Vous avez du endurer la peste, la faim et les flammes pour en arriver là. Nombre de citoyens impériaux sont morts, et plus encore ont perdu tous ce qu'ils possédaient dans l'incendie. Mais en tant que représentant de l'Empire et responsable de cette Purge violente et de l'incendie, écoutez moi. "

De nombreuses personnes le huèrent, mais il marqua une pause afin d'attendre qu'un calme provisoire s'installe.

" Pourquoi avons nous du agir ainsi ? Pourquoi brûler une ville presque entière et massacrer sans pitié des pestiférés ? C'est pour préserver le reste de la ville mais surtout, le reste du peuple, c'est à dire vous, que j'ai ordonné ces actes, sans même attendre un ordre de la Cité Impériale, vous seriez presque tous contaminé si je l'avais fais. Non, j'ai voulu agir pour protéger le peuple et lui offrir une seconde chance. "

Cette fois ci, personne n'osa le huer.

" Car l'Empire n'existe pas sans ses citoyens, il ne peut pas exister sans vous. Mais pourquoi diantre devriez vous servir un Empire qui vous ignore ? Un Empire qui vous laisse vivre dans la pauvreté et dans la misère de cette ville ? Aujourd'hui, j'apporte la promesse de changement, l'Empire va vous aider. En premier lieu nous avons purger, pour le moment, la ville de la Peste, mais tout reste encore à faire. Alors aidez moi, et reconstruisons cette ville pour la rendre meilleure qu'elle ne le fut jamais ! "

De nombreuses personnes s'écrièrent, mais beaucoup restèrent muettes, surprises par de telles paroles. Aelius donna ses ordres, et les travaux de nettoyage commencèrent.
Il y avait  énormément de débris et de cendres à enlever mais ils y arriveraient. En attendant l'impérial prit le chemin du château accompagné d'une dizaine de ses hommes. Lorsqu'il arriva devant les portes immenses, et toujours closes, il ordonna qu'on lui ouvre.

Il n'eût pas à attendre trop longtemps, il continua sa marche vers la salle du trône du comte. Celui ci attendait à l'intérieur avec sa famille et la majorité de la noblesse de la ville. Tous éprouvez de la crainte envers celui qui avait ordonné l'incendie de la majeure partie de la ville.

" Légionnaire, qu'avez vous fait à ma ville ? "

" Comte, au nom de la famille des Tristevent, dirigeants de l'Empire, je vous mets aux arrêts. Vous répondrez auprès d'eux de votre inaction et de votre désintéressement du peuple qui m'a forcé d'ordonner un tel acte. Veuillez immédiatement me suivre. "

" Où allons nous ? Dans votre prison miteuse de la capitale ? "

" Elle n'est plus miteuse. Et oui c'est là que l'on va, mais d'abord vous allez traverser à pieds la ville avec moi afin de vous rendre compte de ce que j'ai dû faire. "

Le comte obéit. C'est ainsi que cinq jour après le début de la Purge, Aelius avait nettoyé violemment la ville de Bravil de ses pestiférés et de sa crasse, lancé es travaux de reconstruction et d'assainissement mais aussi mis aux arrêts un comte pour le faire juger par les Tristevents. A sa place, un de ses propres officiers assurerait le régence et la supervisation de l'énorme chantier qu'était devenu Bravil.

Fin du 12ème jour, sommet du château comtal

La fumée des feux de camps s'élevait vers le ciel gris tandis que le vent venait fouettait son visage. Aelius se tenait sur une des courtines du château, une des plus hautes, donnant une vue parfaite sur la ville, et s'il se retournait, il avait une vue dégagée sur la baie du Nibenay. Ainsi, il pouvait observer l'avancée des chantiers, ainsi même que penser aux éventuelles améliorations.
La semaine qui venait de s'écouler avait été chargée. Outre la nécessité pour l'officier de retourner dans la Cité afin d'y être juger, puis acquitter, le début des travaux n'était pas une partie de plaisir pour tout le monde. Suite aux dégâts, le reste de la population civile avait été relogée dans la cour du château et dans les quartiers à peu près épargnés. Mais le manque de main d'oeuvre étant flagrant, Aelius avait du envoyé des missives dans les villes et villages alentours afin d'inciter les gens à venir, tout d'abord pour aider à la reconstruction avec à la clé soit un paiement soit le droit d'installation dans la future Bravil. Cela avait assez bien marché et désormais, il y avait suffisamment d'ouvriers et d'artisans pour attaquer les constructions. C'est ainsi qu'en une semaine, pratiquement tout les débris de l'incendie avait pu être nettoyé, désormais Bravil ressemblait à une petite plaine, ceinte d'un grand rempart. Pour le moment en tout cas car Aelius s'était personnellement chargé de faire quérir des architectes de toutes les villes impériales afin qu'ils penchent sur la nouvelle ville au plus tôt.
IL avait encore un peu plus de trois semaines pour poser les bases solides de la future cité, aussi était il pour le moment bien parti : les plans étaient en élaboration, la ville nettoyée, la main d'oeuvre suffisante, et des navires arrivaient de la Cité et de Leyawiin pour apporter les maîtres artisans et les matières premières rares dans le comté. Pour le moment, Aelius pouvait espérer réussir.
Cependant à ses yeux, se contenter de reconstruire des maisons dans lesquelles iraient vivre le peuple après ne suffisait pas pour parler d'une réussite. Non, il devait lui même se charger d'autres problèmes tout aussi voir plus important.

En premier lieu, le port devait être rénové, pas seulement pour réparer les dégâts des flammes, mais aussi parce qu'il devait devenir bien plus que ce qu'il était jusqu'à présent. Aelius désirait que Bravil devienne un port beaucoup plus ouvert. Tout d'abord vers la Cité Impériale au nord mais aussi vers le sud, Leyawiin et les autres provinces d'Elsweyr voir plus loin, qui sait. Mais pour cela, il fallait doter le port de plus d’infrastructures. Des quais plus spacieux, des entrepôts plus grands, un meilleur accès et de quoi assurer le déchargement et le chargement des marchandises. Ainsi le port deviendra une source de revenu supplémentaire ainsi qu'une source de travail, nécessaire pour éviter que la ville ne replonge dans la pauvreté comme avant. Qui sait, peut être même qu'un chantier naval pourrait être établi près de la rivière, en utilisant les bois alentour comme source de matière première.

Mais surveiller les eaux n'est pas la seule préoccupation que l'Empire doit avoir pour Bravil. De par sa proximité avec la frontière avec Elsweyr, la cité est aussi un poste de garde, de ce fait, elle doit être prêt à se défendre. Pour cela, outre la réparation des murailles, il fallait développer certains points. Aelius y affecta d'ailleurs ses propres soldats dès cette première semaine. Entraîner la garde a être plus efficace, que ce soit pour le maintien de l'ordre ou pour la défense des murs. Mais une garde plus entraînée n'était pas une valeur sûre, aussi ordonna t'il la construction d'une caserne pour la Légion au sein même de la ville. Elle serait construite dans le quartier " pauvre " car elle est ouverte à tous, pas seulement au riche. Avec ces troupes supplémentaires recrutées, la ville disposerait d'effectifs suffisant pour mieux surveiller la frontière avec Elsweyr. Aelius sachant d'expérience que la vie frontalière n'est pas de tout repos lorsque l'on représente l'Empire. Mais surtout, cela permettrait de fournir des escortes aux caravanes impériales partant vers le sud, et limiter la liberté de saccage des Khajiits rebelles, ce qui pourrait aider d'autres marchands à développer leurs commerces dans le comté. Un autre bon point pour la ville.

Aelius permit aussi aux mages de la Guilde de discuter sur le projet de reconstruction de leur locaux afin qu'ils puissent mieux travailler, sans non plus leur donner le bâtiment de leur rêve, ses fonds sont limiter il faut préciser, et il a énormément de chose à faire. Une fois la guilde reloger, il permit aussi la rénovation de la chapelle de Mara. Les travaux pour les égouts afin d'augmenter l'hygiène publique avait eux aussi commencer depuis quelques jours et avançaient bien, désormais Aelius pouvait se concentrer sur un autre de ses projets, plus personnel.

Avec ses plus fidèle lieutenant, il mit en place la construction d'un bureau de poste dans le château comtal, et la caserne. Il serait similaire à celui construit dans le fort des corbeaux comme il commençait à être surnommé par le peuple, l'ancienne prison impériale, désormais fief des corbeaux, cette unité un peu spéciale que commandait Aelius. Ce n'était que le début de la construction dans toutes les villes impériales, puis autre de ces fameux bureau de poste. Ils serviraient bien entendu pour faire transiter avec plus d'aisance les courriers dans l'Empire, et au delà. Mais surtout, comme Aelius l'avait dit au Prince Januarius lors de sa visite du fort des corbeaux, il servirait de service de renseignement partout dans Tamriel, ce qui était nettement plus important. Il serait la cabinet noir, véritable outil secret de la puissance impériale.

Un peu plus d'un mois après le début de la Purge

Il ne rester à Aelius qu'à finaliser la phase de lancement de la reconstruction de Bravil avant de s'attaquer à son nouveau chantier. Cela faisait un peu plus d'un mois que Tynarius Tristevent, frère de l'empereur et intendant impérial l'avait chargé d'accomplir cette tâche afin de le " punir " d'avoir purger la ville de la peste. Ce n'était pas réellement une punition, plus une épreuve car c'était une occasion pour Aelius d'affirmer son âme de de constructeur. Le moins que l'on puisse dire était qu'il s'était véritablement investi dans cette renaissance de cette ville, trop longtemps délaissée. Au vu de l'état dans lequel elle est restée tant d'années on peut le comprendre, malgré cela, il avait relevé le défi. Aujourd'hui, il allait rendre des comptes au gouvernement impérial. Des observateurs de la Cité Impériale étaient venus spécialement pour observer cela.

Aelius ne voulait pas perdre de temps, il s'était engagé à enchaîner la rénovation complète de nombreux forts du sud de l'Empire afin d'assurer la présence impériale aux frontières d'Elsweyr et du Marais Noir. Pour cela, il avait déjà organisé les travaux sur près du tiers des forts, mais avant cela, il allait assurer une visite guidée aux observateurs impériaux dans la nouvelle Bravil. C'est ainsi qu'il commença son chemin, depuis le château comtal, actuellement occupé par les officiers de la légion et l'ancienne noblesse du comte condamné.

" Messieurs, comme vous pouvez le constater, les fonds impériaux n'ont absolument pas été gaspillé à glorifier cette demeure, déjà largement bien équipée. La château comtal est donc le même qu'avant, on lui a juste fait deux trois réparations, dirigeons nous maintenant vers la ville, le cœur du projet pour lequel vous êtes venus ici ! "

Ils marchèrent un peu, le temps de revenir vers l'ancien quartier jouxtant le château, celui donnant sur la forêt, et anciennement très pauvre.

" Autrefois, nous avions ici la majeure partie de la ville, avec notamment des habitations délabrées, quelques commerces miteux, et la chapelle des divins. Les travaux sont bien entendu encore en cours partout, mais ils avancent tous à une vitesse convenable, les quelques problèmes rencontrés étant résolus au plus vite. Au lendemain de l'incendie, et une fois les débris enlevés, nous n'avions ici que les restes de l'ancienne " route " principale. Et les fondations des maisons.
Désormais, nous avons une grande rue, conduisant de la porte principale jusqu'au château. Elle se sépare en deux pour rejoindre la chapelle des Divins, puis encore pour aller sur le dernier quartier de la cité, que nous avons nommé Quartier Austral. "

Il s'arrêta et montra les chantiers tout autour du petit groupe.

" Tout ce que vous voyez autour de nous sera résidentiel. Maisons, plus ou moins grandes, à étages ou sans, pouvant faire office de commerces bien entendu. Celles ci seront moins piteuses que les anciennes, car construite en pierre, entretenue, et surtout, ne baignant pas dans la crasse locale. D'ailleurs vous pouvez voir les bouches d'égouts en dessous de vos pieds. Nous en avons construit se déversant non plus dans la rivière toute proche, mais plus loin dans le lac. D'ailleurs venez avec moi. Nous allons la traverser et rejoindre le quartier Austral. Le vieux pont en bois, qui a brûlé, a été changé nous aurons désormais un pont en pierre, sobre, sans luxure. "

Après avoir traversé le pont, tous se rassemblèrent sur une petite place, devant un grand bâtiment.

" Voici la nouvelle antre de la guilde des mages, ils ont eux même participé aux plans, car mieux placé que moi pour savoir ce dont ils ont besoin. Ici nous aurons de riches maisons, ainsi que du commerce de luxe, la plupart venant des lignes commerciales ouvertes avec le nouveau port, que nous irons voir en dernier. Retournons dès à présent dans le quartier populaire. La chapelle des divins a été rénovée afin de lui redonner un peu de jeunesse, mais aucune autre modification particulière. Le grand bâtiment derrière sera un hôpital dans lequel des soins à la portée de tous seront disponible. Tenez, d'ici on peut voir la grande porte, juste à coté se tiendra la caserne de la Légion, que l'on peut dors et déjà apercevoir. Comme vous le savez, ce projet vise aussi à renforcer le pouvoir impérial ici, et faire vivre le peuple près de la légion est, à mon humble avis, potentiellement bénéfique. "

Ils continuèrent de marcher jusqu'à arriver au bords de l'eau, ici la rivière avait été élaguée et ses rives renforcées. Désormais elle donnait directement sur la baie avoisinante, et elle était bordée de nombreux quais et de nombreux locaux. Entrepôts, stockage, atelier et locaux. Tout était prêt pour accueillir des navires et commercer.

" Je me passe de commentaires, bien que les grands chantier urbains soient tous encore en cours là bas, celui ci est pratiquement terminé. Pouvoir fournir des revenus à la ville au plus tôt est à mon sens important, et désormais des navires de commerces peuvent voyager jusqu'aux comptoirs d'Elsweyr et marchander. "

Il s'éloigna un tout petit peu.

" Messieurs, une ère prospère s'annonce pour Ravenia. Cela sera, si possible, le nouveau nom de cette cité impériale, je suis désolé pour son fondateur, mais nous devons nous débarrasser de l'ancienne réputation malfaisante de Bravil. Avez vous des questions ? "