De retour...

Cela faisait trois mois que j'avais quitter les plaines aux alentours de la cité, autrefois majestueuse, de Blancherive. Trois mois loin de mes plus fidèles compagnons.
Je retrouvais sans trop de difficulté le campement de ma communauté, La Meute.
Elle fut appeler ainsi à cause du comportement de ses membres, ne s'abandonnant jamais mais se séparant pour accomplir leurs missions ou assurer la survie du groupe.
Le jour de mon retour, on me rapportas que le nombre de pestiférés avaient augmenté pendant ces trois mois, que la ville était fermée et que beaucoup de ces infectés attaquaient le camp chaque jour.
Aussi ne fus-je pas épargné par une attaque de ces malades. La cloche du guetteur sonna. Une cinquantaine de ces choses nous fondirent dessus, mais c'était sans compter sur la force de l'archerie des Rôdeurs de La Meute.
Une dizaine d'entre eux moururent, perforés de plusieurs flèches.
L'un d'eux fut faucher par la masse de guerre balancées par Ugfridd L'Ours, un nordique d'à peu près trente ans, couvert de peinture d'un bleu magnifique, arborant une longue barbe où des poils roux et gris se mélangeaient.
Cette homme avait la force de dix chevaux de trait. Les Rôdeurs se battirent avec moi contre cette horde.
Un de mes amis, Kal Geyer, un Bosmer, dit "L'Aigle", me sauva la vie, perforant le crâne d'un infecté venant juste de me sauter dessus aussi lui devais-je la vie.
Dette très vite remplie étant donné que je tranchas la tête d'un malade, qui voulait lui dévorer le bras.
J'aidais prestement mon compagnon à se relever, me retourna, ouvris le ventre d'un pestiféré pendant que Kal ouvrit la gorge d'un autre avec un geste rapide de sa dague.
Nous virent notre chef, Aebus Flerbius, dit "Le Juste", se battre contre quatre malade à la fois, jusqu'à ce qu'un d'entre eux sauta à sa gorge, lui arrachant celle-ci avec ses dents.
Nous fondîmes tout les deux sur eux, nous eurent vite fais de tuer ces pestiférés mais notre chef se vidait déjà de son sang.
Je vis dans ses yeux que la mort ne lui faisait point peur.
Les cadavres s’amoncelaient, nous n'avions essuyer que deux pertes aussi nous occupions nous d'achever les malades qui ne l'étaient pas.
Après que nous eussent brulé les cadavres de ces infectés, nous nous occupâmes de nos morts.
Nous les entourâmes tout deux, notre chef et notre médecin, de leurs capes vertes et nous les mirent en terre, avec, pour seule signalisation de leurs présences, des primevères, les fleurs des Rôdeurs.
Nous partîmes tous petits à petits, je fus le seul à rester devant la tombe de notre chef défunt jusqu'à l'aube.
Une semaine après, les sages arrivèrent des montagnes dans notre groupe car ils devaient désigner un nouveau chef, capable de prendre les bonnes décisions et de sauver le groupe.
Nous passâmes tous un à un.
Je fus l'élu. Les sages me choisirent car ils savaient que j'eus été le plus responsable de tout mes camarades et admirèrent les qualités de mon esprit.
Mais celui qui était choisis devait donner quelque chose en échange, quelque chose d'important.
Si les membres du groupes devaient se remettre entièrement à lui, il devait faire de même avec tout les membres.
Aussi devais-je faire mon serment dans le sang, représenter par une blessure profonde dans ma main.
Mon totem fut choisis en hommage à mes qualités, avant, j'étais Erdith Le Guetteur.
Mais à partir de ce moment, je devint Erdith Le Libérateur, chef de La Meute.

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