Traité entre Lenclume et Hauteroche [Garde du Phénix/Erudits de Hauteroche+Collège des Mages] JDR prive Dalk;Gaëlyr

Depuis les dernières années, Gaëlyr avait installé son Ordre en Hauteroche et avait fait en sorte que le royaume qui l'accueillait profite de sa présence. En tant que Seigneur, il avait l'oreille du Roi et avait pu le conseiller dans son règne pour que celui-ci prennent les mesures qui s'imposaient, de plus. Il avait mis en branle un mouvement fédérateur qui unifia Hauteroche, tant à un niveau politique que militaire, religieux ou économique. De par les impératifs de sa mission, il avait réunis érudits et connaissances en leur demandant de travailler sur la question des plans, d'Oblivion et de la magie en générale. Motivés par ce défis, de nombreux savants commencèrent à travailler ensemble sur le sujet, outrepassant les luttes de pouvoirs de leurs ordres respectifs, et accomplissant ainsi des miracles dans la progression de leurs connaissances. Instruit de cet exemple, leurs ordres d'origines finirent par se réunir en deux organisation, l'un magique l'autre scientifique, fédérant presque tous les sages, mages et érudits de Hauteroche. Non plus seulement autour du projet de Gaëlyr, mais autour d'un projet de grande envergure.

Ainsi étaient naît le Collège des Mages de Hauteroche, et l'Ordre Sapiens. Ce dernier s'était fixé pour but de réunir et de créer le plus de connaissances possible à la Grande Bibliothèque de Hauteroche, un établissement scientifique qui pourrait devenir, avec le temps, l'un des plus grands centre du savoir de Tamriel, que ce soit en Magie, en Histoire en Science Naturelle et même en Technologie. Du fait de la somme de connaissances déjà réunie et de la nécessité d'en récolter plus, une grande complicité avait finie par naître entre le Collège des Mages et l'Ordre Sapiens, à tel point qu'ils avaient finis par fusionnés.

En parallèle, Gaëlyr avait pris les mesures nécessaires à la protection du Royaume, la création des plans de secours, des portes inter cités, et de la Toile, le plan bulle réservé à son ordre, les annonces de recrutement, l'engagement de forgerons et d'instructeurs afin que ses recrues soient correctement entraînées. Puis il avait organisé la création d'antennes à travers tout Hauteroche, investissant d'anciennes forteresse abandonnées ou habités par des bandit et les reliant entre elles par des portails donnant accès à la Toile, puis organisant des patrouilles dans tout le royaume, éradiquant au moins momentanément la présence daedrique et dans une certaine mesure le banditisme. Ces hauts-faits poussaient toujours plus de monde à entrer dans sa Garde. Maintenant qu'il jugeait Hauteroche suffisamment protégé, il jugea qu'il était tant d'élargir son rayon d'action.
Comme il escomptait le faire depuis le début, il demanda une entrevue diplomatique avec le roi de Lenclume, Farid, afin de négocier l'installation de son ordre dans son royaume et la création de plusieurs traités économiques, au nom de son roi cette fois-ci. Profitant de son voyage en Lenclume, une délégation de l'Ordre Sapiens décida de l'accompagner afin de demander en personnes au roi ce que Bordeciel leur avait injustement refusé, bien que cela soit passé inaperçu sur la scène internationale.

Après plusieurs jours de voyage en mer, puis à terre, la délégation avait finalement réussis à rallier Sentinelle sans trop d'encombre, le plus difficile ayant été de s'approvisionner en eau et en nourriture pour les bêtes. Lorsqu'ils arrivèrent dans la cité, le chambellan du Roi les reçut à sa place en expliquant son absence par une réunion avec son Conseil. Il s'en excusa puis leurs montra leurs quartiers dans le palais et les prévint qu'ils étaient conviés au repas du Roi le soir même et que leur réunion se tiendrait le plus tôt possible.

Lorsque le soleil se coucha, Gaëlyr, Andariel et deux émissaires de l'Ordre Sapiens, les Maîtres érudits Arkon Bolvehir, et Clara Ozvald retrouvèrent le roi dans une salle aux proportions modestes dans laquelle les attendaient déjà le roi et l'un de ses conseillers, installés sur un sofa devant une fenêtre de pierre, une véritable dentelle de roc offrant une vue incomparable sur la cité et le Soleil couchant.
Lorsqu'ils entrèrent, le roi et son conseiller se levèrent pour les saluer.

Spoiler:

Par delà des bosquets de palmiers et des larges étendues désertiques se dressait la fière capitale de Lenclume; Sentinelle. Tel un joyaux au milieu des sables chauds, la ville était entourée d'étals de marchands disposés à l'extérieur des remparts, on pouvait y entendre les commerçants vanter la qualité de leurs produits exotiques. On pouvait également distinguer la vie s'agiter de l'autre côté du mur d'enceinte, comme si elle faisait fredonner les pierres.

Mais aujourd'hui, cette ville majestueuse était témoin d'une rencontre pour le moins inhabituelle. Des émissaires d'Hauteroche auraient voyager de leur patrie pour parlementer avec le Haut-Roi Farid. Celui-ci se tenait dans un large sofa, une table basse avait été placé au centre de la pièce, décorée par multiples plats aussi coloré qu'excellent, ceux-ci dégageaient une odeur de fortes épices, contrairement aux Khajiits qui favorisaient le sucré pour supporter le climat chaud d'Elsweyr. Les Rougegardes préféraient une nourriture plus épicée, provoquant ainsi en duel la chaleur du désert. Les braves guerriers Rougegardes ne craignaient pas ce genre de défis...

Lorsque les envoyés du Roi Alaric entrèrent dans la pièce, la plupart des conseillers du Haut-Roi se levèrent, lorsqu'il vu les arrivants s'incliner avec respect devant lui, il se leva à son tour et fit signe à ses invités de faire de même. Farid était un homme chaleureux mais aimait qu'on le respecte, il avait longuement combattu ses rivaux pour atteindre le trône sans parler des Orques qui, par le passé et encore aujourd'hui, mettaient en péril les petits villages frontaliers de Lenclume par des raids sanglants. Voilà une chose qu'avait en commun le Roi Alaric d'Hauteroche et l'actuel souverain de Lenclume...Mais, cette haine ne semblait plus être aussi prononcée que par le passé, le Rougegarde avait eu vent de la libération de plusieurs esclaves orques détenus dans les villes brétonnes. Il ne comprenait pas l'attitude du Roi d'Hauteroche, sachant qu'il avait toujours détester ces abominations de Tamriel...Les Orques...une race immonde et puante...vivant dans les montagnes se croyant à l'abri des menaces extérieurs. Farid n'allait pas les laisser en paix bien longtemps et les Peaux-Vertes allaient rapidement apprendre ce que signifiait dans le mot: Justice pour un Rougegarde. Des femmes et des enfants avaient été tués et violés. A Lenclume, le sang appelait le sang...C'était une tradition ancestral.

Le Haut-Roi Farid annonça à ses invités brétons d'une voix suave et pleine de charisme, révélant un léger accent typique des Rougegardes:

-Bienvenue dans mon humble royaume, chers amis. C'est un honneur pour notre peuple d'accueillir les envoyés de sa majesté Alaric. J'espère pour vous que le voyage n'a pas été compliqué ? Les tribus nomades Ali'kr peuvent parfois se montrées agressive...Ils sont les maîtres du désert depuis toujours, nous ne pouvons rien faire contre cela, comme vous et vos maudits Orques n'est-ce pas ?! Il éclata de rire. Mais bon, à chaque nations ses problèmes...Je suis heureux que les choses s'arrangent un peu pour Hauteroche, votre nation est presque aussi prospère que la nôtre ! ironisa le Rougegarde. Alors, messires qu'avons-nous là ? Je suis bien curieux de savoir ce que vous désirez faire dans notre humble royaume...

Le Haut-Roi gardait une certaine forme de sympathie envers les émissaires de son homologue bréton, mais semblait tout de même assez curieux de savoir ce qu'on attendait de lui...Les choses progressaient vite en Tamriel...Et au même rythme qu'un sablier, le temps s'écoulait..

-Bienvenue dans mon humble royaume, chers amis. C'est un honneur pour notre peuple d'accueillir les envoyés de sa majesté Alaric. J'espère pour vous que le voyage n'a pas été compliqué ? Les tribus nomades Ali'kr peuvent parfois se montrées agressive...Ils sont les maîtres du désert depuis toujours, nous ne pouvons rien faire contre cela, comme vous et vos maudits Orques n'est-ce pas ?! Il éclata de rire.Mais bon, à chaque nations ses problèmes...Je suis heureux que les choses s'arrangent un peu pour Hauteroche, votre nation est presque aussi prospère que la nôtre ! ironisa le Rougegarde. Alors, messires qu'avons-nous là ? Je suis bien curieux de savoir ce que vous désirez faire dans notre humble royaume...

- Les orques ne nous posent plus tant de problèmes qu'auparavant, mais depuis que le Patriarche a retrouvé Volendrung, je n'ai plus de doute que nous en entendrons bientôt parler. Mais s'ils veulent s'en prendre à nous, ils verront que les orsimers ne sont pas les seuls à savoir se battre, et ils paieront cet affront dans le sang. S'ils ne sont pas capable d'outrepasser leur rancœur malgré ce que j'ai fais pour eux, ils en paieront le prix.'' dit-il d'un ton sombre Mais peu importe, ne laissons pas ces peaux vertes gâcher cette magnifique soirée. Pour répondre à votre question, Sir, je viens en tant que représentant du Haut-Roi Alaric, qui vous passe son salut messir, mais également en tant que chef de la Garde du Phénix. Mon roi et notre nation aimerait renforcer les liens ancestraux avec Lenclume et profiter de ces temps troublés pour affirmer notre amitié et notre respect pour les fiers Rougegardes. Quant à moi... l'ordre que j'ai créé n'a pas pour but de protéger Hauteroche du péril daedrique et de tous les autres dangers, mais Tamriel tout entier, et je pense que Lenclume est tout désigné pour nous aider dans notre tâche. Après tout les rougegardes ne sont ils pas parmi les meilleurs guerriers du monde, si ce n'est les meilleurs ?'' dit-il sincèrement. Et ces personnes que vous voyez là '' il indiqua les deux envoyés de l'Ordre Sapiens '' sont parmi les plus savantes de tous notre royaume. Mais je vais les laisser se présenter d'eux mêmes, si vous le voulez bien.''

Ils le remercièrent d'un mouvement de tête et la femme prit la parole.

Notre guilde a pour ambition de rassembler tout le savoir de Tamriel afin que tous puissent en bénéficier, afin que les connaissances soient accessibles à tous et à toutes. En la matière, les dwemers étaient sans nuls doute les plus avancés, leurs bibliothèques recelaient les plus grands savoirs de tous les temps, et pourtant bien nous sont acquises. Il est connu que Lenclume recela jadis l'une des trois grande civilisation Dwemer, et nous aurions tout à gagner à les étudier en détail. Leurs ruines sont sans aucun doute pleine de textes, de technologies et de milles autres merveilles qui seront profitables à tous, une fois découvertes. Imaginez les connaissances architecturale, les concepts philosophiques, les sciences magiques et techniques, et toutes ces choses que nous avons laissés sous terres, comme des cadavres dans un crypte. Imaginez tout ce que nous pourrions faire avec cela, les forteresses inaltérables, les puits inépuisables et toutes sortes de merveilles plus fantastiques les unes que les autres.'' emportées par la fougue de sa jeunesse, son compagnon dut la rappeler à l'ordre d'un contact sur le poignée.

Après avoir brièvement parler des Orques, le Bréton s'exprima sur une organisation militaire plus ou moins importante, basé en Hauteroche et qui désirait s'étendre dans tout Tamriel. Il s'agissait de la Garde du Phénix, un ordre désireux de chasser toute présence daedrique en Tamriel. Néanmoins, le Haut-Roi de Lenclume fut assez intrigué, les seules véritables menaces pour le moment restaient bel et bien...la Peste et pour le cas de Lenclume, la canicule de chaleur inédite à ce jour. Celle-ci avait duré bien plus longtemps que prévue et cela inquiétaient fortement les Rougegardes. Mais, Farid resta silencieux par politesse, laissant l'émissaire d'Hauteroche s'exprimer. Par la suite, ce fut au tour d'une jeune femme, intelligente, elle avait fait un récit sur le bien-fait des recherches dans les ruines Dwemers.

Farid n'était pas spécialement fasciné par ce genre de choses, mais respectait grandement ceux qui s'y attelaient de la sorte.

-Vos ambitions sont intéressantes. Néanmoins, je ne peux pas me permettre de rêvasser sur ce genre de choses. Mon peuple a faim et soif...Nous manquons de ressources face à la chaleur. Si vous insinuez que nous devrions vous permettre d'explorer ses ruines, je ne peux pas financer de telles expéditions. La survie de mon peuple repose sur le commerce, je ne peux donc pas investir. Ensuite, vous avez parlez de "sciences magiques", sachez que ce genre d'horreurs est très mal vu ici. Nous considérons la plupart des formes de magie comme lâches et indignes, ce n'est pas une science honorable selon nous, Rougegardes. De plus, le désert est traître et vos hommes risqueraient leur vie à tenter de le défier. Avait répondu le souverain Rougegarde.

Il repensa à cette "menace daedrique", qu'avait mentionné l'homme. Le Haut-Roi avait bien entendu des rumeurs ici et là comme quoi des portes, semblables aux descriptions que l'on se faisait des portails vers Oblivion pendant la fameuse Crise lors du règne des Septims. Farid était très intriguer à ce sujet et allait se permettre d'interroger le nouvel arrivant sur le sujet:

-Messire, vous avez parlé des Daedras tout à l'heure, je ne comprends pas. Pourquoi aurions-nous besoin de nous en protéger ? Et parlez-moi précisément de votre Garde du Phénix, quelles seraient vos ambitions sur notre territoire ? Qu'est-ce que cela apporterait au peuple Rougegarde un tel honneur ?


HRP: Ce n'est pas bien "long" mais je ne voyais pas trop quoi dire de plus.

-Vos ambitions sont intéressantes. Néanmoins, je ne peux pas me permettre de rêvasser sur ce genre de choses. Mon peuple a faim et soif...Nous manquons de ressources face à la chaleur. Si vous insinuez que nous devrions vous permettre d'explorer ses ruines, je ne peux pas financer de telles expéditions. La survie de mon peuple repose sur le commerce, je ne peux donc pas investir. Ensuite, vous avez parlez de "sciences magiques", sachez que ce genre d'horreurs est très mal vu ici. Nous considérons la plupart des formes de magie comme lâches et indignes, ce n'est pas une science honorable selon nous, Rougegardes. De plus, le désert est traître et vos hommes risqueraient leur vie à tenter de le défier. Avait répondu le souverain Rougegarde.

De nouveau Clara Ozvald voulut intervenir et Arkon, son ancien maître, dut la forcer à se taire d'une discrète pression sur la main et d'un regard l'enjoignant à faire preuve de plus de mesure.

-Messire, vous avez parlé des Daedras tout à l'heure, je ne comprends pas. Pourquoi aurions-nous besoin de nous en protéger ? Et parlez-moi précisément de votre Garde du Phénix, quelles seraient vos ambitions sur notre territoire ? Qu'est-ce que cela apporterait au peuple Rougegarde un tel honneur ?

Gaëlyr prit un petit temps pour répondre à cette question des plus délicates. Il se redressa avant de répondre.

- Les rougegardes n'ont pas besoin d'être protégés, ils ont besoins d'être prévenus, messire. Le plus fort des guerriers peut-être abattue par fourberie, l'Histoire fourmille de héros légendaires ou qui auraient mérité d'entrer dans légendes, abattues par de lâches ennemis et des coups de couteaux dans le dos. Et si vous avez besoin d'être prévenus, c'est par ce que les Daedra projettent d'envahir Tamriel, et aucun royaume ne fera exception, ils se déverseront sur le monde par milliers pour asservir les races mortelles, aucun d'entre nous n'en réchappera si nous ne faisons rien, même vous, rougegardes. Vous serez peut-être les derniers à tomber, mais vous tomberez si vous ne faites rien pour vous prémunir contre ce danger. '' Gaëlyr fit une petite pause pour reprendre un peu contenance et pour laisser au roi le temps de saisir toutes les implications de ses révélations.

- Ce que je souhaiterai faire est simple, offrir une chance aux rougegardes qui le voudront de défendre leur terre d'une façon efficace, dans une armée coordonnée où ils auront leur mot à dire, au sein d'un ordre averti des dangers d'Oblivion et qui pourra les entrainer à y résister de la meilleur façon qui soit. Avec votre permission, mon seigneur, j'aimerais édifier quelques forteresses en Lenclume, pourvue ou non d'un accès à la Toile, à votre convenance, et y offrir l'asile à tous les guerriers, artisans, ou hommes du peuple qui le voudront. Les civils qui nous rejoindront ne seront pas sujets de Hauteroche, ni sujet de mon ordre et continueront à verser la dîme au royaume. De plus ils continueront à excercer leur métier pour ceux qui le leur demanderont et non pas au service exclusif de l'ordre, certains corps d'artisans exceptés, mais ceux là seront rénumérés à la hauteur des services rendus. Cela vous donnera accès à toute sorte d'avantages, nous nous efforcerons d'offrir le gîtes et le couvert à tous ceux que nous engagerons dans ces forteresses, mais ils seront tout de même relativement restreint, car mon ordre n'est ni un puissance économique, ni une puissance politique, mais un ordre guerrier voué à la protection de Tamriel, tout comme d'autre avant nous. Les vigiles de Stendarr, par exemple, ou la Garde de l'Aube. Nous nous efforçons simplement d'intevenir, dans ce dessein, dans toute les nations de Tamriel. Après tout si nous ne défendions qu'un royaume, nous ne ferions que retarder l'inévitable. Mais nous répondrons présent à l'appel de Lenclume, si par malheur il vous arrivait de connaître quelque déboire trop important avec les tribus du désert, ou avec les orques, ou même une autre nation, la Garde du Phénix se joindra à vous, si telle est votre volonté. Je me permets de parler au nom de mes estimés compagnons ci présents.'' dit-il en désignant Arkon et Clara La demande qu'ils vous ont fait n'est pas une demande de financement, à vrai dire, comme vous le découvrirez plus en détail demain, ils s'engagent, avec l'aide de moi roi si nécessaire, à payer l'intégralité des charges des fouilles. Et il ne sera pas nécessaire d'engager quelque savant rougegardes que ce soient, non pas qu'ils n'en veulent pas mais qu'ils n'en font pas la demande.''

Pour la première fois depuis le début de cette soirée, le Maître érudit Arkon prit la parole.

En effet, seigneur, nous avions pour projet d'envoyer nos propres maîtres du savoir à Lenclume pour qu'ils y étudient les restes de cette fascinante civilisation qu'est la dwemereth. Bien évidemment nous serons ravis d'accueillir tous les érudits rougegardes qui voudraient nous aider, mais leur présence n'est pas nécessaire en ce que les notres sont ceux que nous prévoyons de dépécher si vous accepter notre offre. Si cela peut contribuer au dit aval, sachez que la civilisation dwemer était en grande partie construite sur l'emploi de technologie hydraulique... en clair, il est des plus probables que dans les ruines se trouvent de quoi régler vos problèmes d'approvisonnement en eau. Après tout ils ont dû faire face aux mêmes problèmes que vous aujourd'hui, donc il est prévisible qu'ils y aient pallié au moyen de techniques que nous pourrions employer à notre avantage pour irriguer les cultures et donner à boire au peuple de Lenclume.'' dit-il d'une voix respectueuse et pondérée, comme à son habitude.

Après leur conversation, Farid décida de commencer le repas proprement dit et les convia dans une pièce adjacente où ils purent s'installer autour d'une table magnifiquement garnie pour déguster toute sorte de spécialité rougegardes, et même quelques plats brétons que les cuisiniers avaient préparés pour les invités au cas où ceux-ci ne seraient pas suffisamment résistants pour la nourriture rougegarde. Si Clara abandonna rapidement et piocha en majeure partie dans ces derniers, Gaëlyr, Arkon et Andariel firent honneur à leur hôte en dégustant les plats rougegardes sans rechigner et sans se montrer incommodés le moins du monde.

Farid écouta les deux brétons s'exprimer avec certitude et ne laissant percevoir aucune forme de doute, il leur rétorqua:

-Vos paroles sont justes et ambitieuses. Néanmoins, ce ne sont que des mots. J'ai confiance en vous, depuis des siècles, Hauteroche et Lenclume entretienne de très bonne relations et je suis tout-à-fait disposer à vous soutenir pour la construction de ces forts. Ils devront néanmoins subir la présence d'un intendant servant notre royaume afin de rédiger des rapports et me les envoyer en mains propres. Vous comprenez que la présence d'infrastructures militaires étrangères demandent un certains nombre d'exigences. Sa majesté Alaric le sait, il aurait fait de même, ne prennez pas ça comme une méfiance de ma part, simple mesure de protocole.

Il prit une longue pause et ajouta:

-Bien, puis-je vous invitez à goûter quelques spécialités de notre peuple ? Vous avez fait long voyage et toute cette diplomatie doit être forte érintante. Je peux également demander à vous faire porter ce que vous voudrez dans vos appartements privés afin de passer votre séjour dans les meilleures conditions possibles. Je ne voudrais pas que vous rentriez en Hauteroche avec une grimace à la bouche en repensant à votre voyage dans notre humble pays !

Il se mit à rire doucement et se leva pour inviter les émissaires d'Hauteroche à s'installer devant une large table en marbre, lisse comme du cristal et se reflétant avec la lueur du ciel. Effectivement, l'endroit était un salon donnant sur un immense balcon, et permettait à la lumière extérieur de pénétrer dans la pièce. Un lieu paradisiaque qui offrait une vue magnifique sur toute la capitale. Au loin, on pouvait voir qu'une tempête de sable approchait, suite à cette observation, le Haut-Roi Farid annonça:

-J'espère que vous ne comptiez pas visiter notre beau pays, avec la tempête qui approche ce ne serait pas prudent. De toute façon je suppose que vous n'étiez pas venus pour ça.'' dit-il avec un sourire.

Le Rougegarde s'installa sur un large siège tout en observant ses invités l'imiter. Deux gardes dont le visage étaient masqués par un large turbans gardaient l'entrée du lieu afin d'éviter toute intrusion.

-Comme vous le savez...notre pays souffre d'une grande sécheresse, le désert s'élargit, les cultures se font plus rares et...mon peuple a soif. Si vos recherches pourraient permettre d'arranger les choses, je ne vois pas en quoi, je voudrais m'y opposer. Néanmoins, nous insistons, nos savants Rougegardes seraient honorés de vous prêtez main forte dans vos explorations des anciennes ruines Dwemers. Par quoi commencerez-vous ?

-J'espère que vous ne comptiez pas visiter notre beau pays, avec la tempête qui approche ce ne serait pas prudent. De toute façon je suppose que vous n'étiez pas venus pour ça.'' dit-il avec un sourire.

Le Rougegarde s'installa sur un large siège tout en observant ses invités l'imiter. Deux gardes dont le visage étaient masqués par un large turbans gardaient l'entrée du lieu afin d'éviter toute intrusion.

-Comme vous le savez...notre pays souffre d'une grande sécheresse, le désert s'élargit, les cultures se font plus rares et...mon peuple a soif. Si vos recherches pourraient permettre d'arranger les choses, je ne vois pas en quoi, je voudrais m'y opposer. Néanmoins, nous insistons, nos savants Rougegardes seraient honorés de vous prêtez main forte dans vos explorations des anciennes ruines Dwemers. Par quoi commencerez-vous ?''

- Tout d'abord je tiens à dire que l'aide des savants rougegardes qui voudront bien se joindre à nous sera la bienvenue car elle nous évitera sûrement de nombreuses recherches. Et pour répondre à votre question, sir, nous comptions mener une série de recherches dans les bibliothèques de votre royaume, je ne doute pas que les nombreux des gens de Lenclume et d'ailleurs ayant visités les ruines et qui en sont ressortis vivants ont laissés des traces écrites de ces excursions et ce savoir pourrait nous autre très utile. Lorsque nous aurons un certain nombre de sites où fouiller, nous utiliserons les informations que nous auront récoltés sur eux pour en sélectionner quelques uns des plus prometteurs pour nous livrer à des fouilles préliminaires. Nul doute qu'elles seront dangereuses et, pour ne pas trop occuper vos gardes et votre armée, j'avais pensé que nous pourrions engager quelques mercenaires en soutiens, ils seront un prompt renfort pour cette périlleuse entreprise. Ensuite, lorsque les lieux auront étés sécurisés, une équipe d'érudits, dont moi même et mon acolyte, iront examiner les ruines et voir quelles sont les ouvrages dwemer encore exploitables. Livre, machines, artéfacts, tout sera pris en compte et récolté afin de compléter notre savoir sur cette civilisation séculaire. Après l'étude, d'autre que nous prendrons le relais pour voir quels bénéfices nous pourrions en tirer. Cette tâche sera principalement confiés à nos mages et à nos technistes, ils sont experts dans l'art de tirer profits de mécanismes technologiques ou magiques, bien que pour l'instant leurs possibilités n'aient pas été bien grande, ils ont néanmoins réussis à quelques progrès sur la base d'études étrangères des technologies dwemer, bien que ce soit surtout des futilités, des portes qui s'ouvre toute seules par de subtiles jeux de mécanismes, des fontaines mélants magie et technologies, par exemple.''

- Lorsque nous aurons convenus des termes de notre implantation en Lenclume, je serais ravis de préter moi même quelques uns de nos meilleurs Garde aux troupes Rougegardes qui surveilleront les fouilles, si vous le permettez, cela devrait alléger le poids de cette entreprise. Toute fois, roi Farid, j'aimerais préciser une chose. Tout comme les vigiles de Stendarr en Bordeciel, ou les chevaliers des neufs en Cyrodiil, la Garde du Phénix n'est pas rattaché à la couronne de Hauteroche, nous n'avons pas pour mission de conquérir des royaumes, à la limite de garder intact l'équilibre entre eux.'' se crut-il obligé de préciser.

- Dites moi, roi Farid, aviez vous pensé à une guilde ou un ordre d'érudits en particulier lorsque vous nous avez fait cette généreuse offre ?'' demanda Clara..

Le Haut-Roi de Lenclume écoutait avec attention ce que ses invités avaient à dire et n'allait pas tarder à leur répondre. Il n'aimait pas cette idée d'installer des troupes étrangères sur ces terres, de plus, il aurait autant préféré que ce soient celle du Roi Alaric que celle d'un étranger servant un ordre qui ne s'alignait devant aucune banière, hormis la sienne. Bien, qu'il se doutait que cette présence ne serait pas hostile vis-à-vis du peuple Rougegarde, il préféra ajouter:

-Vous aurez le droit de poster des troupes dans les forts mais nous aimerions également investir ces mêmes forts avec des garnisons de guerriers Rougegardes, je présume que cela ne posera aucun problèmes étant donner que votre présence ici n'est aucunement hostile vis-à-vis de Lenclume, j'en déduis donc que je peux également utiliser vos forts et vos chantiers à mes besoins. Oui, vous pourriez également engager des mercenaires, je vous proposerais les guerriers Ali'kr, qui sont de redoutables combattants. De plus, ils connaissent ce désert mieux que personne. Néanmoins, tout ces chantiers prendront du temps, et j'imagine qu'il vous faudra faire venir des vivres de Hauteroche. Non pas que nous ne désirons pas vous aidez à ce niveau-là, mais...comme je vous l'ai dis, mon peuple souffre et a grandement de tout ce qui lui sera nécessaire pour survivre face à ce fléau qui touche notre patrie, vous comprenez donc que je favorise cela plutôt que tout cela...

Il pivota la tête en direction de la jeune femme de tout-à-l'heure et lui répondit à son tour:

-Ma dame, sachez que l'ensemble de notre peuple est prêt à se mobiliser, si ces recherches fournissent à celui-ci des résultats concrets et non de veines promesses...C'est tout ce que je peux vous dire.

Il bu une nouvelle gorgée de son délicieux nectar contenus dans une coupe d'argent. Il se laissa dire que changer de sujet ne leur ferait pas de mal, après tout, ils n'étaient pas là que pour parler de diplomatie, du moins ça, le Haut-Roi l'espérait.

-D'ailleurs, vous ne m'avez pas encore révéler vos noms ? Quels sont-ils ? J'aimerais connaître l'identité de mes alliés avant que méprise n'arrive ! plaisanta-t-il.

Pendant ce temps à l'extérieur, le ciel s'assombrissait davantage, cette obscurité croissante avec la tempête de sable qui approchait. Farid admirait cette puissance naturelle, telle une armée, la masse de sable se dressait au dessus de tout et ravageait tout sur son passage, ne laissant qu'un silence morbide sur son passage...Derrière cette vague de déchéance, se trouvait un paysage plat et l'environnement subissait une renaissance. Cette météo dévastatrice fascinait le Haut-Roi d'une certaine manière...

- Vous aurez le droit de poster des troupes dans les forts mais nous aimerions également investir ces mêmes forts avec des garnisons de guerriers Rougegardes, je présume que cela ne posera aucun problèmes étant donner que votre présence ici n'est aucunement hostile vis-à-vis de Lenclume, j'en déduis donc que je peux également utiliser vos forts et vos chantiers à mes besoins. Oui, vous pourriez également engager des mercenaires, je vous proposerais les guerriers Ali'kr, qui sont de redoutables combattants. De plus, ils connaissent ce désert mieux que personne. Néanmoins, tout ces chantiers prendront du temps, et j'imagine qu'il vous faudra faire venir des vivres de Hauteroche. Non pas que nous ne désirons pas vous aidez à ce niveau-là, mais...comme je vous l'ai dis, mon peuple souffre et a grandement de tout ce qui lui sera nécessaire pour survivre face à ce fléau qui touche notre patrie, vous comprenez donc que je favorise cela plutôt que tout cela...

Il pivota la tête en direction de la jeune femme de tout-à-l'heure et lui répondit à son tour:

-Ma dame, sachez que l'ensemble de notre peuple est prêt à se mobiliser, si ces recherches fournissent à celui-ci des résultats concrets et non de veines promesses...C'est tout ce que je peux vous dire. D'ailleurs, vous ne m'avez pas encore révéler vos noms ? Quels sont-ils ? J'aimerais connaître l'identité de mes alliés avant que méprise n'arrive ! plaisanta-t-il.

Gaëlyr leva un sourcil, étonné que les conseillers du roi ne lui aient pas dit avec qui il conversait, et avec qui il allait conclure ou non des accords diplomatiques.

- Mon nom est Gaëlyr d'Hauteroche. Et laissez moi vous présenter mes augustes compagnons, les Maîtres érudits Arkon Bolvehir'' dit-il en désignant de la main l'homme qui était assis à sa droite, lequel inclina sa tête en direction du Roi '' et Clara Ozvald'' elle fit un gracieux signe de tête '' Et voici mon homme lige et ami, Andariel.'' à la manière abrupte des guerriers éprouvés par les combats innombrable, celui-ci salua le roi Farid.

- En ce qui concerne les accords que Hauteroche, la Garde et les Érudits aimeraient passer avec vous, j'osais espérer que nous voyons cela demain ? Nous avons appris à nous contenter de peu de sommeil '' dit-il en désignant Andariel '' mais ce n'est pas forcément le cas de tous ici, et je ne souhaiterais pas vous incommoder plus longtemps avec ces affaires, nous serons bien plus à l'aise pour en débattre dans de bonne conditions.''

- Est-il vrai que vous autres Rougegardes maîtrisez ''la Voie de l'épée spirituelle'' ?'' demanda Clara sans détour et avec la candeur si bien maîtrisée qui était sienne.

- Est-il vrai que vous autres Rougegardes maîtrisez ''la Voie de l'épée spirituelle'' ?'' demanda Clara sans détour et avec la candeur si bien maîtrisée qui était sienne

Le Haut-Roi Farid satisfait de voir que la réputation de son peuple n'était plus à prouver, rétorqua d'une voix sage et respectueuse, quelque peu perdue également. Egarée dans les entrailles de l'Histoire passée.

-Il est vrai que certains de nos compatriotes maîtrisent cet art très puissant fondé par Frandar do Hunding Hel Ansei No Shira, plus connu sous le nom d'Hunding par les autres civilisations. Ces guerriers possèdent une telle maîtrise de l'épée,  qu'ils n'ont plus besoin d'une véritable lame pour combattre. Ils se servent de la seule force de leur esprit pour créer et manier une épée qui n'avait pas d'autre existence que celle que leur confère leur concentration. Un art respectable néanmoins ils n'en existent que très peu qui savent encore le maîtriser.

Il fit une pause et lorsque le repas se termina congédia ses invités, leur demandant de suivre les indications de son proche conseiller qui, lui, allait demeurer auprès d'eux. Il repensa à "La Voie de l'épée spirituelle" lorsqu'il fut seul dans ses quartiers. Ses ancêtres avaient également été des Chantelames, nom que portait les guerriers maîtrisant les arts d'Hunding, mais il fut assez déçu qu'aujourd'hui, cette maîtrise puissante avait été oublié par la plupart des Rougegardes. Bien-sûr, tout le monde connaissait l'histoire, mais son utilisation n'était plus à l'ordre du jour pour cette même majorité.

Le lendemain,

Le Haut-Roi semblait avoir bien dormis, il arborait comme à son habitude un large sourire, il était également vêtu d'une tunique décorée par des émeraudes et autres pierres précieuses. Son regard perçant ses inombrables sujets finit par se poser sur Gaëlyr et les acolytes de celui-ci. Ils étaient réunis dans les jardins extérieurs, le conseiller avait jugé qu'il serait plus agréable de discuter à l'extérieur et hors de portée de toutes oreilles indiscrètes. Il annonça d'une voix chaleureuse tout en gardant un ton assez représentatif de la situation réelle que Gaëlyr n'allait pas tarder à découvrir:

-Gaëlyr, j'ai lu sur votre visage que l'idée d'implanter des garnisons rougegardes dans les forts de la Garde ne vous plaisait pas...Rassurez-vous, ce n'est pas ce que je compte faire, nous avons confiance en vos desseins étant donner qu'Alaric a jugé bon de vous envoyez également à Lenclume. Néanmoins...j'ai du user d'un stratagème, presque à contre coeur, pour tromper l'ennemi. J'ai appris que des agents du Thalmor avait infiltré mon palais. Je ne comprend pas pourquoi...mais je doute que ce soit bénéfiques pour le peuple Rougegarde. Nous avons grandement souffert lors de la dernière guerre mais également la "Grande Guerre" où nous étions seul face au Domaine et je crains que ces êtres vicieux ne semblent pas avoir digérer leur défaite vis-à-vis de l'Alliance des Neufs, il y a quelques années. J'ai préféré annoncer la division de nos troupes à travers vos différentes forteresses afin de faire paraîtreLenclume faible, et si désespérée qu'elle ne pourrait même pas établir ses propres forteresses ni les maintenires. Mais rassurez-vous, je n'enverrais  que quelques émissaires de temps à autre afin de faire un compte-rendu des lieux, mais vous serez libre de poursuivre vos activités. Je pense que l'on peut considéré ce pacte diplomatique comme accepté. Néanmoins, il faudra agir avec prudence, les Orques, le Thalmor et les Daedra selon vos dires, sont à nos portes et il faudra consolider ensemble la position d'Hauteroche et de Lenclume pour former une alliance inébranlable.

-Gaëlyr, j'ai lu sur votre visage que l'idée d'implanter des garnisons rougegardes dans les forts de la Garde ne vous plaisait pas...Rassurez-vous, ce n'est pas ce que je compte faire, nous avons confiance en vos desseins étant donner qu'Alaric a jugé bon de vous envoyez également à Lenclume. Néanmoins...j'ai du user d'un stratagème, presque à contre coeur, pour tromper l'ennemi. J'ai appris que des agents du Thalmor avait infiltré mon palais. Je ne comprend pas pourquoi...mais je doute que ce soit bénéfiques pour le peuple Rougegarde. Nous avons grandement souffert lors de la dernière guerre mais également la "Grande Guerre" où nous étions seul face au Domaine et je crains que ces êtres vicieux ne semblent pas avoir digérer leur défaite vis-à-vis de l'Alliance des Neufs, il y a quelques années. J'ai préféré annoncer la division de nos troupes à travers vos différentes forteresses afin de faire paraîtreLenclume faible, et si désespérée qu'elle ne pourrait même pas établir ses propres forteresses ni les maintenires. Mais rassurez-vous, je n'enverrais  que quelques émissaires de temps à autre afin de faire un compte-rendu des lieux, mais vous serez libre de poursuivre vos activités. Je pense que l'on peut considéré ce pacte diplomatique comme accepté. Néanmoins, il faudra agir avec prudence, les Orques, le Thalmor et les Daedra selon vos dires, sont à nos portes et il faudra consolider ensemble la position d'Hauteroche et de Lenclume pour former une alliance inébranlable.

Gaëlyr fut immédiatement sur le qui vive, et se demanda si cela n'allait pas gêner ses plans, au moins à court terme. Mais peu importait, en tant que seigneur d'Hauteroche, il lutterait contre le Thalmor en tant qu'allié du roi de Lenclume. Il se tourna devant le roi et avec déférence il lui tint ce discours.


- Sir, je peux vous assurer que Hauteroche répondra toujours présent à l'appel de Lenclume, nous savons que vous partagez nos valeurs d'honneur et de sagesse, et que jamais vous n'y renoncerez. Que le Domaine vous attaque, et les brétons se jetteront dans la bataille d'un seul bloc.'' dit-il avec une profonde conviction ''Mais il existe une autre possibilité. Les Altmers, les Bosmers et les Khajiit forment un peuple fier, au moins autant que les notre, mais sensés également, suffisamment pour ne pas s'attaquer à beaucoup plus forts qu'eux. Si nous nous allions, nous deviendrons suffisamment forts pour qu'ils ne puissent plus nous sous-estimer, ni penser pouvoir nous vaincre. Leurs mages ne sont pas plus forts que les notre, et vos guerriers bien plus puissant que les leurs. Ainsi, il deviendra possible de traiter avec eux, je pense que saisir tous les membres du Thalmor présent à Lenclume pour les renvoyer intact chez eux devrait être un bon message.'' dit-il presque sur le ton de la plaisanterie. '' Quoiqu'il en soit, messire, sachez que l'aide de Hauteroche vous est acquise, bien que nous répugnons aux massacres, nous vous prêterons toute les forces dont vous aurez besoin, et nous nous tiendrons à vos côtés comme nous l'avons toujours fait. Le Pacte de Daguefilante nous avez unis jadis et sous ce nom là ou un autre, il nous unira à nouveau. Puissent les divins veiller sur vous.'' dit-il poliment pour lui signifier qu'ils devaient maintenant cesser cette discussion. Sur un papier imprégné d'un sortilège que lui avaient confié ses mages, il inscrivit mentalement '' Retrouvons nous ce soir à l'extérieur des remparts, venez avec un garde de confiance et ne laissez personne vous suivre'' et le fourra discrètement dans la poche du roi en passant à côté de lui.

Après les brèves salutations de Gaëlyr, le Haut-Roi analysa ses paroles et répondit en lui même. *S'allier avec le Domaine Aldmeri...tss...même si nous aurions l'avantage, ils se prétendraient encore supérieur...on ne peut pas raisonner ces gens-là.*

Alors que l'émissaire avait quitté les grands jardins du palais de la capitale de Lenclume, le Haut-Roi décida de s'entretenir avec son plus proche conseiller, toujours dans ces mêmes jardins.

-Je dois connaître l'identité des traîtres dans mes rangs, trouves-les et fournis leurs de fausses informations. Nous allons berner l'ennemi en usant de méthodes égales au leurs.

-A vos ordres majesté, je m'en vais de ce pas.

Alors que par nervosité, Farid plaça une main dans sa poche tout en gardant une certaine posture majestueuse, il y sentit un objet...un mot pour être plus précis.


Un sourire de curiosité accompagné d'un regard de serpent se dessina sur le visage du Rougegarde. Il retourna dans son palais, annonçant à ce sujet qu'il avait besoin de repos après tant de conversations diplomatiques. En réalité, c'était surtout un prétexte pour ce préparer à cette rencontre secrète et surtout en profiter pour s'échapper un peu de toutes cette paperasse administrative, bien qu'il savait que cela était une obligation, cette tâche laborieuse n'était pas de tout repos.

Les appartements du prince était ce que l'on pouvait appeler: luxueux. De belles soieries ornaient les murs et de larges rideaux en brocart venaient bloquer toute lumière du soleil pouvant être gênante dans le repos du prince. Celui-ci d'ailleurs, s'installa sur son vieux siège qui avait appartenu à ces ancêtres, une sorte de "souvenir familial". Il rédigea quelques vers de poésie afin de se détendre et patienta le moment venu...

Le soir même.

Accompagné de l'un de ses meilleurs gardes, le Haut-Roi de Lenclume finit par retrouver Gaëlyr à l'extérieur des murailles. Farid s'était munit d'une large capuche sombre pour ne pas que l'on puisse le reconnaître, accompagnée d'une cape de la même couleur. Son garde avait opté pour le même genre de tenue à la différence, qu'il portait une armure lourde en dessous de la tenue furtive. Ce fut au souverain de s'exprimer en premier:

-Alors, je suis venu comme vous me l'aviez demandé dans votre mot...de quoi voulez-vous parler ?

-Alors, je suis venu comme vous me l'aviez demandé dans votre mot...de quoi voulez-vous parler ?

- Il est impératifs que vous ne tuiez pas les agents du Thalmor et que vous les renvoyez sains et sauf dans l'Archipel de l'Automne. Je suis pleinement conscient de ce que cela implique pour vous de ne pas punir ces espions de la façon dont ils le méritent, mais ... '' Gaëlyr eut un bref instant de faiblesse, accablé qu'il était par le poids du destin de tous ceux qu'il devait protéger et par le miasme empoisonné qu'un scorpion du désert lui avait délivré au cours de son périple jusqu'à Sentinelle. Vous savez comme moi que l'Empire et Bordeciel ce sont rapprochés récemment... mais le mal est plus profond. Mes informateurs dans la capitale m'ont fait part d'une coalition secrète de l'Empire et de Bordeciel. Ce n'est pas concret mais suffisamment inquiétant pour motiver tout cela. Au vu des récentes conquêtes de l'Empire, je doute que leurs intentions soient purement pacifique et il serait étonnant que nous ne voyons pas tôt ou tard apparaître les légions de l'Empire dans nos contrés. De plus, ils ont récemment mis en branle des chantiers dans tous l'Empire, ils réinvestissent d'antiques forteresses et le nombre de leurs soldats s'accroît de jours en jours. Nous saurions résister à leurs velléités de conquête, mais cela nous laisserait affaiblis, trop pour contrer Oblivion. C'est pour cette raison que nous devrions faire alliance avec le Domaine. De cette façon, et à condition que nous restions sur nos gardes, nous n'aurons rien à craindre de l'Empire et nous serons plus aptes à nous défendre contre Oblivion. De plus, une alliance avec ces oreilles pointues'' dit-il avec un rictus mi-amusé mi-endoloris ''pourrait nous êtres avantageuse commercialement, et leurs mages pourraient peut-être vous aider à parer la sécheresse en attendant que les secrets des ruines dwemers nous permettent de l'éloigner définitivement. De plus, si les orsimers venaient à devenir une gène trop importante pour que nous n'ayons d'autre choix que de les anéantir, alors cette alliance nous permettra de nous remettre plus rapidement de cette guerre. C'est pour toutes ces raisons et biens d'autre encore que je ne vous ferais pas l'offense de vous rappeler que vous devez épargner ces espions tout en les attrapent le plus vite possible, une œuvre pour laquelle nous sommes disposés à vous prêter main forte. Après quoi nous devrons, ensemble renforcer considérablement notre puissance militaire et commerciale. Je sais que, unis, nous pourrons y arriver. Lorsque nous serons suffisamment forts, alors nous pourrons imposer nos conditions et traiter d'égaux à égaux avec eux. Cette alliance garantira notre pérennité. Alors, qu'en dites vous ?

Gaëlyr écouta le discours du souverain de Lenclume avec le plus de sérénité possible, mais ses mots étaient tels qu'une des crises qui le prenaient à la sortie d'Oblivion menaça de le reprendre.

Voyant les prémices de ce mal s'annoncer, Andariel l'écarta rapidement du Haut-Roi avant qu'il ne risque de mettre un terme définitif à ces négociations. Aussitôt, il reprit contenance, sans pour autant cacher la fureur qui l'habitait.

- Sachez roi Farid, que nous n'avons jamais prétendu éprouver la moindre sympathie envers cette races et vous nous offensez en osant exprimer la pensé que nous pourrions trahir nos frères de toujours pour rejoindre ceux qui nous ont asservis des centaines d'années durant ! Sachez également qu'il n'a jamais été dans nos intentions de laisser le Thalmor revenir sur vos terres, nous sommes bien conscients des sacrifices que vous avez fait durant la guerre contre le Thalmor et soyez assuré que nul autre que moi ne peux mieux appréhender la menace qu'ils sont et seront toujours ! J'étais là lorsque le Domaine appartenait encore à l'Empire, et j'ai pu voir les conséquences de leurs actes impies ! Quant aux Daedra, j'ai passé près de mile ans sur leurs terres, j'ai pu voir de mes yeux ces sombres seigneurs amasser leurs armées, une foule noir et immonde, clamant des hymnes impies à la gloire de leurs dieux sombres ! Les Divins eux-mêmes m'ont avertis de ce danger, remettriez vous leurs parole en doute ? Et croyez vous que la Peste soit quelque chose de naturel ? Non, c'est l’œuvre de la trinité, et de leur agent Dalk ! J'ai souffert mille morts dans l'espoir d'avertir Tamriel à temps et vous remettez cette parole en doute ?! '' risquant une nouvelle crise, il arrêta de parler un instant pour retrouver son calme ''Pardonnez moi... Mais c'est précisément dans les intentions que vous avez énoncées que je vous demandais de garder ces espions en vie. Nous aurions pu imposer notre volonté au Domaine sans, mais cela aurait-été beaucoup plus compliqué et dangereux. De plus, le gâchis de vie, même elfique, n'est jamais une bonne chose, et voir les Rougagardes s'abaisser à cela m'aurait peiné au plus haut point. Je suis d'accord pour vous en ce qui concerne l'empire orque, mais il faut se rappeler également que l'unité n'a jamais été leur fort. Néanmoins, je vous demande de nous laisser suffisamment de temps pour essayer d'épargner leurs vies et les vôtres. Si nous lançons une guerre, nous les écraserions, mais nous souffrirons des pertes gigantesques.''

Gaëlyr regarda aux alentours pour être bien sûrs que personne ne les avait espionné. Une fois rassuré, il regarda le roi dans les yeux et dit :

- Bien, nous avons convenu d'un accord il me semble ? Lenclume et Hauteroche mettront en commun leurs armées et leurs richesses, nous nous entraiderons autant que possible et lorsque vous aurez capturer tous les espions, nous commencerons les tractations avec le Domaine et ne céderons pas notre liberté. En attendant, Hauteroche essayera de résonner les peaux-vertes à ses risques et périls. Cela vous convient il ?''

Remarquant l'irritation de Gaëlyr, le Haut-Roi ne répondit pas tout de suite. L'émissaire bréton finit par ajouter jetant un oeil autour de lui. Les hauts-jardins de Lenclume étaient un véritable sanctuaire, inviolable pour les étrangers de toute manière. Suite à la forte chaleur, les multiples buissons et autres verdures commençaient lentement à jaunir. Un signe de malchance pour les Rougegardes...décidément, le temps n'était vraiment pas aux réjouissances.

- Bien, nous avons convenu d'un accord il me semble ? Lenclume et Hauteroche mettront en commun leurs armées et leurs richesses, nous nous entraiderons autant que possible et lorsque vous aurez capturer tous les espions, nous commencerons les tractations avec le Domaine et  ne céderons pas notre liberté. En attendant, Hauteroche essayera de résonner les peaux-vertes à ses risques et périls. Cela vous convient il ?''

-Marché conclu. Il tendit une main amicale envers le bréton, n'ignorant cependant pas les paroles plus ou moins agressives de toute-à-l'heure. A l'avenir, messire Gaëlyr, n'oubliez pas que parler de cette manière à un souverain est une chose rarement appréciée, votre peuple a heureusement ma sympathie. Voilà pourquoi j'oublierais ce petit...malentendu. Juste, je vous invite à ne pas faire cela face à ses maudites oreilles pointues, il serait fort mal avisé que vous finissiez dans leurs geôles aussi bêtement...Vous comprenez n'est-ce pas.

Farid s'avança alors, invitant le bréton à le suivre. Il fit signe à ses gardes de les laisser. Ils se dirigèrent vers la salle de tout-à-l'heure, le Haut-Roi interpella Gaëlyr, lui partageant ses adieux.

-Vous êtes libre de partir, vous et vos compatriotes. Néanmoins, je suis un hôte respectueux et si vous le désirez, vous pouvez encore rester cette nuit au palais afin de préparer votre voyage. Mais, j'imagine que vous avez beaucoup de choses à faire, il le fixa davantage sachant que désormais, ils n'étaient plus vraiment libre de parler tranquillement. Je vous ai préparé une dernière réserve d'eau, nous n'en avons que très peu, donc...Pardonnez la quantité de celle-ci. Puisses les divins bénirent votre route et les sables favorables à votre voyage, messire Gaëlyr de Hauteroche.

Farid retourna sur son trône, son conseiller se pencha à son oreille.

-Que voulait-il ?

-Rien d'important...Préparez-moi une plume et du parchemin, j'aimerais écrire au Roi Alaric de Hauteroche...

Gaëlyr écouta le souverain prendre sa décision et l'en remercia puis lui présenta ses excuses pour ses paroles outrancières.

- Pardonnez mon emportement seigneur Farid... Lorsque je suis sorti d'Oblivion, j'y ai laissé une part de mon âme... et de mon esprit. Shéogorath ne me possède pas, mais ce n'est qu'à force de combats incessants. Quoiqu'il en soit, j'espère que mon attitude ne portera pas ombrage aux relations entre nos deux pays et je vous promets de ne pas compromettre les traités avec les ''oreilles pointues'' de telle façon, ni d'aucune autre, mais de ne pas céder pour autant, cela va sans dire. Je vous remercie encore de votre offre, mais je vous demande tout de même d'en garder une partie pour votre peuple. L'eau est un bien précieux dans le désert, et il ne serait pas juste que nous vous en privions. Et nous ne serons pas autant qu'à l’allée puisque une partie de nos mages et savants reste ici. De cette façon, ils pourront plus vite commencer à donner leur aide et à repérer les sites dwemers. De même, et si vous l'acceptez, je laisserai un intendant ici chargé de repérer les caractéristiques du site que vous aurez choisi pour notre forteresse, ou à l'inverse pour en soumettre un à votre jugement, vous lui ferait part de vos intentions à ce sujet car, comme vous l'avez deviné, de nombreuses affaires m'attendent en Hauteroche. Avant mon départ, j'avais soupçonné une présence daedrique de moyenne envergure dans un village frontalier, et je désire ardemment savoir ce qu'il en est, même si j'apprécierai beaucoup rester ici un peu plus longtemps, car votre pays est splendide. ''

Farid lui souhaita bonne chance pour le trajet qui s'annonçait et Gaëlyr lui retourna ses vœux de chances et de bonheurs.

Une fois cela fait, il alla retrouver Andariel pour sonner le départ et demanda à Arkon Bolvehir de l'accompagner en Hauteroche et de laisser son apprentie sur place avec ses compagnons, après quoi il prit le chemin de Hauteroche pour s'assurer que si menace il y avait eu alors elle serait éradiquée et pour entamer les négociations avec les Orsimers.