Affaires familiales. [PV Arès Stalion]

Salle du trône, tôt le matin... Arès avait convoqué son cousin Evan Stalion pour le lui parler de certaines... nouvelles.


- Arès, tu ne peux me prendre ma fille ! Pas une fois tu ne m'a demandé mon avis à ce sujet, pas une fois tu es venu me voir, même si ce n'est pour tenter de m'en parler ! Tu as agit dans mon dos, c'est intolérable, je ne peux me résoudre à abandonner ma fille, à je ne sais qui, et d'ailleurs... A qui l'a tu joins ?!

Arès ne disait plus un mot, la voix de son cousin faisait écho dans la grande salle du trône. Les deux hommes étaient postés aux pieds du trône du Haut-Roi. Le Lion d'Or, regardait son frère, le fixait, et le dévisageait froidement. Malgré le lien de famille qu'avaient ces deux Lions, Arès, détestait, et réprimandait même la familiarité verbale et gestuelle que l'on pouvait avoir envers celui-ci. Et Evan le comprit bien vite... Il baissa le ton de la voix, devant son cousin, imposant de par son regard, mais aussi de part son statut...


- Je l'ai fait, pour le bien du Royaume, pour le bien de la famille, pour le bien de l'Héritage.

- Arès... d'accord, mais... tu aurais put me prévenir... Bon..


- Mon Seigneur.

- Comment ça, " Mon Seigneur ".

- C'est ainsi que l'on nomme son Seigneur, et la Main du Roi.

- Alors ça y est, le titre te revient. dit-il avec le sourire

- Il me l'a annoncé hier, officieusement. Il a tenu à ce que je reçoive la décoration au plus tôt.

- C'est celle que tu as sur la poitrine ?

Arès hocha la tête en signe d'approbation, puis, un sourire, non pas un sourire au coin de la bouche comme il le faisait tous le temps, là il s'agissait bien d'un vrai sourire. Son cousin, Evan fit de même, il sourit et lui fit alors:

- Cette décoration est magnifique. Vous en ferez très bon usage, j'en suis certain. A-t-il déjà rendu officielle la chose ?

- Il était tellement impératif pour Nelgar de désigner comme Main du Roi qu'il en a écrit une lettre officialisant mon rang au seins du Royaume la nuit même des noces...
reprenant sa respiration, Arès reprit là où la précédente conversation s'été arrêtée Januarius Tristevent, nous avons convenu avec Tynarius de joindre nos deux familles. Et ta fille est la clef.

Evan fut alors surprit, de voir qu'Arès avait réussit un si gros coup, unir la famille Impériale, à la famille la plus riche de Tamriel. Evan connaissait déjà les positions des Tristevent, un Stalion doit connaître ses alliés et rivaux, mais il savait que les Tristevent égalaient presque les Stalion, et que le titre Impérial qui était de leur côté nous aiderait à atteindre des sommets.
Ajoutons à cela que ce ne serait pas une seulement une Alliance fondée sur la défiance et la rivalité, mais belle et bien une Alliance fondée sur la coopération pour le pouvoir. Les liens qui unissaient Stalion et Tristevent étaient indestructibles.

- C'est un coup de Maître !

- Le mérite revient à nos deux familles. il marqua un temps de pose Où est Elianna, le devoir l'appel.

- Elle est dans ses quartiers. Elle t’écoutera peut-être si c'est toi qui le lui en parle, avec moi, ce n'est pas possible.

Alors que les deux hommes discutaient d'Elianna et du post qu'elle allait occuper, survint Januarius Tristevent, dans une tenue plus, agréable à porter que celle qu'il avait put porter la veille.

Arès était devant la porte d'Elianna, il respira un grand coup avant de frapper à la porte... puis, il exécuta, trois coups à un rythme d’intervalle régulier.

- Entrez.

Le Seigneur entra, puis, se fit reconnaître par sa nièce.

- Mon oncle ! Quelle bonne surprise ! dit-elle en tirant une révérence Faites-moi voir ! Faites-moi voir !!

Arès Stalion décrocha l'insigne de Main du Roi qui trônait sur son torse, un insigne représentant une main avec une lame, emblème du poste hiérarchique de la Main du Roi.

- Les rumeurs vont très vite, vous aimez toujours autant vous informer de tout à ce que je vois.

- Elle est magnifique dit-elle en retournant la décoration, l'insigne dans tous les sens, et l'observant minutieusement.

Arès fit un léger sourire à sa nièce, passionnée par le pouvoir, passionnée par la politique, par les armes. A un moment dans sa vie, elle a eut du mal à accepter le fait d'être femme, elle se voyait homme, combattant, et dirigeant, mais la vie en a voulue autrement. Aujourd'hui, elle s'accepte ainsi, mais n'épargne pas ses côtés non appropriés à sa classe, ce qui en faisait une individus à part, unique en son genre.

- Vendeaume te plait ?

Elianna souria à son oncle, et le lui répondit:

- C'est rustique, mais élégant. On sent énormément l'ambiance guerrière, et politique du lieu, j'apprécie énormément, merci de nous avoir menés jusqu'ici mon oncle.

- Hum... en effet, ce lieu reflète plutôt bien l'esprit du Nord et de ses affiliations naturelles. Juste observation.




Puis, se mettant sur son lit, pour fouiller dans son coffre, cherchant l'un de ses vieux bijoux, Arès se lança dans l'annonce pour laquelle il était venu.

- Elianna, avons à parler d'avenir.

Elianna se retourna, le regard méfiant, sentant qu'une nouvelle important allait tomber, elle répondit :

- Oui, allez-y, je vous écoute.

- Les Lions vont régner Elianna...

- Ceci est une information, excellente, je m'en réjouis !

- Avec la famille des Tristevent.

- Avec la famille Impériale ? Fine stratégie... le duo des Tyrans... Le Lion pour massacrer, et le Taureaux pour écorner... Vous savez jouez franc-jeu, mais pas tout-à-fait...

Arès, fixant Elianna dans les yeux, voyant qu'elle n'arriverait pas à obtenir de réponse, elle continua:

- Mon oncle, dites-moi... pourquoi, pourquoi venir m'informer de cette réussite ?

- Tu es la clé.

- Comment ça ?

- Tu es la clé de cette Alliance, la preuve officielle d'une Union indivisible, d'une Alliance impérissable.

- Vous n'allez pas me...

- Nous allons unir nos familles et tu vas te marier, en guise de preuve de notre volonté de fonder une nouvelle dynastie gouvernementale sur Tamriel.

Elianna se servit un verre de vin, vin Nordique qu'elle raffolait, mais qu'elle consommait cependant avec modération. Etant un esprit vif et intelligent, Elianna préférait garder la tête froide, et sur les épaules, plutôt que de passer pour une femme ivrogne et déshonorer la famille
déshonorer l'image du Lion.

- Ce n'est pas possible... je regrette, ce n'est pas possible !

- Et pourtant.

- Non... non. NON ! Je ne veux pas passer le restant de mes jours dans la couche d'un de ces Tristevent ! Lequel m'avez-vous sélectionné ? L'architecte ? Le Banquier ? Le sodomite ?!!! J'aimais je n'irai avec ces personnes-ci !

Elle jeta son verre de vin qui alla se briser en une vingtaines de morceaux, déversant le précieux liquide sur le sol de roche du palais.
Arès, se levant du fauteuil dans lequel Elianna l'avait invité à s'asseoir regarda sa nièce avec une froideur sans égale, le regard meurtrier, à en faire arrêter le cœur...

- TU ES UNE STALION ! marquant cinq secondes de pause, il reprit  Chaque Stalion fera son devoir, les Lions règnes, ils ne se font pas dominer. Soit le pouvoir, soit la mort. Tu es ma nièce, tu fais partit de mon sang, tu es chez les Lions tu as un devoir à remplir ! Des hommes ont donner leur vie pour notre famille, et toi par pure intérêt personnel, tu refuserai d'épouser un Tristevent. Tu me déçois, seul  les idiots et les faibles agissent ainsi. Toi qui voulais du pouvoir, et de l'importance; et bien vas, vas ! Trouves du pouvoir sans avoir à te marier.

Profondément marquée par son oncle, premièrement parce-qu'elle vénérait Arès et l'idolâtrait, mais aussi parce-que les propos étaient choquant, Elianna se dirigea vers son balcon, lequel était fermé. Il y eut quelques secondes de silence... Elle respirait rapidement, mais, contre toute attente, se retourna, et fixa le seigneur Stalion, gênée, mais aussi, se rendant compte de son erreur, elle demanda.

- Veuillez m'excuser, jamais je n'ai pu participer une quelconque fois à l'avancée de cette famille... et quand je le peux, on m'impose une chose que je n'ai pas forcément eu l'occasion de réfléchir et méditer dessus... elle marqua une pause Dites-moi juste le prénom du ce Tristevent, que j'épouserai. Je désire au moins visualiser le personnage que j'épouserai .

- Januarius Tristevent fit Arès, d'une voix des plus calmes.

Elle les avait tous imaginés, sauf lui... et pourtant, elle les avait tous cité, sauf le plus connus... Bel homme, Januarius peut-être ne lui avait pas été envisageable sur le coup, connut pour être appliqué à cœur dans sa tâche qu'est le commandant d'armée et Prince de l'Empire, Elianna ne se doutait pas, et ne s'imaginait pas que Januarius se proposerait pour ce mariage, ou bien qu'un de ses plus vieux membres de famille... le proposerait en mariage.  Pour l'instant, la jeune Lionne était muette, elle déstressait de cette montée d’adrénaline, dût à la peur d'être déshonorée de devoir se marier aux figures peu emblématiques de la famille Impériale.  mais Arès la sortit de ses rêves en répondant:

- Le Prince est à Estermarch, pour vous justement. Il a été confronté au même cas que vous. On ne le lui a pas proposé.

"TU ES UNE STALION !"

Alors qu'Arès marchait dans les couloirs, il y croisa Evan Stalion qui y faisait les cent pas. Anxieux et stressé, il était agité à l'impatience de recevoir la nouvelle des réactions de sa fille. Quand il vit Arès, il s'en approcha...

- Alors, comment a t-elle prise la nouvelle.

Arès continuait d'avancer, sans s'arrêter, il avançait direction la salle de trône, Evan le rejoignit dans sa marche, avec cinquante centimètres de retrait par rapport à Arès... règles et normes de noblesse...

-Comme chaque Lion, elle fait son devoir.

- Eh bien c'est parfait alors, il semblerait que le promis soit une bonne personne. Je le lui ai parlé tout-à-l'heure.

Arès s'avançait sans guère se soucier de ce qu'avait put le lui dire son cousin, pour le moment, il était concentré sur une chose en particulier, une ambition personnelle, qui pourrait favoriser l'éblouissement de la Monarchie de Bordeciel. Un plan qui un jour surviendrait et de ses rayons de lumière illuminerait le Royaume. Mais pour l'heure, il était un peu tôt. Trop tôt même, pour commencer ce genre de prouesses.


En cette journée, Januarius et Elianna allaient pouvoir apprendre à se connaître, cela facilitera grandement la relation Tristevent à Stalion, si le mariage était partit sur de mauvaises base, cela aurait représenté un désagrément, et la symbolique n'aurait pas été bonne. Autant pour les dirigeants que pour l'image que ça aurait offert au peuple.


La grande table de la salle du trône avait été remise, le sol nettoyé, et les grands lustres retirés. Arès qui était seul dans la salle, si ce n'est entourés par quelques laquais et autres personnes du genre. Il s'était mit assis, en bout de table, et réfléchissait quant à sa décoration offerte par le Haut-Roi. Il y avait là de la prestance et de la fierté à être Main du Roi, d'un Royaume qui autrefois été le foyer du Premier Empire Humain de Tamriel lieu symbolisant le pouvoir, mais aussi, ses origines...

Spoiler:

Traîtrise, parjures, scandale... Tel étaient les mots qui résonnaient dans la salle privée des conseils de guerre, dans laquelle Arès Stalion avait réunit pour l'occasion les chefs de guerre de Bordeciel, ainsi que son cousin Evan. Tout l'état major des armées était là. Écoutant Arès, énervé au plus au point. Alors que les hommes étaient tous réunit autour de la grande table siègent au centre de la salle, une place était cependant pas occupée parmi celle-ci, la place en bout de table, celle du Seigneur Stalion.



Le Lion d'Or, incapable de resté assit alors que sa famille était visée, restait de marbre appuyé contre l'âtre abritant un feu qui s'étouffait peu à peu. Il rugissait et maudissait celui qui avait organisé ce complot, cet acte terroriste contre les symboles de la Monarchie. Fou de rage, le Lion était entré dans une rage profonde.

- Comment ont-ils osés s'attaquer à mon sang. A la dynastie...

Les chefs de guerre et des forces de l'Ordre étaient dans l'incapacité d'agir pour le moment... Pas assez d'indices, un homme ne portant aucun sceaux, aucun symbole pouvant rattacher à une organisation ou autre. L'attaque était pourtant bien trop importante pour qu'il s'agisse bêtement d'un crime émanant d'une seule personne.


- Nous allons étouffer cette affaire, personne, personne ne doit transmettre cette rumeur, tous doivent croire que nous abandonnons les recherches. Que nous sommes laxistes et que nous abandonnons sans payer nos dettes.
Cependant, agissez, agissez dans l'Ombre pour nous apporter la Lumière. Je veux des noms, je veux de la répression, je veux que nos ennemis proches ou lointains soient terrifiés par la cruauté dont nous sommes capable de faire en cas d'atteinte directe envers notre égard !

Tous approuvaient par un hochement de tête, sans rétorquer. L'autorité d'Arès était de nature incontestable et irrévocable, comme la majeur partie du temps. Mais la petite réunion prenait fin, et alors que le Lion n'avait pas posé un regard sur ses proches alliés, sans même prononcer un mot. Ils comprirent qu'il était temps de se retirer.
Evan partait, de même que les autres, mais il fut interpellé par Arès:

- Pas toi...

Alors que les derniers chefs de corps d'armée quittaient la salle, Evan resta et attendit devant la porte, attendant les paroles de son cousin.

- Plus jamais, plus jamais le sang de notre sang doit être remit en question. Je veux des gardes protégeant la famille. Je veux nos gardes devant les portes de ta fille. Elle est la clef. Ne la perdons pas.

- J'y veillerai. Sois-s'en certains.

///


Alors que l'heure était tardive, et qu'Arès n'avait cessé dans la journée d'organiser réunion d'Etat avec les membres hauts placés de Bordeciel, et même le Haut-Roi pour ce qui fut de la dernière réunion, le Lion se dirigeait vers ses appartements privés, et son bureau. En entrant dans la sombre pièce éclairée par quelques bougies et un feu mourant, il découvrit quelque chose sur son bureau.... Un objet, sans doute métallique recouvert d'une protection en cuir fin, un genre de chiffon de cuir extrêmement flexible enlacé et scellé par des cordes.
Un vieux parchemin reposait à côté de l'objet, celui-ci informait qu'il s'agissait de l'arme utilisée par le criminel, l'homme qui avait tenté de tuer Elianna.

Le Seigneur Stalion fronçait les sourcils alors qu'il découvrait peu à peu en ouvrant le colis, que l'arme était atypique, peu courante... et que l'on avait là, un indice, et une piste. Grande, fine, élancée... étincelante, tranchante, marquée de quelques petits symboles très petits... L'individu qui avait tenté d'assassiner la Lionne n'était évidemment pas en mesure d'acheter une telle arme, un objet aussi précieux et surtout coûteux. Arès commençait donc son raisonnement, mais pour l'heure, il abandonnait toute recherche pour se consacrer aux sommeil bienfaisant et réparateur. Ainsi, reviendrait-il à l'assaut le lendemain, vif et éclairé.


Alors que le jour était à peine levé, et qu'il avait probablement à peine dormit quatre heures à cause de sa précédente journée, dure et laborieuse, Arès, acharné se précipitait déjà sur l'épée pour la revoir de plus près, l'étudier un peu plus, et pour approfondir  ses recherches... Mais il n'en fut point.
Le Prince entra dans la salle du bureau et fit :


-Messire Stalion, comme vous le savez, nous avons été victime d'une tentative d'assassinat...Le soir même, je vous ai envoyé l'épée de l'assassin, il semblerait qu'elle soit beaucoup trop coûteuse pour un homme tel que lui, j'en suis venu à l'hypothèse...qu'il aurait été engagé par le possesseur de cette même épée. Ce qui est stupide, mais pas tant que ça au final...Les plus naïfs vous diront que cette lame vient de la célèbre Forgeciel vu sa qualité exceptionnelle, mais...vous et moi savons très bien, que ce n'est pas la forge qui fait l'épée mais...l'acier qui la constitue. Je ne connais néanmoins pas assez Bordeciel pour savoir d'où vient un tel acier, mais une chose est sûre...Il faut porter notre attention sur la nature du métal et découvrir la localisation des mines d'où on l'a extrait. Le responsable a tenté de faire porter le chapeau à Blancherive...Je suppose donc...qu'il ne doit pas être en très bon terme avec le jarl de celle-ci qui par ailleurs est le plus fidèle au Haut-roi...En conclusion, le responsable ne partagerait pas les idées du Haut-Roi et de sa Main...Voilà ce qui expliquerait pourquoi il s'en est attaqué à votre nièce afin de vous atteindre vous...

C'est en conséquence à ces dires qu'Arès Stalion en "dégaina " un sourire au coin de la lèvre, et n'attendit pas une seconde pour répondre:


-Fort étonnant, Prince Januarius, vous en êtes venue à la même conclusion que moi. Il est clair que cette tentative d'assassinat était un acte terroriste envers la Monarchie de Bordeciel, et ma Dynastie... Les fautifs sont des ennemis de la couronne, des traîtres à traquer et à exterminer. Des moutons, dont le Lion ne va pas s'impatienter à chasser. La lame, elle vient de Markharth, il s'agit clairement du fer des mines des Sangs-d'Argent. Le Jarl de cette ville est une plaie, un virus et une tumeur, un abcès à percer. Cette histoire peut-être vrai ou prétexte, il y aura du changement. dit-il d'un ton des plus sombre et froid
Pour avoir protégé mon sang, pour avoir protégé la famille, ma Dynastie, je vous récompenserez , Prince, en temps voulut. Vous pouvez compter sur les Stalion.

Là était la première visite d'état en tant que Main du Roi... Markharth,  deuxième grand acte qui allait être accomplit dans cette carrière politique très prometteuse. Arès et Nelgar en avaient longuement parlés. La décision était dur, il en allait de la gouvernance d'un châtellerie, ça remettait en question la Loyauté à la Couronne, et l'autorité du roi et de la Main suite à la prise des pleins pouvoirs par ces deux-ci.

La Monarchie décadente passait à Monarchie en puissance. Le problème qu'était celui de Bordeciel fut le fait d'accorder tant de pouvoirs aux Jarls, ceux-ci décidaient d'élire des Roi qui ne le leur ferait pas obstacle, ou qui ne les gêneraient pas dans leur vie de bon Seigneurs se délectant des richesses du royaume. Tous n'étaient pas comme ça, bien évidemment, mais quelques-un étaient des plaies suppurantes pour le Royaume, des profiteurs, des traîtres.
Rien n'était plus détestable qu'un traître... Un homme ou un groupe en qui vous avez fournit confiance, loyauté efforts et dans lequel vous avez put investir sans compter, qui du jour au lendemain vous poignarde dans le dos pour ses propres intérêts.





Arès était dans des grands sous-sols du château, il se dirigeait en direction de la grande pièce qui hébergeait la forge royale. La salle était criblée d'ouverture pour l'évacuation des fumées. Parfait et adéquat pour accueillir la forge. Dans les bras du Lion d'Or se trouvait l'épée qu'Edvard Stalion lui-même avait légué à son fils. Une superbe épée. Fine, et grande. Elle portait le nom " Héritière , symbolisation de la continuité dans la grande puissance Stalion à travers l'épée, emblème de force et  de la guerre...





Le forgeron de Blancherive, détenteur de la célèbre Forgeciel était venu spécialement pour cette épée. Le Lion d'Or le leur donna l'arme... il ne disait rien, et le forgeron et son assistant non plus. La commande avait été passée il y a quelques semaines. Tous savaient quel travail, quelle mission avaient-ils à remplir.
Le forgeron sépara la Lame, de la poignée, et enfin la poignée, du pommeau..., puis, e dirigeant vers les flammes et les braises ardentes, il y a déposa pour que le fer de la lame fonde dans le support accueillant les fluides. L'homme qui reforgeait l'épée inclut un fragment de météorite à l'acier fondu, l'objet ajouté en fit de même, il se répandit dans le fluide, mais comme la commande l'exigeait, le Forgeron allait ajouter un dernier élément à la lame... Un rubis, qui, une fois la lame finit, reliée au manche et au pommeau, et en la présence d'une vive lueur, révélerait un léger éclat rouge sur la lame d'acier. Lame au passage, recouverte de hamons, soit, des formes spéciales.

Le pommeau et la poignée avait été préparé à l'avance à la Forgeciel, c'était l'une des hautes exigeances du Lion d'Or, et tout devait être respecté à la lettre. Faits avec la plus grande des finesses et avec la main d'expert, la poignée était une oeuvre à elle seule, représentant des Lions rugissant.

C'était sous l’œil avisé que se déroulait cette scène symbolique, et pleines de ressentit pour le Seigneur Stalion, les étincelles volant de la forge, les cendres, et la lueur des braises et des flammes, donnaient une aura mystique à la situation...

" Héritière " fondait, laissant place à " Loi écarlate ", Arès venait de faire son choix, tel serait le nom de l'oeuvre, de l'épée...






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Les sabots se faisaient entendre sur le pont de Vendeaume, quand apparut Arès Stalion, sur un grand cheval au pelage blanc, un étalon bien monté. Il était suivit de sa garde deux chevaliers de la maison Stalion, suivit d'une troupe du Roi, des soldats Sombrage. Il y avait quelques personnalité qui allaient accompagner, notamment Januarius, le Prince, futur époux d'Elianna Stalion. Les troupes arboraient les bannières du Roi.... Markharth allait sentir l'odeur, mais aussi le goût qu'en coûte la trahison.