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 Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )

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Arès Stalion
Le Lion d'Or
Arès Stalion


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MessageSujet: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:54

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Cela faisait quelques jours que Vendeaume et ses paysages glacés n'étaient plus du décor actuel. Arès avait fait le déplacement avec un bon nombre de chevaliers du Royaume. Ce n'était pas une entrée en guerre, une guerria, ou bien une rafle qu'il allait faire... Il avait prit assez de soldats pour imposer le respect, la suprématie... Une fois entre les murs de Markarth, le Seigneur Stalion comptait bien symboliquement rappeler que le pouvoir est dans le camps du Gouvernement du Royaume... Et non pas ailleurs.
Il y avait assez d'hommes pour repoussés toutes les menaces qu'ils auraient put croiser sur la route... Assez aussi, pour dérouter les loyalistes au Jarl de Markarth... Encore faillit-il qu'il en ait...

Actuellement, la troupe Royale s'était installée dans une petite plaine en hauteur, dans les hauts-plateaux à quelques kilomètres de Markarth. Le campement improvisé était tout de même assez confortable et prestifieux, après tout, les hauts-membres du Gouvernement pouvaient amplement se le permettre. Et au milieu de toutes les tentes de tissus blancs recouverts de fourrures, siégeait  une grande tente d'un rouge bordeaux, somptueux, presque pourpre... Reposait dessus des Lauriers d'Or, et trônait au dessus de cette tente le drapeau des Stalion.

Le Lion d'Or parlait avec l'un des commandants des troupes. Ces deux-ci parlaient de la manière dont-ils allaient entamer l'arrestation du Jarl de Markarth. Sur la table était étalée une grande carte de la ville, dessus était mis en évident les rues donnant accès au palais, les petites rues, et les grandes rues ainsi que la position des bâtiments de garnison.

- Vous n'aurez pas à bouger mon Seigneur... Nous investirons la ville, pointant le doigt sur la carte nous nous posterons ici... et là. Ainsi, les grands couloirs seront sécurisés. Vous n'aurez qu'à attendre que nos troupes vous ramènent le Jarl.

- Vous me ramènerez la tête pensante de la famille sang d'argent.

Le capitaine de troupe fut légèrement étonné de l'ordre, mais il osa répondre au Lion d'Or.

- Mon Seigneur.... Les sangs d'argent sont puissants, ils ont une part importante dans l'économie de la Crevasse, ils ont des contacte auprès de ...

-  Exécutez, ! S'ils veulent perdurer ils vont devoir retenir certaines choses.

Le jeune officier hocha la tête, acceptant sa mission. Mais il n'eut le temps de reprendre la parole qu'il fut interrompu. Le Prince arrivait d'un pas déterminé.

- Pas un mot de plus ! Nous reprendrons plus tard.

Le soldat salua son Seigneur, puis en repartant, fit de même avec le prince. Il sortit de la grande tente du Lion pour se diriger vers ses compères pour limer les lames...
Bien qu'il n'y paraisse, l'armée de Bordeciel était bien professionnelle, entraînée, forte, expérimentée de ses acquis, connaissant son sol par cœur et déterminée à servir dans la loyauté. Bien heureusement pour Bordeciel, car cette armée n'a pas toujours été ainsi, autrefois, elle comptait Renégats, Rebelles, civils et autres s'étant soulevés. Aujourd'hui, l'armée était composée de Militaires. Uniquement de militaires, mais qui pourtant, pouvaient avoir des branches de spécialité, tel que forgeron ou autre.

Arès fixait le Prince d'un œil Inquisiteur, et lui fit.

- Ce n'est non pas une récompense  offerte en tant que Main du Roi, mais bien en tant que Stalion, en tant qu'allié. Vous avez mérité. En épousant ma nièce Elianna, vous ferez partit du cercles privés des alliés du Lion, presque l'un des nôtres même, par lien du mariage et donc du sang.



Dernière édition par Arès Stalion le Sam 12 Juil - 14:15, édité 1 fois
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Januarius Tristevent
Prince de Cyrodiil
Januarius Tristevent


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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeSam 12 Juil - 14:07

Après plusieurs jours de chevauchées, le convois militaro-politique finit par s'immobiliser sur l'un des rares plateaux "stable" de la Crevasse. (Le terrain étant tellement inégale. )

Januarius revêtit un manteau brun pour aller flâner parmi les tentes. Pour être tout à fait franc, cette existence lui plaisait. Il se sentait beaucoup plus dans son élément au milieu des soldats qu'il ne l'avait jamais été à la Cour Impériale. Et les guerriers Nordiques semblaient eux aussi à l'aise avec lui. A l'un des feux de camps, trois archers l'invitèrent à partager un lièvre qu'ils avaient attrapé. A un autre, un jeune chevalier prit conseil de lui sur la meilleure manière à se défendre contre une masse d'acier. Le Prince finit par se poster auprès d'un vétéran de la dernière guerre et ils se mirent à se raconter leurs exploits passés. Le Nordique commença, relatant la bataille sur les plaines enneigées d'Aubétoile, là où les forces du Thalmor avaient imposés leurs campements sous forme de forts afin de déstabiliser la région. Celui qui portait le nom de Thorald poursuivit:

-Le pire...c'était sans doute le froid, on devait rester dans nos tranchées pendant que ces foutues oreilles pointues nous cannardaient avec des flèches...Deux jours plus tard, l'un d'eux c'est rendu compte, qu'ils étaient à court de munitions...On l'a remarqué par l'arrêt soudain de l'activité des archers...On a attaqué le fort et ils ont tous périt sous notre acier...

-Ces satanés elfes ne sont pas aussi intelligent qu'ils semblent le croire, ricana Januarius, comme vous devez le savoir...J'ai été chargé de protéger la ville d'Anvil, pendant cette même guerre, là il faut l'avouer, c'était le scénario inverse. Nous étions à court de vivres et de munitions, les forces du Domaine assiégeait la ville et bloquait l'accès à la mer grâce à leur flotte. J'ai finalement enfourché mon meilleur étalon et j'ai ordonné que l'on fasse une percée...Les Troupes Altmer, surprises, n'ont pas su résister face à la détermination des légions impériales. Ce fut l'une de plus belle bataille que j'ai jamais vécu...Même si belle...n'est pas forcément le mot approprié, nous avions sauvés le peuple de Cyrodiil ce jour-là...Mais, nous en avions perdu beaucoup également...

Ils continuèrent un peu à parler. Et, Januarius finit par prendre congé tout en lui administrant une tape sur l'épaule. Il se dirigea par la suite vers la tente, qui se démarquait fort bien des autres de part sa couleur écarlate, d'Arès Stalion. Là deux soldats, l'air un peu benêt, gardaient l'entrée.

-Vous ne pouvez pas entrer sans l'autorisation du seigneur Stalion, annonça l'un des deux.

*Ils ne savent vraiment pas à qui ils parlent, ces deux-là...*

-Ceci prétend que je peux.

Januarius tapota la poignée de son épée.

-La question est: "Me faudra-t-il enjamber votre cadavre ?"

Les gardes s'écartèrent sans dire un mot de plus. Lorsque le prince pénétra, d'une marche décidée, dans la tente, il vit un officier Nordique qui, suite à son entrée, sortit du lieu tout en le saluant. Januarius exécuta un bref hochement de la tête et se reconcentra sur Arès qui d'ailleurs lui annonça d'une voix fortement charismatique, comme à son habitude:

-Ce n'est non pas une récompense  offerte en tant que Main du Roi, mais bien en tant que Stalion, en tant qu'allié. Vous avez mérité. En épousant ma nièce Elianna, vous ferez partit du cercles privés des alliés du Lion, presque l'un des nôtres même, par lien du mariage et donc du sang.

Januarius fut honoré lorsqu'il vit que le seigneur nordique lui présenta une armure écarlate d'émail poli, niellé d'or. Une armure porté par les partisans des Stalion dont la beauté n'avait pas d'égal. Sur le coup, le prince n'hésita pas à la porter sans tarder. S'équipant de la cape rouge offerte en supplément par Arès.

-Sachez Arès, que c'est avec honneur que je compte vous représentez, vous les Stalion, par l'intermédiaire de cette armure. Et je suis conscient du lien qui unira désormais nos deux familles par ce mariage...Nous accomplirons de grande chose pour Tamriel...Aussi j'aimerais commander l'arrestation de ce traître personnellement, il a mit en danger la vie de ma futur épouse et j'ai juré de lui apporter vengeance en vous le traduisant à votre justice et à celle du Haut-Roi. Je sais que cela serait un risque pour ma vie, mais croyez-moi...Ils n'oseront pas s'approcher du Taureau de Sang. Peut être que ma présence permettra même d'éviter toute effusion de sang. Qu'en pensez-vous ?


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Eliwën

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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeDim 13 Juil - 0:36


It takes to overcome the strength of the lion and the cunning of the fox.

Elle courait. Le vent sifflait à ses oreilles, tandis qu'elle cavalait à vive allures à travers les quelques champs qui bordaient Blancherive. A grandes enjambées, elle bondit par-dessus des ruisseaux, des murets, des clôtures... Elle sut qu'elle n'était plus la bienvenue dans la caravane Khajiit à l'instant même où l'un d'eux tenta de l'égorger. Cependant, elle ne regrettait pas ses actes ; ce genre d'incident faisait partie des risques du métier. Elle avait juste volé une bourse, rien de plus. Une vingtaine de malheureuses pièces d'or n'avaient pas beaucoup de valeur. Aux yeux du Khajiit, visiblement, si. Au bout de longues minutes de course, Eliwën sut qu'elle pouvait ralentir l'allure. Elle marcha sur quelques mètres, puis regarda derrière elle. Elle était hors de danger. Poussant un soupir, elle se remit en marche et regagna le chemin d'un pas vif.

Elle avait entendu de nombreuses rumeurs concernant la richesse de la famille Sang d'Argent, qui menait Markarth d'une main de maître depuis de très longues années... Sans réfléchir plus longtemps, elle se mit en route vers « la ville où le sang et l'argent coulent à flots ». La route allait être assez longue, mais qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour la richesse ?

Après quelques heures de marche, ses jambes semblaient peser trois tonnes chacune. Le moindre mouvement tirait douloureusement sur tous les muscles endoloris de son corps, mais elle ne pouvait s'arrêter ici : elle n'avait rien pour camper, et était obligée de marcher jusqu'au prochain village qu'elle trouverait.

La fraîcheur de la châtellerie de Blancherive s'accentua lorsque le soir tomba, plus vite qu'elle ne l'avait prévu. Elle pressa le pas, espérant gagner Rorikbourg au plus vite. Elle s'orientait à peu près grâce à une carte précédemment volée à un marchand itinérant peu attentif à ce qui sortait de ses poches. Eliwën n'avait fait que profiter de l'inattention de cet honnête homme, rien de mal...

Après de longues heures de marche, elle aperçut, perché sur une petite colline, le paisible village de Rorikbourg. Eliwën avait toujours aimé cet endroit pour ses couleurs et son charme. Mais ce soir-ci, elle ne voulait qu'une chose : le repos, dans le confort d'un lit moelleux ou infesté de puces. Peu l'importait, elle voulait juste dormir. Elle marcha encore une dizaine de minutes, puis rentra immédiatement dans l'auberge. Sans rien commander à manger, elle demanda une chambre et, après avoir payé dix pièces d'or, elle s'affala dans une couche moelleuse, et s'endormit dans l'immédiat.

–––––––––––
La nuit avait été réparatrice pour la jeune nordique. A l'aube, elle se leva et sortit de l'auberge après avoir salué le patron d'un signe de tête. Elle sortit une flèche de son carquois, et se prépara à bander son arc, tout en trottinant sur le chemin. Le soleil se levait tout juste derrière les montagnes. Lorsqu'elle fut à quelques centaines de mètres du village, Eliwën se cacha derrière un rocher et attendit patiemment. Au bout de quelques minutes, elle vit un maigre lièvre courir dans l'herbe. Immédiatement, elle banda son arc et tira. Elle visa juste, et vit sa proie s'étaler au sol, mort. Souriant fièrement, elle se dépêcha de récupérer la dépouille. A l'aide de l'une de ses dagues, elle dépeça l'animal. Elle n'attendit pas et fit un feu un peu plus loin, et y fit cuire l'animal. Elle en dégusta un bon morceau, l'accompagnant de quelques gorgées d'un hydromel volé aux Khajiit, puis elle rangea la peau dans une des sacoches accrochées à sa ceinture ; elle en tirerait certainement quelques pièces. Plus ou moins repue, elle reprit la route sans attendre plus longtemps...

Après environ deux heures de marche, Eliwën entendit un bruit. Des voix. Elle tendit l'oreille, et s'approcha discrètement de l'endroit d'où elles provenaient. Cachée derrière un rocher qui surplombait un plateau, elle put admirer un petit campement. Il y avait quelques tentes de tissu blanc et, au milieu, une grande tente rouge semblait les dominer. Un sourire glissa sur ses lèvres, et une idée fleurit dans sa tête. Elle n'avait pas assez mangé à son goût, et elle était sûre que le bout de viande qui traînait dans une assiette de bois non loin du feu était du bœuf. Elle raffolait du bœuf, mais abattre discrètement ceux des fermes n'était pas chose aisée. Elle se dit aussi que les personnes ici présentes ne semblaient pas pauvres, ce qui lui faisait une raison de plus pour tenter le tout pour le tout ; après tout, une ou deux dizaines de pièces ne leur manqueraient pas...

Elle descendit discrètement de son perchoir, puis s'avança lentement en direction du campement. Elle arbora sa mine la plus pitoyable, se donnant volontairement un air maladif. Titubant, elle se laissa tomber lourdement au sol, attirant alors l'attention de deux hommes armés qui s'avancèrent vers elle d'un pas vif. L'un des deux hommes se pencha vers elle et lui leva la tête. Elle le regarda, prenant son air le plus innocent et angélique. Elle s'exprima d'une voix plus douce que du miel.

-Je vous en prie... Je n'ai plus rien, j'ai tout perdu... Par les neuf, aidez-moi..., supplia-t-elle.

L'homme l'aida à se relever, ne pouvant résister au charme de la jeune femme. « Ridicule !, pensa-t-elle. Je ne crois aucunement aux dieux, comment peut-il gober ça ? Je suis si crédible que ça ? » Il déplaça un peu la sacoche de cuir qui se trouvait à côté du feu, et il fit s'asseoir Eliwën ici. Elle était sûre d'avoir entendu un bruit métallique venant de la sacoche, comme s'il y avait des pièces dedans. Il lui donna un peu à manger. Elle accepta sans hésiter ce qu'on lui donna, mais mangea lentement pour ne pas être démasquée. Lorsqu'elle eut fini, elle regarda l'homme en armes qui l'avait aidée.

-Que vous est-il arrivé ?, demanda-t-il.
-Mon père était un marchand. Lui et moi, nous devions effectuer une livraison à Blancherive. Nous l'avons fait. Nous rentrions chez nous, et des bandits nous ont attaqués et mon père, ils l'ont...

Elle se mit à pleurer sans achever sa phrase. Elle était devenue une professionnelle en matière de mensonges, et elle savait très bien simuler l'enfant triste, elle paraissait si jeune et si innocente.
L'homme compatit, lui disant qu'elle était jeune, qu'elle était en vie, qu'elle allait s'en sortir... Elle se calma un peu, mais se mit à frissonner. L'homme s'éloigna pour aller lui chercher de quoi se couvrir. Elle en profita pour se pencher sur la petite sacoche de cuir, et elle en sortit les pièces. Elle sourit intérieurement, fière d'elle.

L'homme en armes revint, et Eliwën s'empressa de ranger les pièces dans sa propre sacoche. Elle se releva brusquement, et dans sa précipitation, quelques pièces tombèrent hors de sa besace. L'homme la dévisagea, et nota le fait que les joues de la jeune fille rosirent tandis qu'elle ramassait rapidement les pièces. Il tira son épée hors de son fourreau.

-Voleuse !
-Non, je n'ai rien fait !

Immédiatement, elle établit une distance de sécurité entre l'homme et elle, se déplaçant de l'autre côté du feu. Il s'avança vivement vers elle, et elle voulut fuir. Il l'attrapa au poignet et la bloqua ainsi. Elle tenta d'atteindre l'une de ses dagues, qui pendaient à sa ceinture, mais en vain. Elle s'agita de la façon la plus brusque qu'elle put, et parvint à se défaire de son emprise. Elle recula, pensant que ce n'était décidément pas son jour. D'abord le Khajiit, ensuite le garde... N'avait-elle pas fini de se faire prendre ?

[Si il y a quoi que ce soit à modifier, n'hésitez pas à me le dire ^^.]
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Arès Stalion
Le Lion d'Or
Arès Stalion


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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeDim 13 Juil - 18:59

Arès prit une grande inspiration, puis, s'assit dans un fauteuil. Il profitait d'être au  calme... rares étaient les moments de la sorte, où il pouvait s'asseoir et profiter de quelques minutes de calme où il n'avait pas à prendre des décisions. À ne pas avoir à porter le fardeau qu'est la vie d'on ne sait combien de personnes. Mais après tout... Que pouvait-il faire ??? Car, aussi fatale que cela pouvait l'être, il appréciait son poste et ses responsabilités. Il appréciait le pouvoir... Il appréciait mener.


A l'instant, le Seigneur Stalion regardait le Taureau se vêtir en Lion. Aussi surprenant que cela pouvait l'être, l'armure rouge, ornée de dorures et parsemée de noir, allait au jeune Prince comme un gant. 
L'inculte ne connaissant pas la scène politique aurait put croire que celui-ci pouvait être mon fils, ma famille, mon sang, ou  bien même un chevalier de la maison Stalion. Il portait l'armure fièrement, celle-ci le complétait et inverse... il complétait son armure. Une symbiose presque parfaite. Januarius reflétait la fusion entre Stalion et Tristevent, et il la reflétait avec brillance et excellence .

Alors qu'il avait enfilé ses pièces d'armures, et la célèbre cape rouge des Stalion, le Prince fit une offre au Lion d'Or, il le lui proposa son aide pour extirper le poison de la plaie. Il se montra volontaire  pour aller chercher le Jarl de Markarth et l'amener devant la justice de Bordeciel et du Haut-Roi.
Franc déterminé, Januarius avait tout du bon soldat, du parfait soldat... il espérait sincèrement pouvoir accomplir un tel acte durant son séjour en Bordeciel. Cette demande était symbolique, mais l'acceptation ou le refus le serait bien plus. Il marquerait la confiance investit dans cette personnalité Cyrodiilienne, et donc confiance envers l'Empire. Au delà de cela, et plus intimement, cela pouvait être aussi une preuve de l'amitié, qui pouvait régner entre Januarius et Arès, qui seraient forcément amenés à se revoir plus souvent, il en allait autant avec Tynarius.

- La couronne de Bordeciel ne pardonne pas la trahison. Ramenez-le vivant. Je vous accorde un détachement de nos troupes. Pas de débordements... vous représenterait la Justice du nord pour cette occasion.

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Arès s'approcha de Januarius, le regardant droit dans les yeux, puis lui fit:

- Venge les Stalion de la contradiction qui nous a été faite. Nous ne pouvons instaurer le respect si nous ne provoquons pas la peur. Il marqua un temps de pause. Je te laisse disposer. Profites en pour te préparer.

Arès, dans le silence, laissa Januarius se retirer et vaquer à des occupations qui pouvaient lui sembler bonnes. Tout ceci était le calme avant la tempête.


C'est à peine partit qu'un autre personne resurgit... le lieutenant de tout-à-l'heure qui consultait Arès pour la prise de pouvoir de Markarth. Il avait l'air légèrement embarrassé visiblement... Des petites gouttes de sueur descendaient de son front. Mais il resta professionnel, et sérieux.

- Mon Seigneur, je viens à vous pour vous informer que l'un de nos gardes a attrapé une jeune femme qui se faisait passer pour une pauvre ayant perdue son père. Celle-ci aurait tentée de le détrousser, avec succès, mais il l'a rattrapé. Je viens vous consulter pour vous demander ce que nous devons en faire.

- Eh bien, nous n'allons pas l'abandonner ici, bien que voleuse, elle reste sujet de Bordeciel. Elle sera remise aux geôliers de Markarth. Cependant, vue ce que nous préparons... Arès se leva de son siège enfilant le dernier bout d'armure qui lui manquait  Nous l’emmènerons à Markarth avec nous et nous la libérerons une fois là-bas. Faisons preuve de clémence.

L'officier sortit dans la tente sans un mot. Il allait exécuter les ordres. À vrai dire les troupes se préparaient à avancer pour aller à Markarth. Les soldats scellaient leur chevaux, aiguisaient leurs armes, revêtaient de leur armure. L'agitation se faisait ressentir, les chevaux se cabraient et les servants retiraient les abris de tissus.  L'agitation était à son comble, quand le Lion d'Or sortit de sa tanière.
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Januarius Tristevent
Prince de Cyrodiil
Januarius Tristevent


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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMar 15 Juil - 8:01

Januarius acquiesça les paroles du Lion d'un hochement de la tête et prit congé de lui, le temps de se préparer à investir la ville de Markarth. Le Prince trouvait, à force de passer du temps à ses côtés lors de ce voyage, qu'Arès ressemblait grandement à son oncle. Un caractère calme mais déterminé. Pour Arès, il avait en plus de cela, un sens du patriotisme très fort et admirable. *Pas étonnant de la part d'un Nordique mais admirable quand même !* S'était dit le prince avant de quitter la tente.

Il n'en croyait pas ces yeux, son père, l'Empereur, méprisait la maison Stalion et le voilà aujourd'hui arborant l'une de leurs armures. Cela n'allait pas plaire à l'Empereur mais désormais...Januarius n'en avait plus rien à faire.

Après cette brève pensée vis-à-vis de son père, il chassa cela de sa tête et repensa à Markarth. On lui avait dit que de nombreux gardes soutenaient les Stalion depuis la purge des Parjures dans la Crevasse grâce à un fort et puissant mouvement populaire. Et à cela, le Jarl n'avait pas aimé que l'on utilise son peuple sans que ce soit réellement lui qui dirige. Mais, cette "indépendance" vis-à-vis des intérêts de la Couronne de la part de Markarth ne datait pas d'hier, effectivement, déjà lors de la régence du père d'Arès: Edvard, le vieil homme qui servait de Jarl à la Crevasse avait longuement protesté les réformes radicalisées de celui-ci. Comme l'avait annoncé Arès lors de ses récentes réformes. Certains Jarls abusaient de leur pouvoir pour s'enrichir dans le dos de la Couronne, Januarius se doutait que ce bon vieux Arthar de Markarht ne pouvait être que l'un de ces hommes.

Alors qu'il se rendait à sa tente personnelle, un peu moins vaste que celle du Lion d'Or mais tout aussi agréable, il aperçu de l'agitation au loin, curieux, il s'approcha de la scène.


-Et bien, que se passe-t-il ici ? Interrogea Januarius.

L'un des gardes lui répondit:

-Cette petite catin a tenté de profiter de mon hospitalité pour me voler ma bourse !

*Voler dans un campement militaire, c'est audacieux...mais pas calculé.* Pensa le prince avant de remarquer que l'on venait de la ligoter avec des liens. Januarius leva la tête vers les cieux, esquissa un large sourire, et laissa ensuite retomber son regard sur la Nordique plissant davantage les yeux en annonçant d'une voix acerbe:

-Prise en flagrant délit hein ? Qui es-tu pour avoir tenté de t'attaquer à un campement militaire ? Je présume que ce n'était pas prévu...Personne ne ce serait rendu par ici sans bonnes intentions et étant donner que personne n'est au courant que nous nous trouvons ici...Où comptais-tu te rendre à la base ? Et d'où viens-tu ?

Elle semblait avoir longuement marcher, mais ses traits paraissaient malgré tout reposés, elle avait dû passée la nuit à Rorrickbourg ou un autre endroit semblable. D'une certaine manière, c'était assez courageux d'avoir entamée cette vaine tentative de vol, Januarius avait rarement vu de voleurs suffisamment tête brûlée pour se jeter dans la gueule du Lion...

Il était venu en sa compagnie uniquement pour discuter en réalité, et il espérait qu'Arès ferait preuve de clémence en apprenant la nouvelle, bien que le prince n'en avait cure de la vie de cette voleuse mais il trouvait la situation assez...amusante. Même si il est vrai, que l'Impérial ne prenait que très peu de choses au sérieux de part son sens de l'humour unique, n'hésitant pas à vous provoquez par quelques joutes verbales, il s'était réservé ce genre de paroles à plus tard cette fois, curieux de connaître les véritables intentions de l'étrangère.
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Eliwën

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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMer 16 Juil - 0:28


« Le lion serait rusé, si conseillé par le renard. »

Un second homme armé lui attrapa les deux poignets et les serra dans son dos. Eliwën se laissa faire, se disant qu'il serait bien trop compliqué de s'échapper dans une telle situation. Elle nota un mouvement du côté de la tente rouge, et elle se concentra dessus. Tandis qu'un homme à l'armure rouge, dorée et noire sortait de la tente, un autre s'en approchait. Il semblait embarrassé, et jeta un rapide coup d’œil vers la jeune voleuse avant de s'adresser à celui qui se trouvait dans la tente. Eliwën n'entendit pas ce qu'ils se dirent mais, à peine une minute plus tard, l'homme qui se trouvait dans la tente en sortit. Il était assez imposant, grand et fort. Il portait une armure rouge, noire et dorée. Elle plissa les yeux ; une insigne dorée semblant représenter une main tenant une lame était accrochée sur le torse de l'homme. Le cœur de la jeune nordique rata un battement. Cet homme serait-il donc la Main du Roi ? Il devait donc être Arès Stalion. Cette famille était l'une des plus puissantes et des plus riches de tout Tamriel. Un sourire furtif glissa sur ses lèvres. Un homme riche comme Arès Stalion, à proximité d'une voleuse comme elle n'était pas une bonne chose pour le riche. « Mais je suis attachée... », pensa-t-elle. Et elle se ravisa ; elle ne pouvait rien tenter.

L'officier qui était parti prévenir son supérieur de la tentative de vol s'approcha d'Eliwën et se planta devant elle, lui faisant retrouver le fil de ses pensées. Elle leva lentement la tête vers lui, et haussa un sourcil. Une si lourde armure ne devait pas permettre une facilité de mouvements. Si on ne lui tenait pas fermement les poignets, elle pourrait s'enfuir. Le garde qui était derrière elle lui accrocha les poignets à l'aide d'une corde épaisse. Il la fit se lever et la poussa plus loin. Elle avança malgré elle, et regarda le feu qu'on éteignait.

-Qu'allez-vous faire de moi ?
-Tu ferais mieux de te taire.
-Qu'allez-vous faire de moi ?, répéta-t-elle.

On la poussa à nouveau, et elle manqua de trébucher. Elle s'arrêta soudain, et regarda autour d'elle. Rapidement, on démontait les tentes, on éteignait les feux, on montait à cheval... Elle ne savait pas où allaient toutes ces personnes vêtues de lourdes armures. Ils semblaient tous pressés. Elle considéra la possibilité qu'elle avait de partir en courant malgré ses liens, mais se dit que ça allait être compliqué : les hommes étaient à cheval, et ses liens étaient bien trop solides et serrés pour qu'elle parvienne à les défaire elle-même. De plus, elle ne connaissait pas bien la crevasse, mais savait qu'elle regorgeait de dangers. Peut-être était-elle mieux ainsi, en tant que prisonnière. L'homme qui se trouvait avec la Main du Roi peu de temps avant s'avança, et Eliwën lui jeta un œil froid.

-Eh bien, que se passe-t-il ici ?
-Cette petite catin a tenté de profiter de mon hospitalité pour me voler ma bourse !

La Nordique s'insurgea. De quoi l'avait-il qualifiée ? De catin ? Elle recula brusquement et agita ses mains pour tenter de pousser le garde, et se tournant pour être face à lui, elle perdit son calme.

-Qu'avez-vous dit ? Si je n'avais pas les mains ligotées, je pourrais vous trancher la gorge sur le champ, cracha-t-elle.

Celui qui venait d'arriver lui parla d'un ton amer. Serrant les dents et pinçant les lèvres, elle le laissa parler sans rien dire. Lui couper la parole ne servirait à rien et lui, ne lui avait rien fait de mal. Le garde, lui, l'avait attachée, menacée et insultée. Il méritait de mourir trois fois. Mais dans l'instant présent, elle n'avait guère la possibilité de le tuer. Et, si elle venait à le faire, étant donné les circonstances, elle serait certainement arrêtée et mise à mort. Elle regarda le nouveau venu avec méfiance, le trouvant bien curieux.

-Prise en flagrant délit hein ? Qui es-tu pour avoir tenté de t'attaquer à un campement militaire ? Je présume que ce n'était pas prévu...Personne ne ce serait rendu par ici sans bonnes intentions et étant donner que personne n'est au courant que nous nous trouvons ici...Où comptais-tu te rendre à la base ? Et d'où viens-tu ?
-Tout d'abord, je n'ai pas attaqué un campement militaire, j'ai juste voulu emprunter sa bourse à mon très cher ami que voici, siffla Eliwën d'un ton froid. (Elle soupira, agacée par les liens qui lui brûlaient la peau à cause du frottement qu'ils exerçaient sur ses poignets, puis reprit d'un ton plus calme.) Je m'appelle Eliwën. Je viens du sud de Val-Boisé, et je me rendais à Markarth. Et vous, qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?

Ses yeux cherchèrent une échappatoire mais, avec ces liens, et tous ces gardes, et même avec toutes ces montagnes, elle n'aurait aucune chance de fuir, et encore moins de survivre. Elle était véritablement obligée de suivre tous ces hommes.
Elle regarda l'homme vêtu de rouge, de noir et d'or dans les yeux. Il semblait plus... clément, ou peut-être juste moins autoritaire, que les autres. Elle regarda si lui aussi portait une insigne, mais non. Il portait l'armure tricolore, c'était déjà quelque chose. Il avait plus de prestance que tous les autres soldats autour, semblait être plus respecté, et avait eu un « entretien personnel » avec Arès Stalion, aussi elle en conclut qu'il devait être une figure plus ou moins importante. Mais son visage ne lui disait rien. Elle baissa la tête, regardant le sol et fouillant désespérément dans sa mémoire pour savoir si, oui ou non, elle le connaissait.
Elle abandonna. Non, il ne lui disait rien. Ou du moins, elle ne l'avait jamais vu. Une question brûlait les lèvres de la voleuse, et la préoccupait d'autant plus. Elle ne voulut d'abord pas la poser, trop orgueilleuse pour s'adresser à « l'ennemi » -ou du moins celui qui la détenait en captivité, mais ravala sa fierté pour le regarder dans les yeux et s'adresser à lui d'une voix à travers laquelle on ne ressentait aucune peur, ni aucune appréhension. Elle voulait savoir.

-Savez-vous ce que l'on va faire de moi ? Finalement, ce n'était pas un véritable vol, puisque je ne détiens pas l'or. C'était plutôt une tentative plus ou moins ratée, souligna-t-elle.

Le garde derrière elle, celui qui l'avait traitée de catin, tira sur ses liens pour la faire taire. Elle le bouscula, lui donnant un grand coup d'épaule dans le torse -coup qu'il ne dut pas sentir à cause de son armure, et bougea brusquement vers la gauche, s'écartant de lui pour rétablir une distance de sécurité. Insolente et peu docile, elle le fusilla du regard.

-Je vous interdis de me toucher.


Dernière édition par Eliwën le Mer 16 Juil - 17:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMer 16 Juil - 16:12

Arès était au milieu du camp, devant sa ten
te. Devant lui, se déconstruisait le paysage militaire qui avait été construit quelques heures auparavant. Ce n'était plus des hommes détendus à qui nous avions à faire là, mais des chevaliers se préparant à investir une ville. Les hommes jetaient des sots d'eau sur le feu afin d'éteindre celui-ci, avec des manches, ils défaisaient les clous tenant les tentes au sol. Ils préparaient leur chevaux, les scellaient, et s'armaient eux-même, fourreau et épée à la ceinture... Plastron sur le torse, jambière, et autres parties d'armures...

L'agitation était telle, que le campement ressemblait à une fourmilière plus qu''à autre chose. Entre vas  et viens des hommes, les ordres qui se faisaient entendre, les chevaux qui martelaient le sol de leur sabots.

Arès traversa le campement escorté par deux de ses hommes personnels, arborant l'armure des Stalion, ils marchèrent, quelques pas en-faite, puis, arrivèrent au centre du campement. Habituellement, on aurait vu un feu, un feu au centre, avec des hommes.... Mais là, pour l'occasion, au centre se trouvaient un poteau planté profond dans le sol, puis, des cordes, reliant une femme à ce même poteau. Il s'agissait là de la voleuse dont me parlait le soldat tout-à-l'heure. Aujourd'hui, cette femme qui certainement devait se sentir sûre d'elle, confiante... avait bien de la chance. L'Armée de Bordeciel est disciplinée, professionnelle, et répond à des valeurs patriotiques, mais il y a quelques années de cela, les choses n'étaient pas pareil...

Si cette femme s'était faite capturer il y a quelques années, la donne, n'aurait pas été la même. Au milieu du camp, et autour de tant d'hommes, elle se serait faite violée, brutalisée... Son âme alors aurait été détruite, car si le bon Seigneur de la troupe n'avait pas donné d'ordre, les guerriers faisaient ce qu'ils voulaient de la prisonnière... Ainsi, si elle survivait, quelques mois plus tard, peut-être aurait-elle enfantée le produit, la vie,  l'enfant d'un de ses violeurs. Une marque, un souvenir, une cicatrice que l'on garde à vie, rappelant alors, la grande déchirure morale que fut cette nuit où tout une troupe de soldats lui seraient passés dessus.

Aujourd'hui, plus personne dans l'armée de Bordeciel ne se verrait faire ceci sans être déchu de son rang, de ses armes, et de sa place dans l'armée. Le grand Credo qui montre le chemin aux Chevalier de la couronne de Bordeciel est Valeur, Discipline, Courage et Loyauté. ils travaillaient pour défendre la Royauté, mais aussi le peuple.

Peut-être, la gente dame attachée au poteau de bois, ligotée par des cordes ignorait ceci, peut-être ignorait-elle l'horreur qu'elle évitait grâce à la discipline Stalion, mais le Lion n'oubliait pas, il n'oubliait pas, et souriait de la situation. Un sourire que trop connu chez Arès, celui au coin des lèvres...

Le Lion d'Or se dirigeait enfin vers la sortie du camps, où était accrochés les chevaux à des barrières de bois, nourris, et abreuvés. Un son se fit entendre, la Norne, dans laquelle, un soldat avait soufflé à plusieurs reprises pour appeler les chevaliers à monter leurs chevaux. Alors qu'Arès, était déjà sur le scelle de son cheval, étalon au pelage blanc, grande bête élancée, et majestueuse. Il était encore escorté par ses deux soldats personnels, qui comme lui, attendaient que les hommes montent leurs destriers. Au loin, on pouvait voir un chevalier, tenant fermement la corde de la prisonnière à laquelle elle était reliée. Visiblement, bien que prisonnière, l'homme d'armure avait eu la galanterie de proposer une monture à la femme, monture assez têtue...

Ainsi, l'ultime marche pour Markarth avançait, le Loi montant le cheval sous l'étendard du Roi avançait peu à peu vers cette ville et ces terres abandonnaient de toute Lois de la couronne.
Arès était au milieu de convoi, entouré de ses gardes et d'homme de la couronne, il se trouvait au centre de la marche. Au devant du cortège se trouvait deux soldats, tenant fièrement le drapeau royal derrière lesquels, bon nombre de soldats les suivait. Puis, à l'arrière, fermant la marche se trouvaient encore des soldats, mais aussi le personnel se chargeant de transporter la grande tente rouge de la Main du Roi.

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Januarius Tristevent
Prince de Cyrodiil
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeSam 19 Juil - 20:48


Cette voleuse avait de la franchise, cela d'une part plaisait au prince de Cyrodiil mais de l'autre l'insultait. Il était tout même censé être l'héritier (presque) légitime du trône de Rubis de par son père l'Empereur Martin Tristevent ! Et voir quelqu'un ne le connaissant pas était assez étonnant. Mais, d'après ces dires la demoiselle venait de Val-Boisé, la propagande du Domaine Aldmeri étant tellement présente, peut être qu'ils n'ont pas pris le soin de s'encombrer avec des "futilités" du genre connaître l'identité des personnes les plus puissantes de Tamriel...Effectivement...Il s'agissait peut être d'une espionne du Domaine venu pour dérober des informations aux Stalion ? Qui sait, elle était peut être même impliquée dans le complot du Jarl de Markarth ! Personne n'allait sans raison dans ces contrées et la ville la plus civilisé de la Crevasse étant Markarth, on pouvait se poser des questions...

*Mais, elle était nordique de par sa corpulence...ces gens-là ont un minimum de sens de l'honneur à ce qu'il paraît ? Cette fillette en est la preuve...Une voleuse, c'est bien ma veine que de m'être mêler de cette histoire...j'ai un jarl a détronner...*


-Vous vous adressez au prince de Cyrodiil, Januarius Tristevent, fillette...

*Elle porte des dagues et un arc, mais sait-elle s'en servir au moins ?...*

Januarius continua sur le ton de l'humour taquin, comme à son habitude:

-Vous vous rendiez à Markarth hein ? Quelle facheuse coincidence, nous aussi et c'est pour de bonne raison ! Peut être n'êtes-vous pas étrangère à cette histoire d'ailleurs...Mais, je ne vais pas vous chargez de davantage de difficulté, fillette, je vois que vous portez un arc ? L'arme des lâches, mais je présume que cela ne doit pas être choquant pour une femme, non ? Je connaissais la rigueur des femmes du nord, mais là ! Armure de cuir, dague à la ceinture et joli minois pour couronner le tout, vous n'avez pas choisis la bonne vocation, mademoiselle...M'enfin...

Il y eut un bref silence avant que la voleuse poursuive la conversation:

-Savez-vous ce que l'on va faire de moi ? Finalement, ce n'était pas un véritable vol, puisque je ne détiens pas l'or. C'était plutôt une tentative plus ou moins ratée.

Le prince se mit à rire doucement et rétorqua d'une voix plus sérieuse cette fois ne faisant pas trop intention à l'action violente du garde.

-Votre sort, n'est pas de mon ressort ! Je présume que le seigneur Stalion jugera si vous méritez de garder votre main ou si la justice doit s'accomplir. Une tentative raté, certes, mais à moitié raté...Soyez heureuse d'être attaché à ce poteau sans qu'aucun de ces charmants hommes ne viennent vous importunez, à la place, vous faîtes la conversation avec un prince ! Il y a pire comme échec...Mais, comme je vous l'ai dis, ce ne sont pas mes affaires...Je vais vous laissez faire la causette avec ces gardes qui semblent très amicaux mine de rien...

Il fit une brève révérence moqueuse en direction du poteau et tourna les talons vers sa tente entamant une démarche fière et assurée. Il savait qu'Arès était un homme stricte mais n'ignorait pas non plus qu'il pouvait être doté d'une grande compassion et cette voleuse s'en sortirait très certainement sans trop de souffrances...Elle avait de la chance de ne pas s'être fait capturer par le Thalmor en Val-Boisé, par des bandits voir pire....des paysans avides de chair fraîche...Cette Nordique pouvait décidément bien s'estimer heureuse.

Quelques heures plus tard, devant les portes du château de Coeur-De-Roche.

La ville avait été investie par les troupes royalistes et les Stalion. La diplomatie avait plutôt bien servie car une majorité de gardes s'étaient rallier à la cause des envahisseurs pour traduire en justice le Jarl et la famille Sang-d'Argent. Les autres, considérer comme des traîtres par la monarchie Nordique, s'étaient fait tuer de façon rapide et précise, ils ne représentaient rien...La ville avait été capturée uniquement pour le jarl et ses sbires...

Januarius n'avait pas beaucoup combattu, avec regrets malheureusement, étant donner la vitesse où Markarth fut prise. D'un ton impérieux, le même que celui de son oncle des jours plus tôt, il partagea ses ordres aux soldats Nordiques.

-Postez trois hommes devant les portes du château, les autres vous vous occuperez de l'arrestation du patriarche de la famille Sang-d'Argent, je ne veux pas d'effusion de sang, compris ? Bien...

Le prince s'avança seul dans la grande salle du jarl, terriblement silencieuse, tout les gardes avaient été mobilisés pour défendre la cité, au final...ces mêmes gardes étaient en réalité les principaux protagonistes de cette attaque. Les pas du prince résonnèrent, vint ensuite les éclats de rire de ce jarl fou, Arthar. Le vieillard se tenait sur ton trône, sans la moindre grâce, son menton de sorcier n'avait d'égal que son oeil à moitié fermé. Un gros tas de viande pourrissant à vu d'oeil. En réalité, il était aussi moche qu'une harfreuse se prétendant ressembler à une bonne soeur...Bref, rien de très attirant pour ce connard grisonnant.

La voix du prince tonna:

-Jarl Arthar de Markarth, vous êtes accusés d'acte de haute trahison envers le royaume de Bordeciel. Vous allez baiser pour tout les crimes que vous avez commis, vieillard....

Le jarl frappa des mains, tel un possédé s'attendant probablement à voir ces gardes débarquer....Il n'en fut rien...Son rire machiavélique se changea en des gloussements paniqués. Il se leva de son trône:

-Prince Januarius Tristevent n'est-ce pas ? J'ai récemment appris que votre épouse s'est faîtes attaquer...Sachez que je n'ai rien avoir avec ça !

*Il est fait comme un ragnard.*

-Ah...étrange, nous avons caché cette nouvelle au peuple et à l'ensemble des autres châtelleries...vous semblez bien au courant, messire ? N'essayez pas de vous relevez, vous n'en tomberez que plus bas...Suivez-moi et je tâcherais à ce que l'on vous traite, vous et vos enfants, avec honneur.


Arthar gloussa:

-Point d'honneur de la part d'un Impérial ! Vous n'êtes guère bien placer pour me dire cela...L'Empire n'est pas et ne sera jamais un allié de Bordeciel, moi vivant !

Januarius, le visage sombre de pensées, répondit d'une voix égale:

-Nous allons y remédier...Venez, Arthar...

Le jarl descendit les quelques marches qui le séparaient du prince et se mit soudain à le bousculer, faisant basculer le prince sur le côté. Erreur de débutant de croire qu'un vieillard fourbe et sans scrupules se rendraient si facilement. Januarius se contenta de le suivre à pied, tandis que le traître se ruait à toute vitesse vers les portes. Lorsqu'il les ouvrit...il fut cerné par ses propres gardes qui levèrent la tête en direction du prince attendant ses ordres:

-Emmenez-le devant les portes de la ville, le seigneur Stalion vous récompensera pour votre bravoue, un Stalion paye toujours ses dettes, messires gardes et les Tristevent n'oublient pas les moyens utilisés pour parvenir à la conclusion....




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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeDim 20 Juil - 22:40


« La folie humaine est souvent féline et rusée. »

La jeune nordique n'avait pas reconnu l'homme, bien qu'il fut connu. Mais, complètement détachée du monde depuis sa petite enfance, elle ne s'était jamais vraiment intéressée à la politique en Tamriel. Tout ce qui lui était passé par la tête, ces dernières années, avait d'abord été de vivre paisiblement puis, suite à la mort de son père adoptif, de survivre. Tamriel était un monde très dur, et elle en voulait à ses dirigeants. Incapables de garder un pauvre Elfe des Bois en vie. Son pauvre père. Lorsqu'il prononça son nom, elle serra d'abord les dents. Puis elle réfléchit un instant, et les muscles de son visage se détendirent soudain.

-Vous vous adressez au prince de Cyrodiil, Januarius Tristevent, fillette...

Eliwën haussa un sourcil, et un sourire glissa sur ses lèvres. Un prince, c'était fort intéressant. En temps normal, la jeune femme aurait tenté de le détrousser mais, étant donné que ses deux mains étaient toujours au bout de ses bras et qu'elle respirait encore malgré sa mauvaise posture, elle se dit qu'il n'était peut-être pas temps de s'enfoncer ainsi. Elle était, en quelque sorte, graciée : elle vivait, et était entière.
Januarius Tristevent lui apparaissait là comme un homme hautain et trop sûr de lui. « Ça lui retombera dessus, un jour. », se dit-elle. Il semblait penser qu'Eliwën n'était pas étrangère à « l'affaire de Markarth » seulement, c'était bien l'une des seules choses dont elle était innocente. Elle n'avait rien à voir dans cette fameuse histoire et ne savait même pas qu'elle existait. Elle afficha une mine perplexe, fronçant les sourcils et semblant réfléchir à ladite affaire ; que se passait-il dans la plus grande ville de la Crevasse ?
Cette question s'effaça bien vite de son esprit lorsque le prince de Cyrodiil, toujours une mine amusée sur le visage, observa son arc tout en disant qu'il s'agissait de l'arme des lâches. Il ajouta que, venant d'une femme, ce n'était pas chose étonnante. Eliwën sentit son sang bouillonner dans ses veines, et battre frénétiquement contre ses tempes ; elle perdait patience. Elle le regarda, et dit d'un ton insolent :

-Vous avez certainement raison, Sire ! (Elle accentua grossièrement ce mot.) Étant donné que je suis une femme, sans doute devrais-je être courtisane ; après tout, les maisons de joie sont bien plus adaptées aux femmes, que les armes ! (Ses yeux bleus affrontaient toujours le regard vert de l'homme, tandis que son ton devenait haineux.) Vous êtes si hautain, si fier de vous..., maugréa-t-elle. Sans votre or, vos mets si doux et raffinés, sans votre fichu trône, et votre fichu pouvoir, sans votre liberté de parole et sans vos sujets... Que seriez-vous ? Rien. Ne voyez-vous pas ce que vous êtes ? Des monstres, infâmes et sans pitié ! Je suis une femme, certes, mais sachez que je suis un millier de fois plus forte d'esprit que vous, siffla-t-elle.

Évacuant sa rage par son ton insolent et son emportement, elle se redressa contre le poteau et releva son visage vers l'homme qui lui faisait face. Il avait mentionné ses dagues. Eliwën se rendit alors compte que celles-ci pendaient encore à sa ceinture, et qu'on ne lui avait pas retiré ses armes. « Quels idiots ! », pensa-t-elle. Elle savait que dans une pareille situation, elle devrait se faire petite mais, cette fois-ci, l'homme était bien trop hautain ; elle ne pouvait se contenir.
Malgré les liens qui serraient fermement ses poignets dans son dos et qui la tenaient accrochée à un poteau, elle fit une petite révérence et, regardant l'homme droit dans les yeux, elle lui sourit de manière hypocrite.

-Veuillez m'accorder votre pardon, je ne voulais point offenser Sa Majesté, dit-elle sarcastiquement. Mais voyez-vous, la peur n'est pas inconnue qu'aux hommes, et toutes les femmes ne sont pas des poltronnes. Toutes ces femmes ont leur fierté, et leur liberté d'expression.

Eliwën se redressa immédiatement et affronta le regard de l'autre. Elle n'avait pas peur de lui, et de son pouvoir. Que voudrait-il lui faire, lui couper la langue ? la torturer ? Elle n'avait pas peur, elle ne connaissait plus la peur depuis un moment. Elle se savait parfois insupportable, agissant de manière insolente et effrontée. Elle en était fière car, elle le savait, il fallait être une femme forte pour survivre en Tamriel.

-Votre sort, n'est pas de mon ressort ! Je présume que le seigneur Stalion jugera si vous méritez de garder votre main ou si la justice doit s'accomplir. Une tentative ratée, certes, mais à moitié ratée...Soyez heureuse d'être attachée à ce poteau sans qu'aucun de ces charmants hommes ne vienne vous importuner, à la place, vous faites la conversation avec un prince ! Il y a pire comme échec... Mais, comme je vous l'ai dit, ce ne sont pas mes affaires... Je vais vous laisser faire la causette avec ces gardes qui semblent très amicaux mine de rien...

Il fit une petite révérence moqueuse, avant de se retirer. Eliwën soupira assez fort pour qu'il l'entende, et lança d'une voix parfaitement assurée :

-Oui, allez ! Faites comme tous ces hommes qui se croient au-dessus de tout, Messire ! (Elle rit doucement.) Fuyez, comme ils le font tous, fuyez la réalité. Vous ne m’ôterez ni mes mains, ni ma liberté !

Elle soupira à nouveau, et s'assit par terre, ramenant ses jambes contre sa poitrine. En toute discrétion, elle bougea doucement ses mains et ses hanches pour parvenir à faire coulisser la ceinture dans son dos. Le ceinturon, légèrement trop grand pour elle, glissa sans difficulté. Du bout des doigts, Eliwën tenta d'attraper l'une de ses dagues. En vain, celle-ci était à quelques millimètres de ses doigts. Un garde arriva alors vers elle, l'interrompant soudainement. Il la fit se lever et on la fit monter à cheval, sans lui enlever ses liens pour autant. Ses épaules commençaient à lui tirer. Elle soupira, maudissant ces hommes qui l'avaient attaché comme un vulgaire animal. Comme une bête que l'on chasse ou que l'on domestique.
Au milieu du camp, Arès Stalion l'observait, un sourire au coin des lèvres. La jeune femme lui jeta un regard froid, puis la troupe se mit en route...

––––––––––––

Le voyage était fini depuis peu, et Markarth était assaillie par les soldats du Roi et des Stalion, mais Eliwën était obligée de rester avec certains gardes devant les portes de la ville. Elle était fascinée par les guerres et les batailles, et le fait de ne pas avoir pu assister à la prise de Markarth l'énervait. Descendue de cheval depuis un petit moment, elle avait pu s'asseoir sur un gros rocher, toujours attachée mais légèrement à l'écart des autres. Un garde avait été chargé de la surveiller de près, mais il était un véritable idiot aux yeux d'Eliwën. Comme tous les hommes.

-J'ai tellement mal..., gémit-elle.
-Tu t'y habitueras, j'ai déjà vu des liens plus serrés que ça.

Eliwën se mit à respirer assez fort, avant d'éclater en sanglots. L'homme la regarda. La mine enfantine de la jeune femme ressortait lorsqu'elle pleurait. Il semblait mal à l'aise ; qui ne le serait pas face à une belle enfant en pleurs ? Il ne pouvait ni la réconforter, ni la laisser ainsi.
Voyant son air déconcerté, Eliwën se sentit victorieuse ; elle était une véritable manipulatrice.

-J'ai tout perdu et maintenant, on me torture !, continua-t-elle.
-Je...
-Vous n'y pouvez rien ! Oui, vous êtes tous impuissants de toute manière. Je veux juste survivre, parce que je l'ai promis à mon père. Oh mon pauvre père, sanglota-t-elle. Savez-vous ce qu'ils m'ont fait ? Ces vils brigands, que personne ne s'est donné la peine d'arrêter... Savez-vous !?
-N... Non, murmura l'homme.
-Ils nous ont pris par surprise, en pleine nuit. Ils ont d'abord tué mon ami, puis ont égorgé mon père. Ils m'ont forcée à regarder, et ils... ils... ils m'ont... (Elle se remit à pleurer de plus belle.)

L'homme, pris de pitié, desserra très légèrement les liens de la jeune fille. Elle continua cependant de se forcer à pleurer, baissant la tête pour ne pas qu'il la voie. Elle pouvait partir maintenant ou attendre. Il lui suffisait maintenant de tirer sur ses liens, et elle en serait débarrassée. Ensuite, elle pourrait peut-être étrangler l'homme, ou lui planter sa dague en plein cœur. Elle y réfléchissait, lorsqu'un bruit derrière eux l'alarma. Elle ne cessa donc pas de sangloter ; elle ne devait pas être prise une seconde fois, à moins d'y perdre ses mains.
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeLun 21 Juil - 3:32

Assaillit...
ainsi finissait Markarth, pilier de la civilisation de la Crevasse. Il pleuvait des cordes, l'averse était si violente qu'elle creusait des rigoles autour des voies pavées. Les ruisseaux débordaient légèrement et le courant était plus brusque. Alors qu'au sommet des mondes grondait le tonnerre, la pluie, elle, s'abattait sur les armures de fer en un cliquetis incessant.


La grande cité de Markarth se tenait fièrement devant les troupes du Roi. Ancrée dans le roc de la montagne, elle ressemblait à une gargantuesque sculpture, une frise titanesque à même le flanc de la montagne. Comme une scène mythologique, gravé dans la roche. Habituellement, quand le soleil couvrait la cité de ses doux rayons, les toits dorés renvoyait partout à la fois les rayons de l'astre de telle sorte que la fille paraissait faite de lumières.

Mais sous ces nuages noirs, tout paraissait plus sombre et sinistre... une odeur dans l'air laissait présager de sinistres présages. Ce temps pluvieux reflétait l'aspect sombre de la ville... une cité qui n'était que trop creusée par les différences sociales, une ville, frappée et mordue par un serpent dormant à même le prestigieux palais qui y siégeait...
Le Jarl, pour cette ville, était un champignon toxique, développant d'autres champignons qui peu à peu, envahissait la populace de Markarth. Telle une infection dans la plaie, ce Jarl-ci éteignait peu à peu la faible lueur d'honneur qui faisait vivre la cité. Les choses étaient ainsi, depuis maintenant plusieurs années.

Alors que les troupes royales investissaient peu à peu la ville, les soldats de la cité montraient leur allégeance à la couronne en se ralliant aux hommes du Roi. Ainsi, la ville tombait peu à peu sous un drapé bleu arborant l'Ours Sombrage signe que justice allait être faite.
Des détachements de troupes se rendaient dans toutes les rues, investissent chaque quartiers, chaque bâtiment à la recherche des traîtres et des terroristes ayant tenté de porter atteinte aux symboles de la Monarchie et de l'Autorité en Bordeciel. Le Prince n'avait pas attendu pour accomplir son travail. Ainsi, lui aussi montrait sa détermination à travers cette action. Comme prévu, il se pressa, avec un escadrons de soldats, d'accourir au palais, et de convier le Jarl à se rendre. Cet homme là, Arthar, jusqu'à maintenant leader de cette ville, était un vieil homme. Décharné, vieillissant mal, aigri et arriéré. Il frémissait rien qu'à la prononciation du nom Stalion, qu'il se refusait d'entendre. Aujourd'hui, son règne tyrannique sur la martyr Markarth prenait fin.


A l'intérieur de la ville, une fois les portes passées alors que les troupes avaient investi la cité et fait le travail, Arès entra sur le dos de son étalon blanc. Le Lion d'Or descendit de son cheval, foulant pour la première fois depuis bien longtemps le sol de l'antique cité Dwemer. Il regarda autour de lui, sous la pluie, alors que les gouttes venaient s'abattre sur son armure et cette magnifique cape rouge.
Le peuple de la cité regardait depuis les fenêtres de leur bâtiments, depuis leur portes ouvertes le spectacle peu courant qui s'offrait à eux. Enfin, le Seigneur Stalion se retourna, avançant cette fois vers un soldat.

-L'estrade, faites-la ici, au milieu de la grande place. Construisez-la vite, et n'oubliez pas le rondin dessus.


- Tels sont vos ordres mon Seigneur.

Le soldat exécutant les ordres donnés, il se précipita avec quelques autres à la recherches de planches de bois. Et alors que le regard du Lion dévia de ses gardes pour se poser sur la jeune damoiselle, la voleuse du camp. Il s'en approcha alors peu à peu. Visiblement, elle sanglotait. Il ne fallait pas être idiot pour savoir que cette femme, femme s'attaquant à un camp d'une délégation royale à l'aide d'un arc et de dagues était tout sauf une faible. Une folle, peut-être, surement. Mais pas une faible. C'est donc serein qu'il s'approcha jusqu'à arriver à elle. Toujours aussi droit, imposant toujours autant de part son regard et la prestance de l'armure, mais aussi par la tenu droite du personnage qu'était Arès.

- Allons, cessez cette piètre comédie.

Le Seigneur Stalion fit un bref et prompt mouvement de tête à ses deux gardes arborant l'armure de la famille Stalion, puis, ceux-ci se dirigèrent vers la femme capturée. Ils resserrèrent les liens autour des poignets de la femme.

- Je ne peux vous délivrer maintenant. Vous vous en êtes prit à un convoi royal, mais sur le terrain de la Crevasse, votre sort en est donc remit au Gouvernement de Markarth.

Tournant autour de la prisonnière, mains croisés dans le dos. Il ajouta :

- Votre crime n'est pas punissable d'exécution, mais d'enfermement, par chance, ce même gouvernement qui est censé vous punir se voit, aujourd'hui, se faire suspendre ses pouvoirs. Arès, stoïque comme à l'accoutumée, continuaVous serez libéré. Après que le Jarl de ce noble endroit ai été démit de ses fonctions. Considérez cela comme une grâce royale, un signe de pardon dans l'espoir de vous remettre dans le droit chemin, de même vos dettes éventuelles seront effacées.

Les cris se faisaient entendre au loin, dans les escaliers qui descendaient du palais du Jarl. La suite risquait d'être cent fois plus intéressante, et instruisant, pour certaines personnes...
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Januarius Tristevent
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeLun 21 Juil - 11:19

Januarius avait rassemblé ses hommes au centre de la ville, Hrokir Sang-d'Argent était également là, maîtrisé par les gardes avec le jarl. Il criait au scandale, disant qu'un Sang-d'Argent ne se laisserait pas faire si facilement. Le Prince ne pu s'empêcher de réprimer un sourire de satisfaction voyant que son intervention était un franc succès. Un nouvel exploit de plus à ajouter dans sa large collection, il pourrait ainsi rentrer au pays couvert de gloire, de plus tout cela, avec la compagnie d'Elianna...

Hrokir, l'égocentrique, le genre de personne se croyant supérieur à son souverain, le genre de personne dont la tête aurait déjà orné les murailles de la Cité Impériale en Cyrodiil, se permit sans le moindre respect à parler:

-Pourriture ! Savez-vous la signification du nom Sang-d'Argent ? Le bovin, qui vous sert d'armoiries, palirait devant notre influence !

Le prince de Cyrodiil esquissa un sourire emprunt d’un mélange d’ironie et d’amusement en entendant la réplique du Nordique.

-Vous semblez le croire, mais sachez que le Sang coûte chère, très chère. Lorsque vous aurez fait couler trop de sang, vous n'aurez plus d'argents et comment ferez-vous après cela ? Vous sombrerez dans l'oubli et on ne se souviendra des Sang-d'Argents que comme l'une de plus puissantes familles de Bordeciel s'étant ruinée elle même...Les Tristevent se basent sur la réalité et les bovins, comme vous le dîtes, jamais ne s'éteignent...Ils servent à nourrir le peuple d'ambitions nouvelles, à tirer les chariots de l'avenir et à intimider les gens comme vous...Vous êtes bien mal avisé de vous dressez d'une part contre le Royaume de Bordeciel et de l'autre contre l'Empire de Cyrodiil...Je pensais que les ambitieux savaient se mouvoir entre les camps pour s'assurer que leur position reste satisfaisante...Vos ancêtres n'ont vraiment pas de quoi être fière...

Januarius fit taire l'homme d'un geste de la main, et se dirigea avec son petit convois vers Arès.

-Seigneur Stalion, Main du Roi et sujet loyal de sa majesté le Haut-Roi Nelgar Sombrage, je vous remets, moi Prince Januarius Tristevent de Cyrodiil, le Jarl Arthar de Markarth et Hrokir Sang-d'Argent, tout deux accusés de trahison envers la Couronne du Royaume de Bordeciel. Que la justice soit faîtes pour le bien de nos deux nations.
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Eliwën

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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMar 22 Juil - 14:41


« Rien n'est jamais acquis pour une femme, sauf le sarcasme si elle trébuche. »

La pluie commença à tomber. Des rafales de vent secouèrent les quelques arbres qui entouraient la cité de pierre. On entendait le tonnerre gronder au loin, rugissant parfois comme un lion fondant sur sa proie. Les armures des soldats émettaient mille et mille cliquetis et sons en ce genre. Tous ces bruits en devenaient si insupportables pour Eliwën, qu'un infâme mal de tête la prit. Le sang battait inlassablement contre ses tempes, et elle poussa un long soupir en cessant de pleurer. On resserra ses liens.
Le seigneur Arès Stalion s'était rapproché d'elle ; il savait que ses sanglots n'étaient qu'un mensonge de plus. Elle fronça les sourcils, et le regarda d'un air de défi.

-Allons, cessez cette piètre comédie.
-Ah ! Piètre comédie, vous dîtes ? Si elle est si pitoyable que vous semblez le dire, alors dois-je en conclure que vous ne choisissez pas vos soldats selon leur intelligence ?

Un sourire amusé illumina le visage de la jeune fille, ponctuant sa phrase. Elle regarda ses mains entrelacées par-dessus son épaule, et grimaça en considérant la rougeur de ses poignets. C'était trop serré. Elle ne s'en plaignit cependant pas, refusant de se montrer faible. Elle ne supplierait pas non plus la Main du Roi de desserrer ses liens ; elle avait sa fierté. L'homme était toujours perché sur son cheval, et il décrivait d'innombrables cercles autour d'elle, tout en lui parlant...
Arès Stalion parlait de la remettre au gouvernement de Markarth, et elle se fit un instant songeuse. La famille Sang d'Argent était impitoyable. Si on ne lui coupait pas les mains, elle serait enfermée dans la Mine de Cidnha, et devrait miner pendant des mois, voire des années, pour être libérée. Mais ce qui l'inquiétait le plus, dans ladite mine, était le fait que les prisonniers étaient souvent les plus grands criminels de Bordeciel. Des meurtriers, des voleurs fous, pis encore, des violeurs. Tous des hommes, en général. Les femmes ne devaient pas faire long feu dans cette prison bien particulière. Elle leva les yeux vers Arès, cachant son anxiété.

-Vais-je être enfermée dans la Mine de Cidnha ?, demanda-t-elle doucement.
-Votre crime n'est pas punissable d'exécution, mais d'enfermement, par chance, ce même gouvernement qui est censé vous punir se voit, aujourd'hui, se faire suspendre ses pouvoirs. Vous serez libérée. Après que le Jarl de ce noble endroit ai été démit de ses fonctions. Considérez cela comme une grâce royale, un signe de pardon dans l'espoir de vous remettre dans le droit chemin, de même vos dettes éventuelles seront effacées.

Eliwën ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Mais à la dernière phrase d'Arès, elle le regarda, haussant les sourcils et affichant un sourire amusé. Le droit chemin ? On lui avait tant parlé de ce droit chemin, qui la mènerait à la bonne fortune et au bonheur. Mais elle ne s'en tirait pas mal, en tant que voleuse. Son sourire était, en plus d'être amusé, assez franc cette fois-ci.

-Je vous rassure, Arès Stalion, je sais parfaitement où je vais. Sachez que le chemin que je suis est, certes, sinueux et semé d'embûches, mais j'ai le goût du risque et je le préfère au chemin de la simplicité.

Pourquoi fallait-il toujours suivre le droit chemin ? Il fallait toujours être noble et bon dans ses actes, réfléchir avant d'agir, tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de s'exprimer. Mais Eliwën avait instauré ses propres règles, dans son propre jeu. Elle avait beau être intelligente, ses actes irréfléchis ne se comptaient plus et leur nombre ne cessait de s'accroître. Elle préférait ruser, plutôt que de négocier. Elle préférait se cacher et tuer discrètement, que de se lancer dans un grand combat à l'épée. Elle préférait faire les choses de manière compliquée, car elle avait le goût du danger...

Des cris provenant de l'enceinte de la ville lui parvinrent, la coupant net dans son sentiment de fierté intense. Elle tourna la tête et vit le Jarl de Markarth, escorté de Januarius Tristevent et de ses hommes. Elle ne chercha pas vraiment à savoir ce qui se disait, ou bien ce qu'il se passait. La seule chose qui retint son regard était l'habit du Jarl. Intéressant, vraiment intéressant. Il était très richement vêtu, portant des vêtements finement brodé et richement paré. Mais autre chose attira son regard.
Plus loin, les hommes de Stalion s'affairaient à monter une estrade. Eliwën jeta un œil à Arès.

-Puis-je savoir ce que vous étiez venus faire à Markarth ?

Sa voix ne laissait paraître aucune émotion ; d'ailleurs, la jeune nordique ne ressentait rien de plus que la douleur du frottement des liens contre ses poignets. Elle se releva, quittant sa position assise, et sentit la tempête redoubler de violence. Elle ferma les yeux que le vent fouettait, et pivota pour se retrouver dos à la ville. Le vent soufflait si fort qu'un enfant s'envolerait.
Alors qu'elle n'entendait plus que le sifflement incessant des rafales, une voix lui parvint. Januarius et Arès discutaient de trahisons. Eliwën se tourna vers eux, indécise. De quelles trahisons pouvaient-ils parler ?
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMar 22 Juil - 21:06

La pluie ne cessait de tomber du ciel et de ses sombre nuages. L'eau frappait sévèrement le sol pavé de la cité. Tout ceux qui avaient le courage de travailler à l'extérieur en ce jour étaient tous arrosés de la tête aux pieds. Vêtements imbibés d'eau et autres désagréments du genre.
Alors que la jeune femme, bien que fier d'être une petite rebelle ne savait se taire alors que la situation l’exigeait. Probablement n'avait-elle pas comprit la gravité, l'ampleur de la situation !

Pendant que la femme, débattait de ses convictions à savoir dans quelle passe elle se dirigeait, Arès simulait l'écouter. Des individus déterminés, il n'en manquait pas. Le discours était donc connu.... Savoir où l'on va est une chose, mais savoir de quoi allait être composé le chemin en est une autre. Mettez un mur de soldats aguerris au milieu de ce même chemin, et vous verrez que le sillage que vous aviez choisit sera forcément changé.

La fatalité approchait à grands pas... inévitable, irrévocable. Fatale. Le Prince revenait avec le détachement récemment proposé par Arès pour extirper le mal du Palais. Visiblement, le vieillard qui servait de jarl n'avait plus mit les pieds dans le centre de sa ville depuis bien des années... Perdue, stressé ses cheveux gras et long, de plus, mouillés par l'eau pendaient comme des lianes le long de son cou, finissant sur les épaules. Presque traîné par les soldats du Roi jusque sur l'estrade faite de bois, il toussait, et gémissait quand les chevaliers le tiraient jusqu'au lieu de justice.

Au même moment alors que le Lion d'Or était toujours avec la jeune délinquante pardonnée... celle-ci le lui posa la question du "pourquoi " de la situation... Question, méritant aucune réponse... selon la Main du Roi. Le Prince arrivait vers le Seigneur Stalion, on écoutait ses pas. N'attendant plus pour parler avec Januarius, Arès fit un sourire au coin de la lèvre à la jeune femme... Signe plutôt inquiétant vu le contexte. Puis, il se retourna vers le prince.

-Seigneur Stalion, Main du Roi et sujet loyal de sa majesté le Haut-Roi Nelgar Sombrage, je vous remets, moi Prince Januarius Tristevent de Cyrodiil, le Jarl Arthar de Markarth et Hrokir Sang-d'Argent, tout deux accusés de trahison envers la Couronne du Royaume de Bordeciel. Que la justice soit faîtes pour le bien de nos deux nations.

Regardant Januarius dans les yeux, Arès Stalion le lui répondit par un bref geste de la tête. Alors que les deux seuls soldats de la famille Stalion qui étaient présent pour l'événement mettaient Arthar à genoux devant la bûche de bois, Arès s'écarte de son allié le Prince et s'avança...



D'un pas lourd et démarqué... Droit, imperturbable imposant une image stricte et solide, Arès grimpait sur l'estrade, faisant craquer les planches de bois humide, sous la lourde masse de son armure... les gouttes de pluies coulaient le long de son visage, il fronçait les sourcils en regardant le Jarl Arthar, à genoux au sol.
Se mettant face à lui, le Jarl le lui dit:

- Vous le regretterez profondément... Stalion.

Le Lion, imperturbable, ne répondant pas à l'injure faite par le Jarl, sortit son épée " Loi écarlate" de son fourreau, la prit à deux main par le manche, et planta la pointe de l'arme dans les planches de bois humides qui faisaient l'estrade...

- Seigneur Arthar, Jarl de Markarth, protecteur de la Crevasse. Vous êtes accusé de terrorisme envers des représentants de la couronne de Bordeciel et donc, de haute trahison... disait-il sur un ton ténébreux selon le code pénale. Tout acte perpétré contre directement ou indirectement, ou tout acte dont les circonstances ont pour conséquences directes ou indirectes une action proférée contre une royauté, un seigneur ou un des ses vassaux, et qui a ou qui aurait pu avoir pour conséquence un dommage physique, émotionnel, mental ou magique sur le souverain ou seigneur en question. La peine encourue pour un tel crime est... la mort. Le Royaume vous dépossède de toutes vos richesses, et vous démet de vos fonctions. Souhaitez-vous prononcer des dernières paroles ?

Aveuglé par les couleurs de la réalité, son goût mais aussi son odeur, Arthar, qui n'était plus qu'alors citoyen de Bordeciel, comprenait l'erreur ultime qu'il venait de commettre. Du haut de son palais, à l'ombre de son trône il se croyait intouchable. Alors que les rumeurs disaient que le Lion était énervé, il se délectait des plaisirs que pouvait le lui offrir ses richesses. Mais quand vint la dure réalité, le Lion se battant sous la bannière royale, il ravala sa salive. Il ne lui restait plus que ses yeux pour pleurer son erreur. Faisant une tête de tueur, Arthar baissa la tête regardant les planches de bois et fit :

- Faite-ça correctement vah !

Les deux soldats Stalion prirent les bras d'Arthar et le forcèrent à poser sa tête sur la bûcher de bois, humide et sale. Arès lui, se prépara, prenant la grande et large épée Loi écarlate à deux mains, il se mit sur le côté puis, éleva la majestueuse lame qui en ces jours pluvieux ne reflétait pas le rouge du rubis fondu dans la lame...

Brandissant l'épée au dessus de lui, le Lion d'Or fait un mouvement fort précis et brusque. C'est dans un bruit de chaire et d'os déchiré, tranché, que la tête d'Arthar se sépara du reste du corps dans une giclée de sang. La tête sur quelques centimètres sur l'estrade, se formait une flaque de sang, dégoulinant entre les planches pour enfin, retomber sur le sol de la ville.

Replantant la pointe de l'épée dans l'estrade, pendant que des gardes de Markarth débarrassaient la scène du corps d'Arthar, Arès fit :

- La ville de Markarth va temporairement être gouvernée par Evan de la Maison Stalion, ceci en attendant que notre Haut-Roi Nelgar de la Maison Sombrage, trouve un homme de confiance, digne de vous servir en dirigeant Markarth, et fidèle à la couronne. Hrokir Sang-d'Argent !

Au moment où la Main du Roi prononça le nom du Sang-d'Argent, des soldats le firent monter sur l'estrade de bois...


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Januarius Tristevent
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMer 23 Juil - 11:44

Une ambiance grave régnait sur la place de Markarth, là où d'habitudes les marchands venaient y échanger leurs produits, aujourd'hui, ils s'agissaient aux seigneurs de se rendre des comptes...les dettes allaient être payées et la justice sera faîtes !

La lame du Lion d'or s'était élevée vers les cieux pour ensuite retomber sur le cou du traître séparant sa tête de ses épaules. La face hideuse du vieillard roula jusqu'au sol de la place, alors que son corps resta sur place, tremblant légèrement à cause des nerfs s'agitant pour la dernière fois dans le corps fébrile de ce jarl rongé par ce sentiment de toute puissance qui finalement s'était révélée n'être rien d'autres qu'une simple utopie dans les esprits tourmentés d'un vieil homme

Januarius repensa à la sentence prononcée par Arès, ses mots avaient été ferme et radicale. On remarquait bien qu'il n'avait pas été fait Main du Roi par hasard. Par la suite, après la décapitation donc, il avait également annoncé qu'en attendant la décision du Haut-Roi, il placerait Evan Stalion. *Mon futur beau-père...* Pensa le prince de Cyrodiil. Ah cela, il n'était pas dur de rapidement comprendre que Nelgar Sombrage n'allait pas laisser le cousin d'Arès au pouvoir, pour la simple et bonne raison, qu'il voulait imposer son propre Jarl...Ce qui était bien-sûr normal. C'est au Haut-Roi de former le gouvernement de Bordeciel, même la Main n'est pas censé prendre cette décision sans son conscentement, mais...étant donner la gravité de la situation, il fallait imposer un nouveau dirigeant à Markarth assez rapidement, au moins, le temps que les choses s'arrangent après cette "offensive". Qui n'est avait pas vraiment été une enfaîte, il n'y avait pas eu de morts civils, et les seuls ayant perdus la vie pour le moment n'était autre que le jarl et ces derniers loyalistes, aussi fou que lui d'ailleurs...

Les cheveux d'or du Conquérant, mouillés à cause du temps, semblait plus se teinter en un marron foncé et l'eau ruisselait rapidement sur sa toute nouvelle armure qui semblait flambant neuve ! On avait du la forger récemment et Januarius mettrait un petit temps avant de pouvoir se sentit totalement à l'aise dedans, néanmoins, elle n'était pas désagréable à porter et elle était, après tout, l'un des présents de cette nouvelle union. Celle des Tristevent et des Stalion. Renforçant davantage les relations entre Bordeciel et l'Empire.

Affichant un regard sérieux, le prince s'était laissé poussé la barbe pendant le voyage, le rendant une dizaine d'années plus vieux que d'habitude. Il avait préféré s'accoutumé à la mode des Nordiques et leur célèbre pilosité qui, pour ces gens du nord, était la preuve qu'ils étaient des hommes virils et forts. Bien-sûr, de retour en Cyrodiil, il se raserait jugeant cela plus propre et net. Tout en se doutant que sa fiancée, Elianna, préférerait sans doute sentir la douceur d'une peau lisse que les picotements d'une barbe drue...


La Main du Roi rugit le nom de "Hrokir Sang-d'Argent". Des gardes le tirèrent jusqu'à l'estrade où le jugement d'Arès Stalion sera fait pour sa collaboration avec le traître défunt Jarl de Markarth.
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Eliwën

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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeDim 27 Juil - 17:29


« La censure pardonne aux corbeaux, s'acharne sur les colombes. »

Eliwën attendait la réponse d'Arès Stalion avec l'impatience d'une enfant, ne la camouflant pas le moins du monde. Haussant les sourcils à chaque geste de la Main, à chacun de ses pas, soupirant plus fort encore à chaque dizaine de secondes qui s'écoulait. Il ne répondit pas, et ne lui fit qu'un sourire en coin en s'avançant vers Januarius, qui venait dans leur direction.
Le voyant s'adresser au Prince sans avoir pris la peine, elle se mit à pester. Elle les détestait tous, ces sales grands riches, qui se croyaient supérieurs au monde car ils avaient l'autorité. Mais elle s'en fichait bien d'eux, de leurs lois et de toute leur autorité. Elle voyait tout autrement, elle. Elle voyait juste un monde difficile dans lequel n'importe quelle femme devait se battre pour vivre librement. Elle avait choisi la voie de difficulté et de danger, mais surtout la voie de liberté.

-Seigneur Stalion, Main du Roi et sujet loyal de sa majesté le Haut-Roi Nelgar Sombrage, je vous remets, moi Prince Januarius Tristevent de Cyrodiil, le Jarl Arthar de Markarth et Hrokir Sang-d'Argent, tous deux accusés de trahison envers la Couronne du Royaume de Bordeciel. Que la justice soit faîte pour le bien de nos deux nations.

Eliwën laissa une mine moqueuse prendre place sur son visage. « Tous des foutus lèche-bottes », pensait-elle. Ils étaient si pitoyables, flattant ceux qui avaient plus qu'eux pour obtenir tout ce qu'ils pouvaient d'eux. La richesse, la popularité, la confiance... La jeune voleuse s'y connaissait bien en hypocrisie, mais elle ne s'en servait qu'en cas d'extrême urgence, lorsqu'il s'agissait de sauver sa peau et d'échapper de peu à la mort. On ne vend pas la peau de l'ours avant de la tuer, après tout.
Les nuages arborant des couleurs de cendre s’amoncelaient encore dans le ciel, noircissant toujours plus. Le vent redoublait d'ardeur, l'averse semblait toujours plus forte. Eliwën regarda cette tempête qui semblait se déchaîner, avant de reporter son regard bleu vers l'estrade qu'on venait de monter.

Arès Stalion se trouvait debout aux côtés du Jarl de Markarth, ce qui fit sourire Eliwën. Sans Jarl officiel, il allait être difficile de garder la ville en sûreté. Elle allait certainement rester ici quelques temps, pour s'assurer que rien n'échappe à son œil de lynx et à sa main leste...
Elle écoutait d'une oreille ce qui se disait, puis comprit qu'elle avait là la réponse à sa question. Elle leva lentement ses yeux vers la Main du Roi et inclina doucement la tête sur le côté. La sentence venait de tomber, et elle était bien plus grave que ce qu'aurait pensé la jeune voleuse. Le Jarl n'était pas seulement démis de ses fonctions, non.

-La peine encourue pour un tel crime est... la mort.

Un immense sourire vint glisser sur ses lèvres et ses yeux s'illuminèrent alors. Tant d'arrière-pensées se cachaient derrière la réjouissance de la nordique, qu'il était sans doute impossible de toutes les deviner. Elle se complut du spectacle, ses prunelles ne quittant la tête du Jarl que lorsqu'elle eut achevé sa course à ses pieds. Elle releva les yeux vers Arès qui, après avoir nommé un Jarl temporaire -Evan Stalion-, rugissait le nom du condamné suivant. Hrokir Sang-d'Argent.
Eliwën suivit du regard l'homme de haute-naissance, qui était tiré en direction de la Main. La nordique se posait moult questions au sujet de la famille « régente » de Markarth. Si Hrokir tombait, qu'en serait-il de sa famille toute entière ? La jeune voleuse était là tout particulièrement pour eux, ayant entendu tout ce qui se disait au sujet de leur cruauté mais surtout de leur richesse. Depuis plus de cinq cent ans, ils avaient le contrôle presque total de la ville, et faisaient partie des maisons les plus influentes de tout Bordeciel. Bien qu'ils fussent cruels et certainement incontrôlables, elle ne pouvait que se demander ce que deviendrait l'économie de Bordeciel sans eux. Peut-être chuterait-elle ou, au contraire, irait-elle mieux.

De toute manière, l'économie importait peu à Eliwën. Elle n'attaquait pas les convois de marchandises, c'était bien trop dur pour une simple femme comme elle. Elle préférait agir comme un virus, intégrant une caravane et les pourrir de l'intérieur. Elle les détroussait un à un, tuait s'il le fallait, puis fuyait.
Elle était ainsi, peut-être lâche aux yeux de certains car elle prenait ses jambes à son cou, mais elle avait tout de même le cran d'approcher l'ennemi de très près.

Elle se languit de voir le spectacle, ses yeux brillant plus encore. Sans les Sang-d'Argent, ce serait l'anarchie à Markarth. Eliwën en profiterait bien pour voler quelques « babioles » dans la ville, puis partirait ailleurs voir si quelque chose pouvait bien l'intéresser...
Perdant le fil de ses pensées, elle tourna finalement la tête vers l'estrade, attendant impatiemment que l'exécution soit terminée et qu'on la libère enfin des liens trop serrés qui commençaient à sérieusement lui brûler les poignets.
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeLun 28 Juil - 3:14

Le corps du Jarl déchu était retiré de l'estrade et trainé dans la boue, tandis qu'un trublion se saisissait de la tête et la portait de concert. Les gens tout autour regardaient, à la fois réjouit et effrayé. Leur visage marqué par la fatigue laissait toute fois percer la joie infinie qu'ils avaient d'être enfin libéré du fléau tyrannique qui les avaient oppressés de si longues années durant, et celle toute aussi grande d'être de nouveau, et pleinement cette fois-ci, des sujets de Bordeciel, et non plus la main-d'oeuvre du Jarl.

Quand Arès prononça le nom du leader des Sang-d'Argent, les citoyens de la Crevasse changèrent de regard, chuchotements et regards paniqués rendaient la tension palpable. À Markarth, tout le monde sait que que la ville était gouverné par les Sang-d'Argent, s'attaquer à eux était suicidaire. Mais il s'agissait là de l'autorité du Haut-Roi et le rapport de force était inversé. Alors que le royaume faisait tout pour éradiquer le fléau de la corruption dans ses frontières, la race de comploteurs et de corrupteurs qu'étaient les Sang-d'Argent était devenue intolérable.
Ils n'avaient que deux choix, soit ils pliaient le genoux devant l'épée du roi, soit ils se condamnaient à la peine capitale.




Alors que les gens regardaient dans tous les sens pour voir d'où Hrokir allait sortir, des cris se firent entendre. Deux chevalier vêtus de capes de fourrure, lourdement armés et carapaçonnés tiraient le Sang-d'Argent jusqu'à l'estrade. Celui-ci tentait de se débattre, mais il n'avait pas la force nécessaire pour s'extirper de l'emprise de ses geôliers. Hrokir hurlait à la mort, jouant des pieds et des mains pour ralentir la marche implacable de ses gardiens mais rien n'y faisait. Il se maculait de boue et se déshonorait en n'acceptant pas son sort dignement. Il gueulait et implorait pitié aux gardes qui le traînaient. Depuis sa fenêtre il avait tout vue : le jugement, la sentence et la décapitation du Jarl. Un spectacle bien horrifiant pour qui allait le suivre dans la tombe. Contrairement à précédemment, la condamnation du Sang-d'Argent était plus musclée. Pour tenter d'échapper à la mort, il s'était réfugié dans sa maison familiale, auprès de sa femme et ses enfants, espérant que les gardes n'osent s'approcher et arrêter Hrokir devant sa famille. Mais les choses ne se passèrent pas ainsi.

Alors que du haut de l'estrade, le Lion regardait sans le moindre sentiment le traître, les gardes jetèrent Hrokir au sol devant les marches, les genoux dans la boue, les mains dans une flaque de sang mélangé à la fange, là où était tombé la tête du précédent condamné, le Sang-d'Argent se mit à pleurer. Mais Hrokir se reprit bien vite, quand il vit que sa femme et ses enfants retenu au loin par des gardes, il en reprit ses esprits et se prosterna devant la Main du Roi.

- Par pitié ! Je vous en supplie !!

Sans l'ombre d'un regret, Arès fit un mouvement de main aux gardes, signes que l'heure était arrivée et que le condamné, ne voulant s'avancer de lui même, devait être forcé. Brusquement, les deux gardes le prirent par dessous les aisselles, le forcèrent à monter les marches, puis le tirèrent devant le bloc de bois. Un soldat lui mit un coup à l'arrière de la jambe pour que celui-ci ploie les genoux. De force en le maintenant par les omoplates, ils lui posèrent la tête sur le billot qui portait encore les stigmates de la mort de son prédécesseur. Le cou dans le sang coagulé d'Arthar, Hrokir pouvait probablement ressentir un petit morceaux de chaire du vieux Jarl, coincé entre l'écorce du bois.

- Hrokir Sang-d'Argent, pour haute trahison envers le Haut-Roi et ses sujets, la justice royale vous condamne à mort. Le Royaume réquisitionne vos bien, et vos possessions. Avez-vous des derniers mots à transmettre ?


L'homme respirait vite et fort. Il ne disait rien, mais regardait dans tous les sens, le bruit alentour se faisait fort, la foule hurlait pour la mort de ce traître. Oppressé, il ne pensait même pas à partager ses dernières paroles avec sa famille...
Dégainant de nouveau son épée qui avait vite été nettoyée du sang d'Arthar, le Lion la brandit, prêt à l'abattre pour que justice royal soit faite. Il suffisait d'un coup net et bien placé pour séparer la tête qui pensait aux complots, du corps qui brandissait l'instrument de sa traîtrise. Mais... rien ne se passait. La lame ne fendit que l'air, et le tintement de l'acier se fit entendre sans que  la chaire, les os, n'émissent aucun bruit.
L'épée, droite comme un i et plantée dans l'estrade interpella le Sang-Argent qui releva la tête aussitôt, remarquant que celle-ci, ne s'était pas détachée des épaules. Le regard étonné, il contempla Arès.

- Durant toutes ces années, vous avez oeuvré pour que la couronne ne découvre pas vos agissements... désormais, vous pourrez faire de même pour elle. Hrokir Sang-d'Argent vous pourrez garder la vie si, et seulement si, vous remboursez votre dette envers le Royaume de Bordeciel.


Décidément, c'était de la torture, avoir traîné une personne jusqu'à la mort, pour au final lui informer de manière choquante et brutale que la mort ne l'attendait pas aujourd'hui. C'était un acte sadique, jouer avec les nerfs de sa victime pour la briser, voilà quel était le but. Les gardes lâchèrent prise sur le Sang-d'Argent, mais le remirent debout, le maintenant droit devant le Lion d'Or.
C'est d'une voix basse alors que les citoyens de Markarth hurlaient que le Seigneur Stalion fit à Hrokir ce qu'il avait déjà fait à Arthar.


- Que l'on s'entende sur ce point. Vous servez la couronne, allez à son encontre, et nous vous exécuterons. Tentez de fuir et c'est votre famille qui en pâtira. Dès à présent, vous allez gérer votre fortune dans les intérêts de Bordeciel. Payez votre dette de manière honorable.

L'homme accepta, sans en avoir trop le choix. Les récentes réformes royales exigeaient des mesures strictes, impartiales. Les Sang-d'Argent jusqu'à là étaient des hors-la loi, se croyant intouchables derrière la puissance colossale de leur non moins grande fortune. Aujourd'hui, il découvraient la dure et vrai réalité. Le Royaume, aussi dur soit-il devait se montrer fort pour ne pas céder face aux individus qui briguaient le pouvoir. Se retournant maintenant, face au peuple de Markarth, Arès prit la parole.


- Afin d'être délivré de ses fautes aux yeux des mortels et des dieux, la famille Sang-d'Argent emploieront tous les moyens qui sont leurs pour protéger cette cité. De plus, ils protégeront et paierons les sages et les mages venus étudier les sites Dwemer de la cité. En effet, notre resplendissante Markarth est malgré tout un trésor du peuple nordique et mérite d'être étudié et employé à bon escient. Cette cité à bien trop longtemps vécue dans l'ombre, le Royaume se charge de s'assurer du bon fonctionnement de ces grands projets, qui redoreront le grand blason de Markarth.


En effet, Arès disait bien vrai, grands étaient les projets de Bordeciel, grand était son avenir. Dans la guerre ou dans la paix, Bordeciel perdurerait éternellement. La vie de sujet de Bordeciel est un combat, un combat qui vaut la peine d'être mené. Chaque gens du Nord a ça dans le sang... Nul sujet Nordique ne peut se permettre d'oublier ses origines et sa patrie, car telle est la voie sacrée du Nord, Bordeciel est notre, et avec fureur nous la défendrons.
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Januarius Tristevent
Prince de Cyrodiil
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMar 29 Juil - 14:17

Le Sang-d'Argent allait donc s'en sortir, ce n'était pas étonnant vu leur influence, mais il était déshonoré. Sa famille le laisserait purger sa peine en attendant à ce qu'ils lui trouvent une nouvelle fonction afin de redorer leur blason, en attendant, il était un élément indésirable des Sang-d'Argent pour le moment, ils allaient l'ignorer...La famille serait reprit par son frère et les affaires allaient continuer...Elle aurait peut être moins d'influence suite à la nomination d'Evan Stalion, mais cela n'était qu'un revers, un autre jarl serait élu par le Conseil, un favoris sélectionné par Nelgar Sombrage, bien-sûr, le côté démocrate de la chose, n'était là que pour garder une certaine forme d'harmonies avec les rituels politiques du passé. Mais, grâce aux réformes de la nouvelle Main du Roi, Bordeciel avait cessé d'être une monarchie élective, désormais la Couronne avait TOUT les pouvoirs.

Januarius ne s'intéressait pas vraiment à toute cette politique, il était satisfait de voir le de feu Jarl de Markarth raccourci d'une tête. Justice avait été faîtes...Désormais, il allait falloir continuer les plans réels de l'Alliance des Honneurs...Renforcer Cyrodiil et les relations avec Bordeciel davantage afin de créer un bloc puissant, avec néanmoins, des nations bien distingues qui le compose.

Cyrodiil était le carrefour de Tamriel, monopole de toutes les civilisations alors que Bordeciel restait le berceau de la civilisation humaine. D'une certaine manière, ces deux nations qui s'unissaient formaient un beau duo. Il s'agissait là d'une alliance humaine inébranlable. Le prince reporta ses pensées sur la voleuse de tout-à-l'heure, elle voyait en elle, une certaine forme de mépris à son égard. Januarius s'était pourtant montré courtois...ou du moins, il n'avait pas été si agressif qu'il aurait pu l'être dans d'autres circonstances. Mais, il comprenait, d'une certaine manière, il avait le même caractère qu'elle à ne pas aimer les affaires politiques et autres prérogatives, mais contrairement à elle, lui n'avait pas d'autres choix que de s'y plier. Car, sans personnes pour tirer les ficelles, le monde sombrerait dans le chaos...Et les gens comme cette voleuse, ne faisait qu'accroître cette anarchie à leur modeste échelle, bien entendu.

Soudainement, un garde vint à la rencontre du prince, et lui glissa ces quelques mots à l'oreille:

-Prince Januarius, nous avons découvert plusieurs cadavres dans les caves du château...ils portaient sur eux des runes de nécromancie...c'est une véritable boucherie.

*De la nécromancie ? Hmm....serait-ce encore cette histoire de Trinité Daedrique qui semble bien décider à me hanter ?*

-Débarrasses la cave des corps et rassemblent-les, tu les expédieras à Vendeaume et là des experts du roi s'occuperont de les examiner.

-Bien, Prince.

-Ah attends, libères la prisonnière, le seigneur Stalion a partagé sa conviction de la laisser partir lorsque la ville tombera.

Le garde s'exécuta sans trop tarder. Cyrodiil manquait au prince, et il commençait lentement à se lasser de ce puissant pays qu'était Bordeciel. De plus, le berceau de l'Empire avait besoin de réformes, surtout d'un point de vue militaire, étant donné que son oncle s'occupait déjà des affaires politiques.

Plus tard dans la journée.

Le Prince retourna auprès d'Arès et lui annonça d'une voix, certes un peu triste de déjà devoir partir avant la Main du Roi.

-Arès, ce fut un honneur que de rendre justice à vos côtés, mais...il semblerait que ce jarl pratiquait des actes de nécromancie, soit, très certainement en rapport avec la Trinité...Nous garderons secret ces informations, j'en ferais part à mon oncle Tynarius lors de mon retour en Cyrodiil...d'ailleurs, non pas que je désire vous arrachez votre nièce...Mais, pensez-vous que je pourrais quitter Bordeciel d'ici peu avec elle ? Il vaudrait mieux qu'elle soit directement sous la juridiction impériale afin d'accélerer le mariage et ainsi l'union de nos deux familles...

Januarius avait du mal à s'entendre parler avec autant de politesse, mais n'avait pas d'autres choix dans telles circonstances. Il avait en face de lui l'un de ses seuls alliés fiables.
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeMar 29 Juil - 18:41


« Rien de grand ne se fait sans chimères »

L'exécution mettait bien plus de temps que prévu, et Eliwën s'impatientait. Des cris attirèrent son attention derrière elle, puis elle ouvrit de grands yeux en se retournant. Sous ses yeux ébahis, on traînait Hrokir Sang-d'Argent jusqu'au billot. L'homme se débattait comme il le pouvait dans la boue, cherchant à échapper aux hommes qui le tenaient fermement, les suppliant de le laisser vivre. La jeune voleuse ne put réprimer un sourire moqueur qui vint prendre place sur son visage. Elle se retint pour ne pas rire.
Quel homme d'honneur ! Aussi brave dans la vie que dans la mort, n'est-ce pas ? Elle riait intérieurement à gorge déployée. Comment un tel homme pouvait-il être si pitoyable ? On aurait dit un porc se roulant dans la bourbe pour échapper au couteau du boucher. En fait, inconsciemment, elle laissa échapper un petit ricanement qu'elle se hâta d'étouffer.

Derrière elle, elle entendit à nouveau des bruits. Se retournant, elle vit une femme tenant ses enfants contre elle, pleurant. Eliwën cessa brusquement de rire. La famille de Hrokir le pleurait déjà, alors qu'il n'était pas encore dans la tombe. Elle n'en revenait pas, et se trouvait profondément choquée. Il avait une femme, des fils, des filles. On ne pouvait pas laisser sa famille ainsi. Si elle n'avait pas été attachée, elle se serait sans doute interposée. On ne pouvait arracher quelqu'un à sa famille. Eliwën avait plus ou moins connu l'expérience, et ne souhaitait cela à personne. Mais les mots restaient comme coincés dans sa gorge. Elle ne parvint pas à articuler quoi que ce soit. Des centaines de souvenirs lui revinrent en tête, la faisant serrer les dents.

-Par pitié ! Je vous en supplie !

La jeune nordique regardait fixement le billot. Les supplications de Hrokir étaient pour elle insupportables. Elle ferma les yeux et baissa la tête. Elle ne voulait pas voir ça. Elle ne voulait pas entendre la voix d'Arès Stalion annoncer la condamnation à mort de Hrokir. Elle ne voulait surtout pas entendre les cris des enfants et de la femme du condamné. Elle ne voulait plus rien entendre, elle voulait juste partit loin de ces fous. Mais ses poignets étaient toujours fermement attachés, l'empêchant de porter ses mains à ses oreilles pour échapper au vacarme qui l'entourait. Elle retint son souffle, attendant que tout se termine.
Arès prononça la sentence, et son épée fendit l'air. Eliwën rouvrit les yeux, mais constata que la tête de Hrokir était toujours sur ses épaules. La voleuse reprit sa respiration et redressa la tête. Il était en vie. Il avait été épargné. Elle n'en revenait pas. Arès l'épargnait.

Eliwën savait que la journée était plus ou moins terminée. Le Jarl était mort, Hrokir était épargné, sa famille pleurait de joie, mais elle était toujours attachée. Elle jeta un œil à Arès Stalion, espérant qu'il vienne la libérer. Mais elle entendit une voix, à sa gauche. Un sourire fleurit sur son visage dans l'instant.

-Ah attends, libère la prisonnière, le seigneur Stalion a partagé sa conviction de la laisser partir lorsque la ville tombera.

Le garde obéit immédiatement à Januarius, et vint détacher la jeune femme. Celle-ci s'éloigna immédiatement du garde, faisant quelques pas en avant. Elle porta ses mains à son visage et frotta quelques secondes ses poignets rougis par les liens. Elle effleura d'un doigt son arc, dont le contact du bois lisse contre sa peau lui avait tant manqué. D'une démarche fière, elle s'avança jusqu'au Prince de Cyrodiil et le regarda dans les yeux de son air déstabilisant, un sourire en coin étirant ses lèvres.

-Je dois avouer être étonnée que vous ayez accepté de me relâcher. J'imagine que je dois vous remercier, alors merci.

Elle ne s'inclina pas, ses remerciements étant déjà un véritable exploit de sa part. Sans un mot de plus, elle commença à s'éloigner de deux pas, mais se ravisa. Elle avait quelque chose à dire à Arès Stalion. Elle ne le faisait pas pour elle, mais surtout pour le souvenir de son père adoptif. C'était d'une importance capitale pour elle. Il l'avait graciée mais, surtout, il avait gracié Hrokir, évitant à sa famille de se retrouver seule. Voyant qu'Arès se tenait toujours sur l'estrade, elle regarda Januarius.

-S'il vous plaît, dîtes merci à Arès Stalion. Pour eux.

D'un geste bref du menton, elle montra la famille du Sang-d'Argent. Puis, sans attendre de réponse, elle s'éloigna de l'estrade de sa démarche fière et hautaine.
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Arès Stalion
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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeJeu 31 Juil - 13:56

Ainsi s'achevait la journée où avait coulé le sang du traître.... Markarth avait fait le théâtre de l’avènement d'un gouvernement fort et réclament ses droits mérités. Durant des années, sous le règne d'Arthar, c'est un peuple qui a été bafoué et humilié. Le vieil homme avant son exécution a été traîné dans la boue comme il l'a fait avec ses propres citoyens. Rare sont les Jarl à être mauvais... Ils défendent des idéaux, des traditions et des préceptes. Ne cherchant guère la gloire et la richesse, généralement, ils se contentent des pouvoirs et de la respect que leur offre cette condition, mais aussi le labeur qu'elle demande. Malgré ce que les ignorants peuvent dire, la politique doit être une vocation. C'est un travail, comme un autre... mais qui nécessite de prendre de plus amples responsabilités, plus lourdes, et plus conséquentes. Il en dépend de vies d'une multitudes de personnes. Appliquer une politique à la légère peut nuire, voir amener à éteindre des peuples, voir des nations entière... ou bien même, des empires.

Le Jarl Arthar fut autrefois un symbole de pouvoir, mais dans sa nature ambitieuse, il a délaissé le devoir de gouvernent pour se délecter des privilèges du métier. Une honte... un scandale. Cédant à l'anarchisme, il a délaissé sa cité qui pourtant, avait-il jurer protéger et gouvernement avec honneur. L'anarchisme... ce fléaux est celui qui hantait le plus Arès... qu'est-ce que l'anarchisme, si ce n'est autre qu'abandonner les fondements de la société humaine... délaisser les lois humaines...
Pour le Lion, rien ne serait plus humiliant que de voir les nations céder à l'anarchisme, voir les protecteurs de ces pays, royaumes et empires, tomber face à insurrection de personne désirant plus que tout, voir le monde brûler. Comment pourraient survivre les peuples face à tant de haine et de distanciations sociales, comment pourraient-t-ils survivre aux aléas des pulsions colérique des hommes de sang... Comment sauraient-ils survivre sans lois strictes visant à imposer la paix, même entre les individus les plus haineux envers les autres.
Chaque pays à le droit de choisir sa voie. Mais pour sure, celle de Bordeciel était déjà tracée. Jamais, et dans n'importe quel contexte, jamais elle ne céderait à l'anarchisme, Bordeciel, berceaux ancestral des Hommes en Tamriel...

Alors que le Seigneur Stalion s'était installé parmi ses gardes, il en profitait pour repenser à tout le parcours qu'il avait fait. Décidément, cela se transmettait par le sang, le pouvoir, la politique, les armes ... Le rôle de Seigneur s'endossait de père en fils dans la célèbre Maison des Lions d'Or, une lourde charge qui pour l'instant, tous avaient réussit à supporter. 


Alors qu'il était en présence de chevalier de la couronne Royale, Arès restait silencieux. Contrairement à ce que l'on pouvait penser. Tuer n'était pas une chose qui le lui plaisir. Il ne tuait pas par envie, mais par devoir, supprimer une vie pour le bien d'autres. C'est de cette manière que le Lion d'Or, Arès Stalion pouvait se faire distinguer d'autres personnalités politique, agissant seulement pour le propre compte. Là, Arès s'en dissociait pour agir pour le bien de la nation, pour le bien du peuple et de ses citoyens, pour le bien de la Monarchie. Dans un nuage de pensées Arès se tenait debout au milieu de ses gardes, il fixait au loin, le palais de Markarth, ancré à même la montagne. Il sombrait dans ses pensées jusqu'à ce que le Prince ne parvienne à lui et ne le lui face un discours.
Voici le visage de l'avenir, un Prince qui partait avec un point de vue ethnocentriste et qui en sortait plus altruiste. Ce personnage allait être une figure de notre future commun, un personnage important dans un monde en crise et en proie à la folie. Il était pour Arès, un allié, un allié qui se construisait encore caque jours. Un être en constante évolution.


- De la Nécromancie... soupira Arès de la démence, voilà e qui ronge Bordeciel, je vais l'en purifier. Et, oui bien-sûr, partez avec Elianna. Vous avez mon consentement. Allez cependant faire une rapide visite de courtoisie au Seigneur Evan. Vous allez redonner un coup de jeune à Cyrodiil, je le pense fort. il fit une tape amicale sur l'épaule du Prince Nous nous reverrons bientôt...


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MessageSujet: Re: Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën )    Loi Écarlate ( PV Januarius et Eliwën  )  Icon_minitimeVen 1 Aoû - 11:07

Januarius se rappela des quelques mots que lui avaient dit la jeune voleuse, à vrai dire, on pouvait y voir un mélange de reconnaissance et de soulagement, mais également d'efforts. Elle ne semblait pas avoir l'habitude de ce genre de choses. Le Prince préoccupé par la suite des événements, ne lui avait répondu que ces quelques mots d'un ton contenant une certaine forme d'humour mais également à moitié moqueur:

-J'en ferais mon devoir. Aufaîte, tâchez d'être plus discrète à l'avenir, fillette ! Il lui avait fait un léger clin d'oeil tout en la laissant s'éloigner.

Alors qu'il repensait à cela, Arès Stalion lui répondit:

- De la Nécromancie... s de la démence, voilà qui ronge Bordeciel, je vais l'en purifier. Et, oui bien-sûr, partez avec Elianna. Vous avez mon consentement. Allez cependant faire une rapide visite de courtoisie au Seigneur Evan. Vous allez redonner un coup de jeune à Cyrodiil, je le pense fort. Nous nous reverrons bientôt...

Le prince hocha la tête doucement et un large sourire se dessina sur son visage, il finit par rétorquer:

-J'en suis sûr ! Si vous avez besoin d'aide dans votre quête de purification, sachez que l'Empire est là, nous avons la chance d'être voisin frontalier. Oui, bien-sûr, je parlerais à Evan, rassurez-vous. Lorsque le moment sera venu, sachez que vous compterez parmi les invités de mon mariage ! J'aimerais vous remerciez, non pas, pour cette union dont vous m'offrez le rôle de pilier central mais également...j'ai ouverts les yeux grâce à ce séjour loin de mon confort habituel que m'offre la Cité Impériale, mon oncle et vous m'avez montré ce qu'était le sens des responsabilités. Ah ! Et, cette voleuse m'a demandé de vous transmettre ses remerciements. Au revoir, Arès, bonne chance...

Januarius se retira avec son escorte personnelle de la ville de Markahrt laissant la ville définitivement sous contrôle nordique. Le jarl Arthar était tombé et une nouvelle aube se levait sur l'ancienne cité Dwemer. Néanmoins, cette histoire de nécromancie ne plaisait pas au prince, un mal grandissait dans les ténèbres, mais malheureusement, les maux touchant Tamriel étaient actuellement invulnérables, tout ce que l'on pouvait faire c'est le retarder mais au final...Que pouvons-nous faire face à des divinités comme les Daedras ? Bien-sûr, les peuples avaient réussit à repousser une invasion il y a des siècles, pourquoi ne pourraient-ils pas le refaire aujourd'hui ?

Il faut dire qu'à l'époque une peste ne touchait pas Tamriel et les tentions ne se faisaient pas sentir comme à l'heure actuelle. L'Empire était parvenu à garder un juste équilibre entre toutes les provinces de Tamriel et malheureusement, après la chute des Septims tout a changé...des rébellions, des indépendances et le retour du Thalmor !

Januarius enfourcha son cheval, une fois devant les grandes portes de la ville, et se rua avec ses gardes dans les falaises instables qui envahissaient la Crevasse. Les Parjures n'étaient plus une menace et pourtant cet endroit semblait toujours aussi corrompu...la magie noire des sorcières appelées par les locaux les "Harfreuses" agissaient encore sur les lieux....pouvait-on stopper cette forme d'impureté ? Le prince cyrodilien n'en connaissait pas assez sur la magie pour le savoir...

Il était surtout impatient de retrouver Elianna, cette lionne intrépide qui devait passer ses nerfs sur les servantes et autres serviteurs du Palais des Rois, tellement la curiosité et cette frustration de ne pas pouvoir être présent aux côtés de son oncle et de son fiancé, la submergeaient.

Le Prince devait prendre son mal en patience et terminer ce voyage sain et sauf, si il voulait la revoir...

Cette quête de justice était terminée...du moins pour l'Impérial, même si il savait, au fond de lui, que cette histoire n'en était qu'à son commencement.

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