Forum fermé.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Venez nous rejoindre sur le nouveau forum: http://tes-saison-eternelle.forumgratuit.be/
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Deux univers se mélangent

Aller en bas 
AuteurMessage
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeVen 2 Mai - 19:22

Rares sont les hommes qui réussissent à gravir les milliers de marches du mont Hrothgar afin d'atteindre le monastère des Grises-barbes, d'ailleurs, rares sont ceux qui tentent ce genre d'expéditions. L'ascension est longue, et périlleuse, car de nombreuses créatures parcourent les flancs enneigés de la montagne, et elles sont généralement peu amicale envers les intrus. Il y a plusieurs siècles de cela, le Dovahkiin se fraya un chemin jusqu'au monastère et s'initia à l'art de la voix. C'est grâce à l'aide de ces vieux sages qu'il vainquit Alduin, le dévoreur des mondes, et qu'il accéda au statut de sauveur du monde ...  Les trois individus qui marchaient difficilement dans la neige en ce jour n'étaient pas du même accabit. Un jeune impérial armé d'une puissante arbalète, un grand nordique armé d'un redoutable espadon et un bréton, spécialiste de la magie d'illusion et de destruction. C'était un trio qui se complétait suffisamment afin de se protéger de toute menace animale et des impérvus en tout genre. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils avaient osé s'aventurer parmi les neiges éternelles ... Tout commence quelques jours auparavant à Fort-Ivar.

Chapitre 1 : Coïncidences et enrôlement

La taverne était pleine ce soir là, et le patron en était content. Les villageois habituels étaient présent, mais aujourd'hui, allez savoir pourquoi, il y avait plus de passants qu'à l'accoutumée. Plusieurs voyageurs faisaient une halte avant de passer le col pour rejoindre l'autre versant du mont Hrothgar tandis que les autres se reposaient tranquillement avant de repartir vers Faillaise ou Vendeaume. Ca devait faire pas moins de trentes personnes, et une belle paie pour les employés de l'auberge. Le barde récitait ses vers épiques pour contenter les passants en mal d'aventures, et usait de rimes pour charmer les femmes, pendant ce temps autour des tables, ça riait, ça discutait, ça criait ou au contraire, c'était calme. Une belle ambiance somme toute. Mais autour d'une des tables, deux hommes discutaient de chose plus sérieuses. L'un était bréton, la trentaine, et l'autre nordique, du même âge, et c'était d'ailleurs leur seul point commun. Alors que le bréton était fin, habillé de beau vêtement de cuir et bien coiffés, le nordique était grand et musculeux, avec une grande barbe noire et un espadon dans le dos. Malgré ces oppositions, tout deux semblaient apprécier leur discution.

" Thovald, je cherche à atteindre le monastère, par delà les set milles marches, je sais que c'est un voyage dangereux, et je ne suis qu'un magicien, certes bon dans ses magies de prédilection, mais je ne pense pas être capable d'affronter la nature sauvage qui m'attend. Que dirais tu de m'accompagner dans ma quête de sagesse auprès des Grises-Barbes ? "

" Ecoute Cerdic, je ne vais pas tourner autour du pot, je suis un genre d'agent, de protection pourrait on dire, aussi ce serait avec plaisir que je t'accompagnerai, mais je ne suis pas du genre à chercher une récompense autre qu'un paiement si je m'engage. Si tu as quelque chose à m'offrir, tu pourras compter sur moi, qu'importe les périls qui nous ferons face. "

Cerdic, le bréton, s'était douté que son interlocuteur n'était pas un simple paysan, il faut dire que rares sont les fermiers se trimbalant un espadon et une armure complète d'acier et de cuir noir. Mais cela ne le gênait guère, au contraire, car il avait largement de quoi le payer, et à ce moment là ce serait avec un professionel et non avec un clampin qu'il avançerait vers le sommet de la montagne. Il but un autre gorgée de cet hydromel.

" Soit l'ami, j'ai de quoi te payer, voici de l'or, pour commencer, mais vu que je veux aussi m'attirer ta sympathie, je suis prêt à t'offrir une lame, disons assez peu commune ... Es tu intéressé ? "

" Cela dépend de la lame, tu peux me la montrer ? "

" Hmm, bien que je ne sois pas expert dans le domaine, je crois que c'est un genre d'épée à deux mains, faite d'un métal dont j'ignore tout, mais là non plus j'y connais pas grand chose. Cependant d'après mon père et son père avant lui, elle est remarquablement bien équilibré et très efficace. "

" Ton grand père ? Elle doit être sacrément vieille ta lame ... et bien mystérieuse vu le peu d'informations que tu partages. Pour le moment je me contente de l'or, mais si cette lame me plaît, je pourrai réduire ta note qu'en dis tu ? "

" Ca me convient parfaitement, elle est dans ma chambre, je te l'amènerai demain matin. "

" Parfait mon ami, Thovald se battra désormais à tes cotés lors de cette aventure, mais en attendant qu'on parte, je vais te laisser, et je vais aller profiter un peu des femmes veux tu ! Bonne soirée, et tâche de ne pas te faire tuer cette nuit, ce serait dommage ! "

Il s'en alla, laissant le bréton peu amusé par cette plaisanterie seul, enfin pas tout à fait. Dans l'ombre calme du coin de la pièce, à quelques mètres de lui se trouvait un impérial qui le regardait. Cerdic l'observa, il était jeune, grand, et portait une tenue de cuir et de fourure, sans doute un genre d'aventurier local qui devait être bien équipé pour le froid.  Il distinguait aussi une dague et une arbalète, il croisa et soutenu le regard de cet étranger, et celui ci prit sans doute cela comme une invitation, car il se leva et vint s'asseoir en face du bréton.

" Puis je seigneur ? "

" Ne m'appelez pas comme ça, je n'en suis pas un, et oui allez y. Que me voulais vous je ne donne pas mon argent aux pauvres. "

" Mouais, vous êtes un genre de simple citadin qui se promène avec plein d'or sur lui et qui paye des mercenaires pour assurer sa sécurité lors d'escapades en montagnes ... Mais ne vous en faites pas, je ne suis guère un mendiant, ni un voleur d'ailleurs. Ca non, je me nomme Alen, je suis un genre de, mercenaire si je puis dire, mais pas le même genre que l'autre que vous venez d'engager. "

" Allons donc, vous n'êtes pas un voleur, et vous écoutait mes conversations. Répondez à ma question, que me voulez vous Alen ? "

" Calmez vous, buvez et mangez donc, et laissez moi parler maintenant. Tiens d'ailleurs moi aussi j'ai soif, attendez que je récupère ma pinte ... Voilà. Donc comme je disais je suis un genre de mercenaire, mais moi je ne suis pas une brute épaisse. Non, je suis plutôt un expert de survie. Je chasse et je vadrouille dans les montagnes ici et du coté cyrodillien depuis quelques années et je suis prêt à mettre mes compétences à votre service. Dans les montagne je pourrai t'être, on se tutoie veux tu, sacrément utile. "

" Hé bien, on peux dire que tu es bien sûr de toi garçon, tu es jeune, aussi permets moi de douter de ta grande expérience dans les terres sauvages, et tu parles de telle façon que tu me paraît presque arrogant, pourquoi devrais je t'engager hein ? "

" Personne ici ne t'aidera une fois que tu auras quitter le village. Une fois dans la neige jusqu'au genou il n'y aura plus que toi et le grand là bas. Dans un combat il est vrai qu'il t'aidera. Mais ce n'est pas lui qui te fournira de la nouriture fraîche là haut, ni ne t'aidera à supporter la morsure du vent. Qui te guidera afin de ne pas perdre le sentier ? Y a de la brume et beaucoup de neige là haut, surtout en cette période de l'année. Et tu as raison, je paraîs peut être un peu sur de moi, mais il faut dire qu'il n'y a personne dans cette pièce qui soit plus apte à t'aider dans ce domaine que moi. Alors ? "

Après quelques minutes de réflexion.

"Soit, je t'engage, ton arbalète et ton savoir pourront nous être utile c'est vrai. Je suis Cerdic, enchanté. Je suppose que toi aussi tu veux de l'or ? "

" C'est même tout ce que je te demanderai, si tu donnes ton épée à l'autre, je veux la part d'or que tu  déduira de ces honoraires. Quand partons nous ? "

" Soit, je te le donnerai demain matin, en même temps que sa récompense à lui. On part demain matin à six heures. "

" Très bien, je vous retrouverai devant l'auberge alors, à demain. "

L'impérial finit sa pinte puis s'en alla dans sa chambre. Cerdic aussi commençait à fatiguer, Thovald lui discutait avec une jolie rouge-garde près de l'âtre. Il partit se coucher, demain il devait se lever tôt.

Lorsqu'il eut enfin réussit à quitter les brumes du sommeil et à se préparer, Cerdic alla dans la pièce commune, le feu était presque mort, et le tavernier finissait de nettoyer. Il lui adressa un rapide sourire et prît quelques provisions, en échange d'un peu de sa monnaie. Une fois dehors, il tomba nez à nez avec Thovald, qui finissait lui aussi d'ajuster son armure pour le voyage. Il sortit alors de son emballage de peau la lame qui lui avait promis. Celle ci était grande, pouvant être tenu à deux main, et incroyablement épaisse, comme si elle avait était forgée pour des êtres plus grands. Mais malgré sa taille peu commune elle était incroyablement légère, et Thovald pouvait la manier comme s'il s'agissai d'une vulgaire épée. Il ne savait pas en quoi elle avait été forgé, mais pour son âge elle était encore dans un état incroyable, si les dires du bréton étaient vrais, elle remontait à son grand père, elle devait donc avoir près d'un siècle. Et pourtant elle était encore tranchante, comme neuve.

" Sacré présent que tu me fais là Bréton, je saurai m'en servir, merci. "

" Mais de rien, de toute façon je n'en ai pas besoin moi. Bon où est cet Impérial ? "

" Qui ça ? "

" Alen, un Impérial qui va nous accompagner au cours de notre voyage. "

" J'ignorai que quelqu'un d'autre venait avec nous ... "

" Et pourant je viens avec vous Nordique. "

La voix venait de derrière eux, sur un banc. Alen se tenait là, complètement équipé, prêt à attaquer la montagne. Les compagnons se présentèrent puis s'en allèrent, le soleil se léverait d'ici une heure, et d'ici là, ils auraient déjà entamé leur aventure. Le début du chemin était aisé, il s'agissait d'un vulgaire sentier zigzaguant parmi les arbres et menant vers le haut de la montagne. Aussi après trois heures de marche, ils étaient échauffés. Cependant ils arrivèrent assez vite à la partie réellement dure de l'ascension, la neige. Il allait être midi et ils marchaient péniblement, ralenti par la masse de neige qui avait envahi tous les endroits possibles sur le flanc de la montagne. Alen marchait devant, il conduisait l'expédition et veillait à ne pas perdre le sentier. Derière lui les deux autres aventuriers étaient sur leurs gardes, prêt à contrer toutes attaques. En effet personne n'était rassuré par le calme ambiant, il n'y avait aucun bruit et la visiblité commençait à décroître à mesure que le brouillard se formait tout autour d'eux, et que des flocons commençaient à tomber sur les habits. L'aventure commençait maintenant ...


Dernière édition par Aelius le Mar 23 Sep - 18:02, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeVen 2 Mai - 19:23

Chapitre 2 : Ascension et déception


Il leur aura fallut quatre jours pour atteindre le monastère du Haut Hrothgar. Quatre jours passés dans la neige et dans le brouillard car celui ci ne s'était jamais dissipé depuis leur départ, comme si la montagne voulait les décourager. Cependant ils étaient tous les trois arrivés sains et sauf, le voyage n'ayant été que peu perturbé par les animaux sauvages, il n'y eu que deux cas dangereux, l'attaque d'un ours, et celle d'un spectre de glace. Par chance, tout deux avaient été neutralisé assez vite et avec professionnalisme, aussi aucun des trois aventuriers n'avait été blessé. Malgré cela, ils avaient perdu beaucoup de temps. Premièrement car Alen devait constamment creuser la neige afin de s'assurer qu'ils étaient toujours sur des marches, et non en train de se précipiter vers un ravin, mais aussi parce que Cerdic tenait à s'arrêter à chaque stèle et à les lire afin de s'instruire. Pour les deux autres s'était une perte de temps, mais lui désirait vraiment accroître ses connaissances en histoire. Ils avaient tout les trois plutôt bien supporté le vent glacial tant leur tenue étaient chaudes, mais ils commençaient quand même à fatiguer, ainsi l'arrivée au monastère était très attendue. Il se tenait devant eux, grand et taillé à même le roc de la montagne, légèrement usé par le temps.

" Mes amis, nous voilà arrivé, le monastère du Haut Hrothgar, demeure des sages Grises-Barbes, puit de savoir et haut lieu de l'épopée du dernier dovahkiin. C'est pour ce savoir que nous sommes venu, mais je dois dire que ce bâtiment est réellement magnifique. "

" C'est pas faux, mais entrons veux tu, ce vent va finir par me geler sur place, la face nord de la montagne est trop exposée, allez avançons. "

Ainsi, les trois hommes entrèrent, Alen restait en retrait pour une fois, il ne disait rien et observait alors Cerdic lui était très excité. Le lieu était remarquablement calme, ce qui était tout à fait normal mais déstabilisant. Dans l'ombre, un homme âgé, affublé d'une vieille robe longue d'un gris délavé s'avança lentement et parla d'une voix claire, mais ténue.

" Qui êtes vous et qu'est ce qui vous amène ici pour troubler la méditation des Grises-Barbes. Parlez "

" Nous n'aspirons pas à vous déranger maîtres de la Voix, voici mes deux compagnons, je suis venu ici pour pouvoir bénéficier d'un peu de votre illustre savoir, si vous me le permettez. "

Le Grise-Barbe réfléchit, puis il s'avança lentement vers eux, parlant toujours de cette même voix aussi faible que puissante.

" Pourquoi ne pas ête aller à l'académie bréton, il y a en ce lieu beaucoup de connaissance à votre portée. Ici nous n'étudions que l'art de la Voix. "

" Mais j'y suis allé maître, cependant personne n'a pu m'aider, en fait j'aurai besoin de votre connaissance en matière de langue, afin de m'aider à déchiffrer une relique qui est transmise dans ma famille depuis plusieurs générations, mais qu'aucun de mes ancêtres n'a pu comprendre. "

Thovald regardait le bréton avec surprise, combien d'objets familiaux se trimbalait il ? Avait il tout un sac pleins de breloques qu'il voulait refourguer à tous les gens qu'il croisait ? D'un regard, l'ancien invita Cerdic a lui montrer ce dont il lui parlait, ce qu'il fit.

" Je ne suis pas sûr mais on dirait un genre de dialecte ancien, peut être draconnique ? Le papier lui même est très bizarre, il n'a pas vieilli depuis que nous possédons cet objet, soit depuis près d'un siècle, il semble indestructible ... "
" Cette langue, mon garçon, n'est pas draconnique. C'est vrai qu'elle parait étrange, aussi le commun des mortels peut l'associer avec la langue des Dovahs, mais je peux t'assurer qu'elles n'ont rien en commun. Je crains de ne pas pouvoir déchiffrer ce qui est écris. Quand à ce matériau, il ne m'a pas l'air d'être originaire de Bordeciel, il est très particulier en effet, ce n'est pas un simple papier. Mais voilà que mon savoir ne me permets plus de t'en dire d'avantage, je crains que tu ne sois seul dans ta quête de vérité. "

" Merci, vénérable ancien, merci de m'avoir consacré un peu de votre temps. "

" Si vous le voulez bien, vous pouvez rester ici le temps que la tempête qui vient de se lever ne disparaisse, je vous vous montrer l'endroit où vous pourrez vous restaurer et dormir. En attendant, si vous le voulez, vous pouvez venir priez avec nous. "

Les trois hommes acquiescèrent, c'était un véritable honneur de partager un tel moment avec d'aussi illustres sages. Ils posèrent leurs tenues de voyage et leurs armes dans leur dortoir puis allèrent retrouver les Grises-Barbes. Deux heures durant, ils restèrent immobiles et silencieux, à genou, méditant. Thovald lui, pria ses ancêtres puis Talos, comme il le faisait toujours en vrai nordique qu'il était. Cerdic quand à lui, pria rapidement les Divins, puis il se reconcentra sur le mystère auquel il faisait face. Comment diantre allait il pouvoir apprendre d'où venait cet objet ? Et cette lame ? Car bien qu'il ne l'ait pas annoncé à ses camarades, ses deux objets étaient liés, d'après le grand père de Cerdic, ils venaient du même endroit. Alen quand à lui fit semblant de prier, les Divins ne lui avaient pas apporté grand chose dans sa vie, aussi n'avait il aucun remerciement à faire. Il passa tout son temps à réfléchir, à ce qu'il allait faire ensuite, au mystère de cette écriture et à celui de la lame. Mais plus le temps passait, plus il se posait de question. Comment était ce possible qu'aucun érudit de cette terre ne puisse aider un vulgaire mage bréton à comprendre un minuscule texte sur un papier mystérieux. Comment expliquer qu'une lame aussi légère et parfaite puisse être faite d'un métal inconnu. Si ni l'académie ni les Grises-Barbes ne pouvaient aider Cerdic qui le pourrai ? Le collège impérial sans doute, mais vu les rumeurs d'épidémies qui circulaient il valait mieux éviter les grandes villes comme la cité Impériale. Le Grises-Barbe revint vers eux.

" Je vous remercie d'avoir méditer avec nous, maintenant laissez nous, nous devons nous entretenir, et vos oreilles ne sont pas faîtes pour supporter nos véritables voix. "

" Tout l'honneur était pour nous Parleur, nous vous laissons. "

Les trois hommes repartirent dans leur dortoir, Cerdic et Alen s'allongèrent sur leurs lits, le premier prit un bloc note et commença à écrire tandis que le second fermait les yeux, se permettant un instant de sommeil. Thovald lui sortit sa nouvelle lame et fit quelques passes d'armes, le dortoir étant quasiment vide il y avait largement la place.

"Cerdic, j'ai une question. Qu'allons nous faire maintenant ? Vas tu repartir voir les Grises-Barbes ?"

" Je n'en ai pas l'intention, ils ne peuvent pas m'aider, il nous faut donc repartir vers Fort Ivar puis je repartirai vers ... "

" Attends, tu veux dire qu'on est monté jusque là juste pour essayer de déchiffrer ce bout de papier ? Rien de plus ? "

" C'est exactement ça Thovald, je ne suis venu que pour ça, mais comme tu as pu le comprendre, ce bout de papier est un vrai mystère, et je veux à tout prix le résoudre. "

" Cerdic, dis moi, d'où te viennent ces objets ? Tu as offert une lame d'exception à Thov', et tu portes dans ton sac un papier incompréhensible pour les plus sages d'entre nous. Pourquoi ? "

" Ces objets sont transmis dans ma famille depuis maintenant plusieurs générations. Auparavant aucun de mes parents n'a cherché à comprendre d'où ils venaient et ce qu'ils étaient. Ils se contentaient d'utiliser la lame et les plaques comme armures. "

" Les quoi ? "

" Les plaques Alen, celles là je ne me les trimbale pas vois tu, mais je possède chez moi deux plaques, assez conséquentes et lourdes, qui font office de plastron et d'épaulière. Elles sont incroyablement résistantes, mais faites elles aussi d'un métal dont j'ignore tout. Cependant elles peuvent protéger le porteur du feu, car elles ne chauffent pas, et on distingue dessus encore des traces d'impacts. De quoi je ne sais pas mais ça à laisser des traces, il y a même encore un étrange symbole. Un genre de code ou je ne sais quoi. Malheureusement je crains de ne jamais pouvoir le découvrir car il semble que personne sur ce continent ne puisses m'aider ... "

" Ta famille a un étrange trésor familial Cerdic. Je ne sais pas ce qu'Alen en penses, mais tu as grandement attisé ma curiosité, et c'est en tant qu'ami que je veux t'accompagner dans cette quête de vérité. M'acceptes tu ? "

" Bien sûr que oui Thovald, tu es le bienvenu. "

" Quand à moi, tu as aussi éveillé en moi de la curiosité, mais vu que je ne suis qu'un vulgaire éclaireur mercenaire, je ne penses pas pouvoir t'aider. "

" Détrompes toi, ton aide pourrait m'être précieuse Alen, j'aimerai que tu prennes avec toi ce papier, et que tu ailles à Fortdhiver. Il est vrai que je n'ai pas trouver de textes linguistiques me permettant de le déchiffrer là bas, mais je sais de par mes grand parents que ces objets proviennent de ruines dans les montagnes entre Hauteroche et Bordeciel. La nuit où ils ont été trouvé, il semble que des météorites soient tombées par dizaines. Peut être pourrais tu trouver des informations à ce sujet ? "

" Ma foi, je pourrai peut être t'aider dans ce cas là. Mais si moi je vais à Fortdhiver, qu'allez vous faire vous deux ? "

" Thovald, s'il est d'accord, m'accompagnera en Hauteroche, nous allons récupérer mes mystérieuses plaques et irons ensuite consulter quelques érudits à Daggerfall. Peut être apprendrons nous quelques choses d'instructifs. "

" Je t'accompagnerai Cerdic. "

Le bréton donna le papier à l'Impérial, puis il s'endormit. Le nordique continuait ses mouvements, et Alen observa la relique. Une bande de papier, ou de tissu, d'une main de large, longue de trois au moins. A l'une des extrémités, il y avait une sorte de cercle rouge brisé, comme s'il s'agissait d'un genre d'ancien sceau. Etrange il faut avouer, les lignes écrites étaient encore très visibles malgré l'âge que Cerdic donnait à l'objet. Mais bon, il l'étudierait plus tard, en attendant il ferma définitivement les yeux et se coucha. Peu de temps après, le nordique alla à son tour dans son lit et s'endormit. Dehors, la tempête faisait rage, battant les flancs du monastère de son étreinte glacée. Ce n'était pas des conditions favorables pour entamer la redescente.
Revenir en haut Aller en bas
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeVen 2 Mai - 19:25

Chapitre 3 : Expédition vers le nord


Les forêts rougeoyante de la Brèche, puis une formidable descente, afin de plonger dans les marais sauvages d'Estemarche. Voilà ce qu'Alen venait de faire ces derniers jours. Et maintenant ils atteignaient Vendeaume, la cité des Rois. Il avait fait presque la moitié de son voyage jusqu'à Fortdhiver. Cette expédition avec Thovald et Cerdic touchait à sa fin, car désormais lui devait continuer au nord, tandis que ses compagnons allaient embarquer sur un cargo pour aller à Hauteroche. Ils se dirent au revoir assez rapidement, car bien que désormais amis et liés par une aventure commune, ils ne se connaissaient que depuis peu, aussi de longs au revoir seraient parus étranges. Il en était là, l'Impérial poursuivrai son chemin jusqu'à l'académie pour effectuer des recherches pour le compte de Cerdic. Pourquoi avait il tenu à l'aider, hé bien simplement parce que jusqu'à maintenant sa vie c'était limité à bien peu de choses. Il est vrai qu'il était encore jeune, mais il voulait vivre quelque chose, et cette expédition en quête de vérité avait l'air intéressante. Ce soir là à Vendeaume, tout le monde paraissait triste, suite au décès de la main du roi, le seigneur Stalion. Si l'on en croyait les rumeurs, son descendant serait même passé il y a peu afin de parler à Nelgar Sombrages. Mais bon, Alen n'en avait que faire, bien que cet homme eut été sage et avisé, il se contrefichait de tout ça. A vrai dire il ne connaissait pas du tout la ville, c'était la première fois qu'il la visitait, aussi parcourut il au hasard les ruelles et rues jusqu'à tomber sur une taverne. Le quartier dans lequel il se trouvait était en contrebas de la ville et il était tout aussi calme que le reste de la ville. Lorsqu'il fut entré, le brouhaha local baissa légèrement, il n'y avait pratiquement que des elfes, des Dunmers. Il alla s'asseoir près du comptoir et commanda un repas et une boisson. Le tavernier s'en alla chercher la commande sans même lui adressait la parole.
Le repas se déroula sans grands évènements, personne ne semblait avoir un quelconque intérêt pour lui, tant mieux se dit il. La fatigue accumulée tout au long du voyage pesa soudainement sur ses épaules, et il s'assoupit contre le mur proche. Lorsqu'il rouvrit les yeux, la taverne était presque vide, le propriétaire nettoyait le comptoir et la serveuse finissait de débarrasser les dernières tables. En face de lui cinq elfes attendaient. Ils le regardaient fixement, le plus proche lui souriait.

" Hé beh petit, tu t'es perdu ? Tu n'as pas réussi à trouver ton chemin dans cette belle cité ? "

Alen ne répondit pas et se leva, se dirigeant vers la porte.

" Cette cité est belle oui, dommage que ta sale gueule soit là pour en pourrir le paysage. "

L'elfe se leva, et le pointa du doigt. Les quatre autres derrière lui se levèrent aussi, sans doute en était il le chef.

" Holà, t'as intérêt à te calmer toi. Par ici on ne tolère pas que les Impériaux l'ouvrent comme ça. Tu ferais mieux de ... "

Alen poussa la porte et quitta le bâtiment, se retrouvant dans la rue, il commença à gravir l'escalier le plus proche pour repartir vers le centre de la ville, la nuit était noire et le quartier peu éclairé ne lui facilité pas la tâche. Malheureusement pour lui, il se retrouva nez à nez avec un autre grand Dunmer. Il était armé et le regarda de telle sorte qu'il comprit qu'il fallait mieux pour lui de rebrousser chemin, ce qu'il fit à contre cœur. Une fois retourné à sa position initiale, il soupira en revoyant les elfes de la taverne. Ils semblaient le chercher.

" Tiens, te revoilà. Quoi ? Ma sale gueule ne te plaît toujours pas c'est ça, mais on va arranger ça, t'en fais pas. "

Ni une ni deux, ses acolytes se jetèrent vers lui, armé de gourdin et de pierres. Il ne put pas sortir ses armes à temps, et dut se battre à main nues. Il réussit à détourner les premières frappes de ses adversaires, mais il prit de plein fouet les pierres lancées avec force et précision. L'un atteignit ses côtes, et une autre sa tête, immédiatement il ressentit un pic de douleur. Ce n'est pas le genre de chose qui fasse du bien les pierres. Le choc le détourna un instant de ses adversaires, et ceux ci en profitèrent pour lui asséner de violents coups de gourdin. Il tomba au sol, et fut roué de coups, puis immobilisé par plusieurs de ses agresseurs. Bientôt l'un d'eux s'avança vers lui, Alen était sur le dos, bloqué par les bras de plusieurs elfes, et s'agenouilla à ses cotés. Il souriait, et dans sa main, on distinguait clairement une lueur blanche. Un mage, tiens donc, l'Impérial avait de la chance ce soir là.

" Je vais te faire un petit cadeau, ça t'appendra à me manquer de respect, crevure impériale. On devrait te laisser te faire bouffer par des bêtes, ou mieux, par des contaminés "

Il avança sa main et la plaqua sur le torse du prisonnier. Soudainement, Alen fut glacé, il sentit le froid se propager à travers tout son être. Il avait du mal à respirer, il tentait de remplir ses poumons mais plus il essayait, plus l'étreinte glacée se renforçait. Il suffoquait désormais, alors que ses agresseurs riaient. Il décida d'en profiter, toujours en apnée, il souleva ses bras, se libérant de l'emprise des elfes, et agrippa le mage : une main autour de son cou, et l'autre pour attrapa la main qui le congelait. Celui ci dut cesser son sort, et à nouveau Alen put respiré, il attrapa plusieurs des longs doigts de l'elfe, et les retournèrent. Un bruit sourd se fit entendre, ses os venaient de craquer. Il voulut crier, mais la seconde prise de l'impérial l'en empêchait. Ses compagnons étaient médusés de l'acte ultime de cet homme, mais l'un d'entre eux reprit ses esprit, et il frappa avec son gourdin le visage du malheureux voyageur, celui ci devint alors inconscient. Durant cette inconscience, il relâchât sa prise, et l'elfe pu alors exprimer sa douleur, tentant de tenir ses doigts fracturés.

" Toi, tu vas me le payer cher ... Emmenez le ! "

" Qu'on l'emmène ? Mais où ça ? "

" Ferme là et fais ce que je te dis. Allez suivez moi ! "

Alors que les elfes portaient maladroitement l'impérial tout en suivant leur chef, un individu encapuchonné observait la scène, depuis l'obscurité de cette nuit noire ...
Alen, dans l'état semi inconscient dans lequel il se trouvait, ne se souvint que de peu de chose du chemin qu'il parcourut ensuite, toujours porté par les elfes. Ils s'arrêtèrent après une bonne demi heure de marche, mais l'impérial ignorait tout de l'endroit où il était, de l'heure qu'il était et de son état.
En fait après l'avoir fait quitté la cité par la porte du port, moins surveillée car située dans les quartiers misérables de la ville, les elfes l'avaient mis à bords d'une barque, et seuls trois d'entre eux y étaient monté faute de place. L'un de ces trois là était leur auto proclamé chef, avec des doigts fracturés, et il était accompagné de ses deux plus fidèles compagnons. Les autres ne voulaient pas s'engager dans la suite de cet enlèvement, aussi repartirent ils chez eux. Ils furent maudits par les trois plus obstinés, mais ce dont ces derniers ne se doutèrent pas, c'est qu'aucun de leurs amis ayant décidés de fuir ne vit le soleil se lever, tous moururent dans d'étranges circonstances au cours de la nuit. Le lendemain, les gardes découvrirent quatre cadavres. Le premier, transpercé par un pieu sur le chemin du port, à deux mètres du sol, le second décapité, dans le quartier gris, et les deux autres avec la cage thoracique ouverte en pleine place du marché. Bien entendu ce n'était que des elfes aussi la garde ne s'inquiétait elle que peu, malgré cela, plusieurs personnes parlaient du retour du Boucher de Vendeaume ...
C'est le lendemain de ces meurtres, et de celui de son propre enlèvement qu'Alen rouvrit les yeux complètement, de nouveau capable de réfléchir correctement. Les vingt-quatre dernières heures n'étaient présentes dans sa mémoire que sous forme de flash, et de brume, il ne se souvenait de rien avec précision. Il était solidement attaché à une chaise, trop solidement pour s'enfuir vu l'état de fatigue extrême dans lequel il se trouvait. Quand à la pièce autour de lui, on aurait dit la cave d'une ferme en piteux état. C'est tout ce qu'il pouvait savoir, il ignorait s'il était dans les alentours ou très loin de Vendeaume, ce qui l'inquiétait. C'est alors qu'il réussit à entendre des voix, venant de l'étage au dessus de lui.

" On peut plus le garder Ilh', c'est vrai qu'il avait mérité la correction qu'on lui avait infligé dans la rue, mais pourquoi le garder enfermé ici ? Pourquoi ne pas le libérer et nous excuser ? "

" Imbécile ! Il a vu nos visages, crois tu qu'il va se contenter de nos excuses et repartir ? Non il nous dénoncera, et la garde nous arrêtera, ou nous tuera sans aucune forme de procès ! "

" Attends, il faisait nuit noire, il a pas pu voir nos visages ! "

" Je préfère ne pas prendre de risque, c'est notre vie que l'on joue là. Qui plus est je ne veux pas retourner en ville, ce matin en parlant avec un des garçons à l'écurie j'ai appris que Dun, Malb, Hith, et Slan étaient mort dans d'atroces souffrances, la nuit de son enlèvement. Il doit avoir un ami dans la ville, et un ami très dangereux qui plus est. "

Aucun des autres elfes ne répondit.

" Ecoutez, si on veut survivre, c'est simple. Il faut qu'on se débarrasse de lui au plus vite, et qu'on s'en aille d'ici. Retournons à Longsanglot, ou partons à Cyrodill. Enfin restons pas ici quoi. Vous êtes avec moi ? "

Les réponses ne furent pas prononcées avec assez de force pour qu'Alen puisse les entendre. Mais il se doutait qu'ils n'allaient pas dire non. Par contre, il se comprit assez vite qu'en disant " se débarrasser de lui ", l'elfe voulait dire le tuer, et sans doute cacher son corps ensuite. Cela ne présageait rien de bon. Quelques heures plus tard, un des elfes le rejoignit dans la cave. Il ne souriait pas, et vu son faciès décomposait, Alen se dit qu'il avait sans doute été désigné pour le tuer. Ce que l'elfe ignorait c'est que pendant ce laps de temps, l'impérial avait recouvrait une partie de ses forces, et que malgré les quelques côtes fêlées et les membres endoloris, il disposait suffisamment de réserves pour se défendre, et même pour se libérer. En effet, il avait put voir un vieux couteau laissé à l'abandon, à même le sol, dans un coin de la pièce, et il s'était laissé tomber puis avait roulé jusqu'à lui. Il avait ainsi réussi à défaire l'emprise des liens, pour se libérer ses bras et ses jambes. Puis il était revenu à son emplacement initial et avait tenté de dissimulé sa libération, tout en gardant la couteau dans sa main droite, dans son dos. Il attendait la bonne occasion pour frapper, et lorsque celle ci se présenta, il bondit sur l'elfe, alors armé d'une épée d'acier. Celui ci ne s'attendait certainement pas à un tel acte, aussi fut il surpris, mais tout de même assez agile et prompt au réflexe pour détourner l'attaque du prisonnier. Alen perdit son couteau et son réfléchir, se jeta sur son adversaire, le désarmant à son tour. Son élan vital le poussait à frapper plus fort, encore en encore, et à ignorer la douleur de son corps, qui s'était réveillée. Il ne voulait pas mourir ici, et plus il frappait, moins l'elfe se débattait. Leurs deux visages étaient maculés de sang, seulement c'était celui de l'elfe, car Alen lui avait tout simplement réduit le visage en bouilli. Cela devait faire plusieurs minutes qu'il était mort, alors l'impérial arrêta de frapper, et se releva. Une douleur fulgurante apparut au niveau de sa cuisse, et, baissant les yeux, il vit le couteau planté dans sa cuisse droite. L'elfe avait réussit à le frapper avant de mourir, il arrachât la lame et récupéra l'épée du défunt, puis parti à l'étage, qui était en fait le rez de chaussée.
Sans réfléchir, il se dirigea vers la porte, il n'y avait personne dans cette ferme délabrée à part lui et le cadavre de l'elfe. Il quitta alors le bâtiment, et immédiatement, il fut aveuglé par la lumière du jour, cela devait faire plus d'un jour qu'il était plongé dans les ténèbres de la cave, et ses yeux n'étaient plus habitués à la lumière du jour. Malgré cela il avança de quelques pas, et tomba, trébuchant sur un objet, sans doute un bois de bois. Il se releva et continua de s'enfuir. Maintenant qu'il pouvait de nouveau voir, il aperçevait les remparts de Vendeaume, loin au delà de l'eau. Il devait se trouver dans une des femres à l'est de a ville. Mais avant qu'il ne put observer d'avantage son environnement, un projectile de glace, de la taille de sa main, le percuta au niveau de l'épaume, s'enfonçant profondément dans sa chair. Ce satané mage elfe était encore là. Il se retourna, l'amre devant lui, prêt à parer toute attaque, mais une flèche lui transperça son autre cuisse, blessé aux jambes et exténué qu'il était, il tomba à genou, puis sur le dos, il était incapable de tenir plus longtemps. Il lâcha son arme et regarda le ciel. Sa vision était trouble, et le froid se répdnait dans tout son être. Alors il vit les deux elfes, là non plus aucun ne souriait, ils ne devaient réellement avoir envie de l'achever, mais l'un d'entre banda son arc, prêt à décocher une flèche dans la tête de l'impérial. Alen ferma les yeux, attendant le coups de grâce. Mais celui ci ne vint jamais. Il voulu rouvrir les yeux afin de voir ce qu'il se passait mais il n'y arriva pas. Il sentait juste que quelqu'un le portait. Malheureusement pour lui, il ne pouvait savoir de qui il s'agissait ...
Revenir en haut Aller en bas
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeVen 2 Mai - 19:28

Chapitre 4 : Révélation

En seulement deux jours, Alen avait totalement été détourné de son chemin. Il était censé partir vers Fortdhiver, à la place, il était à l'arrière d'une charrette, et il avait passé près d'un jour entier emprisonné. Et le pire, c'est qu'il ignorait totalement pourquoi, juste pour une bagarre dans une rue ? Ou pour flatter l'ego surdimensionné d'un bâtard elfe ? Il ne pouvait avancer de réponse. Cependant il n'y pensait pas trop, aussi étonnant que cela puisse paraître, car dans cette charette, il n'était pas seul. Un homme était aux rennes et la dirigeait tranquillement. Un homme, c'était une description rapide, car bien qu'il possède les traits et la peau d'une homme l'individu en question, qu'Alen ne voyait que de dos, était gigantesque. Il faisait plus de deux mètres, peut être deux mètres vingt, et sa masse musculaire était si développé que ses vêtements, pourtant excessivement ample, le serraient un peu. Savoir pourquoi il était là l'intriguait assez, mais savoir à quelle race cette homme appartenait l’intéressait plus encore, car il n'en avait vu, ni entendu parler. Aussi se dit il que peu de gens devaient être comme lui. Tandis qu'il l'observait il sentit ses blessures à l'épaule et aux cuisses remonter. Cet inconnu l'avait peut être sauvé, mais il l'avait laissé comme il l'avait trouvé : dans un sale état. C'est alors qu'il lui parla, avec une voix qui inspirait la crainte, mais aussi le respect.

[/img]
Il créa un blanc. Pour une fois, on pouvait dire qu'Alen n'était pas serein, devant tant de force il était méfiant. Mais la douleur l'emporta sur son doute, et il fit ce que l'homme lui avait dis. Il ouvrit le sac, lui aussi assez gros, et en sortit du bandage et le fameux tube. Il y avait dessus quelque chose d'écrit, mais il ne pouvait le lire, à bien y réfléchir, il crut remarquer que c'était le même langage que celui de la relique de Cerdic, mais il n'était pas sûr. C'est alors qu'il se rendit compte que tous ses effets avaient disparu, volés en fait, les elfes les lui avaient retirés et il ne les avait pas récupéré. Mais avant de penser à cela il décida de se soigner. Sans réfléchir, il versa la produit sur ses blessures, une chaleur inconnue se propagea dans son corps, et soudainement, une douleur fulgurante, d'une rare intensité. Ce n'était pas la première fois qu'il désinfectait une plaie, mais là, ce que contenait ce mystérieux tube le brûlait, comme si des flammes léchaient ses blessures. Sans réfléchir, et sans gémir il tenta de les bander, enroulant ses cuisses sous ce tissu d'une blancheur inégalable et son épaule son un autre bout du linge. Mais la douleur était telle qu'il poussa un cri sourd, sans desserrer les dents. Il luttait pour ne pas s'évanouir, et pendant l'heure qui suivit il tenta de garder les yeux ouverts. L'homme en face de lui ne s'était toujours pas retourné, il continuait de diriger le chariot.

" On peut dire que t'es solide toi, la plupart des humaines qui touchent à ça finissent par s'évanouir. En même temps c'est pas des doses prévu pour vous, m'enfin. "
Pas de réponse.

" Tu dois sans doute avoir des questions à me poser non ? Lève toi et viens t'asseoir ici. J'y répondrais. "

Alen obéit, sans trop savoir pourquoi, peut être par curiosité. Tout en s'approchant et en s'asseyant, il put se rendre compte du physique hors norme de l'individu tans le détail. Ses bras étaient tels des cou de taureau, ses cuisses, des troncs d'arbres et ses yeux, des gemmes d'un noir profond. Il le regardait fixement, émerveillé par cet être unique.

" Hmm, pourquoi être venu m'aider ? "

" Je passai dans la campagne, quand je t'ai vu, en train d'essayer de parer des attaques imaginaires, tu avec pas l'air bien. "

" Mouais, mes derniers jours ont pas été de tout repos ... Quel est ton nom ? Et qu'es tu donc ? Tu es trop grand et trop fort pour être un homme, même pour un nordique.  "

L'homme lui sourit, dévoilant des dents d'une taille proportionnelle à la tête du bestiaux : énorme. De vrais couteaux. Ses cheveux étaient rasés courts, et sa mâchoire carrée.

" Mon nom est Vaalen, quand à ce que je suis, hé bien disons que, je suis un homme, ayant été touché par la grâce d'un Dieu ... Maintenant il est vrai que ça a pas était facile pour toi, d'abord un enlèvement, en plein Vendeaume en plus. C'est vraiment pas de chance ! "

Il se foutait de lui, affichant toujours un sourire. Alen ne répondit pas, il savait pour cet enlèvement stupide, mais comment ?

" Donne moi ton nom. "

" Je suis Alen, nos noms se ressemblent ... quelle coïncidence ... "

" Oui, très étrange. Il continuait de sourire. Figure toi que j'étais là, lorsque tu t'es défendu et qu'ils t'ont enlevé. Joli rixe il faut dire, tu as vendu chèrement ta peau. "

" Mouais, où allons nous ? "

Son sourire s'effaça lentement.

" Nous allons vers notre monastère. Tu y es attendu. "

" Comment pourrai je y être attendu alors que je ne sais même pas qui s'y trouve et où il est ? "

Vaalen marqua une pause. Il se tourna vers son interlocuteur et le regarda droit dans ses yeux.

" Depuis maintenant trois mois je te cherche. J'ai pour ordre de t'y amener, mais disons que tu t'es bien promené ses dernières semaines aussi ne m'as tu pas facilité la tâche. "

Alen ne savait pas quoi répondre, il ignorait tout de cet " homme ", mais lui apparemment le connaissait. On aurait dit une vaste plaisanterie, mais vu le physique du prétendu blagueur, l'impérial ne préféra pas penser une telle chose.
Les heures qui suivirent furent silencieuses. Alen pouvait voir qu'ils se dirigeaient vers le sud, mais vers où ? C'est après près d'une journée de voyage qu'ils arrivèrent au fond d'une minuscule vallée escarpée, où se trouvait un genre de monastère fortifié, seule une tour dépassait de ses remparts. Alen pouvait voir des bannières qui lui étaient inconnues,  un espèce d'aigle blanc, un fond noire. Sur les murs il arrivait à voir d'autres individus, du même genre que Vaalen. Alors qu'ils allaient arriver à la porte, le chariot se stoppa net. Vaalen se tourna un peu vers et parla d'une voix qui n'avait rien de celle d'un plaisantin.

" Alen, je sais que tu te poses beaucoup de questions, depuis que je t'ai récupéré on a pas beaucoup parlé, aussi dois tu me prendre pour un fou, mais sache que l'on a beaucoup plus que tu ne crois en commun. Depuis maintenant des années tu erres, sans réels buts, as tu envie de mettre fin à cela ? "

Il laissa l'impérial penser.

" Sache que si tu en as envie, tu peux m'accompagner, derrière ses murs, et je me ferai une joie de te faire devenir l'un des frères de notre modeste confrérie. Tu as des questions, nous aurons de quoi sustenter ta soif de connaissances, ne t'en fais pas.Que me réponds tu ? Je ne vais attendre ici toute la fin de la journée, et si tu refuses, saches que nous séparerons, et tu repartiras sur la route d'où nous venons, seul, et à la merci des ténèbres. "

Alen le fixa, il paraissait démesurément faible face à ce mastodonte, mais il maintint son regard.

" J'accepte, je n'ai pas vraiment le choix. J'ignore d'ailleurs pourquoi, mais je suis intrigué par tant de mystères ... Allons y. "

Vaalen sourit, et relança le chariot, bientôt ils seraient dans l'enceinte du monastère.

" Au fait, que veux tu dire par on a plus en commun que je ne le crois ?  Que sais tu de moi ? "

" J'ai connu tes parents, et désormais nous sommes frères. "

" Oui j'ai bien compris que c'était un genre de confrérie ...  Attends t'as connu mes parents ?! Comment ?"

" Je te répondrai en temps voulu. "" />
Revenir en haut Aller en bas
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeJeu 8 Mai - 14:31

Chapitre 5 : Entretien avec un géant


Cela faisait maintenant un mois qu'Alen avait été " recruté " par ces êtres au physique hors norme, et qu'il travaillait dans cet espèce de monastère. Un espèce oui car bien qu'il ressemble en tout point avec ceux que l'on pouvait trouver en Cyrodill, celui ci avait plusieurs mystères le rendant unique.
 La structure en elle même, vision du monastère depuis l'extérieur, n'était pas très originale. Une solide enceinte en pierre dure entourant plusieurs bâtiments, des enclos et une étable. En fait la majeure partie des exploitations sur lesquelles travaillait les frères-paysans étaient situées dans la vallée, hors du mur. Seuls les animaux et les ruches étaient protégées, allez savoir pourquoi. Dans les bâtiments, on trouvait une forge, une grange ou encore un fourneau. Enfin il y avait le plus gros bloc, contenant des dortoirs, les salles communes, les cuisines, les entrepôts et la grand salle.
Une grand salle en effet, car en fait le monastère fonctionnait comme une genre d'entreprise, sous la supervisation de ces sur hommes, des paysans et des artisans produisaient et fabriquaient des denrées qui étaient en suite soit envoyé loin par chariot, soit directement acheté par des marchands ou des voyageurs. Toutes les transactions se déroulaient dans cette grand salle, qui faisait aussi office de réfectoire. Cependant, le jeune impérial s'était rendu compte que dans les sous sols, il y avait aussi des salles, car la nuit lorsqu'il ne dormait pas, il entendait le pas lourd des géant allant y faire un tour. Il devait y avoir une raison, et il voulait le découvrir. Bien sûr il n'était pas le seul à s'en être rendu compte, mais aucun des autres frères ne souhaitait en parler. En fait, aucun des autres frères ne voulaient parler tout court, car bien qu'il ait sympathisé avec deux autres hommes, les autres restaient murés dans un silence étrange, comme s'ils étaient en pénitence. D'ailleurs, un jour en discutant avec Vaalen, son mentor, il découvrit que la majeure partie des frères étaient " provisoires ", qu'ils n'étaient là que le temps de rembourser les dettes que leurs familles pouvaient avoir envers le monastère. Il voyait son mentor une ou deux fois par semaine, et l'assaillait de question, et il ne recevait que des réponses troubles et parfois mystérieuses.
Mais ce soir là, il n'en pouvait plus d'entendre le son des pas descendant les vieux escaliers de pierre aussi se leva t'il discrètement pour aller vers les caves. Son escapade fut de courte durée, car il tomba nez à nez avec le frère-conducteur Hurt, chargé de surveiller les frères artisans et paysans. Il n'y eut pas de mot échangés, seulement une gifle dévastatrice, à peu de choses près, Alen aurait eu la mâchoire brisée. Il comprit que fouiner n'était pas recommandé et il repartit se coucher, sous le regard craintif de ses comparses.

Pendant une semaine, il fut obliger de faire des nuits blanches, afin de faire le guet à la porte du monastère. Il y avait généralement peu de gens qui restait éveillés, mais il savait que quelqu'un était toujours là pour garder un œil sur lui, aussi tenta t'il de ne jamais fermer les yeux. Le dernier soir, son mentor vint à sa rencontre.

" Alors, tu apprécies le traitement de faveur du frère Hurt ? Crois moi, il a été très gentil avec toi, une semaine sans sommeil, c'est que dalle. "

" Mouais "

Il bafouillait, six nuits complètes sans dormir, et bientôt une septième, ça commençait à lui peser, il avait du mal à rester concentrer.

" Au moins, tu respecteras le couvre feu à l'avenir. Au fait que cherchais tu ? A boire, à manger ? "

" Non je voulais savoir ce que des gens comme vous font en plein milieu de la nuit dans des caves "

Vaalen plissa les yeux, comme suspicieux. Il n'avait plus l'air de vouloir rigoler.

" Pourquoi veux tu le savoir ? "

" Hmm bah disons, que j'aime aller chercher l'information, je veux être courant de ce qui se passe là où je suis, et je déteste être ignorant des allers et venus des gens avec qui je passe toutes mes journées depuis maintenant plusieurs semaines. "

Son interlocuteur rouvrit ses yeux normalement et un sourire réapparut sur ses lèvres.

" Soit, je crois que j'ai bien fais de te ramener ici toi ! Allez viens faut qu'on parle avec l'Ancien. "

" Mais je peux pas, on m'a confié une mission ! "

" T'inquiètes pas, un autre frère veille sur la porte depuis l'obscurité. Il va prendre le relais, j'expliquerai à Hurt que tu as bien fais ce qu'il t'avais demandé. "

" Dans ce cas là, je veux bien quitter mon poste, mais ne peux pas repousser cette entretien à plus tard, parce que ça fais plusieurs jours que je n'... "

" Ferme là et accompagne moi, parler avec l'Ancien est un privilège, car peu sont les humains à pouvoir le faire, et les frères-humains n'ont jamais eu l'occasion de le frère, aussi tu peux te considérer comme unique. Suis moi. "

Alen tentait de suivre la marche rapide de son mentor mais il était exténué, aussi n'étais ce pas facile. Cependant, cette histoire d'entretien lui avait redonné des forces, tout de moins cela avait allégé sa fatigue. Il se demandait bien pourquoi il allait être conduit auprès de cet individu, pourquoi maintenant au beau milieu de la nuit. Mais il chassa ses pensées de son esprit et se concentra, car ils arrivèrent tout les deux devant la lourde porte en bois qui menait au sommet de la tour. Personne, en tout cas parmi les frères humains, n'était d'habitude autorisé à rester ici, mais lui il allait pouvoir entrer dans cette pièce et mieux, parler avec l'Ancien. Dans les dortoirs il avait entendu dire que c'était un de ces surhommes, mais qu'il était tout de même différent, capable de magie, et qu'il dirigeait le monastère, c'est lui qui s'entretenait avec les personnes de la noblesse lorsque celles ci s'arrêtaient ici. La porte s'ouvrit lentement, et ils entrèrent. La pièce dans laquelle ils arrivèrent étaient grande, elle devait faire pratiquement tout l'étage de la tour, et peu éclairée. Mais Alen put distinguer des étagères, très grandes et très nombreuses, remplies d'ouvrages, certains énormes, et d'autres beaucoup plus petits. Au fond de la salle, une grande fenêtre donnait sur l'ensemble du monastère, et un géant, un poil plus grand que Vaalen se tenait devant elle, observant les étoiles. Sans même se retourner, il s'adressa aux deux invités.

" Je te remercie frère Vaalen de l'avoir amené ici, maintenant laisse nous. "

L'individu concerné s'en alla et referma la porte, alors l'Ancien se retourna et dévisagea Alen. L'impérial ne vit que rapidement son visage, éclairé par la lumière du ciel nocturne, mais il se rendit compte de l'incroyable puissance du regard de l'Ancien, malgré la pénombre, il avait l'étrange sentiment d'être observé, de l'intérieur. Comme si celui ci était capable de l'ouvrir en deux pour voir de quoi il était fait, et entrer dans son crâne pour sonder son esprit.

" Mon nom est Geryon, jeune humain, et cesse donc de te méfier de moi, je ne vais pas te tuer. Si j'en avais vraiment envie, tu n'aurais pas le temps de te rendre compte de la façon dont je t'exécuterai. Je t'en prie, assis toi. "

Alen s'assit sur la chaise la plus proche, il avait légèrement peur face à ce Geryon, une vraie bête de muscle, et qui semblait aussi être magicien.

" Vous vouliez me voir seigneur Geryon "

" En effet. Depuis un mois que tu es là, Vaalen me racontes tout ce que tu fais, à quel point tu es motivé et concentré dans tes travaux. Il m'a aussi raconté que tu avais une curiosité des plus développée. "

" Lorsque je suis venu ici, il y a une quarantaine de jours, il m'a dis en rentrant qu'en vous rejoignant, on pourrai répondre aux questions que je me posais, et que j'aurai un but. Cependant pour le moment, j'ai toujours autant de questions, et je n'imaginais pas que faire du travail de forgeron serait le but que frère Vaalen m'avait promis. "

" Ce que tu dis est faux, tu as appris qui étaient tes parents et comment ils ont vécu un temps parmi nous. "

Alen baissa subitement les yeux et rougit, comment avait il pu oublier ça, ses parents. Il préféra se taire.
" Mais il est vrai que nous n'avons pas pu t'éclairer de savoir, et tu sembles avide de découverte, allons je t'ai fais venir ici pour répondre à certaines de tes questions alors vas y. Parles. "

Alen se demanda si c'était un piège, mais il voulait tant demander de choses qu'il oublia sa méfiance et qu'il réfléchit à ce qu'il allait dire.

" Je suis à peu près sur que vous n'êtes pas humains, bien que vous nous ressembliez, juste en plus grand et en plus fort. Alors qu'êtes vous donc ? "

" Nous ne sommes plus des humains. "

" Plus ? Vous l'étiez donc avant ? Mais comment avez vous pu changer ? "

Geryon vint s'asseoir à son tour, dans son immense fauteuil.

" Nous étions humains, mais nous avons rejoint les rangs des Légions Astartes, c'est d'ailleurs notre noms, nous ne sommes pas des humains, mais des Astartes. "

" Des Astartes ... vous avez rejoint la Légion ? Vous servez l'empereur ? Vous êtes une sorte d'armée secrète de l'empire alors, mais pourquoi restez cacher ici ? Vous n'êtes d'aucune utilité pour défendre la cité impériale. "

" Vaalen avait raison, tu es vraiment curieux. Nous ne sommes pas les serviteurs de l'empereur de Cyrodill, lui n'a d'empereur que le nom. Nous servons l'Empereur, le guide de l'humanité. "

" Je suis désolé, je ne connais pas d'empereur autre que celui qui siège dans la cité impériale. En fait, j'en viens à penser que vous n'êtes pas de Tamriel, vous venez d'un autre continent ? Atmora ? "

" Tu as vu juste, nous ne sommes pas de Tamriel, mais nous venons d'une terre que tu ne connais pas. "

" Un autre continent inconnu ? Sinon je ne vois vraiment pas quelle pourrai être votre terre ... "

Geryon revint à la place qu'il occupait lorsqu'Alen était rentré, et il l'invita à le rejoindre.

" Tu vois ces étoiles ? A ton avis, que sont elles ? "

" Hé bien, si on en croit les vieux et leurs livres, ce sont les Aedras, mais je crois aussi là haut il y a d'autres choses, comme les royaumes de certains Daedras. "

" Si on en croit les paroles des érudits de ce monde, oui. Crois tu possible qu'il y ait bien plus que cela au delà ? "

" Je ne sais pas, je ne suis pas un savant. Mais il semblerait à vous écouter qu'il y ait effectivement bien plus. "

" En effet frère Alen, il y a bien plus, il y l'Imperium par delà ces étoiles, il y a l'Empire de l'Humanité, et il y a notre Empereur "

Geryon sembla de suite moins bavard, comme méditant.

" Mais que faites vous ici alors ? "

" C'est trop compliqué pour que je te l'explique maintenant, et ici. Nous servons toujours l'Empereur, et nous le servirons jusqu'à notre mort. Je pense que j'ai assez répondu à tes questions, vas dormir maintenant. "

" Une dernière question, si ce que vous dites est vrai, vous devez être venu en volant, comment avez vous fais ? Car seuls les oiseaux et les dragons peuvent voler. "

" Nous sommes venu ici en volant, tu as raison, mais nous aborderons ce sujet plus tard. Vas maintenant. "

Cette fois ci Alen obéit, il avait appris beaucoup de choses, mais désormais il voulait en savoir encore plus. Cependant la fatigue retombait brutalement sur lui, il retourna au dortoir et s'écrasa dans son lit pour dormir.
Le lendemain, il était toujours fatigué, mais il se leva quand même pour aller déjeuner avec ses frères. Il n'avait dormi que quelques heures, mais il se sentait prêt à tout.

" Que t'es il arrivé cette nuit Alen ? Tu n'as pas fini ta garde, frère Hurt vas te punir. "

Alen préféra se taire quand à ses découvertes nocturnes.

" C'est frère Hurt qui m'a dis de la quitter plus tôt, il était satisfait de ma pénitence. "

A cela, l'autre frère ne put rien répondre, il n'avait rien à dire. Mais d'autres ne crurent pas cette déclarations, secrètement, ils savaient qu'Alen avait découvert quelques choses.

Pendant une dizaine de semaine, la vie s'écoula tranquillement. Enfin tranquillement est un bien grand mot, car au cours de cette période, Alen et neuf autres de ses frères furent choisis afin d’exécuter des tâches plus ingrates que les autres. Plus précisément de l'extraction de minerai. Les frères qui les surveillaient leurs disaient que c'était pour contenter une commande un peu spéciale d'un riche donateur. Cependant l'impérial n'y croyait qu'à moitié. Si l'on en croyait Geryon, on se rendait compte que les Astartes cachaient énormément de choses. Comment savoir s'ils disaient la vérité ? Mais Alen ne se surchargeait pas trop de ce genre de questions, car presque tout les jours l était réprimandé, comme tous ses frères, par frère Hurt. En effet, lorsque l'un d'entre eux n'effectuait pas sa tâche correctement ou posait trop de questions, tout les dix étaient fouettés. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les coups de fouets de géants de plus de deux mètres ne font pas de bien. Décidément, ce monastère était particulier, mais Alen avait le pressentiment que sa place était ici.

Un jour, ces dix frères furent réunis dans une cour dissimulée aux yeux des autres, derrière la forge. Ils étaient alignés en deux rangs, comme s'ils étaient légionnaires. C'est alors que Geryon apparut, il  ne sortait pratiquement jamais de la tour, aussi cela devait il être une grande occasion. Il prit la parole et tous écoutèrent.

" Frères artisans et paysans, j'ai quelque chose d'important à vous annoncer ...  "
Revenir en haut Aller en bas
Aelius
Maître des Corbeaux
Aelius


Messages : 173
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Là où le poing impérial doit s'abattre

Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitimeDim 28 Sep - 10:12

Chapitre 6 : Dans les ténèbres

Voilà plus d'un mois que les deux hommes s'étaient séparé du jeune impérial au niveau de Vendheaume. Tandis que celui partait vers Fortdhiver, Cerdic et Thovald avaient pris la route de Daggerfall. Le bréton voulait étudiait dans les archives de la ville, auxquelles il aurait facilement accès grâce au prestige de sa famille auprès de la cour du roi Alaric. Le voyage était long, mais accompagné d'un garde du corps tel que Thovald, aucun bandit n'avait osé s'attaquer à lui, et les rares ayant tenté une approche eurent vite fait de déguerpir. C'est ainsi qu'ils étaient rentré en Hauteroche sans encombres, pas même de pestiférés. Pendant quelques jours, cela avait perturbé le bréton, car ceux ci n'avait jamais conscience de leur chance et n'hésitait pas à attaquer plus fort qu'eux, et à se faire dézinguer.
Enfin, dès leur arrivée dans la ville, les deux hommes se séparèrent, Cerdic offrant l'hospitalité au nordique, il lui permit de rester dans sa demeure plus que confortable pour l'homme habitué aux huttes de bois et de chaume de Bordeciel. Il avait préférait partir pour les archives sur le champs. D'ailleurs une fois sur place, il fut étonné de voir si peu de monde, à peine quelques anciens serviteurs et un ou deux visiteurs. Du coup il ne serait certainement pas dérangé, et lorsqu'il prit place dans une des salles, ce fut dans un silence des plus parfait.

Deux univers se mélangent _my_li10

Il y passa une journée entière, une journée entière à lire des rapports, d'anciens livres d'histoires et des journaux presque dénué de sens. Il était épuisé et finit par s'endormir sur place. Le lendemain il alla acheter quelques provisions et de l'eau au marché d'a coté, puis il retourna à ses recherches pour une nouvelle journée, et même plus, de fouille. Il apprit bon nombre de chose sur l'histoire de Daggerfall, et même de Hauteroche en général, mais tout était décousu. De simples anecdotes ou des histoires locales mais absolument rien de vraiment hors du commun. Il lui fallut cinq jours pour tomber sur ce qu'il cherchait, juste avant Thovald était venu voir comment il allait et s'il avait fait des progrès. Cependant il avait renvoyé le nordique, qui du coup décida de repartir en ville pour profiter, en quatre jours il s'était ennuyé seul dans la demeure du bréton. Au moment où Cerdic avait posé les yeux sur ce bout de papier traînant dans un ouvrage d'astronomie, il sut au plus profond de lui même qu'il avait réussi.

" ... descendant des cieux étoilés, l'objet semblait se consumer, il libérait d'énormes flammes dans l'air autour de lui, puis finalement il percuta les flancs de la montagne. Le sol trembla et partout des arbres tombèrent, des rochers déboulèrent. Nombreux sont ceux qui crurent à la fin du ... "

Le papier s'arrêtait là, mais plus loin il finit par voir une morceau semblable. Malheureusement il manquait du texte car les deux histoires n'étaient pas logiquement liées.

" ... était grand, portant une immense armure arborant un signe étrange. Les flammes le léchaient mais il ne semblait rien sentir. Pourtant il ... "

Plus rien, il eut beau chercher plus loin, il ne trouva pas d'autres fragments, l'histoire s'arrêtait là. Malgré le peu d'information dont il disposait, il était persuadé que cette histoire était liée à son héritage. Sans doute Alen avait il put trouver des informations plus précises sur l'endroit de cette chute, car peut être y avait il d'autres indices. Mais Cerdic savait désormais que les plaques dont il disposait chez lui étaient en fait des pièces d'armures de ces géants arrivés du ciel. C'était son intuition qui lui disait ça mais au plus profond de sa conscience, il savait que c'était vrai, il lui suffisait de tomber sur d'autres preuves pour affirmer cette théorie. Il décida de fermer les yeux pour un peu se reposer un peu, mais son repos fut troublé. Quand il les rouvrit, en face de lui dans l'obscurité il pouvait voir une créature peu commune. Un genre d'homme, mesurant près de deux mètres, avec la peau rouge et une armure sombre. Il avait deux cornes immenses et des dents aiguisées, il lui souriait.

" As tu découvert ce que tu voulait ? "

Cerdic ne répondit pas, il sentait que cela allait dégénérer et réfléchissait à comment il pourrait se défendre sans utiliser de magie de destruction. Au milieu d'une bibliothèque le feu est à proscrire. Il commença donc à former, dans sa main, un projectile de glace, doucement mais surement.

" Hé bien, tu n'es pas bavard dis moi ! Moi qui croyais que je pourrai m'amuser avant de ... enfin tu sais quoi, avant de t'étriper. Bon, passons aux choses sérieuses, j'apprécie le fait que tu veuilles te défendre mais ton sort ne servira à rien ... "

Cerdic envoya alors son projectile, il avait tenté de le rendre le plus violent possible pour causer un maximum de dégâts. Il filait droit sur la poitrine de l'individu et au moment de le toucher, celui ci disparut, et réapparut juste derrière le bréton, il mit sa dague sur la gorge du bréton, désormais à sa merci.

" Je t'avais prévenu, tu ne peux rien contre moi, donc s'il te plaît meurs donc et laisse moi accomplir la volonté du Maître. "

Cerdic crut que tout était finit, qu'il était mort, mais pourtant il respirait encore. Il ne sentait plus la présence du monstre derrière lui, il osa un coup d'oeil pour finalement voir le corps de cet envoyé du Maître, qui pouvait il être ? Par terre, la tête en sang, le corps encore secoué par des spasmes. Cerdic se releva et observa avec attention la pièce, il y avait forcément quelqu'un d'autre ici.

" Qui, qui êtes vous ? Que me voulez vous ? "

Aucune réponse pendant cinq bonne minute, puis une voix se fit entendre, une voix étrange, comme céleste.

" Je me nomme Maharoth "

Cerdic scruta l'obscurité dans la direction d'où provenait la voix, bien entendu il ne pouvait rien voir mais il essaya quand même.

" Que faîtes vous ici ? C'est vous qui l'avez tué ? "

" Oui c'est moi. "

Puis plus un bruit. Cerdic lui fit remarquer que c'était assez malpoli de ne répondre qu'à la moitié des question que l'on se voit posées.

" Je suis ici pour surveiller quelqu'un. "

" Quelqu'un ? Qui ? Moi ? "

Pas de réponse, Cerdic décida de s'aventurer dans les ténèbres avec un peu de lumière, afin de trouver son interlocuteur. Finalement il vit quelque chose. Devant lui, au bout de l'allée se tenait un humanoïde de deux mètres, son visage était fin, et noble, comme un elfe, et son corps parfaitement athlétique. Il était recouvert d'une armure élégante, mais à l'air solide, d'un vert sombre. A sa taille pendait plusieurs objets, dont une lame, sans doute ses armes. Ses cheveux étaient rassemblés en un genre de queue de cheval, et un de ses yeux était caché par un objet inconnu, un espèce de verre rouge. Il tenait dans ses bras une lance, une lance étrange, dont le bout pointé vers le cadavre du monstre.

" Qu'êtes vous ... "

Jusque là ce Maharoth était resté impassible, mais subitement il tourna la tête vers la sortie de la salle des archives. Comme paniqué, il resta quelques secondes à remuer la tête puis finalement parla.

" On ne reste pas là Cerdic, d'autres arrivent. "

" Vous connaissez mon nom ? D'autres quoi ? Ces monstres là ? "

Il pointait du doigt celui qui avait faillit le tuer.

" Ca ? C'était juste de la bleusaille, ses copains arrivent, et eux sont nettement moins sympathiques. Si tu veux savoir ce que je fais là, sache que, je ne sais pas pourquoi, mes supérieurs m'ont chargé de veiller sur toi. Alors maintenant suis moi. "

Cerdic resta perplexe trois secondes, puis il fuit avec cet inconnu lorsqu'il se rendit compte que les étagères commençaient à trembler sous les pas d'une créature qu'il ne voulait nullement rencontrer.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Deux univers se mélangent Empty
MessageSujet: Re: Deux univers se mélangent   Deux univers se mélangent Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Deux univers se mélangent
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» L'univers.
» Les deux mots

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum fermé. :: Espace communautaire :: Fan-Art :: Nouvelles-
Sauter vers: