La dernière plaie (fanfiction Skyrim)

Coucou à tous.

J'ai réussi avec l'aide de mon petit frère à décoder les dossiers illisibles de mon autre ordi (toujours en rade) sur celui-ci ce qui me donne accès à la fanfic que j'ai commencé à écrire il y a environ deux mois.

Je précise : en dépit du nom et de l'histoire semblable, le Frulnukiin de cette histoire n'est PAS le même que je joue sur le forum. C'est un enfant de dragon qui a dangereusement mal tourné et son comportement est radicalement différent.

N'hésitez pas à me donner des conseils et critiques pour me permettre de m'améliorer, mais évitez les Flammes s'il vous plaît, c'est ma première fanfic XD. Sinon, voilà le résumé :

Un an après la défaite d'Alduin, L'enfant de dragon légendaire : une Brétonne âgée de vingt-trois ans appelée Viviane Sombregloire est désormais mariée à Ulfric Sombrage et dirige Bordeciel à ses côtés. En dépit de la menace du Thalmor, toujours présent, le pays connaît désormais une période de félicité et de gloire, hors de portée de l'empire, mais malheureusement, une ombre commence à couvrir le ciel à l'insu de tous... La dernière plaie de Tamriel...

Prologue :

Sérana court aussi vite qu'elle le peut, sentant un froid glacial envahir chaque parcelle de son corps, une horreur infinie grandissant en elle tandis qu'elle suit les traces de sang, essayant de rattraper la petite forme qu'elle distingue à peine devant elle, petite silhouette si fragile appartenant à l'un des êtres qu'elle a le plus aimé autrefois... Un être si pur et doux que nul n'aurait pu penser qu'il finirait ainsi. Alors que son regard se porte vers la jeune femme qui court à sa droite, puis l'homme vêtu d'une armure lourde dont la longue barbe flotte derrière lui, son marteau enchanté fixé à son dos, elle ne peut pas s'empêcher de se demander une fois de plus comment ils en sont arrivés là... La Garde de l'Aube massacrée à part l'homme qui court à ses côtés, L'un des rares dragons honnêtes et très probablement le plus vieux restant exterminé... Sa mère, Valérica littéralement mise en pièces... Et une ville entière rayée de la carte... Une fois de plus, elle ne peut pas s'empêcher de supplier Molag Bal de la réveiller, car elle est sur que ce qu'elle vit en ce moment n'est qu'un horrible cauchemar : l'être qu'elle poursuit avec ses amis ne peut pas avoir fait ça ! Mais intérieurement, sa conscience lui souffle que ce cauchemar n'est qu'une immonde réalité qu'elle a malheureusement créée involontairement presque quatre millénaires plus tôt par son inaction. La voix de Viviane retentit à sa droite, la jeune Brétonne, devenue l'une des guerrières les plus destructrices de Bordeciel dont les longs cheveux noirs flottent derrière elle comme un halo, ses yeux verts semblant irradier la zone de rage impuissante... Cette même rage qu'elle semble ressentir depuis qu'elle a apprit la mort de son mentor, Paarthurnax, tué de la main de l'ombre qu'ils poursuivent. D'habitude douce et calme, cette voix est désormais cassante et emprunte de tristesse, ses mots semblant voler de ses lèvres :

"Sérana... Tu sais comme moi que c'est trop tard pour lui... Cet être n'est plus l'enfant qu'il était... Tu as vu comme moi ce qu'il a fait : Tuer mon mentor, ta mère... L'intégralité de la Garde de l'Aube... Et anéantir totalement Morthal ! Tu m'as toujours décrit ton frère comme un enfant doux et sensible qui n'aurait jamais blessé quiconque et qui ne supportait même pas de se nourrir du sang d'un innocent au point qu'Harkon a du envoyer plusieurs vampires pour détruire des camps de criminels ! Est ce que la créature devant nous ressemble à ça ?! Ce vampire n'a même plus l'apparence humaine ! Même ta mère disait qu'il était devenu une abomination, aussi bien pour les mortels et les Dov que les vampires ! Hermaeus Mora en personne disait qu'il n'aurait jamais cru qu'il en arriverait là !"

"Et tu crois que c'est facile pour moi Viviane ? Facile de voir ce que mon frère est devenu juste parce que je n'étais pas là pour lui ?! Penser que j'aurai pu éviter ça si j'avais pu convaincre ma mère de le prendre avec nous ?!"

Pour le coup, Sérana grimace, incapable de se souvenir quand et comment la situation a tournée si mal. Harkon est passablement responsable... Valérica aussi... Et le reste de la faute en incombe surtout à Hermaeus Mora ! Mais elle ne peut pas s'empêcher de se sentir coupable, surtout en voyant les ailes noires couvertes de plumes appartenant à l'ancien Seigneur vampire fendre le ciel, se dirigeant à grande vitesse vers les montagnes de Vélothi où, elle le sait, est caché le temple de Skuldafn et surtout le portail vers Sovngarde. L'horreur de la situation lui arrive d'un coup en tête : si jamais elle, Viviane et Isran ne l'arrêtent pas avant qu'il ne parvienne à son objectif... Les Daedra seuls savent ce qu'il fera ! Viviane elle-même semble terrifiée et pourtant, après Alduin, Harkon et Miraak, elle a affronté nombre d'horreurs toutes plus immondes les unes que les autres... Est ce que c'est parce qu'elle sait ce qu'était cette créature avant de devenir ce qu'elle est désormais ? Peu importe... Elle et le groupe se dépêchent d'augmenter leur vitesse, bien décidés à rattraper leur cible avant qu'elle n'atteigne son objectif : il est trop tard pour reculer... Beaucoup trop tard...

La mort venue du passé

Un an... Un an, déjà... Un an que Bordeciel connaît enfin la paix... Tout a tellement changé depuis... C'est la première chose à laquelle pense Viviane Sombrage née Sombregloire, Haute-reine de Bordeciel, épouse du Haut-roi Ulfric Sombrage, Thane de la majeure partie des neuf châtelleries et Jarl de Solitude après le suicide d'Elisif la Juste, trois mois plus tôt. Même un an après, elle a toujours du mal à croire ce qu'elle est devenue et ce qu'elle a accomplit : De simple servante en fuite à Daggerfall, prisonnière condamnée au billot par l'empire, devenir le légendaire enfant de dragon, Oreille Noire de la Confrérie Noire, leader de la Guilde des Voleurs (et en plus Rossignol de Nocturne), Héraut des Compagnons et Archimage de l'académie de Fordhiver n'entrait pas réellement dans ses pensées ou sa liste de priorités. Il est si difficile de croire que pratiquement du jour au lendemain, elle soit passée de criminelle inconnue à guerrière et héroïne reconnue dans tout Bordeciel que ça n'en est pas drôle... Et pourtant, toujours partiellement endormie sous des draps de soie et épaisses couvertures en fourrure d'Ours, elle est bien obligée de se rendre à l'évidence... A vingt-trois ans... Finir au pouvoir d'un pays est beaucoup à supporter. Mais alors qu'elle sent les bras musclés de son époux se refermer autours de sa taille, le torse tout aussi bien bâtit et chaud de ce dernier se presser d'un coup derrière elle, la pression disparaît d'un coup, ne laissant qu'un bonheur tout juste entaché d'une très légère nostalgie tandis que les souvenirs de tout ce qu’elle a enduré pour en arriver là lui reviennent : Capturée à la frontière, conduite de force à Helgen où elle manqua d’être exécutée aux côtés de l’homme qui allait devenir moins d’un an plus tard son époux, s’évadant de justesse grâce à l’attaque aussi utile que dangereuse d’Alduin aux côtés de Ralof, son actuel Garde du corps personnel, tuer Mirmulnir, son premier dragon et absorber son âme, révélant ainsi sa nature aux Grises-barbes... Et un peu plus tard, tuer Alduin, Rejoindre la garde de l'Aube, faire la connaissance de Sérana et tuer Harkon, puis Miraak... Punir les Lames avec un cri de déferlement quand ces dernières ont tentées de trahir leur serment en essayant de la forcer à tuer Paarthurnax en échange de leur soutien, au point que désormais, Delphine obéit à chacun de ses ordres avec une dévotion qui frôle le fanatisme. Oui, on peut dire qu'elle a fait beaucoup de choses en un an... Comme la forme chaude présente derrière elle le lui rappelle... Chose dont la voix toujours aussi grave retentit d'un coup :

"Bonjour mon amour..."

Ce n'est pas la première fois qu'une journée commence ainsi : Viviane se réveille généralement la première, suivie de près par son époux, lequel semble presque capable de sentir quand elle émerge du royaume des rêves. Après quoi, ils commencent par se dire bonjour, puis s'embrasser puis... Elle arrête immédiatement ses pensés en sentant ses joues chauffer, sachant parfaitement que vu leur comportement, la seule et unique raison pour laquelle ils n'ont pas encore eu d'enfants vient de ses capacités offertes par son sang, l'une d'elle lui permettant pour ainsi dire d'empêcher son corps de... Générer ce qu'il faut pour connaître une grossesse, chose pour laquelle elle ne peut pas s'empêcher de bénir Akatosh, ne se sentant en effet pas du tout prête, surtout avec la menace des Thalmors, à risquer d'avoir un enfant. Mais aussi vite que cette pensé est arrivée, elle disparaît tandis qu'elle sourit en voyant les yeux bleus de son mari se poser sur elle, toujours entourés de sa crinière blonde. S'avançant légèrement, elle embrasse tendrement son haut-roi en souriant avant de répondre :

Bonjour Ulfric...

Puis elle commence à s'approcher de nouveau pour partager un autre baiser, mais avant même qu'elle ne puisse le faire, un son horriblement familier semble briser le ciel, le sol tremblant de manière presque menaçante tandis que comme un coup de tonnerre, la voix des grises-barbes explose dans le même cri d'appel qu'ils utilisèrent pour l'invoquer juste après la mort de Mirmulnir. Mais quelque chose a changé... Alors qu'autrefois, le cri ne portait aucun sentiment particulier et ressemblait vraiment à un simple coup de tonnerre... L'air dans la chambre semble changer brutalement, comme glacial... Et menaçant... Et les quatre voix réunies en une seule semblent porter un sentiment d'horreur, de colère et... D'urgence tel qu'elle se sent d'un seul coup réveillée : ses mentors ont besoin d'aide... Et Vite ! Même Ulfric l'a senti à en juger par son air beaucoup plus réveillé et sérieux : qu'est ce qu'il a bien pu se passer ? Même le retour d'Alduin et les histoires qu'elle leur a raconté sur Miraak n'ont pas réussies à créer un tel sentiment chez les quatre sages, bien que ce qu'elle a raconté sur Miraak a plus ou moins choqué Paarthurnax. Pour qu'un tel sentiment de... Désespoir et de colère soit contenu dans le cri, une vraie catastrophe a forcément due se produire ! Du coup, se levant en catastrophe, n'ayant pas du tout la patience d'attendre une servante pour l'aider à s'habiller comme le désirerait la tradition, elle court vers le coffre situé au pied du lit, sortant rapidement sa tenue la plus utile : une robe ancienne de couleur Verte et brune, des bottes de cuir renforcées d'écailles de dragon et des gants de la même matière pourvus de griffes... Tenue qui fut autrefois portée par celui qui fut son plus dangereux adversaire : le premier enfant de dragon, Miraak et qu'elle se dépêche d'enfiler, entendant vaguement son époux faire de même, bien que quand elle se retourne, finalement habillée, elle s’aperçoit qu'Ulfric est désormais vêtu de son éternel manteau de mailles pourvu d'une cape en fourrure noire, de ses gantelets de cuir et naturellement de ses bottes, bien que dans l'immédiat, il lui tende trois de ses plus grands trésors : une épée courte verdâtre animée de plusieurs tentacules au niveau de sa base et semblant presque ruisseler d'un étrange fluide,un bâton ancien constitué de bois pétrifié noueux sur lequel repose une sphère semblant constituée de magie pure et enfin, un masque doré muni d'une cagoule et de deux "défenses". L'épée de Miraak, le bâton de Magnus et... Le masque de Konahrik, plus puissant des masques de prêtres dragons de Bordeciel. Cette vision lui arrache un sourire, bien que son coeur lui fasse légèrement mal : elle ne sait pas pourquoi, mais elle est presque sure qu'elle va avoir grand besoin de toutes ses capacités dans peu de temps... Et à en juger par son regard, Ulfric pense la même chose.

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Elle a mal... Ce feu... Tout brûle autours d'elle... D'immenses flammes noires semblant dangereusement affamées qui consument entièrement le château Volkihar, semblant prendre leur temps pour accomplir cette tâche. La chaleur est intense... Horrible même : elle n'a jamais visitée Lenclume, mais elle a entendue parler du grand désert Alik'r et de sa chaleur torride le jour... Mais même ainsi, elle est pratiquement sure que c'est inférieur à cet enfer. Mais même ainsi, elle ne peut peut pas s'arrêter : le responsable est encore là : elle peut le sentir, il est même dans la pièce avec elle, bien qu'elle soit incapable de le voir. Mais d'un coup, elle les voit : deux orbes rouges apparaissant au beau milieu de l'incendie, la regardant avec haine. Les flammes s'écartent alors, laissant passer une silhouette étrangement distordue... Mais ce qui attire le plus son attention, c'est le visage... Un visage horriblement familier... Et Sérana se réveille d'un coup en sursaut, hurlant le prénom de la personne... Ou plutôt de la créature qu'elle vient de voir :

"FRULNUKIIN !"

Si son coeur battait encore, la "jeune" femme est presque sur qu'il tenterait de sortir de sa poitrine actuellement. En revanche, en ce qui concerne son souffle qu'elle a toujours, elle a énormément de mal à reprendre sa respiration, l'horreur de ce qu'elle vient de voir lui revenant en tête : la créature était à peine discernable dans les ténèbres, mais elle a réussit à voir son visage et... Ses ailes... Deux ailes de corbeau géantes reliées aux épaules de ce monstre portant le visage de celui qui fut autrefois son petit frère ! Elle n'a cependant pas le temps d'y penser d'avantage, son hurlement ayant visiblement réveillé tout le château dans la mesure où sa mère et Ronthil, le majordome du château, épargné pendant l'assaut de la garde de l'Aube manquent de défoncer la porte de sa chambre, le "jeune" elfe se précipitant sur elle en lui demandant si elle va bien, chose qu'elle est incapable de dire : non, elle ne va pas bien, pas bien du tout... L'horreur qu'elle est arrivée à distinguer... Elle se met à supplier tous les daedras qu'elle connait, espérant que ce qu'elle a vu n'était qu'un horrible cauchemar et pas une vision car de ce qu'elle a pu voir... Cette horreur n'avait que le visage appartenant à son frère... Tout le reste était...

"Sérana ! Tu as bien dit Frulnukiin ? NOTRE Frulnukiin ?!"

"Non ! Cette... Cette chose n'était pas... Ce n'était pas mon frère ! Ce n'était qu'un cauchemar mère, rien de plus !"

Sérana...

"Mère... S'il te plaît... Je ne veut plus y penser ! Je veux me rappeler de mon frère comme l'enfant souriant ayant... Éternellement treize printemps que je prenais dans mes bras et avec qui j'étudiais ! Pas... Pas de ce monstre qui portait son visage et... Brûlait le château en me regardant avec cette haine !"

Valérica sent ses joues pâlir encore plus que d'habitude en entendant ces mots : qu'est ce que sa fille a bien pu voir pour être dans cet état ? Elle-même se souvient de son fils cadet ou plutôt, de son fils adoptif : un jeune garçon d'une grande beauté aux cheveux plus blancs encore que la neige et aux grands yeux rouges innocents qui, malgré son sang atmoréen devait être moins grand qu'un jeune loup dressé sur ses pattes arrières et était pour ainsi dire à peine assez large pour tenir dans l'un des bras d'Isran, le chef de la garde de l'aube ! Cet enfant était d'une grande pureté malgré son statut de vampire et surtout, sa soif d'études, alors entendre dire Sérana qui était en plus extrêmement proche de lui dire qu'elle l'a vu sous les traits d'un monstre... Pour la première fois, la matriarche du clan Volkihar ou plutôt de ce qu'il en reste se rend compte de cet étrange malaise qu'elle ressent depuis trois jours : comme si quelque chose d'horrible venait d'apparaître et se rapprochait peu à peu, bien décidé à faire quelque chose d'atroce ! Le souvenir de ce qu'elle a involontairement fait à son deuxième "bébé" lui revient et elle ne peut pas s'empêcher de fermer les yeux, inspirant profondément, se rappelant encore le regard trahi sortant des deux billes rouges, ces dernières se remplissant d'horribles larmes de sang tandis qu'elle lui disait qu'ils devaient se séparer, oubliant le passé de l'enfant et... La manière dont il était devenu vampire... Elle a beaucoup de regrets du haut de ses plus de quatre mille ans... Abandonner ses enfants pour les protéger d'Harkon en est un... Un que sa fille lui a pour ainsi dire violemment jeté à la figure lors de leurs retrouvailles un an plus tôt, bien qu'à ce moment là, Frulnukiin était pour ainsi dire oublié... Mais maintenant, elle s'en rappelle et la culpabilité remonte de plus belle : son fils a disparu Molag Bal seul sait où... Et n'a plus jamais été revu ensuite... Elle l'a cherché pendant un mois après avoir scellé Sérana, mais en vain, avant d'abandonner devant la menace grandissante des hommes de son ex-mari et s'est finalement enfuie dans le Cairn de l'âme, se condamnant au passage à plusieurs millénaires d'enfermement suite à la trahison des maîtres idéaux, sa fille dormant pendant ce temps là enfermée dans un petit monolithe et son fils... Subissant nul ne sait quoi tout seul. Elle a posé la question à Ronthil, connaissant la tendance plus ou moins arrogante de son mari à lancer ses plans à tous va, mais l'ex-esclave devenu chambellan lui a juste dit que bien que Harkon parlait souvent d'elle et de Sérana, il n'avait jamais parlé d'un Frulnukiin, Vingalmo, l'un des vampires les plus vieux de la cour lançant juste une seule fois une anecdote parlant d'un jeune garçon ayant mystérieusement disparu longtemps plus tôt. Sa seule consolation est donc de savoir que son ex-mari n'a pas capturé l'enfant... Mais sachant que l'homme n'était pas la seule menace...

****Frulnukiin... Où es-tu ?****

Grimaçant légèrement, elle n'a cependant pas le temps d'ajouter quoi que ce soit : un bruit semblable à coup de tonnerre portant cependant une horrible sensation de colère et de désespoir rugit littéralement sans donner d'avertissement, hurlant un mot très familier ce qui indique que l'amie de sa fille... Et meurtrière d'Harkon est appelée d'urgence sur la gorge du monde. Mais la sensation... D'un seul coup, son malaise augmente et elle se retourne vers sa fille, commençant à espérer que cette dernière n'a vraiment fait qu'un cauchemar... Et que son fils perdu n'a rien à voir dans cette histoire !

"Sérana... Tu as toujours le sort que ton amie t'a enseignée ? Ce cheval fantôme ?"

Sérana lève la tête en entendant cette question : Cheval fantôme ? Elle parle d'Arvak ? Cela fait bien six mois qu'elle n'a plus invoquée la créature, vu que c'est souvent Viviane qui vient la voir, généralement sur le dos de son dragon rouge : Odahving. Mais elle se contente d’acquiescer de la tête sans répondre, toujours troublée par le cauchemar et le cri qu'elle vient d'entendre, sachant très bien que les Grises-barbes sont des vieux sages complètement imperturbables à l'exception probable Arngeir qui est apparemment le plus "émotif". Cependant, elle sursaute quand elle entend de nouveau la voix de sa mère, cette dernière devenant beaucoup plus impérative :

"Dans ce cas, habilles-toi et files jusqu'au monastère. Je ne sais pas pourquoi, mais ton cauchemar, la sensation que je ressens et... Maintenant ce cri... Je ne crois pas aux coïncidences..."

"Tu crois que... Frulnukiin est vivant ? Après tout ce temps ?"

Elle reste un instant surprise, voyant sa mère baisser la tête, les yeux fermés tandis que ses cheveux, pour une fois détachés et non pas coiffés en deux chignons tombent devant son visage, bien que la voix tremblante qu'elle entend d'un coup lui apprend que sa mère semble elle aussi terrifiée... Et se souvient certainement de ce jour, plus de quatre mille ans plus tôt...

"Crois-moi ma fille... Je veux le croire vivant... Je t'ai récupérée après toutes ses années et sans la menace de mon mari, je peux rattraper le temps perdu... Mais Frulnukiin... Si il a quelque chose à voir dans cette histoire... Quelqu'un capable de terrifier et mettre les grises-barbes en colère à ce point... Ce n'est plus le fils que j'ai pris en pitié et adopté il y a si longtemps... Je vais prier pour que mon pressentiment soit faux et que ce ne soit qu'une coïncidence : même si mon fils cadet est mort, ce sera pour moi une bénédiction plutôt que de savoir qu'il est en vie et... Transformé en une horreur capable de tourmenter des sages de cette manière... Surtout si c'est de ma faute ! S'il te plaît Sérana... Rejoins ton amie... Vois ce qu'il s'est passé et... Reviens rapidement me le dire, d'accord ?"

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Pendant ce temps là... A l'insu de tous... Dans les plus noires ténèbres de Forelhost, une petite forme sourit froidement, dévoilant des canines dangereusement aiguisées, un oeil rouge incandescent s'ouvrant lentement avant qu'un ricanement enfantin, gagnant de plus en plus en intensité ne commence à s'élever jusqu'à devenir un rire horriblement glacial, une voix d'enfant s'élevant alors, faisant étrangement sursauter les Draugr agenouillés autours de la jeune silhouette :

"Drem Yol Lok... Tahrodiis Joore... Zu Fen Kos Al !" (Bonjour à vous traîtres de mortels, je serai votre destruction)

J'adore, la suite vite s'il te plait