Sciences occultes

Cela faisait deux mois je crois. Deux mois que j'avais fait ma dernière action en Cyrodiil. D'après les dires des quelques alliés que la Meute a en Cyrodiil, un homme du nom d'Aelius est venu pour enquêter une semaine après la mort de, quel était son nom déjà?
Soit, cela importe peut, cet homme et sa mort ne sont plus qu'un vestige du passé. Ma cible, elle, est bien vivante. Il s'agit d'un Altmer, répondant au nom de Armyon, un illustre mage-guerrier mais qui n'est pas irréprochable, loin de là.
Cet homme était, selon ses soldats, très méticuleux, s'assurant à mains nues de la mort de ses ennemis les plus gravement blessés. Par contre, ceux qui avaient la chance de survivre enduraient bien pire que la mort.
Quelle sorte de folie ce cache dans cet esprit? Je ne saurais le dire. La seule chose que je sais c'est que dans les villages où il passe, des catastrophes arrivent, ainsi que de nombreux meurtres et disparitions.
Selon Kal, qui avait suivit le chemin de cet homme, sa prochaine halte était la cité Impériale pour un banquet donné par un noble, partenaire avec l'elfe pour je ne sais quelles obscures raisons. Nous n'entrâmes pas par la porte principale, trop bien gardées en cas d'une attaque de pestiférés. Nous passâmes donc par les égouts.
Kal alluma une torche et, avec Ugfridd, ils poussèrent une pierre bloquant notre progression. Nous vîmes des Ragnards détaler dans une frénésie jamais vue jusque là, ils passèrent sans prêter attention une seule fois à nous.
Il devaient y avoir là cinq infectés, portant des cloques purulentes de la taille d'un avant bras sur le corps. Ils furent vite fauchés par nos lames.
Nous arrivâmes à une sortie, il se trouvait là deux gardes attendant la relève. Ils ne furent jamais relevés. Le premier pris une flèche de Kal droit dans l’œil gauche, le faisant s'écrouler directement.
Le deuxième, pris de panique, se retourna et reçus ma lame dans le ventre, je vis la lumière de la vie quitter son corps et ses yeux. L'ours balança les cadavres dans les eaux usées de la superbe cité Impériale et nous partîmes, tout trois.
Nous étions à deux rues de la maison où se tenait le banquet. Kal se posta sur le toi en face du bâtiment dans lequel j'entrais, par un trou dans la toiture et Ugfridd resta devant la porte au cas où des soldats viendraient.
J'étais dans un grenier sale et poussiéreux, et j'entendis tout le monde parler de choses et d'autres: le pouvoir en place, les réussites militaires, la maladie,...
Mais j'entendis distinctement une porte claquer, je me dirigeais donc vers ce bruit et là, entre les planches désolidarisé du sol qui était pour eux le plafond, je vis ma cible discuter avec le maître de maison. J'entendis parler de certaines choses, d'une trinité, de Daedra, d'un certain Dalk, d'un ordre en Tamriel qui menaçait leurs actions, à eux et je ne sait quelles forces obscures, et ils s'échangeait des informations au sujet d'une catastrophe à venir.
Je ne saisis pas tout, mais, à ce moment, les planches du sol ont craquées me laissant m'étaler de tout mon long sur un bureau. Je vis un parchemin voler à l'autre bout de la pièce, il me semble qu'il portait le signe d'Oblivion.
Le mage sortit son épée et me fit une entaille à la hanche, je lui eu asséné un uppercut quand il me projeta contre le mur. Je pris un de mes couteaux de lancer et lui jeta. Il se planta au milieu de son torse, sans que cela aie eu un véritable impact sur lui.
Sa force était colossale, il me fonça dessus, dans une esquive désespérées, j'évitais son corps. Mon bras n'avait pas bouger, se plantant dans le torse frêle de cet homme. Il tombe au sol et me dis ceci:
-Pauvre fou, maudit sois-tu, toi et ta descendance...
-Taisez-vous, monstre, vous pactisez avec les Daedras, allez donc les rejoindre dans leur antre en Oblivion.
-Oui, il est vrai j'ai été attiré par leurs pouvoir... au début. Je cherchais un remède pour la Peste, j'allais sauver l'entièreté de Tamriel d'une mort atroce et peut-être même de la destruction...
-En torturant de pauvres innocent? Foutaise, tu ne faisais qu’exécuter les ordres des Daedras.
-Si la recherche d'un antidote est une torture, alors oui, je les torturais...
-Arrêtez de vous cacher derrière de veines excuses, vous repentir en mentant ne servira à rien devant les Neufs.
-Puisse les Neufs prendre soin de toi, jeune rôdeur, peu de personnes survivront à l'apocalypse en marche, et puisse les Daedras disparaitre à jamais...
Sur ce, il poussa son dernier souffle. Je me retournais, le noble était toujours là, interdit. Il ne bougeait pas, me fixant moi et mon épée, tour à tour. Je me dis que le laisser en vie pourrait être dangereux puis je me résonnais. Après tout, n'était ce pas un simple riche cherchant le frisson de l'interdit?
Je partis, dans ma tête, rien n'était clair. Avais-je tué un innocent ou un ennemi de la liberté en Tamriel? Fusse-t-il un allié des Daedras? Jamais je ne le saurais...
Dans l'heure qui suivit le meurtre, mes camarades et moi étions déjà dehors et j'eus la vague impression d'être observé.

PNJ Kal incarné par Aelius

Son supérieur était parti afin d'intervenir pour maintenir l'ordre dans le comté de Bravil. Il était revenu quelques jours plus tard accompagné du comte de la dite cité, puis avait participé au procès de celui ci avant de retourner dans la ville pour en super viser la restauration, et il n'était pas près de revenir. Pendant tout ce temps, le commandement de la Légion dans la Cité revenait à Kal. Il ne comptait pas décevoir Aelius, de nouveau. En effet lors de sa précédente mission à Cheydinhal, son chef avait jugé sa réaction irréfléchie, trop rapidement prise. Il lui avait reproché son manque de diplomatie vis à vis du prisonnier. Du coup, cette fois ci Kal décidait d'aborder les difficultés sous un autre angle, plus réfléchi.

Les quelques jours qui venaient de passer avaient été bien calme. Surveillance de la ville, et de ses alentours, patrouilles, fouilles des voyageurs, arrêts de fauteurs de troubles et inspection des troupes, on ne peut pas dire que Kal avait manqué à ses devoirs. Mais aujourd'hui, des nouvelles bien différentes lui avaient été rapportées. Un de ses hommes venait juste de lui apprendre la mort de deux soldats dans la Cité. Il s'y était rendu en personne.

" Bon, qu'est ce qu'il s'est passé précisément ? "

" Légat, nous avons deux hommes qui manquaient à l'appel, on les a retrouvé dans l'égout juste à coté. Tenez, on a mis les corps là, on va allez les enterrer. "

Kal alla voir les corps. Tout deux morts, l'un d'une flèche en plein oeil, et l'autre avec le ventre percer. Il se rapprocha pour examiner d'un peu plus près.

" Hmm celui qui a tiré cette flèche doit être un sacré tireur pour réussir ça dans le noir. Quand à l'autre, celle blessure est assez peu commune. Mais je l'ai déjà vu quelque part. "

" Où cela légat ? "

" A Anvil lorsque j'ai accompagné notre supérieur pour enquêter sur le meurtre du commandant de la légion là bas, il avait la même blessure dans le dos. Par lame. "

" On suppose qu'il s'agit d'une bande hétéroclite. On a d'ailleurs exploré l'égout en dessous de nous. On y a trouvé cinq pestiférés tués par lame. Et en suivant la route, des pierres avaient été dégagées, on a fini sur la rive nord du lac. C'est par là qu'ils ont pénétrés la ville. "

" Ils ont eu raison, on les aurait sans doute remarquer s'ils étaient passés par la grande porte. Bon, allez les enterrer et emmenez moi sur le lieu de l'assassinat. Car non il ne s'agit pas d'un simple meurtre. Ces gars là étaient organisés, ils avaient tout prévu. "

Il alla donc jusqu'à la demeure d'un noble avec son subordonné. Une belle bâtisse, qui ce soir là résonnait au son de la musique et des rires. Une soirée entre riche qui a mal tournée ? Peu probable, surtout avec la coïncidence avec la disparition de deux gardes plus loin et l'intrusion illégale dans la ville. Le propriétaire de la maison refusa de révéler trop de détails vis à vis de cette soirée là, les impériaux durent élevés la voix avant que celui ci ne daigne avouer ce qu'il avait vu. L'assassin était un impérial, et il avait tué le haut elfe avec sa lame, puis ils avaient parlé. De daedra, de torture et de la peste. Les échanges rapportés n'avaient pas grand sens mais Kal s'en contenta. Ils observèrent la pièce du crime. Le plafond avait été percé, ainsi que la toiture. C'est donc par là qu'il s'étaient introduit. On avait donc à faire à des hommes réfléchis, c'était sûr. Les témoins à l'extérieurs, il y en avait eu deux, expliquèrent qu'un homme louche était resté devant la maison, comme s'il surveillait, puis qu'il s'était volatilisé.

Au terme de l'enquête assez courte qu'il avait mené, Kal savait désormais qu'une bande organisée agissait en tuant qui elle voulait. Il fallait y mettre un terme.