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 La fin du supplice

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Kralenntar

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MessageSujet: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeJeu 17 Avr - 21:25

Enfin, j'avais terminé mon ouvrage: le labourage d'un champ à la main. C'était une sorte de punition infligée pour "non respect des règles", tandis que j'avais refusé de baisser les yeux face à un peau-grise.
J'aurais volontiers aimé retourner le sol moins vite que je ne l'avais fait, prenant ainsi plusieurs jours de plus, cependant mon "maître" m'observait depuis le début de ma tâche, m'empêchant ainsi d’éterniser mon travail sans attirer les soupçons. En effet, passer un quart de journée sur quatre mètres sur quatre apporte des doutes quant à l’exécution véritable de la personne. J'avais ainsi trouvé le juste milieu entre la simulation et le doute.
Une fois ma peine purgée je regagna le Dortoir des Soumissions: Il s'agit d'une ancienne prison reconvertie en "dortoirs" pour nous autres "lézards", tout en conservant cellules et surveillance, bien entendu. Je retrouva donc mes confrères, dans la cour circulaire. Cette geôle peut contenir tout au moins une cinquantaine d'entre nous, et nous sommes actuellement trente-neuf. Les autres esclaves plus dociles ont eus droit à vivre parmi les familles dunmers en tant que "serviteurs". La peur leur a fait croire à une liberté imaginable avec la sympathie montrée...
Nous sommes tous situés très proche du centre de milice afin d'éviter toute dégénérescence de la sécurité. Il y a déjà eu des morts: de courageux ou stupides argoniens qui se sont battus avec les gardes: exécutés en place publique pour l'Exemple.
Le soir commençait à pointer les Marais Noirs et le couvre-feu serait pour bientôt. Le souper se fit dans le calme habituel, puis nous fûmes envoyés dans nos cellules respectives. Toujours avec Thoriist, nous imaginions diverses possibilités échappatoire, comptabilisant le temps exacte de temps libre entre les rondes des gardes, la quantité de sentinelles, ou bien en comptant le nombre des frères et sœurs motivés. Notre langage inconnu pour ces peaux-grises nous permettait de communiquer sans qu'ils ne se doutent de quoi que se soit, excepté lorsque le capitaine passait: Il maîtrise de nombreuses langue dont l'argonien, qu'il n'arrive cependant pas à parler. Ainsi ce soir-là j'appris que la totalité des détenus présents ici soutenaient l'idée d'un quelconque échappatoire... Mais comment ?
Comme de nombreuses soirées j'ai passé la moitié de la nuit à imaginer des scénarios improbables, comment récupérer tel personnel, tel équipement, tel outil... La fatigue finit par me vaincre, me plaquant un sommeil profond et puissant.
Le lendemain j'assistais à l'arrivée d'autres de mes frères dans nos geôles. Ils étaient sept à entrer. Depuis maintenant cinq ans d'esclavage, les nouveaux venaient par poignée chaque année. Assez peu pour se révolter, mais peu de perte en Argonie. Un mal pour un bien.
En les voyant, attachés l'un derrière l'autre, aux pieds comme aux poings, je ressentis une compassion envers eux. Cependant je me surpris à envier leur corps pur, leur peau nette et propre sans aucune trace de blessure. Je me regarda alors: De longues entailles en tous genre à peu près partout, quelques brûlures dont le grand "µ" imprimé sur mon flan droit pour me reconnaître. Toucher cette marque me faisait revivre de douloureux moments. J'éprouvais à la fois de la haine et de la jalousie. Jaloux de ces corps si beau, si parfaits que les voir me remettait les idées en place. La haine pour ces idées désormais remises en place, indiquant nos conditions de vie, nos devoirs, nos droits, ou du-moins ceux qu'il nous restaient.
J'avais besoin de regarder autour de moi, comme pour faire le point sur ce que j'avais fait durant ces cinq années: rien. Rien pour m'échapper d'ici, seulement des utopies et des rêves jamais réalisés.
Nous étions traités plus bas que leurs cabots, ramassant les déjections de leurs chevaux et s'en pétrissant les mains pour produire l'engrais de leurs terres.
Cette vie avait assez durée. Le déclic était enfin arrivé, après tout ce temps. Il nous fallait un véritable plan, un moyen de nous sortir de ce cauchemar.
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Le Fourbe (MJ)
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeVen 18 Avr - 18:10

La fin du supplice 1355166760-iphone-image-12-10-2012

A peine revenu en Argonie, Sparthakuus devait déjà repartir. Il était l'un des représentants de l'Organisme le plus respecté par le peuple et donc les honneurs lui revenaient très souvent mais aussi les missions en dehors du territoire. L'air était humide et lourd, dans les entrailles des marais se trouvaient une trentaine d'Argoniens, à couvert derrière tout ce qui pouvait leur servir de "cachettes. Ils écoutèrent attentivement un groupe de Dumners transportant une chariot contenant, sans aucun doute des esclaves reptiliens. Sparthakuus le savait, au plus profond de son esprit.

Les mouvements se multiplièrent, les bruits mystérieux aussi. Alors que dans les ombres, les Argoniens se préparaient pour l'attaque. Ils ressentirent ce lécher frissons, ce frémissement sur leurs écailles humides. Cette légère brise du peu du vent qu'il y avait dans les marais qui portait leurs déplacements de telle façon à les rendre encore plus léger et fluides.

Certains Argoniens demandaient mentalement à Sithis de guider leurs lames pour rendre leur attaque encore plus dévastatrice. D'autres invoquaient les Hists de les protéger, eux et leurs frères de Couvées. Sparthakuus lui se contenta d'étudier les déplacements du convois. Il n'était pas spécialement bien garder, juste quelques gardes Redorans avec trois esclavagistes sur le chariot, deux devant, et un derrière pour s'assurer que les prisonniers ne s'échappent pas.

On pouvait lire la peur dans les yeux de ces Peaux-Grises, ils n'étaient pas habitués à cette environnement et les déplacements Argoniens, qui pourtant restaient furtifs, ne passaient pas inaperçu pour des yeux de Mers. Alors que ceux-ci furent surpris que leur route initiale n'existe plus, les Saxheels passèrent à l'attaque sous les directives de Sparthakuus. Car oui, en Argonie, il ne fallait jamais se fier au sol, ceux-ci étaient mouvants et parfois, un village entier pouvait se retrouver quelques kilomètres plus loin, toujours à cause de l'instabilité de ces terres marécageuses.

Le raids argonien était violent, brutal mais radical. Ils ne laissèrent qu'un survivant, et Sparthakuus lui avait accordé quelques mots en guise de menaces pour les leaders de Morrowind:



-Tu diras à ton maître de continuer à en envoyer. Mettez encore plus de gardes. Ils finiront allongés dans la boue, la gorge tranchée. Bande d'ordures esclavagistes ! Le marais est notre foyer, et vous êtes faibles ici, bien loin du confort des peaux sèches. Je vous en prie, continuez à venir, continuez à capturer nos frères de couvée et à envoyer vos caravanes. Nous mettrons fin à votre trafic d'esclaves, en vous tuant un par un s'il le faut. La fureur des Hists se déchaînera sur votre peuple plus tôt que vous ne le prévoyez !


-Voilà qui est dit ! Rétorqua Jeelius, son lieutenant, en se moquant du Dumner qui prit aussitôt la fuite.

Sparthakuus sourit...content de voir que cette opération n'avait fait aucune victimes dans le camp des Argoniens. Mais, il savait que ce n'était que le début, alors, il annonça la suite à ses hommes:

-Mes frères, nous avons encore beaucoup à faire. Tout d'abord, libérez nos compatriotes injustement enfermer...fournissez leurs des vêtements plus..."décents", mais, prenez leur tenue, nous en aurons besoin. Les Argoniens s'exécutèrent, deux reptiles se dirigèrent vers la ville la plus proche avec la quinzaine d'esclaves désormais libres, le reste de la compagnie se rassembla à nouveau devant Sparthakuus qui continua. Bien, quelques-uns de nos valeureux soldats s'habilleront de ces vêtements, nous ferons croient aux Dumners que vous êtes bel et bien les esclaves qu'ils attendaient. Ne vous enfaîte pas, des contrebandiers vous feront passer dans la ville sans craintes. Votre but ? Trouver un certain Kralenntar, les Hists m'ont parlés, il semblerait que ce soit lui qui soit le plus apte pour entamer nos projets. Vous lui direz de me rejoindre ici, dit-il en pointant du doigt une position sur une carte que Jeelius avait sortit quelques minutes plus tôt. J'ai payé des gens qui vous feront sortir et s'occuperont du retour de Kralenntar dans la ville. Prenez le chariot, normalement les contrebandiers sont déjà présents à la frontière. Nous avons pillé l'or de ces sales bourges d'Impériaux, et voyez comment tout devient plus facile !

Les reptiles éclatèrent de rire. Les autres races étaient facilement influençable, dés que l'on avait un moyen de pression aussi efficace que l'or.

Les quelques "agents infiltrés" se changèrent dans le chariot, après cela, ils étaient tout à fait comparable à des esclaves; certains se mirent un peu de boue sur le visage et le corps pour éviter tout soupçons de la part des Dumners. Le convois se dirigea vers le nord où ils aperçurent bien vite les contrebandiers. Ceux-ci, avec leur sourire carnassier désirait un acompte, Sparthakuus leur fit un sourire égale dévoilant ses dents de carnivores et leur lança une bourse plus que bien remplie. Ces rats allaient en plus recevoir l'or des Dumners à l'entrée de la ville...Ceux qui allaient sûrement prendre le plus de risques étaient les "faux gardes" Dumners censés faire sortir et rentrer les agents et la cible. Eux avaient eu droit à beaucoup plus d'or et un contrat d'amnistie lorsque...les autorités de Morrowind ne contrôleront plus la situation.

Lorsque le chariot censé transporter des esclaves fut prêt, les contrebandiers se dirigèrent vers la ville. Tandis que les autres Argoniens se mobilisèrent au point de rencontre. Sparthakuus s'installa sur un rocher pendant que les autres préparèrent un petit camp assez discret pour ne pas se faire repérer par des patrouilles. Le chef des armées médita tout d'abord auprès des Hists...dont une fois encore, il avait sentit le contact diminuer à la sortie du Marais Noir. Par la suite, il suivit la progression de ses agents mentalement...espérant que le plan se déroule comme prévu.


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Kralenntar

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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeDim 20 Avr - 16:15

Encore une journée passée dans ce maudit lieu. Je n'avais pas encore interagi avec les nouveaux. Après tout, nous avions tout le temps de faire connaissance après le couvre-feu.
J’avais été demandé par un marchand hystérique bien tôt en cette sèche et poussiéreuse journée. Tout en me criant dessus quant à mon arrive tardive -ce qui n'avait en vérité guère été le cas- il m’expliquait ce que je devais faire cette fois-ci. En effet j'avais déjà eu affaire à cet horripilant personnage à de nombreuses reprises. Il avait semblé que j'avais sa jeune fille à la bonne. Malgré les réprimandes de son père elle m'apportait soutiens et pansements lorsque les fouets étaient "nécessaires". Un comportement étrange de la part de cette jeune elfe, mais cela pourrait être une issue favorable quant à notre fuite.
Je retourna en cour lorsque le soleil atteint le zénith. Je m'assis sur un banc de bois posé près de ma cellule quand Thoriist vint me rejoindre avec en main deux miches d'un pain rassi.
Je le remercia puis il me mit au courent des nouvelles alentours.

"Les nouveaux veulent te voir. Ils disent te connaître. Le frère qui en a fait la demande se nomme Listheros, un Nagas, si tu vois ce que je veux dire."

Je l'observa avec étonnement. Aucun des visages aperçus hier ne me rappelais une quelconque connaissance. Peut être des soldats croisés dans de multiples événements, cérémonies, ou bien même des amis de mes parents. Je pris une bouchée du morceau de pain. Un Nagas... C'est une sous-espèce d'argoniens aux écailles sombres et aux allures de vipères. Ceux-ci sont généralement dotés de corps serpentant et non des jambes. Enfin, vu notre culture actuelle, ce n'est pas véritablement étonnant que les Nagas aient fécondés avec d'autres sous-espèces, fondant ainsi toute sorte de physique imaginable. Mon acolyte avait insisté sur le terme "Nagas", indiquant ainsi son caractère ou façon de pensée, dans la mesure ou le physique est commun à nous autres.

"Donc je dois m'attendre à un comportement violent ?"

"Ça, je ne peux te le dire. Nos rapports n'ont pas été assez longs pour nourrir notre analyse mutuelle.

Je soupira. J'avais eu ma dose de querelles pour aujourd'hui et n'avais aucune envie de se fritter encore pour la journée.

"Très bien, j'irai à sa rencontre. Sais-tu où il se trouve ?"

"Il est actuellement avec des Dunmers pour le reste de l'après-midi. Tu le reverras ce soir."

Le soir donc je pus donc le rencontrer. Il était relativement grand, d'une tête de plus que moi et aussi d'une forte musculature. Ce devait être un soldat redoutable, à n'en point douter. Sa prestigieuse carrure apportait intimidation envers les sentinelles, cela se sentait. Sa peau était d'une étrange couleur violacée, un peu pâle. Je crois la seule couleur jamais vue sur un argonien. Ce devait être un bâtard de bien nombreuses sous-espèces pour finir comme ça. Il avait quantité de cornes sur son crâne comme sur sa mâchoire, celle-ci étant avancée et dévoilant ces dents de devant, pointues et menaçantes comme celles d'un orque.
Il sembla remarquer le regard étonné que je posais sur lui lorsque je le vis ce diriger sans hésitation vers moi. Peut être les Hists l'avaient-ils guidé, aussi.
Je me levais tandis qu'il se plaça face à moi, baissant légèrement la tête.

"Est-ce toi, Kralenntar ?"

Il devait se douter que oui dans le fond, mais s'assurer que c'était la bonne personne étant en effet une bonne chose.

"Oui c'est bien moi. Il est dit que tu me connais. Quand ai-je eu l'occasion de rencontrer quelqu'un comme toi ? Tu n'es pourtant pas du genre à passer inaperçu."

Il regarda autour de lui et constata que quelques regards indiscrets se tournaient vers eux.

"Je suis frère d'un ancien ami de ton père. Asseyons-nous, je suis sur que nous avons beaucoup à nous dire."

Non, je ne le connaissais absolument pas. Mon père m'aurait signalé un tel personnage au cours de nos entrevues. Cependant sa petite couverture sembla correctement masquer son jeu puisque les détenus alentours l'oublièrent et retournèrent à leurs activités. Seul Thoriist -je le sentais- nous écoutait encore de sa cellule, juste à notre droite.
Le nouveau sembla aussi le pressentir puisqu'il choisi les mots de notre discussion avec parcimonie.
Aussi baissai-je d'un ton pour lui murmurer:

"Lui c'est Thoriist, mon compagnon d'arme et meilleur allié en cette prison. Il est tout à fait digne de confiance."

Le grand gaillard s'étira puis se décida à parler librement, en argonien, et doucement, de façon à ce que seul nous trois puissions entendre.

"La libération de cette cité est proche. Mon commanditaire nous a envoyés, moi et les autres arrivants, pour prévoir votre sortir. Il désire vous parler de ses plans ce soir même. Des membres de la ville ont été payés pour votre sortie en douce."

Rien qu'en entendant cela, mon cœur s'accéléra. Ça y était. Nous allions enfin quitter définitivement cet endroit. Je ne laissa rien paraître de mes émotions débordantes, arborant un regard tout à fait indifférent.

"Savez-vous quels sont les membres utilisés pour ma fuite temporaire ?"

"Mon commanditaire ne m'en a rien dit. Son nom ne vous sera pas dévoilé ici, question de sécurité. Si le groupe s'emballait trop vite, le plan pourrait dégénérer."

Je me mis à réfléchir. Ceux qui auraient été payés seraient au nombre de dix:

- La garde de nuit de la geôle (cinq personnes)

- La sentinelle de l'Appel, notant nos noms tous les soirs

- Une escorte externe (deux ou une personne)

- Une issue inattendue dévoilée par un habitué corrompu.

Du-moins, c'est ce que j'imaginais.

"Quand est-ce qu'aura lieu mon départ ?"

"Lorsque le soleil touchera le bout de la tour Est", me dit-il en pointant discrètement du doigt la zone.

Vu l'emplacement actuel de la source lumineuse, il devait y avoir une heure avant l'objectif.

"Bien. J'imagine que vous savez quoi faire, alors je vous laisserai me guider."

Pendant cette heure, j'attendis impatiemment que le soleil touche ce coin de pierre, étonné de savoir qui voudrais ainsi le voir en personne, et hors de la ville.

L'heure arriva. Un garde débarqua, muni d'un carnet. C'était l'heure à laquelle se faisait l'Appel.

Il les appela tous, excepté moi et Listheros.

Puis il parti. Comme je m'y attendais, aucun garde ne surveillait les lieux, mais personne ne sembla s'en rendre compte.
Le grand Nagas m'emmena à l'extérieur du Dortoir sans rencontrer âme qui vive. Puis nous croisâmes deux hommes attendant près d'une scierie. C'était deux nordiques au physique complètement opposé: Un trapu, l'autre très fin. Ce dernier grand, l'autre petit.

"Vous voilà enfin, dirent-ils. Entrez, on a pas de temps à perdre."

Ils nous emmenèrent dans la battisse. C'était un vieux chalet reconverti en atelier. Des scies et bûches traînaient de partout. Nous nous arrêtâmes devant une trappe derrière un tas de tonneaux dans leur cave qu'ils ouvrirent non pas sans difficulté.

"Voilà les égouts. Kérin va vous mener jusqu'à l'extérieur de la ville, il les connais bien."

Un jeune lézard qui devait avoir la vingtaine vint nous rejoindre. Il avait de toutes petites cornes sur sa tête, le regard enjolivant, la peau d'un vert frappant.
Il sauta sans hésitation dans l'eau profonde et demanda à ce qu'on le rejoigne. Nous sautâmes à notre tour.
Ce n'était guère de l'eau mais en vérité un ensemble de déjections animales et humaines, à en croire l'odeur. Encore heureux que nous sommes immunisés contre ce genre de problème, sans quoi nous serions morts d'une maladie plus que répugnante.
Les deux hommes fermèrent au-dessus de nous.

"Et ainsi... tu as l'habitude d'être dans cette me*de, petit ?

"Oui. Mais normalement c'est pas aussi sale. C'est à cause des festivités de ce soir, au château du Jarl. Tout le monde se lâche du-c....

"Je n'ai pas envie de connaître la suite, lui coupais-je. Mène-nous à l'extérieur, tu veux ?"

"Oui, bien sur. C'est par là."

Nous atteignîmes l'extérieur au bout d'une bonne demi-heure. Une clairière brumeuse entourait la zone.
Le petit rebroussa chemin, tandis que Listheros pris la relève pour me montrer le chemin.[/color]


Dernière édition par Kralenntar le Dim 25 Mai - 19:49, édité 1 fois
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Le Fourbe (MJ)
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeLun 21 Avr - 14:59

Lorsque que Kralenntar pénétra dans le petit campement installé par les forces d'élites Argoniennes. Sparthakuus fut heureux de rencontrer un frère de couvée, il le salua. Il remarqua tout de suite, ses cicatrices infligées sur des écailles solides de couleur vert claire. Il lisait dans ses yeux et par-delà son âme qu'il connaissait lui aussi l'esclavage. Des images de ce qu'il avait subit lors de sa jeunesse, lui revint. Il se souvenait de l'arrogance des ces Peaux-Grises au regard cruel. Considérant les Saxheels comme une sous-race, une race voué à l'extinction et à la servitude éternelle. Mais, les Hists avaient parlés des entrailles de la terre, où situées profondément, leurs racines se répandent dans tout Tamriel.

Il était grand temps que le peuple des Hists se soulèvent face à cette vague d'injustice.

Des soldats avaient rassemblés des chaises qui traînaient dans une ancienne ferme ravagée lors de l'Année Rouge. Sparthakuus invita l'esclave à s'installer confortablement et s'exprima de la sorte:

-Salutation, frère de couvée, je connais votre nom...Kralenntar, n'est-ce pas ? Le mien est Sparthakuus, chef des armées du Régime d'Argonie. Heureux de vous rencontrez ! Vous savez j'ai moi même connu l'esclavage, je sais ce que c'est que de vivre sans libre arbitre, se retrouver dépendant d'une bande de tortionnaire sans scrupules. Je connais cette humiliation. Mais, le jour de votre libération a sonné ! Les Hists ont parlés et Ixtaxh-thtithil-meht réclame le sang des oppresseurs ! Mon frère, si je vous ai convoqué, c'est pour vous donnez les conditions pour que cette libération fonctionne...des révoltes ont éclatés à Narsis et Larme, ce que je vous demande, c'est de vous révoltez à votre tour. Lorsque nos frères esclaves auront suffisament "affaiblis" l'ordre dans les villes Dumners, notre glorieuse armée nouvellement réformée viendra vous libérez et chassez ses esclavagistes. Nous pourrons vous faire passer des armes par l'intermédiaire de ceux s'étant rallié à notre cause. Nous ferons tout ce qu'il faut pour couvrir votre révolution. Ce que je veux...c'est l'anarchie dans le sud de Morrowind, le nord est trop bien gardée par les guerriers Indorils. Les Redorans occupent désormais les anciens territoires de la Maison Hlaalu dans le sud, nous les écraserons sans aucune forme de pitié pour la souffrance qu'ils ont causés à notre peuple.

Sparthakuus se leva et se mit à dessiner un schéma sur une carte accroché sur l'un des murs de l'ancienne ferme, il expliqua tout en faisant plusieurs traits au crayon, sous les yeux de Kralenntar et les forces d'élites infiltrées en Morrowind.

-Dés que les révoltes auront atteint leur paroxysme, nous mobiliserons nos troupes à partir de Thorn et Stormhold. Il y aura donc deux armées, l'une se dirigera vers Narsis et l'autre vers Larme. Lorsque les batailles seront remportées, nous investirons les villes et les fortifierons en cas de contre-attaque. Par la suite, nous négocierons avec le Roi Neldris pour obtenir la libération des esclaves Argoniens dans le nord de la province. Si jamais, il refuse, nous attaquerons Almalexia en rassemblant les deux armées pour en faire, une armée unifiée et faire un front unique sur la ville. Cependant, c'est le berceau du Clan Indoril, nous devrons faire preuve de prudence en espérant que les Hists nous guiderons. Mais, je ne pense pas que nous en arriverons jusque-là. Neldris est un faible, il sera facile à persuader. Vous connaissez donc nos plans. Tâchez d'en faire bon usage, les Hists n'aiment pas beaucoup les traîtres, j'ai appris que vous étiez un ancien militaire...vous savez donc, de quoi je parle, n'est-ce pas ? Mais, si les Hists ont jugés bon de vous faire leader d'une partie de cette révolution, c'est que nous pouvons vous faire confiance. Vous avez bu la sève, vous êtes donc l'un de nos frères...nous ne faisons qu'un...ensemble jusqu'à la victoire ! Lâcha Sparthakuus esquissant un léger sourire dévoilant ses dents reptiliennes.

-Kralenntar, racontez-moi, l'esclavage...les conditions sont-elles toujours aussi...vous me comprenez...je me demandais si ces Peaux-Grises n'avaient pas évolués depuis mon époque, est-ce le cas ?
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeVen 25 Avr - 22:00

L'on m'emmena dans un village en ruine, abandonné. Le terme "hanté" aurait pu être utilisé pour qualifié ce domaine dans les contes d'enfants. L'escouade d'infiltrés se dirigèrent à l'intérieur d'un vieille ferme trouée, pourrie, sale et faiblement éclairée: refuge parfais pour éviter les moindres soupçons. J'y vis un homme de grande prestance, en tenue d'apparat finement préparée. Il observait des plans avant de poser les yeux sur moi. De beaux yeux, et je sais les reconnaitre.

"Salutation, frère de couvée, je connais votre nom...Kralenntar, n'est-ce pas ? Le mien est Sparthakuus, chef des armées du Régime d'Argonie. Heureux de vous rencontrez !"

Spathakuus ? Le... le vrai Sparthakuus ? J'avais donc l'honneur de me retrouver face au chef même de toutes les armées d'Argonie ? Mon sang reptilien ne fit qu'un tour. J'étais trop étonné pour réagir.

"Vous savez j'ai moi même connu l'esclavage, je sais ce que c'est que de vivre sans libre arbitre, se retrouver dépendant d'une bande de tortionnaire sans scrupules. Je connais cette humiliation. Mais, le jour de votre libération a sonné ! Les Hists ont parlés et Ixtaxh-thtithil-meht réclame le sang des oppresseurs ! Mon frère, si je vous ai convoqué, c'est pour vous donnez les conditions pour que cette libération fonctionne...des révoltes ont éclatés à Narsis et Larme, ce que je vous demande, c'est de vous révoltez à votre tour. Lorsque nos frères esclaves auront suffisament "affaiblis" l'ordre dans les villes Dumners, notre glorieuse armée nouvellement réformée viendra vous libérez et chassez ses esclavagistes. Nous pourrons vous faire passer des armes par l'intermédiaire de ceux s'étant rallié à notre cause. Nous ferons tout ce qu'il faut pour couvrir votre révolution. Ce que je veux...c'est l'anarchie dans le sud de Morrowind, le nord est trop bien gardée par les guerriers Indorils. Les Redorans occupent désormais les anciens territoires de la Maison Hlaalu dans le sud, nous les écraserons sans aucune forme de pitié pour la souffrance qu'ils ont causés à notre peuple."

Ainsi, lui aussi avait dû endurer la souffrance des esclaves de Morrowind... Oui, le terme cauchemar serait un piètre mot si je devais définir la situation. Quant aux révoltes, j'avais été informé par les nombreuses oreilles que sont mes frères dans le Dortoir. Seules les lieux m'étaient inconnus. Je ne pensais pas que toutes ces révoltes étaient des plans... Je m'attendais à des révoltes pures et primitives, venant de l'interne et non de l'externe, même si je pense qu'en l’occurrence les deux ont fusionné. L'anarchie était en effet le moyen idéal de mettre cette immonde race genou à terre. Avec le soutien de Sparthakuus en personne, nous ne ferons qu'une bouchée de notre geôle. Quelle bande d'inconscients étaient les idiots à avoir accepté d'être soudoyés pour négocier mon échappatoire temporaire. Ils ont signé leur propre mort contre des bourses qu'ils n'auront guère le temps de vider autrement que par le biais de nos mains baladeuses.
Le commandeur des armées se leva et dessina sur l'une des cartes de Morrowind accrochées à la surface murale de la ferme.

"Dès que les révoltes auront atteint leur paroxysme, nous mobiliserons nos troupes à partir de Thorn et Stormhold. Il y aura donc deux armées, l'une se dirigera vers Narsis et l'autre vers Larme. Lorsque les batailles seront remportées, nous investirons les villes et les fortifierons en cas de contre-attaque. Par la suite, nous négocierons avec le Roi Neldris pour obtenir la libération des esclaves Argoniens dans le nord de la province. Si jamais, il refuse, nous attaquerons Almalexia en rassemblant les deux armées pour en faire, une armée unifiée et faire un front unique sur la ville. Cependant, c'est le berceau du Clan Indoril, nous devrons faire preuve de prudence en espérant que les Hists nous guiderons. Mais, je ne pense pas que nous en arriverons jusque-là. Neldris est un faible, il sera facile à persuader. Vous connaissez donc nos plans. Tâchez d'en faire bon usage, les Hists n'aiment pas beaucoup les traîtres, j'ai appris que vous étiez un ancien militaire...vous savez donc, de quoi je parle, n'est-ce pas ? "

Oh que oui. Je pense notamment à ce soldat messager, venu nous voir pour signaler un conflit au nord... alors qu'il n'en était rien, si ce n'est l’embuscade puis l'emprisonnement. J'ai aussi dû faire décapiter quelques de mes camarades pour avoir été corrompus par l'Ennemi... choix triste mais qui m'avait été obligé.

"Mais, si les Hists ont jugés bon de vous faire leader d'une partie de cette révolution, c'est que nous pouvons vous faire confiance. Vous avez bu la sève, vous êtes donc l'un de nos frères...nous ne faisons qu'un...ensemble jusqu'à la victoire !"


Et vous avez bien fait, Sparthakuus, chef des armées du parti An-Xileel, grand combattant et dirigeant d'Argonie. Je mènerai nos frères au combat en votre nom.
Tandis que je m'emportais déjà dans des pensées victoriennes, je retomba dans la difficile réalité:

"Kralenntar, racontez-moi, l'esclavage...les conditions sont-elles toujours aussi...vous me comprenez...je me demandais si ces Peaux-Grises n'avaient pas évolués depuis mon époque, est-ce le cas ?"


"Eh bien, Sparthakuus, je ne connais guère les méthodes employées auparavant, où du-moins je ne les aient pas subies... de ce fait je ne peux le comparer avec précision quant aux méthodes actuelles. Cependant je peux vous assurer qu'ils nous exploitent avec une vigueur répugnante. Le pire est pour nos sœurs, je le pense bien... elles servent de servantes, mais aussi de catins pour les gardes. Ne pouvant donner naissance à un être avec notre race, ils les violent jusqu'à ce que cette brindille qui leur sert de phalus crache du sang...

Quant aux hommes, les fouets sont objets de n'importe quel argument. Qu'on ait mal parlé, mal regardé, mal agit, nous sommes battus, fouettés autant de fois que le désire le flagellateur. Même le plus humble de nos frères aurait un défaut à corriger de la part des sentinelles, par la violence et le sang. Comme vous pouvez le constater, mon corps arbore de nombreuses marques, que je ne dissimule pas car j'en suis fier. Elles sont signes de la maltraitance des nôtres et aussi du fait, vu la quantité de mes marques, de ma résistance à leurs atteintes. Lorsque je serai libre, je les laisserai visible, de façon à ce que tous voient ce que j'ai enduré et ce que ces Dunmers sont réellement: des êtres cruels, perfides, sournois... Sans doute leur couleur de peau sombre reflète leur véritable nature."

Je marqua une pause. Je m'observais, les mains déliées, libres, sans chaines, sans surveillance... libre. J'enviais tellement cette état, que je n'aurais plus d'ici quelques heures, voir peut être quelques instants... Je reposa les yeux sur mon chef.

"Je suis tout à vous quant à vos plans de justice et de conquête. Je crierai votre nom lorsque la ville retentira des sons de lames entrechoquées de nos frères avec la Race Noire. Donc je vous écoute. Avez-vous une idée précise de quoi faire ? De quelle façon intégrer des armes en interne ? Pour le créno, je m'en occuperai. J'ai suffisamment passé de temps à calculer les tours de garde pour reconnaitre le moment idéal de chaque phase. Si vous n'avez rien prévu, je peux aussi m'en occuper. J'ai peaufiné quelques plans depuis le temps."
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeMer 7 Mai - 16:14

Sparthakuus savait désormais que les méthodes esclavagistes des Dumners étaient toujours aussi cruelles que par le passé. Il fit quelques pas étudiant avec attention les paroles de Kralenntar. La poitrine du chef des Armées d'Argonie se gonfla davantage lorsque l'esclave lui annonçait qu'il criera son nom lors de la victoire de la puissance Argonienne sur les forces armées des Redorans. Cette campagne massive allait d'un côté être bénéfique pour lui...Le glorieux Sparthakuus de retour sur le front pour à nouveau libérer le peuple Saxheel opprimé. Il savait que cette guerre...allait surtout précipiter son ascension vers un pouvoir supérieur à tout celui qu'il possédait déjà...c'était l'une de ses motivations pour la mener...mais pas la principale, bien-sûr.

L'Argonien rétorqua à son compatriote en s'installant à son tour sur un vieux siège poussièreux:


-Nous allons utiliser la méthode qui doit être la plus discrète pour vous faire parvenir les armes...je compte aussi d'ailleurs vous confiez des vivres à repartir équitablement, les révoltés devront prendre des forces avant de lancer les hostilités, ils en auront besoin. Mais, je m'égare, nous allons donc vous faire parvenir nos ressources par les égouts, nous aurons des agents dans le secteur qui garantiront la sécurité et la discrétion de ces livraisons. Je m'assurerais moi même que notre Guide à tous, Dreekius, reçoit de nombreux détails sur votre comportement héroïque et votre courage digne des plus grands guerriers des Hists, vous aurez très certainement accès à un certain prestige...sachez en faire bonne usage, j'étais comme vous autrefois et aujourd'hui me voilà...en chef des armées d'une nation toute entière, que de plus est, est MA nation, ma patrie, je sers mon peuple ! Et c'est pour moi un grand honneur, aujourd'hui, ici même en collaborant avec moi...vous vous battez pour notre race, pour la survie et le soulèvement des Argoniens ! L'Histoire est écrite par les vainqueurs...tâchons ensemble d'en être les auteurs, oui, vos plans et toutes les informations susceptibles de nous aider seront bonnes à prendre. Communiquez celle-ci à mes lieutenants ici présent, je vais prendre congé, désormais...je vais me confier la tâche complexe d'élaborer cette invasion plus en détails.  

Sparthakuus esquissa un large sourire et opina du chef en guise de salutation, ajoutant malgré tout quelques mots:

-Salutation, Kralenntar, puissent les Hists, vous guidez et protégez notre peuple de la barbarie Dumner...ensemble nous vaincrons ! Prévenez aussi tout les esclaves...qu'ils obtiendront un poste de choix, si ils survivent, un poste qui feront de leur nom de véritables figures légendaires pour l'Argonie.

Le chef des Armées d'Argonie salua ses lieutenants avec qui Kralenntar allait probablement s'entretenir, ceux-ci avaient reçu les instructions de le reconduire dans les baraquements d'esclaves en toute furtivité. Il sortit à l'extérieur, accompagné de Jeelius, celui-ci se mit à lui parler:

-Seigneur...non pas que je doute de notre victoire ou de la bonne volonté du déclenchement de cette guerre...mais...avouez tout de même que...feindre la solidarité pour servir nos intérêts...n'est-ce pas un peu déloyal ?

-Jeelius, je n'ai en aucun cas l'intention de feindre mon soutien auprès de notre peuple opprimé par ces esclavagistes...qu'insinuez-vous ? Que j'abuse de mon pouvoir ? Mes fonctions me permettent d'avoir recours aux arts de la guerre lorsque notre peuple est menacé...c'est bel et bien le cas, n'est-ce pas ? Avez-vous connu l'esclavage...vous fils bâtard d'un riche aristocrate Argonien ayant préféré vous inscrire sous ma tutelle pour vous faire devenir ce que vous étiez censé l'être, si vous n'auriez pas été aussi fouineur. Je vous ai appris à apprendre de vos erreurs, tâchez de ne pas reprendre les mauvaises habitudes ? Je n'aime pas les gens prenant trop d'initiatives en ce qui concerne mes projets...Nous sommes d'accord ?

-Oui, seigneur Sparthakuus...

Le chef des armées se rapprocha plus près de son bras droit et lui souffla quelques mots à l'oreille:

-Je n'en suis pas fier...mais ça marchera en ce qui me concerne...

Jeelius sourit tel un lézard, et rétorqua en se frottant les mains:

-La fin justifie les moyens...je ne vous en blâme pas...il n'y a pas de mal à profiter des possibilités qu'offrent vos succès...

-Exactement. Ce que je fais...est uniquement pour le bien de l'Argonie...j'ai l'approbation des Hists après tout...

Il se dirigea par la suite, vers un point en hauteur et observa l'horizon couvert de cendres volcaniques, il prit une poignée de celles-ci dans les mains et les fit couler à travers ses doigts écailleux. Repensant à toutes les vies perdues inutilement à cause de l'esclavage. Il revoyait à travers cet écoulement lent et instable, la vie de ses compatriotes qui ne tenaient qu'à un fil entre les mains des oppresseurs Dumner...il jetait ensuite un regard vers la grande ville, plus loin...dont les couleurs flamboyantes typiques des ornements Dumners se faisaient voilés par ces nuages de cendres infinis...Il y voyait, là aussi, une métaphore...celle du peuple Argonien enveloppant grâce à toute sa puissance, la civilisation décadente de ses Peaux-Grises...une nouvelle aube se lève pour le Peuple de la Racine.
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeDim 25 Mai - 20:34

Je regagna ma geôle plus facilement que j'en était sorti: pas un seul garde ne s'était dressé face à nous. Sparthakuus avait donc usé de notre abondance d'or, source profonde de corruption, afin d'acheter ces misérables, qui d'ici quelques jours finirais crucifiés sur les tours de la cité. Du-moins, c'était mon fantasme du moment...
Personne ne sembla remarquer mon retour, excepté mon fidèle compagnon, frère d'arme et ami Thoriist. Il se tenait assis dos contre le mur face à l'entrée, sans doute guettant ma venue. Quand nos regards se croisèrent je n'eus guère de difficultés à remarquer sa satisfaction de me revoir.
Je m'installa sur mon banc de pierre recouvert de paille lorsque Listheros fit légèrement résonné un barreau en quatre coups. Des gardes vinrent ainsi reprendre leur poste et leurs interminables rondes.
Code astucieux. Je me demande quel prétexte l'unité d'infiltration ainsi que le chef ont pris pour accepter de me laisser partir. Ils devaient sans doute parler de proches, famille, ou trafic de skooma dont j'aurai été le chef, ou encore je ne sais quelle fausse raison.
Durant la nuit je fit part à voix basse à Thoriistde mon passage à l'extérieur, tout en lui signalant de ne pas le dire aux autres pour le moment, puisqu'il pouvait y avoir des mouchoirs, ou tout simplement des personnes incapables de tenir leur langue. Je réfléchi ainsi aux objectifs que j'allais fixer durant la nuit.
Le lendemain je m'adressa au Nagas durant la pose du midi.

"Mon frère, d'ici demain il faut que toi et tes acolytes nous rapportent des vivres du campement. Nous devons être forts pour réussir. Je te dirai lorsqu'il sera temps pour toi de partir et de revenir. Cette fois les gardes ne seront pas payés, alors fait attention."

Mon confrère violacé se retenu de rire avant de me dire:

"Ne t'en fais pas, Kralenntar. Moi et mes camarades sommes les gardes d'élites de notre Chef. Doués autant dans le combat que dans l'infiltration, tu peux compter sur nous", fit-il en posant une main sur mon épaule.

"Quoi qu'il en soit, le sang ne doit pas couler. Cela attirerait les soupçons. Quant à la quantité, prenez au-moins un gros pain par personne. J'ai dit hier à Thoriist qu'il pouvait y avoir des mouchards, cependant on devra donner plus que les gardes leurs donne pour réussir. Un bon discours ainsi que de bons arguments, tels que la bonne nourriture, devrait les remettre auprès de leurs véritables frères."

A peine avais-je fini que le cor de la fin de pose retentit. Nos labeurs reprirent de plus belles, jusqu'au soir.
Le moment venu, une fois rentrés, j’annonçai à l'escouade qu'elle pouvait y aller. Normalement, au moment où je les avaient envoyés, les sentinelles buvaient au fond du deuxième étage, cachés de nous et nous cachés d'eux. Le groupe revint avec de nombreux sacs de toile. Avant que les autres argoniens ne s'extasient, moi et mon camarade avions fait passer le message à voix basse, espérant que les traitres, comme leur nom l'indique, ne nous trahissent pas.
Chacun se vit donc attribué un pain, et tous se réunir autour de moi, sous ma demande, dans le meilleur angle mort de la prison.
Toujours à vois basse, j'entrepris de les raisonner, apportant réconfort et douceur dans mes paroles, ainsi que de la férocité, de la haine, pour faire ressortir le courage, la bravoure et la force dans leur cœur reptilien.
Le message sembla leur être rentré en tête, surtout après avoir gouté, tout comme moi, à ce pain au miel, si tendre, moelleux, épais, consistant. Un repas dont durant toute notre détention nous n’espérions plus.
Cette activité ce produisit pendant plusieurs jours, nourrissant le flamme intérieure de chaque être, nourrissant cette rage accumulée au fil des années, dont nous parlions désormais en communauté sous l’œil sans pupille et l'oreille sans tympan des vigiles.
Une semaine était passée, et nous sentions tous nos forces s'accumuler, aussi bien physiques que mentales. nous travaillons d'arrache-pied aux corvées dures, retravaillant nos muscles abimés et fragilisés.
Une autre semaine passa. Nous étions enfin prêt. Jamais je n'avais pensé être aussi près de la liberté que maintenant. J'étais désormais comme un père pour eux. Ils me confiaient tout, m'aidaient et demandaient mon aide. Le temps était venu.

"Listheros, allez avertir Sparthakuus de la situation actuelle, du moral des troupes. Venez avec des armes, armures si possible. Allez lui dire que nous attaquerons ce soir même, lorsque le soleil disparaitra derrières les montagnes. Dites-lui qu'il est temps de libérer une autre partie de son peuple entravée par la race impure."
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MessageSujet: Re: La fin du supplice   La fin du supplice Icon_minitimeDim 8 Juin - 10:51

Le soir même.

Sparthakuus et ses troupes d'élites entraînées par des agents impériaux envoyés par Aelius, lancèrent l'assaut dés qu'il avait reçu au sein de la ville de Stormhold, l'espion de Kralenntar. Un certain Listheros.

En chemin, les reptiles chantaient en l'honneur des Hists, priant pour que justice soit faîtes envers les esclavagistes Dumners. Pendant ce temps, Jeelius commandait la deuxième armée, démarrant de la ville de Thorn ayant pour destination Larme. Sparthakuus avait, en secret, engagé un certain Erdith pour que celui embrase la révolution dans cette ville simultanément aux révoltes de Kralenntar.

Les Argoniens marchaient d'un rythme constant, claquant leurs bottes en métal contre les parois rocheuses de Morrowind qui constituait le sol de la province Dumner. Un nuage gigantesque de cendres s'élevait suite à leur passage. Dans les yeux des protecteurs des hists, on pouvait voir une certaine haine mais aussi de la passion. Il y a des siècles que le Peuple de la Racine n'avait plus arpenté d'autres provinces, des siècles qu'ils étaient restés isolés dans cette province que l'on appelait le dépotoir de Tamriel...l'Argonie allait pourtant devenir une dictature puissante, soutenu par son peuple, ce même peuple unis par la sagesse des Hists dans tout les sens du termes.

Lorsque la première armée d'Argonie se retrouva devant les murs de la ville, ils remarquèrent que les portes étaient déjà ouvertes, et à l'intérieur, les gardes Dumners se battaient encore contre les révoltés. Kralenntar devait être là, lui aussi. Mais, à vrai dire, Sparthakuus n'eu même pas le temps de tenter de le retrouver. Le principal fut de contrôlé les principaux lieux de la ville. Ils commencèrent par prendre les emplacements militaires, ensuite administratifs et terminèrent par piller leur temple. Ils brûlèrent, massacrèrent et détruire tout ce qui pouvait être les piliers de la culture dumneri. Ce n'était plus une guerre de libération, mais bel et bien, une épuration de cette race que les Argoniens détestèrent plus que tout, depuis leurs origines. Les reptiles espéraient voir leur déclin et inversement. Mais...cette libération n'était qu'une partie de l'histoire qui allait se jouer entre ses deux races rivales.

La population Dumner avait été maltraitée, tellement la rage envenimait le coeur de ses soldats. Sparthakuus n'était pas une exception, il avait délogé des familles entière, avait frappé leurs enfants et tuer les plus agés qui refusaient de se rendre...la guerre était d'une rare violence surtout lorsqu'elle était animée par un désire de vengeance...des répressailles aux humiliations qu'avaient supportées le Peuple de la Racine.

Tandis qu'à Larme, où se battaient valeureusement les troupes de Jeelius face à la dernière poche de résistance Dumner, on pouvait voir un scénario semblable, la cruauté était dans les deux camps. D'un côté, les gardes de Morrowind tentait tant bien que mal de se servir des habitants comme diversion afin de se regrouper dans des lieux isolés, de l'autre, les Argoniens n'hésitèrent pas à les massacrer sachant très bien qu'il s'agissait d'une stratégie...Mais pourquoi les Elfes Noirs, voudraient gagner du temps en sachant très bien que les troupes du Clan Indoril n'arriverait pas avant le lendemain ? Il y avait autre chose caché là-dessous...un mystère que les Argoniens ne prirent pas la peine de prendre en compte tellement leur passion dévorante les obligeaient à se battre sans réellement réfléchir à ce qu'ils faisaient. Ils étaient guidés par les Hists et par leur coeur...

Lorsque les troupes de Larme et Narsis tombèrent face aux Argoniens, ils signèrent la reddition sans plus tarder. Il faisait encore nuit, ce qui laissa le temps aux Reptiles de se regrouper...ils envoyèrent une missive, à l'instant même où ils trouvèrent du papier et de l'encre. Sparthakuus s'installa sur un bureau ayant servis à l'ancien dirigeant de la ville et se mit à rédiger la lettre:


"Roi Neldris de Morrowind,

Nous contrôlons Narsis et Larme, beaucoup de sang à couler autant dans vos gardes que dans votre peuple...moi, Sparthakuus, puissant et grand Libère-Les-Esclaves, vous ordonne de nous envoyez les esclaves Argoniens retenus dans le nord de Morrowind. Si jamais vous refusez, je serais contraint de lancer l'assaut contre Almalexia. Verser le sang dans votre Royaume ne me dérange pas, contrairement à vous, vous savez que nous pourrions arrêter cette guerre immédiatement. C'est très simple, nous, Hérauts des Hists, nous engageons à ne pas marcher vers le nord en échange de ces esclaves...mais, afin de protéger nos frontières de représailles de votre part, nous garderons le contrôle sur Narsis et Larme, le peuple sera traité d'une manière égale à la façon dont vous avez traité le nôtre...mais au moins, les plaines de Cendres de Morrowind ne devront plus subir l'écoulement du sang de Dumners...

Nous attendons une réponse, si jamais elle tarde, nous lancerons l'offensive contre Almalexia...

Sparthakuus, chef des armées de l'armée populaire d'Argonie.
"


Le Chef des armées ordona à ses troupes de rester concentrer jusqu'au lendemain. Les Argoniens se reposèrent histoire de récupérer pour le jour suivant...


Le Lendemain.


Plan de la Bataille de Deshaan:


On vint à la rencontre de Sparthakuus lui annonça qu'une grosse armée arrivait du nord, destinée à reconquérir les villes prises par les envahisseurs, d'après les Peaux-Grises. On communiqua les ordres à Jeelius, il était temps de joindre les deux armées en une seule, ils allaient donc voir si l'union faisait bel et bien la force...

Ils se rassemblèrent dans les plaines de Deshaan et lorsque les troupes des Indorils arrivèrent là-bas, on baptisa cette affrontement: "La Bataille de Deshaan" qui allait se révéler être le tournant de cette guerre...

Les flèches sifflaient, les épées frappaient toujours les lames et la chair, et pourtant Sparthakuus sentit qu'il se passait quelque chose. Une sorte de certitude due à son instinct, car il ne voyait rien de plus que ce que projetaient les torches à travers les tornades de cendres. Une pluie fine se mit soudain à tomber, avant d'accélérer pour devenir drue et singulièrement énervante. La pente se transforma en boue constituée d'eau et de cendres mêlés à un peu de terre, dans laquelle les combattant s'enfonçaient profondément. Leur poids était trop important pour rester stable, ils devaient donc faire attention à chacun de leur mouvement. Heureusement, ils étaient entrainés pour ça. Ils ne failliraient pas.

La bataille dura des heures entières, un véritable bain de sang pour les deux camps. Les Indorils constituaient une puissance énorme, voir la plus grande, de tout les Clans de Morrowind, leur armée était entraîné pour tuer...

Alors que le Chef des Armées donnait un coup d'épée qui fendit en deux un bouclier, il entendit un gargouillis dans son dos. Se retournant immédiatement, il vit un de ses lieutenant tomber en avant, vaincu par deux Dumners. L'un des trois était légèrement vêtu, laissant voir son infecte peau noire, du moins c'était le point de vue de Sparthakuus et de la plupart des Argoniens. Sparthakuus fonça, chargeant l'ennemi, bouclier en avant et l'épée prête à goûter le sang.

Le premier tomba facilement, à l'instar du second. Nul n'était réellement de taille contre quelqu'un comme lui. Néanmoins, une erreur d’inattention faillit lui coûter la vie. Son pied gauche glissa dans la boue, et il tomba sur un genou. Un soldat Indoril se jeta sur lui, tout sourire. Une flèche le cueillit soudainement en pleine gorge, le faisant s'écrouler au sol à l'agonie. Rangeant son épée dans son fourreau, Sparthakuus saisit le soldat par la gorge et lui cracha au visage de telle façon à rendre pire encore ses derniers instants d'existence.

Quelques instants plus tard, alors qu'il remontait péniblement la pente, une clameur monta du camp argonien, signe de la victoire.

Le Chef des Armées leva son épée vers les cieux et la fit tournoyer hurlant à la gloire des Hists et à la victoire du peuple Argonien face aux oppresseurs Dumners..."cette bataille restera gravée dans l'histoire"...se dit-il alors.

Mais, lorsque l'armée désormais unifiée entrèrent dans la ville la plus proche, Narsis donc, ils virent plusieurs légions d'impériaux arme à la main et prêtent à se battre...ils comprirent alors que l'Empire de Cyrodiil les avait trahis, Sparthakuus aurait préféré obtenir un scénario inverse car il comptait lui aussi les trahir. L'Hist planté dans la Cité Impériale aurait pu causer la chute de l'Empire...En réalité, cet être spirituel avait la capacité d'aspirer l'âme des mortels et de les redistribuer en Argoniens, dupliquant leur nombre, l'Hist pouvait aussi agir sur son environnement pour provoquer des tremblements de terre et autres cataclysmes susceptible de grandement affaiblir Cyrodiil...Sparthakuus comprit alors, que les Impériaux avaient découvert cette stratégie...ils n'étaient pas si stupide que cela au final...

L'armée impériale se divisa en deux rangées, laissant passer un général montant un cheval auburn. L'officier annonça d'une voix autoritaire:


-Sparthakuus, chef des armées d'Argonie, la Légion Impériale a réquisitionné vos nouveaux territoires en Morrowind car vous avez rompu vos engagements envers l'Empire en tentant de mettre en danger celui-ci...vous êtes coupable de trahison. Cependant, nous vous laissons, vous, votre armée et votre peuple libéré des Dumners repartirent vers votre territoire sans encombre. Nous avons conclu un accord avec sa majesté, le Roi Neldris. Il accepte de vous rendre les esclaves argoniens retenus dans le nord de son royaume suite à votre victoire écrasante à la bataille de Deshaan. Néanmoins, il vous est demandé de retirer vos troupes des villes occupées, Narsis et Larme, et de respecter l'intégrité territoriale de Morrowind. Le royaume dumner redeviendra une province impériale afin d'éviter tout risque de conflit, nous vous assurons que le peuple argonien ne sera plus soumis à l'état d'esclavage...

Sparthakuus rétorqua alors d'un ton égal:

-Nous acceptons vos exigences, néanmoins, le peuple Dumner a lâchement profité du nôtre pendant de nombreuses années, nous demandons à l'Empire d'agir avec bon sens et de nous accorder le droit de ramener en Argonie nos prisonniers...

-Vous aurez le droit de reprendre les soldats et gardes que vous avez capturé, mais la population ne devra pas être touchée par cela, ils ne possèdent aucune responsabilités dans la condition de votre peuple. L'autorité impériale, désormais, de maintenir l'ordre dans la région afin que plus jamais, de telle chose n'arrive...Nous ne vous retenons pas plus longtemps...vous devrez avoir quitter le territoire impérial d'ici deux jours, si ce n'est pas le cas, vous serez considérez comme des ennemis et nous serons contraint d'appliquer la justice de l'Empire...en ce qui concerne votre délégation en Argonie, ils ne sont malheureusement plus d'actualité, votre maudit arbre non plus...suite à votre trahison...nous avons appliquer cette même juste de l'Empire...bien, salutation Sparthakuus d'Argonie et bon retour dans votre territoire...

L'Argonien salua, non pas avec chaleur, le légat impérial et retourna lui, les esclaves, les prisonniers et ses troupes en Argonie.




Quelques jours plus tard, ils étaient arrivés dans la capitale d'Argonie et Sparthakuus avait entamé un discours:


-Peuple d'Argonie ! C'est avec fierté que je vous annonce que nos compatriotes disparus sont désormais libres ! Nous nous sommes vengés des ces oppresseurs, les Peaux-Grises ne confondront plus jamais les Argoniens avec des esclaves ! Nous sommes un peuple libre et victorieux ! Nous n'avons pas réussis à maintenir notre influence dans les villes conquises, mais sachez qu'au moins l'esclavage a prit fin ! Le sang a coulé, les larmes ont coulées mais la sève des Hists a aussi coulée et aujourd'hui, nos frères disparus sont à nouveau lié aux Hists à jamais ! J'aimerais remercier deux héros de cette guerre, Jeelius, qui commanda la deuxième armée étant parvenu à capturer la ville de Larme et à combattre à mes côtés, il a toute les raisons d'obtenir autant d'honneur que moi. La deuxième personne est un ancien esclave du nom de Kralenntar, son courage, sa détermination et son amour de notre peuple, nous a permis de pénétrer dans la ville avec un minimum de perte, comme moi, il a soulevé les autres esclaves afin que ceux-ci prennent les armes et combattent les oppresseurs ! Peuple d'Argonie, j'aimerais aussi vous annoncez, une grande nouvelle...je compte quitter mes fonctions de chef des armées, je les transmets à Jeelius, qui est désormais prêt à prendre la relève...j'ai entendu l'appel des Hists lors de mon périple en Morrowind, même sur ces terres corrompues, j'ai ressentit leur sagesse me demandant de les rejoindre au coeur de notre patrie...Je ne sais pas si je reviendrais, mais sachez que vous resterez dans mon coeur à jamais et que mon âme restera toujours lié à la vôtre tant que vous suivrez la voix des Hists et celle de notre vénérable Guide Dreekius ! Longue vie à l'Argonie ! Longue vie aux Hists ! Et longue vie au Guide !!!!

La foule hurla de joie à la victoire et on fêta celle-ci pendant plusieurs semaines. On appela cette guerre, la Fin du Supplice...

Jeelius vint auprès de son ancien supérieur afin de lui demander une toute dernière indication:


-Devons-nous traîter nos prisonniers avec clémence ?

-Nous traiterons l'injustice par la justice...je veux les voir munis des chaînes utilisées sur nos frères...

-Comme vous voudrez...

La fin du supplice Argonians_and_dunmer_by_victoriadaedra-d7eg6o0

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Conséquences.

L'Argonie est victorieuse par le fait que les esclaves argoniens du nord et du sud de Morrowind, mais aussi perdante dans le sens où le sud de la patrie des Dumners est à présent entre les griffes de l'Empire. Perdante aussi dans le sens, où elle ne possède plus l'Empire parmi ses alliés. La Compagnie de l'Empire Orientale installée sur les lieux, déserta rapidement le Régime d'Argonie afin de retourner en Cyrodiil suite à la fin du traité de soutien entre les deux nations. On installa des statues de Sparthakuus, mais aussi de Kralenntar et Jeelius dans tout le territoire argonien, de telle façon à ne jamais oublier ce qu'ont fait les Argoniens pour se libérer de l'oppression. Sparthakuus avant de quitter la capitale, envoya une importante somme d'argent à Erdith, qui lui aussi dans l'ombre, a fortement contribué à la victoire argonienne, néanmoins, cet accord restera strictement professionnel et dans le secret, afin de garder la "pûreté de la victoire argonienne par des Argoniens."

En Morrowind, le Roi Neldris est désormais un vassal de l'Empire, son royaume devenu une province de Cyrodiil, l'autorité impériale s'applique d'une manière juste et équitable pour chaque habitants de Morrowind. Neldris doit désormais payé des taxes, plus ou moins importantes, à l'Empereur afin de remercier celui-ci d'avoir protéger sa nation de la menace argonienne...

Sparthakuus se retira de toute fonction militaire et politique et s'exila au coeur de l'Argonie afin de méditer auprès des Hists...

Jeelius devint le nouveau Chef des Armées d'Argonie.

Kralenntar: (HRP: Je te laisse faire un post "récapitulatif" comme je l'ai fais afin d'approfondir ton rôle dans la bataille et tes ambitions futurs suite à celui-ci j'éditerais et ajouterais ce que tu diras.)

Les prisonniers Dumners envoyés en Argonie devinrent à leur tour des esclaves qui servirent à construire des monuments à la gloire de cette victoire.

La Fin du Supplice entra dans l'Histoire de Tamriel comme l'une des batailles les plus sanglantes confrontant l'Argonie à Morrowind. Elle fut aussi un jour de gloire pour l'Empire qui réussit à préserver un royaume entier d'un bain de sang plus ample et du retour de Morrowind dans son giron...
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