Présentation.

♠ Votre Personnage.

♠ Nom, Prénom : Ra'Zarnak

♠ Âge : 37 ans

♠ Race : Khajiit

♠ Lieu de naissance : Rimmen

♠ Orientation psychologique : Loyal bon

♠ Orientation de rôle, carrière... : Le cycle de lunes m'étant destiné a indirectement choisi mon rôle en ce monde : Né Cathay, je me devais de représenter le bouclier de mon espèce, le bras armé de notre nation. Au fur et à mesure de mes longues années de combat au sein des indépendantistes puis au service de la Légion, j'ai monté en grade, jusqu'à devenir commandant d'un régiment que j'ai nommé Purification, en raison de mes intentions vis à vis des possibles attaques sur nous - qui seraient ainsi purifiées.

♠ Signe astrologique ou Pierre gardienne : Aucune

♠ Élément de votre magie : Aucune

♠ Description physique : Les khajiits sont une espèce complexe et ancienne étroitement liés aux lunes Masser et Secunda. Selon leur position dans le ciel, le khajiit qui naîtra sera doté de telles ou telles qualités. Certains ressemblent plus à des elfes (ohmes) , d'autres à des chats de taille normale (alfiqs). Je suis né alors que Masser était croissante, et Secunda venant d’apparaître dans les cieux. De ce fait, je fus destiné à être Cathay : Cette catégorie de notre race est connue pour sa force et sa taille, supérieure aux khajiits les plus rencontrés en Tamriel, nommés les Suthays. Respectant ma catégorie, je suis même physiquement supérieur à mes confrères, rendant mon aspect plus intimidant, avantage face à l'ennemi ou pour convaincre.  
Durant un expédition impériale en Bordeciel j'ai fais la connaissance d'un khajiit qui m'a aidé à retrouver un artefact de notre peuple. Le brave n'ayant pu ressortir vivant de ces catacombes, je porte son armure en hommage à son âme noble.

♠ Description psychologique : De nature solidaire, il m'a été facile de m'intégrer auprès des camarades qui m'accompagnent. Mon talent de meneur a tout de suite fait comprendre avec ceux de mon groupe qui gérait véritablement les missions.
Ma vision des dieux est celle-ci : chaque race dispose de ses propres dieux, façonnés à leur image. Dans la plupart des royaumes, les entités sont respectées, idolâtrées. Cela est de même pour moi.   Parmi tous les dieux khajiits, ceux que je vénère le plus sont Azura, déesse de l'aube et du crépuscule, Ja-Kha'jay, dieu des lunes khajiits et  Bann Dar, dieu du génie du desespoir. Ces trois divinités principalement puisque durant toute ma vie, chacune d'elle a contribué à ma réussite ou ma survie. De ce fait, je le vénère comme bon khajiit le ferait auprès de ses sauveurs.
Je vois les Daedras sont des êtres méprisables. Dangereux, tentants, vicieux, ils détournent les mortels de la voie de la sagesse. Leur bannissement de ce monde et de l'Oblivion - si tel acte était possible - Permettrait la sauvegarde de bien des âmes.
Si je suis actuellement au service de l'Empire, c'est parce que j'ai décidé de prendre part aux conflits régnant en Tamriel, afin d'étendre, d'une certaine façon, le territoire Khajiit. Il fut un temps où ceux de notre espèce étaient les plus respectés et crains de tout le continent. Aujourd'hui, malgré une armée puissante, je constate une division de nos terres : Les nationalistes, qui désirent l'indépendance d'Elsweyr au risque de devoir tuer leurs congénères ; les khajiits pro-Thalmor, qui ont cru aux calomnies annoncées par ces elfes et ainsi se sentent dépendants d'eux. Ils sont devenus des sortes de pantins des Altmers. Et enfin, mon camp : celui acceptant l'aide de l'Empire en échange de l'aider lui aussi. Certains pensent qu'ils nous sauterons dessus dès qu'ils en auront l'occasion. Pour le moment, je leur prête allégeance, puisque j'ai confiance en eux.

♠ Histoire, passé : Ici de Rimmen, je me suis retrouvé dès ma naissance dans l'esprit khajiit pro-Empire. Mes parents, deux ohmes, ont eu droit à de hauts postes au sein de notre faction et ainsi furent de grands diplomates impériaux. Quelque années après être venu au monde, mon aspect était désormais différenciable des autres et ainsi mes parents apprirent que j'étais destiné à la guerre. Cela horrifia ma mère, qui se refusa à penser que je devais me battre. Quant à mon père, il mit un certain temps à accepter mon destin. Après quoi je fus expédié dans les jungles du sud d'Elsweyr, où un ami de la famille m'aiderais à devenir ce que je suis aujourd'hui : un leader. J'appris à me tenir toujours droit, sans expressions faciales ; à rester plus fort que mes confrères, plus intelligent, plus vif qu'eux. Le temps passa  et enfin venu le temps de mon arrivée dans l'armée d'Elsweyr. Ma mère désirait que je sois dans la Légion, cependant j'eus le temps de me faire un point de vue de l'Empire et décida de me tenir auprès de mon mentor, dans un clan d'indépendantistes. Je me chargeais de planifier et de diriger les escouades au combat face au pro-Thalmor. Lorsque mon chef m'annonça qu'il était temps pour moi d'affronter les khajiits s'étant ralliés aux impériaux, j'ai longuement hésité, sans pour autant le montrer. Attaquer cette faction signifiait aussi affronter mon père, ma mère. Même indirectement.
J'ai fini par accepter. Pour ne pas me relâcher au dernier moment j'ai moi-même participé au combat, frappant lame contre lame les guerriers khajiits face à moi. Puis enfin, j'ai ouvert  les yeux…
Au milieu de ces affrontements, j'ai reconnu quelqu'un. Quelqu'un de cher pour moi. Je ne l'ai reconnu qu'une fois mon épée traversant son armure et sortant par son dos. Nous nous sommes regardés, revus, surpris tant l'un que l'autre. Il s'était mis à pleurer et n'arrêtait pas de me demander pourquoi. Je me souviens encore de ses griffes agrippées à mon bras pour ne pas tomber, et son regard chargé tant par la colère que par la tristesse. Tout ces moments passés ensemble, écroulés en quelques heures. Il finit par me lâcher, à bout de forces. Mon épée toujours enfoncée en lui, je n'ai pas eu le courage de la retirer. Même sans vie il continuait à me regarder de ses yeux toujours enfantins qui me faisaient rire autrefois. Je n'ai réussi à le quitter des yeux qu'un bon moment après sa descente dans le monde des morts. J'ai regardé autour de moi et voici ce que j'ai vu : des khajiits, que des khajiits, s'entretuant pour une question d'opinion. C'est alors que, regardant tous les corps gisant à mes côtés, je me suis laissé tomber sur les genoux, n'arrêtant de me dire : « Mais bon sang qu'est-ce que j'ai fais de ma vie ? Dites moi Bann Dar, dieu du désespoir, expliquez-moi le sens de ces actions… pourquoi mon destin a voulu que je commette ces crimes auprès de mes propres frères ? » Après être longtemps resté à méditer auprès du corps de mon défunt ami je suis parti, loin dans le nord, à la frontière séparant Elsweyr de Cirodiil. De là j'ai de longues années vécu seul dans le grand désert. J'avais trouvé un point d'eau auprès duquel j'avais élu domicile. Les rares personnes qui passaient, souvent épuisées et perdues, étaient recueillies sous mon toit le temps de leur rétablissement. De bouche à oreille je commença à faire du bruit aux alentours du désert. On me nommais « Le Sage », et en échange du gîte mes invités m'offrait la nourriture et les boissons de la ville. Il fut un moment où je devais partir, je le savais. Dès lors que je reçu mon premier « apprenti », un jeune khajiit désirant méditer comme je l'ai fait de longues années, je lui ai appris, puis lui ai offert ma maison.
Je suis retourné à Rimmen pour renouer avec mes racines. Il me fallait revoir mes parents : je ressentais le besoin de leur parler.
Malheureusement j'appris qu'il avaient quitté la cité pour fuir les combats. Je n'eus plus jamais aucune trace d'eux depuis.
L'officier auquel je m'étais adressé, ayant reçu des ordres de ma mère en cas de retour, me fit annoncer auprès du général de la Légion d'Elsweyr. Je devais répondre de mes crimes contre mon propre peuple et mourir… A moins de prêter allégeance à l'Empire, ce que je fis.
Reconnaître l'impardonnable n'a guère été difficile : Les indépendantistes m'ont dégoûté de leur mode d'action. Attaquer sa propre race sous prétexte de vouloir la libérer…
Je fus donc quelques années enchaîné par les pieds, prouvant mon état au sein de l'Empire et aussi pour m'empêcher de fuir. Je gérais les corvées et servais de majordome aux guerriers impériaux. Mon allégeance fut vérifiée après deux années de bonne conduite, et mes chaînes furent brisées. J'ai donc intégré le rang de soldat de garnison d'Elsweyr, chargé de patrouiller les frontières pro-Empire de notre territoire.
Durant cette période j'ai réfléchi à ce qui avait pu advenir de mes parents. Sans doute quelque part en Cirodiil, à l'abri derrière de hauts remparts, il se terraient jusqu'à ce que mort s'en suive. Lorsque l'officier m'a reconnu alors que je le questionnais concernant les deux conseillés impériaux, je m'attendais à être agréablement accueilli par la région. A croire qu'ils avaient vu d'un très mauvais œil mon non-retour auprès d'eux…
Le temps passa, encore et encore, répétant sa boucle infiniment longue durant laquelle je me vis attribuer des grades de plus en plus importants suite à des missions personnellement dirigées ayant abouties de meilleurs façon qu'il n'était prévu à la base.
Un jour,  un haut supérieur me proposa un marché : retrouver une relique khajiit antique au fin fond de Bordeciel, et recevoir en guise de récompense le grade de commandant d'un régiment de bleus étant sur le point d'être complet. Ma réponse ne se fit pas attendre. Dès le lendemain, moi et quelques camarades fidèles m'accompagnèrent jusqu'au bout de ces terres gelées. Leur loyauté envers moi ne se voyait rien qu'à leur regard confiant et plein de respect. En y pensant, je me rend compte que ce supérieur voulait ma mort. Le grade de commandant, très élévé, m'avait été promis en échange de cette antiquité. Il ne s'était pas attendu à ce que je revienne…
Durant cette expédition glaciale, que j'ai nommée Opération Fourrure Ardente, j'ai questionné un peu toutes les personnes croisées sur ma route par rapport à cette quête qui m'avait été demandée. En effet, aucun élément, aucun indice ne m'avait été mentionné. Juste qu'il existait une relique ici, en Bordeciel, surement cachée parmi les tombeaux en ruines des anciens nordiques. Une année… deux années… trois années passèrent et nous ratissions toujours le terrain à la recherche de ce maudit objet. Mes hommes avaient perdu courage, et le froid était tel qu'il brûlait notre corps qui, malgré tout ce temps passé dans la neige, n'avait que peu réussi à s'habituer. Nous pensions retourner dans notre pays, la tête basse et l'esprit chargé de honte de de dégoût, lorsque le dernier espoir vint à nous.
Tandis que nous regagnons le chemin des sables chauds, nous croisâmes une calèche renversée et un cheval mort. Et, en dessous, quelqu'un semblait gesticuler, appelant à l'aide de sa voix faible. Nous sommes de façon plutôt automatique parvenus à son aide, et il nous en remercia en nous logeant chez lui pour la nuit. Durant le trajet il nous avait demandé quelle était la raison de notre venu, puisque nous ne possédions pas l'allure du peuple de la neige. Alors nous lui racontâmes notre longue recherche d'un objet peut être inexistant, en fin de compte. Mais, c'est là que ce fit le déclic. Ô grrand Bann Dar, encore un fois ta sagesse de la Dernière Heure eut raison de nous. Le khajiit que nous avions trouvé semblait connaître un endroit caché sous d'épaisses couches de neige et qu'il avait déjà visité jadis. La légende d'autrefois parlait d'un voleur argonien ayant dérobé un célèbre vase khajiit, puis s'étant enfermé avec lui au fond d'une crypte. Cette légende raconte que l'objet avait un effet addictif sur son possesseur, qui ne pouvait s'empêcher de le garder toujours près de lui.
Reprenant courage suite à cette nouvelle invraisemblable et si inattendue, nous avons supplié le pauvre bougre, bien que venant tout juste de sortir d'un sale pétrin, de nous mener jusqu'au lieu destiné. Malgré son corps faible, il accepta de nous rendre ce service, et nous fîmes alors demi-tour, tandis que nous ne nous étions même pas reposés.  
Enfin nous arrivâmes sur l'endroit. En tant que simples « voyageurs », ne ne voyons qu'un colline enneigée face à nous. En tant que connaisseur, notre âme charitable reconnue elle un tombeau enseveli. Prenant pelles et pioches que nous possédions déjà, préparés depuis ces longues années à déterrer ne serait-ce qu'un coffre, ouvrirent avec dure labeur un passage vers les portes du lieu. Cela nous avait pris deux journées. A croire que ce qu'avait dit Marnishk, notre ami, ne semblait pas exagérer en parlant « d'épaisses couches de neiges ».
Notre travail terminé, il nous prévins de faire attention, puisque le fantôme de l'argonien hantait apparemment toujours les alentours. J'eus du mal à le croire, jusqu'à entrer dans la crypte, et constater la chose… Avant tout nous avons vu un tas de cadavres décomposés, conservés par le froid et tranchés, sectionnés de toutes parts. Marnishk nous confia qu'il s'agissait là de l’œuvre de l'argonien étant devenu fou. Nous continuâmes aussi silencieusement que possible, malgré nos armures à tous -  puisqu’entre-temps notre guide était reparti chez lui pour s'équiper.
Après quelques minutes nous avions remarqué que nous pouvions marcher normalement, puisque toutes les menaces avaient été éliminées. Toutes, sauf une : le fantôme en personne.  
Je ne pensais qu'à de bêtes pièges lorsque deux de mes hommes furent tués par des pointes venues de nulle part… puis j'ai compris… A la fin de notre trajet, il ne restait qu'un compagnon sur trois, notre guide et moi. Le vase était posé sur un piédestal en vif-argent. Quel ne fut pas ma stupidité de récupérer le vase sans scruter les alentours… J'avais été comme, attiré. Je n'avais même plus réussi à réfléchir, mon corps était devenu un pantin articulé incontrôlable. Sans le plaquage de Marnishk qui m'écrasa au sol, je n'aurais pas survécu. Ainsi, c'est ce pauvre khajiit qui en subit son sauvetage : Sa tête avait frappé un angle de roche, et il saignait abondamment. Mon camarade, grand médecin, se précipita vers lui mais il lui tendis la main en signe de refus. Il savait son heure proche, il le ressentait. Et qu'il ne pouvait en réchapper.  Alors nous avons attendu près de lui que son âme sorte de son corps. Puis nous avons pris le vase, et sommes repartis sans qu'aucun événement se présente. Avant de mourir, je lui ai promis de porter son armure, léguée de génération en génération dans sa famille. N'ayant de fils, c'est à moi qu'il l'a léguée. Depuis je la porte en son nom, puisqu'il s'est sacrifié pour moi, et a permis mon apogée au sein de la Légion d'Elsweyr.
A notre retour, mon supérieur nous vis changer : nous étions plus résistants, plus forts, plus durs qu'avant, bien que nous ne soyons plus que deux. Bien contre son gré il fit de son mieux pour m'amener le plus vite au poste de Commandant et m'appropria un régiment. Cet personne n'avait eu qu'une parole, et je l'avais respecté pour cela. Depuis, mon compagnon de toutes ces années est devenu mon conseiller. Des appartements m'ont été spécifiquement attribués, et j’entraîne à ma façon les jeunes recrues qui se sont retrouvées dans mes rangs.

Voici le bref de ma vie,

Ra'Zarnak